09/01/13/ REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE MERCREDI (CongoForum)
La plupart de parutions de ce mercredi matin se penchent sur les troubles de l’Est, les discussions de Kampala et l’invalidation des députés Diomi Ndongala et Roger Lumbala. En filigrane, se pose la question de savoir si l’on n’on n’use pas d’un double langage, en faisant semblant d’ouvrir le débat politique à tous d’une part et d’autre part en poursuivant la chasse aux sorcières. Et cette question se ramène à cette autre : quand s’attaquera-t-on au fait que des élections avec un « corps électoral inconnu »sont fatalement nulles et ne peuvent conférer de légitimité à personne.
Diomi Ndongala et Roger Lumbala
L’Avenir annonce à la Une « Roger Lumbala et Diomi Ndongala invalidés ».
Ces deux députés nationaux ont été invalidés hier par l’Assemblée nationale qui siégeait à huis clos, écrit ce journal. Il est reproché à Roger Lumbala d’avoir embrassé le Mouvement rebelle du 23 mars 2009, acceptant de ce fait d’aller en guerre contre son propre pays et de tuer la même population qui a fait de lui député national. Tandis que Diomi Ndongala a été invalidé pour permettre au procureur général de la République d’ouvrir des pourparlers judiciaires contre lui, accusé de viol sur mineures.
Ces deux députés nationaux ont été invalidés hier par l’Assemblée nationale qui siégeait à huis clos, écrit ce journal. Il est reproché à Roger Lumbala d’avoir embrassé le Mouvement rebelle du 23 mars 2009, acceptant de ce fait d’aller en guerre contre son propre pays et de tuer la même population qui a fait de lui député national. Tandis que Diomi Ndongala a été invalidé pour permettre au procureur général de la République d’ouvrir des pourparlers judiciaires contre lui, accusé de viol sur mineures.
La Prospérité titre sobrement : « Roger Lumbala et Diomi Ndongala invalidés ».
Ce journal explique les raisons de cette décision prise hier à l’Assemblée nationale à l’issue d’un vote. Roger Lumbala est accusé de participation à un mouvement insurrectionnel, trahison, atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat, provocation à la désertion et incitation des militaires à commettre des actes prohibés par la loi. Tandis que sur Diomi Ndongala pèsent des indices de culpabilité de viol, de détention par ruse d’enfants et de l’exposition d’enfants à la pornographie.
Ce journal explique les raisons de cette décision prise hier à l’Assemblée nationale à l’issue d’un vote. Roger Lumbala est accusé de participation à un mouvement insurrectionnel, trahison, atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat, provocation à la désertion et incitation des militaires à commettre des actes prohibés par la loi. Tandis que sur Diomi Ndongala pèsent des indices de culpabilité de viol, de détention par ruse d’enfants et de l’exposition d’enfants à la pornographie.
Le Phare annonce« Le RCD/N dissous, Lumbala invalidé… ».
Selon ce journal, le ministre de l’Intérieur, Richard Muyej, a pris hier un arrêté portant dissolution du Rassemblement des Congolais Démocrates et Nationalistes, parti politique dont le président national n’est autre que le député Roger Lumbala. En conséquence, les activités de cette formation politique sont suspendues sur toute l’étendue de la République Démocratique du Congo.
Selon ce journal, le ministre de l’Intérieur, Richard Muyej, a pris hier un arrêté portant dissolution du Rassemblement des Congolais Démocrates et Nationalistes, parti politique dont le président national n’est autre que le député Roger Lumbala. En conséquence, les activités de cette formation politique sont suspendues sur toute l’étendue de la République Démocratique du Congo.
Est
On négocie à Kampala, mais tout semble indiquer en effet que l’essentiel se joue ailleurs : Kinshasa compte beaucoup sur le prochain déploiement au Nord Kivu de militaires d’ Afrique australe (Tanzanie, Zimbabwe, Afrique du Sud, une présence angolaise n’étant pas encore acquise) et paiera une partie des frais engagés, 20 millions de dollars environ. Ces militaires opéreront-ils comme une « force neutre » relevant de la Conférence internationale pour la sécurité dans les Grands Lacs, (dans laquelle le Rwanda et l’Ouganda jouent un rôle déterminant) ou tireront ils leur légitimité d’une résolution de la SADCC (Conférence des Etats d’Afrique australe) qui appuie nettement le principe de la souveraineté congolaise. A Addis Abeba, loin du champ de bataille, c’est une négociation interafricaine qui prendra le pas sur les « pourparlers intercongolais » de Kampala, ressemblant de plus en plus à une manœuvre de diversion…
Le Potentiel signale que «Tshibanda examine à Addis Abeba l’opérationnalité de la Force internationale neutre en RDC», «Le ministre congolais des Affaires étrangères Raymond Tshibanda séjourne à Addis Abeba (Ethiopie) pour participer mardi 8 janvier à une réunion ministérielle de l'Union africaine consacrée à l'examen des possibilités d’un rapide déploiement de la Force internationale neutre (FIN) à l'Est de la République démocratique du Congo (RDC)… Ils avaient convenu que la FIN pourrait être soit «déployée comme une force distincte» de la Mission des Nations unies pour la stabilisation en RDC (MONUSCO) soit «intégrée au sein de la MONUSCO, tout en conservant son identité et sa capacité à s'acquitter de son mandat».
