-Le Phare du 8 jan;2013
Rubrique : Actualité
Négociations de Kampala : José Makila est formel, d’abord le dialogue national
Que peut-on attendre de la rencontre de Kampala ? Rien du tout, il
s‘agit tout simplement d’une messe noire qui va accoucher d’une
souris, a indiqué au Phare José MAKILA depuis Dallas aux Etats-Unis
d’Amérique où il se trouve en visite familiale. Le président national
de l’Alliance des Travaillistes pour le Développement (A.T.D.) et du
groupe parlementaire des Libéraux, Démocrates et Socialistes
(G.P.L.D.S.) est convaincu que coincé et ayant perdu toute crédibilité
tant sur le plan national qu’international, Joseph KABILA a tout
intérêt à se remettre en cause au cours d’un dialogue inclusif, franc
et patriote sous la direction d’une personnalité expatriée, neutre et
indépendante en vue de refaire la cohésion nationale. C’est à l’issue
de ce dialogue que les Congolais pourront regarder droit dans les yeux
les mercenaires rwandais cachés sous couvert de ce fameux M23 pour
démolir leurs fausses revendications. En clair, des revendications qui
visent la balkanisation du territoire national nous légué par nos
ancêtres, a souligné José MAKILA. Il faut d’abord régler la question
de la vérité des urnes avant d’en finir avec les aventures nocives des
régimes rwandais et autres ougandais accusés par la communauté
internationale d’armer, de recruter et d’accorder des appuis
diplomatiques au M23, a-t-il soutenu.
Il est quand même étonnant et scandaleux de voir des Congolais placer
le destin de leur pays entre les mains des commanditaires de ce plan
de balkanisation. Comment des Congolais peuvent discuter des affaires
de leur pays sous la modération d’un plénipotentiaire d’un Etat
impliqué jusqu’au cou dans les pillages, massacres, viols,
destructions méchantes, déplacements forcés des centaines des milliers
de leurs compatriotes ? Comment des congolais peuvent-ils aller
chercher des armes et des mercenaires au Rwanda et en Ouganda pour
obtenir le rapatriement de leurs compatriotes réfugiés dans ces deux
pays ? Pour revendiquer le découpage territorial, faut-il prendre des
armes et engager des mercenaires au Rwanda et en Ouganda ? Pour
rapatrier 50.000 compatriotes tutsi, faut-il condamner en errance plus
de 400.000 autres compatriotes hutu ? José MAKILA rappelle ici les
propos de son compatriote Enoch RUBERANGABO prononcés du haut de la
tribune du centre des conférences de Munyonyo près de Kampala où se
tiennent ces discussions sur cet accord signé le 23 mars 2009 entre le
gouvernement et le C.N.D.P. de Bosco NTAGANDA, reconnu plus tard
comme un sujet rwandais par la Cour Pénale Internationale qui a
relancé un mandat d’arrêt à sa charge.
Cohésion nationale en jeu…
Comment en appeler à la cohésion nationale lorsqu’on continue à
détenir dans les prisons sans motif valable des compatriotes sur la
base des décisions judiciaires iniques ? C’est le cas de CHALOUPA,
KUTINO, MOKIA, etc.… Comment en appeler à la cohésion nationale
lorsqu’on condamne à l’exil Roger LUMBALA ? Entre ce député élu de
Mbuji-Mayi et ceux qui ont signé cet accord du 23 mars 2009 et qui
négocient aujourd’hui avec ce mouvement sous la modération d’un
plénipotentiaire des commanditaires de ce plan de balkanisation, qui
peut-on condamner ? Comment en appeler à la cohésion nationale
lorsqu’on bloque délibérément le financement de la relance de la
Minière de Bakwanga alors que ce fleuron de l’industrie minière en RDC
est en mesure de générer pour le compte du trésor public plus d’un
milliard des dollars Us l’an ? Comment en appeler à la cohésion
nationale lorsqu’on refuse un débat public au parlement au sujet de
cette crise de l’Est ? Comment en appeler à la cohésion nationale
lorsqu’on refuse de sanctionner les personnalités tant militaires que
civiles dénoncées par les experts indépendants de l’ONU pour leur
implication avérée dans des trafics illicites des armes et munitions
de guerre avec les groupes armés irréguliers ? Probablement dans le
but d’apporter de l’eau au moulin des commanditaires de la
balkanisation de la RDC au motif que la mauvaise gouvernance des
congolais constitue une menace sérieuse sur la sécurité de toute la
sous-région. Autant des questions qu’a posées José MAKILA pour
démontrer la nécessité d’un dialogue franc et inclusif entre
congolais. Car, a-t-il ajouté, l’union fait la force et tant que les
Congolais apparaitront divisés sur l’avenir de leur pays, les ennemis
leur mettront toujours des bâtons dans les roues.