L’Avenir (d’après Radio Okapi) annonce «Nord-Kivu: des Maï-Maï tuent un chef milicien condamné pour assassinat de 3 casques bleus de la Monusco. «Kambale Ali, surnommé Bwana Ali, un chef Maï-Maï évadé de la prison Munzenze, a été tué avec un de ses complices, dimanche 6 janvier, par d’autres miliciens à Ndwali au sud-est du territoire de Lubero, à plus de 150 kms au nord de Goma dans le parc national des Virunga. Ce chef milicien était condamné à mort par la justice militaire dans l’affaire de l’assassinat des trois casques bleus de la Monusco en août 2010 à Kirumba. Son évasion avait été facilitée par l’entrée des rebelles du M23 dans la ville de Goma en novembre dernier».
L’Avenir (d’après Radio Okapi) annonce «Nord-Kivu: des Maï-Maï tuent un chef milicien condamné pour assassinat de 3 casques bleus de la Monusco. «Kambale Ali, surnommé Bwana Ali, un chef Maï-Maï évadé de la prison Munzenze, a été tué avec un de ses complices, dimanche 6 janvier, par d’autres miliciens à Ndwali au sud-est du territoire de Lubero, à plus de 150 kms au nord de Goma dans le parc national des Virunga. Ce chef milicien était condamné à mort par la justice militaire dans l’affaire de l’assassinat des trois casques bleus de la Monusco en août 2010 à Kirumba. Son évasion avait été facilitée par l’entrée des rebelles du M23 dans la ville de Goma en novembre dernier».
Kampala
Le M23 a tenté de « muscler » sa représentation sur le plan politique : à Kampala la vice présidence de l’équipe de négociations a été confiée à un « vétéran » de l’opposition, le député Roger Lumbala, président d’un petit parti, le RCDN (Congrès national pour la démocratie). Lumbala, qui vient d’être destitué de son siège au parlement national et de répondre de charges de haute trahison , est une figure connue, qui jouit de soutiens dans les milieux tshisekedistes et flirta, en son temps, avec plusieurs mouvements rebelles.
La présence de Lumbala à la table de négociations devrait permettre aux militaires rebelles d’élargir le niveau de leurs revendications : dès l’ouverture de la séance de reprise, ils ont formulé des exigences d’ordre politique, remettant en cause le pouvoir du président Kabila, exigeant plus de fédéralisme et une meilleure gouvernance. Sur le plan militaire, ils ont exigé la mise en œuvre d’un cessez le feu de la part des forces gouvernementales et assuré que ces dernières adoptaient un comportement offensif, multipliant les survol au dessus des forces rebelles. La médiation est assurée par le ministre ougandais de la défense, au nom du pays hôte, alors que l’Ouganda est cependant accusé de partialité et soupçonné d’appuyer en sous main son vieil allié rwandais, directement mis en cause pour son soutien aux rebelles.
Le Phare, sous le titre «Le M23 co-gestionnaire de la RD Congo ?», expose les divergences existant dans l’appréciation de la situation.
« L’annonce, par les rebelles du M23, hier mardi 8 janvier 2013 à partir de Kampala, de leur décision unilatérale de décréter un cessez-le-feu au Nord-Kivu, est diversement commentée dans les milieux politiques et diplomatiques de Kinshasa. Pour les uns, cette prise de position cache leur aveu d’impuissance, suite au refus de la délégation du gouvernement de souscrire à leur requête allant dans ce sens et présentée comme préalable à toute poursuite des négociations de Kampala, bloquées depuis le vendredi 4 janvier. Jean-Marie Runiga, Sultani Makenga, Rucogoza et consorts, soutient-on, sont aux abois, d’autant qu’une nouvelle condamnation de leur entreprise belliqueuse au Nord-Kivu vient de tomber au niveau des ministres des Affaires Etrangères de l’Union Africaine, en réunion à Addis-Abéba. On pense que le M23 s’est engagé dans une fuite en avant, après la décision des participants au même forum d’accélérer le déploiement de la Force Internationale Neutre à la frontière commune congolo-ougandaise, sous un commandement tanzanien, et en synergie avec la MONUSCO».
La présence de Lumbala à la table de négociations devrait permettre aux militaires rebelles d’élargir le niveau de leurs revendications : dès l’ouverture de la séance de reprise, ils ont formulé des exigences d’ordre politique, remettant en cause le pouvoir du président Kabila, exigeant plus de fédéralisme et une meilleure gouvernance. Sur le plan militaire, ils ont exigé la mise en œuvre d’un cessez le feu de la part des forces gouvernementales et assuré que ces dernières adoptaient un comportement offensif, multipliant les survol au dessus des forces rebelles. La médiation est assurée par le ministre ougandais de la défense, au nom du pays hôte, alors que l’Ouganda est cependant accusé de partialité et soupçonné d’appuyer en sous main son vieil allié rwandais, directement mis en cause pour son soutien aux rebelles.
Le Phare, sous le titre «Le M23 co-gestionnaire de la RD Congo ?», expose les divergences existant dans l’appréciation de la situation.
« L’annonce, par les rebelles du M23, hier mardi 8 janvier 2013 à partir de Kampala, de leur décision unilatérale de décréter un cessez-le-feu au Nord-Kivu, est diversement commentée dans les milieux politiques et diplomatiques de Kinshasa. Pour les uns, cette prise de position cache leur aveu d’impuissance, suite au refus de la délégation du gouvernement de souscrire à leur requête allant dans ce sens et présentée comme préalable à toute poursuite des négociations de Kampala, bloquées depuis le vendredi 4 janvier. Jean-Marie Runiga, Sultani Makenga, Rucogoza et consorts, soutient-on, sont aux abois, d’autant qu’une nouvelle condamnation de leur entreprise belliqueuse au Nord-Kivu vient de tomber au niveau des ministres des Affaires Etrangères de l’Union Africaine, en réunion à Addis-Abéba. On pense que le M23 s’est engagé dans une fuite en avant, après la décision des participants au même forum d’accélérer le déploiement de la Force Internationale Neutre à la frontière commune congolo-ougandaise, sous un commandement tanzanien, et en synergie avec la MONUSCO».
Forum des As titre à la Une « Kampala : le M23 en difficulté » sur le cessez-le-feu unilatéral que le M23 a décrété depuis Kampala où se tiennent les consultations en vue de la poursuite des pourparlers entre ce mouvement rebelle et le gouvernement. Le M23 a annoncé ne plus conditionner la poursuite des pourparlers de Kampala à une signature d’un accord de cessez-le-feu par le gouvernement. Une décision qui pousse Forum des As à jubiler et expliquer que le M23 n’a pris cette décision que parce qu’il n’a plus de choix. Et surtout à cause de la dernier position du conseil de sécurité de l’Onu qui a officiellement qualifié ce mouvement de « Force négative » et donc, selon Forum des As, l’a classé au même titre que les FDLR, la LRA ou les ADF Nalu. Du coup le quotidien recommande au gouvernement d’éviter de négocier avec le M23 et l’obliger à un mea culpa.
Un enthousiasme que ne semble pas partager Le Potentiel qui citant des sources généralement bien renseignées indique que le Gouvernement aurait promis de donner au M23 la direction de la la Banque centrale du Congo. C’est ce qui, selon le journal, a permis à ce mouvement de déclarer le cessez le feu d’hier. Le Potentiel note en manchette « Pourparlers de Kampala : le jeu dangereux de Kinshasa ».
Etonnement et stupéfaction à Kampala, écrit-il. Le M23 est revenu mardi sur sa conditionnalité d’un cessez-le-feu avant tout dialogue avec Kinshasa. Dans les couloirs, des indiscrétions laissent entendre que ce revirement du groupe armé pro-rwandais serait consécutif à des promesses fermes d’intégrer certaines institutions et structures clés de la Rdc, dont la Banque centrale du Congo. Voilà, d’après Le Potentiel, un jeu dangereux auquel se livre Kinshasa qui, un jour, se dit prêt à négocier, un autre trouve illogique de poursuivre des pourparlers avec un groupe armé indexé par l’Onu.
Etonnement et stupéfaction à Kampala, écrit-il. Le M23 est revenu mardi sur sa conditionnalité d’un cessez-le-feu avant tout dialogue avec Kinshasa. Dans les couloirs, des indiscrétions laissent entendre que ce revirement du groupe armé pro-rwandais serait consécutif à des promesses fermes d’intégrer certaines institutions et structures clés de la Rdc, dont la Banque centrale du Congo. Voilà, d’après Le Potentiel, un jeu dangereux auquel se livre Kinshasa qui, un jour, se dit prêt à négocier, un autre trouve illogique de poursuivre des pourparlers avec un groupe armé indexé par l’Onu.