F.M.
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Rubrique : Actualité
Négociations de Kampala : José Makila est formel, d’abord le dialogue national
Que peut-on attendre de la rencontre de Kampala ? Rien du tout, il
s‘agit tout simplement d’une messe noire qui va accoucher d’une
souris, a indiqué au Phare José MAKILA depuis Dallas aux Etats-Unis
d’Amérique où il se trouve en visite familiale. Le président national
de l’Alliance des Travaillistes pour le Développement (A.T.D.) et du
groupe parlementaire des Libéraux, Démocrates et Socialistes
(G.P.L.D.S.) est convaincu que coincé et ayant perdu toute crédibilité
tant sur le plan national qu’international, Joseph KABILA a tout
intérêt à se remettre en cause au cours d’un dialogue inclusif, franc
et patriote sous la direction d’une personnalité expatriée, neutre et
indépendante en vue de refaire la cohésion nationale. C’est à l’issue
de ce dialogue que les Congolais pourront regarder droit dans les yeux
les mercenaires rwandais cachés sous couvert de ce fameux M23 pour
démolir leurs fausses revendications. En clair, des revendications qui
visent la balkanisation du territoire national nous légué par nos
ancêtres, a souligné José MAKILA. Il faut d’abord régler la question
de la vérité des urnes avant d’en finir avec les aventures nocives des
régimes rwandais et autres ougandais accusés par la communauté
internationale d’armer, de recruter et d’accorder des appuis
diplomatiques au M23, a-t-il soutenu.
Il est quand même étonnant et scandaleux de voir des Congolais placer
le destin de leur pays entre les mains des commanditaires de ce plan
de balkanisation. Comment des Congolais peuvent discuter des affaires
de leur pays sous la modération d’un plénipotentiaire d’un Etat
impliqué jusqu’au cou dans les pillages, massacres, viols,
destructions méchantes, déplacements forcés des centaines des milliers
de leurs compatriotes ? Comment des congolais peuvent-ils aller
chercher des armes et des mercenaires au Rwanda et en Ouganda pour
obtenir le rapatriement de leurs compatriotes réfugiés dans ces deux
pays ? Pour revendiquer le découpage territorial, faut-il prendre des
armes et engager des mercenaires au Rwanda et en Ouganda ? Pour
rapatrier 50.000 compatriotes tutsi, faut-il condamner en errance plus
de 400.000 autres compatriotes hutu ? José MAKILA rappelle ici les
propos de son compatriote Enoch RUBERANGABO prononcés du haut de la
tribune du centre des conférences de Munyonyo près de Kampala où se
tiennent ces discussions sur cet accord signé le 23 mars 2009 entre le
gouvernement et le C.N.D.P. de Bosco NTAGANDA, reconnu plus tard
comme un sujet rwandais par la Cour Pénale Internationale qui a
relancé un mandat d’arrêt à sa charge.
Cohésion nationale en jeu…
Comment en appeler à la cohésion nationale lorsqu’on continue à
détenir dans les prisons sans motif valable des compatriotes sur la
base des décisions judiciaires iniques ? C’est le cas de CHALOUPA,
KUTINO, MOKIA, etc.… Comment en appeler à la cohésion nationale
lorsqu’on condamne à l’exil Roger LUMBALA ? Entre ce député élu de
Mbuji-Mayi et ceux qui ont signé cet accord du 23 mars 2009 et qui
négocient aujourd’hui avec ce mouvement sous la modération d’un
plénipotentiaire des commanditaires de ce plan de balkanisation, qui
peut-on condamner ? Comment en appeler à la cohésion nationale
lorsqu’on bloque délibérément le financement de la relance de la
Minière de Bakwanga alors que ce fleuron de l’industrie minière en RDC
est en mesure de générer pour le compte du trésor public plus d’un
milliard des dollars Us l’an ? Comment en appeler à la cohésion
nationale lorsqu’on refuse un débat public au parlement au sujet de
cette crise de l’Est ? Comment en appeler à la cohésion nationale
lorsqu’on refuse de sanctionner les personnalités tant militaires que
civiles dénoncées par les experts indépendants de l’ONU pour leur
implication avérée dans des trafics illicites des armes et munitions
de guerre avec les groupes armés irréguliers ? Probablement dans le
but d’apporter de l’eau au moulin des commanditaires de la
balkanisation de la RDC au motif que la mauvaise gouvernance des
congolais constitue une menace sérieuse sur la sécurité de toute la
sous-région. Autant des questions qu’a posées José MAKILA pour
démontrer la nécessité d’un dialogue franc et inclusif entre
congolais. Car, a-t-il ajouté, l’union fait la force et tant que les
Congolais apparaitront divisés sur l’avenir de leur pays, les ennemis
leur mettront toujours des bâtons dans les roues.
F.M.
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