Gouvernement
L’hebdomadaire L’Opinion titre « Transport en commun : 100 bus du gouvernement bientôt à Kinshasa ».
Pour lui, le gouvernement Matrata Ponyo veut relever la tête à la suite des critiques acerbes formulées à son encontre par l’opposition politique en raison de son incapacité de traduire en actes, la politique du social prônée par JKKK mais qui reste malheureusement dans le domaine stérile des bonnes intentions.
Pour lui, le gouvernement Matrata Ponyo veut relever la tête à la suite des critiques acerbes formulées à son encontre par l’opposition politique en raison de son incapacité de traduire en actes, la politique du social prônée par JKKK mais qui reste malheureusement dans le domaine stérile des bonnes intentions.
L'Observateur constate qu’une campagne dans laquelle tout se mêle est officiellement lancée contre Matata. Qui aurait tout de même tort de minimiser la capacité de nuisance de tous ceux qui ne jurent que pour avoir sa peau. Coûte que coûte, et, ça, à n'importe quel prix. Une des têtes d'affiche de la nébuleuse qui veut de la mort politique (précoce) de Matata, et qui avance non masqué, le doigt sur la gâchette, n'est autre que l'inamovible président Albert Yuma de la Fédération des entreprises du Congo.
Les cadres et agents de la Banque centrale étaient venus échanger les vœux avec Jean-Claude Masangu, le week-end dernier. Celui-ci leur a servi un discours-bilan de ses 15 ans d’exercice avant qu’il ne les surprenne avec l’annonce de son départ de la tête de l’institut de l’émission avant la fin de cette année... Selon certaines sources, (reprises, d’ailleurs, parCongoforum) le départ de Masangu répondait à une exigence du FMI -Fonds monétaire internationale et de la Banque mondiale. Or, il se pourrait bien que ce soit faux et que ce départ soit dû simplement au fait qu’en mai prochain son mandat se termine ...
Projet de dialogue national
« Dialogue national annoncé par J. Kabila : le Mlc pose des conditions ! ».
Le quotidien Le Guide, auteur de cet article, note que, jusqu’à preuve du contraire, le MLC fait partie des formations politiques qui ont décliné l’offre de JKK, en rapport avec le dialogue politique annoncé par ce dernier. A en croire le secrétaire général du Mlc Thomas Luhaka, le parti cher à Jean-Pierre se réserve de participer à ce dialogue, en estimant qu’il faudrait avant tout connaître l’agenda de ces rencontres.
(La question de fond est bien sûr : ce dialogue inclura-t-il la reconnassance du manque de validité des dernières élections ? Il faut rappeler que les élections du 28/11/11 ont été organisées, tout comme celles de 2006, en faisant voter un « corps électoral inconnu », faute de recensement préalable de la population. Ce fait à lui seul suffirait à en « plomber » gravement la crédibilité. Elles ont, par-dessus le marché, été entachées de fraudes et de manipulations à un point tel qu’elles ont donné des résultats qui, en réalité, sont encore inconnus. Les fraudes les plus importantes ayant eu lieu au niveau des centres de compilation, on ne pourrait se rapprocher de la « vérité des urnes » qu’en se référant aux PV des bureaux de vote, dernière opération publique et vérifiée par des témoins. Les chiffres de la CENI ne s’accompagnaient pas de ces PV, les chiffres publiés par l’UDPS, non plus. L’Eglise n’a jamais publié les résultats partiels constatés par ses observateurs. On n’a donc que des résultats dont la crédibilité est nulle. Les législatives ont été dignes de la présidentielle, sinon pires. Mais la CSJ a entériné les résultats de la présidentielle et des législatives. Le temps s’est écoulé, les résultats des élections demeureront à jamais inconnus. Toute autorité prétendue ne relève plus que de la force, de l’intimidation, d’un coup d’état de fait. Le principal ressort de ce coup d’état consiste à progresser, comme si de rien n’était, dans les tâches qui suivent normalement une élection et à mettre le pays et le monde devant le fait accompli.
« Dialogue national annoncé par J. Kabila : le Mlc pose des conditions ! ».
Le quotidien Le Guide, auteur de cet article, note que, jusqu’à preuve du contraire, le MLC fait partie des formations politiques qui ont décliné l’offre de JKK, en rapport avec le dialogue politique annoncé par ce dernier. A en croire le secrétaire général du Mlc Thomas Luhaka, le parti cher à Jean-Pierre se réserve de participer à ce dialogue, en estimant qu’il faudrait avant tout connaître l’agenda de ces rencontres.
(La question de fond est bien sûr : ce dialogue inclura-t-il la reconnassance du manque de validité des dernières élections ? Il faut rappeler que les élections du 28/11/11 ont été organisées, tout comme celles de 2006, en faisant voter un « corps électoral inconnu », faute de recensement préalable de la population. Ce fait à lui seul suffirait à en « plomber » gravement la crédibilité. Elles ont, par-dessus le marché, été entachées de fraudes et de manipulations à un point tel qu’elles ont donné des résultats qui, en réalité, sont encore inconnus. Les fraudes les plus importantes ayant eu lieu au niveau des centres de compilation, on ne pourrait se rapprocher de la « vérité des urnes » qu’en se référant aux PV des bureaux de vote, dernière opération publique et vérifiée par des témoins. Les chiffres de la CENI ne s’accompagnaient pas de ces PV, les chiffres publiés par l’UDPS, non plus. L’Eglise n’a jamais publié les résultats partiels constatés par ses observateurs. On n’a donc que des résultats dont la crédibilité est nulle. Les législatives ont été dignes de la présidentielle, sinon pires. Mais la CSJ a entériné les résultats de la présidentielle et des législatives. Le temps s’est écoulé, les résultats des élections demeureront à jamais inconnus. Toute autorité prétendue ne relève plus que de la force, de l’intimidation, d’un coup d’état de fait. Le principal ressort de ce coup d’état consiste à progresser, comme si de rien n’était, dans les tâches qui suivent normalement une élection et à mettre le pays et le monde devant le fait accompli.
Tshisekedi-Monsengwo
Les deux personnalités se sont rencontrées le lundi 7 janvier 2013, au centre Lindonge, dans la commune de Limete, leur entité de résidence. La Tempête des tropiques et Le Phare en parlent.Pendant que La Tempête des tropiques nous dit que les deux personnalités se sont vues à la résidence du cardinal au centre Lindonge et se sont entretenus pendant plus d’une heure, le journal, Le Phare indique qu’il s’agissait officiellement d’échange réciproque de vœux. Mais le quotidien de l’avenue Lukusa pense aussi que Tshisekedi et Monsengwo n’ont pas manqué d’évoquer la crise congolaise, les pourparlers de Kampala entre le Gouvernement et le M23, le contentieux électoral de novembre 2011. Sans oublier le projet de dialogue national annoncé par JKK.
Le Phare écrit, sous le titre « Crise congolaise : Tshisekedi-Monsengwo, les non-dits d’un tête à tête »
Etienne Tshisekedi, président national de l’UDPS (Union pour la Démocratie et le Progrès Social), et le Cardinal Laurent Monsengwo Pasinya, Archêveque de Kinshasa, se sont rencontrés le lundi 07 janvier 2013, au Centre Lindonge, dans la commune de Limete, leur entité de résidence. C’était, en réalité, une visite de courtoisie du Premier ministre honoraire élu à la CNS (Conférence Nationale Souveraine) en août 1992 au président honoraire du bureau de ce forum.
Pour la circonstance, le plus vieux et célèbre opposant de la scène politique congolaise s’est fait accompagner de son épouse, maman Marthe.
Pour la circonstance, le plus vieux et célèbre opposant de la scène politique congolaise s’est fait accompagner de son épouse, maman Marthe.
Entourée du maximum de discrétion, la rencontre s’est déroulée devant un carré restreint de collaborateurs de l’un et de l’autre. Au terme de leurs entretiens, les deux personnalités se sont gardées de faire la moindre déclaration à la presse. Leurs « entourages » ont adopté la même stratégie de bouche et motus cousus.
Mais très intéressés par un tête à tête aussi inattendu, nombre d’observateurs refusent de croire qu’Etienne Tshisekedi et le Cardinal Monsengwo se sont arrêtés à la présentation réciproque des vœux de Nouvel An. On les soupçonne d’avoir certainement parlé de l’actualité de l’heure au pays, et notamment des pourparlers de Kampala entre le gouvernement congolais et la rébellion du M23, le projet de dialogue national annoncé par le président Joseph Kabila, la situation socio-économique du pays, l’état des droits de l’homme, les enjeux politiques du moment, le drame humanitaire de l’Est du pays, etc.
Fervents partisans du dialogue et du règlement pacifique de la crise politico-militaire qui déchire le pays depuis le mois d’avril 2012, le leader naturel de l’Opposition politique non armée en République Démocratique du Congo et le chef de l’Eglise Catholique de Kinshasa ne pouvaient manquer de deviser autour des pistes de sortie de crise.
Il n’est pas exclu que les deux personnalités aient revisité les causes lointaines des guerres à répétition qui partent de l’Est du pays, notamment les effets pervers d’accords particuliers entre les hommes au pouvoir et les mouvements rebelles et leurs parrains, de la mauvaise gouvernance, des contentieux électoraux de 2011, du non respect des droits de l’homme, de l’absence de démocratie et de l’Etat de droit, etc.
S’agissant particulièrement du volet politique, l’histoire semble donner raison à Tshisekedi et Mgr Monsengwo qui avaient, en leur temps, attiré l’attention du « pouvoir organisateur des élections », en l’occurrence la CENI (Commission Electorale Nationale Indépendante)
sur les risques de grave fracture politique et sociale du pays à la suite des tripatouillages des résultats des élections présidentielle et législatives nationales. Ils en avaient vivement appelé au respect de la « vérité des urnes », afin que les futurs animateurs des institutions de la République puissent jouir d’une légitimité qui ne les mette pas en conflit avec leurs électeurs.
sur les risques de grave fracture politique et sociale du pays à la suite des tripatouillages des résultats des élections présidentielle et législatives nationales. Ils en avaient vivement appelé au respect de la « vérité des urnes », afin que les futurs animateurs des institutions de la République puissent jouir d’une légitimité qui ne les mette pas en conflit avec leurs électeurs.
Malheureusement, cette exigence convergente de la transparence des élections avaient eu pour conséquence la mise en « résidence surveillée » non déclarée du président national de l’UDPS et une violente campagne de diabolisation de l’Archevêque de Kinshasa, accusé d’avoir troqué sa soutane de ministre de Dieu contre le costume d’opposant radical.
En ces temps où il faut absolument sauver le Congo, la contribution morale de Tshisekedi et Monsengwo est fortement souhaitée dans la recherche de la fameuse cohésion nationale. Mais, l’un et l’autre ne seraient d’aucune utilité si ceux qui prêchent la réconciliation nationale continuent d’user du double langage, notamment en faisant semblant d’ouvrir le débat politique à tous d’une part et d’autre part en poursuivant la chasse aux sorcières.
Monitoring des Secteurs
Goma
Radio télévision Mishapi Voice TV
1. Pourparler de Kampala : Le M23 décide de poursuivre le dialogue avec le gouvernement malgré l’absence de cessez le feu; Annonce du chef de la délégation du M23 François Ruchogoza à Kampala hier. Les pourparlers proprement dits n’ont pas encore commencé. Par ailleurs une réunion de l’Union Africaine a eu lieu à Addis-Abeba sur l’envoie d’une force neutre à Goma.
2. Les humanitaires sont appelés à assister les déplacés qui retournent à Masisi ainsi que dans différentes localités de Masisi. L’appel est du chef de cité de Masisi. Selon ce dernier, il ya retour au calme dans les localités de retour ce qui favorise le mouvement des retournés. Les retournés sont cependant dépourvus de moyens.
3. Il n’ya pas d’amalgame à faire sur la réhabilitation de la route de Goma. Déclaration hier à Goma de l’honorable Nzangi Butondo député national élu de Goma. Les travaux de modernisation de la voirie de Goma sont exécutés par le gouvernement central avec l’appui de ses partenaires dont le contrat chinois et le Foner. L’honorable Nzangi soutient la reforme de l’armée avec l’enroulement des jeunes mais aussi que cette armée soit bien équipée pour faire face aux groupes armés.
Radio Kivu 1
1. Les députés Roger Lumbala et Diomi Dongala ont été invalidés hier tard dans la nuit vers 22h20 minutes. Roger Lumbala est reproché d’avoir rallié le M23 et de sa présence dans la délégation du M23 à Kampala. Diomi Dongala lui est poursuivi pour viol sur mineurs.
2. « Nous poursuivrons avec les négociations à Kampala même en cas de refus du gouvernement de signer le cessez le feu » ; C’est ce qu’a déclaré Francois Ruchgoza chef de la délégation M23 à Kampala au cours d’une conférence de presse hier sur place. Le M23 a au cours de cette conférence annoncé le cessez le feu unilatéral. Il demande par ailleurs qu’un émissaire de l’ONU puisse être envoyé pour les aider à parvenir a un cessez le feu bilatéral avec le gouvernement.
3. Grève à la division du cadastre de Goma hier. Les agents s’insurgent contre la politisation et « ethnicisation » de cette division. En effet, le chef suspendu refuse de procéder à la remise reprise pourtant notifié. Il est soutenu par certaines autorités. Saisi de ce mouvement de grève le ministre provincial en charges des cadastres Guillaume Bulenda s’est rendu sur place et a promis de passer à la remise reprise de celui qui va assurer l’intérim dès ce mercredi.
4. Réconforter sa base après la guerre du M23, et faire le suivi des travaux de modernisation de la voirie de Goma, c’est l’objet de l’arrivée à Goma du député national Nzangi Butondo élu de Goma. Dès son arrivée il a tenu une conférence débat sur les enjeux des négociations de Kampala entre le gouvernement et le M23. Pour l’honorable Nzangi, il faut que ces négociations prennent en compte la questions des fdlrs qui menacent le Rwanda. Les instituions démocratiquement élues ne doivent pas être renversées par des mouvements armés et Kampala ne doit pas partager le pourvoir avec les rebelles. Quant aux travaux de modernisation de la voirie, cet élu du peuple expliqué la reprise des travaux par son interpellation à l’assemblée nationale du ministre des travaux publics et infrastructures..
Radio télévision nationale Congolaise, RTNC Goma
1. Le ministre de l’intérieur vient de suspendre les activités du parti RCD-N parti cher à Roger Lumbala sur l’ensemble du territoire national. Pendant ce temps Il Roger Lumbala réfute son appartenance au M23 et explique sa présence à Kampala aux côtés du M23 justifiant qu’il partage seulement l’idéologie de ce mouvement qui a la même vision que lui en tant qu’opposant politique au régime de Kinshasa.
2. Trois dilemmes font les enjeux des négociations de Kampala: C’est l’analyse que fait l’honorable Nzangi Butondo député national élu de Goma au cours de sa conférence débat avec la population de sa base hier. L’honorable explique que le retour des refugiés congolais par rapport à la présence des fdlrs, l’intégration du M23 dans l’administration et l’amnistie aux M23 font les trois dilemmes.
Radio okapi antenne de Goma
1. la justice civile se dit débordée et avoir toujours du mal à fonctionner. Et pour cause, la paralysie quasi totale de l’appareil militaire. Le parquet civil reçoit, outre des dossiers en matières civiles, des infractions pénales commises par les éléments FARDC. Celles-ci, relèvent selon la loi, des juridictions militaries.
2. Kambale Ali, surnommé Bwana Ali, un chef milice Mai mai, évadé de la prison Munzenze a été tué avec un de ses complices, dimanche, par d’autres mai mai à Ndwali en partie Sud - Est du territoire de Lubero. C’est à plus de 150 kms au Nord de Goma dans le parc national des Virunga. Ce chef mai mai était condamné à mort par la justice militaire dans l'affaire de meurtre des 3 casques bleus de la MONUSCO en Août 2010 à Kirumba. Après son évasion de la prison Munzenze, facilitée par l’entrée de M23 dans la ville de Goma, en novembre dernier, Kambale Ali est rentré dans le secteur de Kamandi – Ndwali.
3. la quantité du carburant importé par les operateurs pétrolés a baissé de 50 pourcent dans la ville de Goma depuis le mois de décembre 2012. Les operateurs économiques, du secteur pétrolier justifient cette situation par l’insécurité qui, pour eux, n’assure pas encore le bon climat des affaires. A cela s’ajoute la consommation qui, selon ces membres de la fédération des entreprises du Congo a baissé depuis plus d’un mois. Pour cause, selon eux la dégradation avancée de l’état des routes au Nord-Kivu et particulier dans la ville de Goma.
4. Le responsable de la police d’investigation criminelle, PIC dans la ville de Goma, est aux arrêts au parquet de grande instance depuis ce week-end. C’est sur ordre du commissaire provincial de la police confirment les sources policières. Le colonel Awashango Vital, reproche au major Mazembe d’avoir libéré un des présumés assassins du major Nzirumarwa Ndarwa Bertin, tué au début du mois de décembre dernier. De son côté, le colonel Oscar Ntawavura, commandant ville de la PNC, a été lui aussi suspendu de ses fonctions par le même responsable de sa hiérarchie. Selon toujours les sources de la police, cet officier est suspendu sur mesure d’ordre pour ce que ses responsables qualifient de légèreté dans l’exercice de ses fonctions. En attendant, c'est le major Yogo qui assume l'intérim de l'officier suspendu.…
5. Le dialogue entre le gouvernement congolais et le M23 à Kampala ; 5 jours après la reprise des travaux, le ciel des pourparlers semble s’éclaircir maintenant avec l’acceptation, par le M23, de poursuivre les négociations, malgré l’opposition du gouvernement de signer un cessez-le feu bilatéral.
Bukavu
RADIO MAENDELEO
1- La rébellion du M23 accepte de poursuivre le dialogue à Kampala malgré l’absence d’un accord sur un cessez-le-feu avec le gouvernement congolais. Le chef de la délégation du M23 François Rutshogoza l’a déclaré mardi 8 janvier lors d’une conférence de presse dans la capitale ougandaise.
2- La présence de milliers de combattants FDLR dans la chefferie de Burhinyi en territoire de Mwenga inquiète la population. Selon des témoins, ces FDLR et leurs dépendants sont arrivés dans la nuit du dimanche au lundi 07 janvier vers 20h. Des milliers d’entre eux sont aussitôt montees dans la montagne surplombant le centre de Kilungu II. Plusieurs sources indiquent que ces combattants rwandais accompagnés des femmes et des enfants se dirigeaient à Kitombumozi à six heures de marche de Kilungu. La présence de ces FDLR est confirmée par l’Eglise du Christ au Congo dans le cadre de son programme « paix et réconciliation ». Elle vient d’effectuer une mission de reconnaissance à Burhinyi. Ces FDLR sont estimés a 12000 et seraient venaient du territoire de Kalehe, notamment a Kalonge et dans les hauts-plateaux.
3- Kambale Ali surnommé Bwana Ali, un chef Mai Mai évadé de la prison de Munzenze a été tué avec un de ses complices par d’autres miliciens au sud est du territoire de Lubero a plus de 150 km au nord de Goma dans le parc national de Virunga. Ce chef milicien était condamné a mort par la justice militaire dans l’affaire d’assassinat de trois casques bleus de la MONUSCO en aout 2010 a Kirumba. Son évasion avait été facilitée par l’entrée des rebelles du M23 dans la ville de Goma le 20 novembre dernier.
4- Apres une journée ville morte, le lundi 7 janvier à Baraka, la coordination de la société civile de Fizi vient de lever la mesure ce mardi 8 janvier. Toutes les activités ont repris comme d’habitude et les habitants vaquent librement à leurs occupations.
RTNC
1- Les rebelles du M23 acceptent de poursuivre les négociations, et ce malgré le refus de la délégation du gouvernement de la RDC de signer un cessez-le-feu. L’information a été annoncée hier par le secrétaire exécutif du M23.
2- Dans le souci de renforcer davantage la sécurité, la MONUSCO Sud Kivu organisera des exercices de vols de nuit à partir de l’aéroport de Kavumu. Ces opérations consistent à familiariser les équipages avec les manœuvres nocturnes.
3- Les attestations de naissances délivrées par les trois communes de Bukavu ne permettent aux enfants congolais de voyager à l’étranger. Ces documents ne sont pas reconnus par la loi du pays. Déclaration de Sakina Kamara Shamavu notaire de Bukavu. Seul l’extrait ou l’acte de naissance est valable et reconnu par l’Etat congolais.
RADIO NENO LA UZIMA
1- Deux secrétaires fédéraux adjoint de l’Union de la Nation Congolaise (UNC) le parti politique de Vital Kamehre sont chassés de ce parti. Il leur est reproché d’avoir participé à une réunion politique aux cotés des membres du M23 mercredi 2 janvier a Bunagana au Nord Kivu.
RADIO VISION SHALA
1- Le M23 est prêt à poursuivre les négociations de Kampala selon le point inscrit à l’ordre du jour. La précision est de Francois Rutshugoza secrétaire exécutif du mouvement et son représentant aux pourparlers de Kampala. Il l’a dit à l’issue d’un point de presse tenu a Kampala ce mardi 8 janvier 2013 (…) Il demande par ailleurs l’intervention du mécanisme conjoint de la CIRGL pour la vérification de militaires rwandais qui pourront se retrouver au sein du M23.
1- Le M23 est prêt à poursuivre les négociations de Kampala selon le point inscrit à l’ordre du jour. La précision est de Francois Rutshugoza secrétaire exécutif du mouvement et son représentant aux pourparlers de Kampala. Il l’a dit à l’issue d’un point de presse tenu a Kampala ce mardi 8 janvier 2013 (…) Il demande par ailleurs l’intervention du mécanisme conjoint de la CIRGL pour la vérification de militaires rwandais qui pourront se retrouver au sein du M23.
2- Nous louons l’action de l’exécutif provincial de distribuer des téléphones aux chefs de quartiers et des avenues dans la commune de Kadutu cela pour combattre l’insécurité. Mais nous pensons que ce n’est pas le moyen efficace pour stabiliser les choses. Ces propos sont de quelques habitants de la commune de Kadutu, précisément le quartier Kasali par rapport a la distribution de téléphone aux chefs de quartier. A ce sujet les avis sont partagés, les uns restent optimistes d’autres pessimistes.
RADIO OKAPI BUKAVU
1.Le calme est revenu à Nzibira, plus de 70 km à l’ouest de Bukavu, aux confins des territoires de Kabare et Walungu où les FARDC étaient depuis ce lundi aux prises avec une coalition des groupes armés dont les raias mutomboki. Selon des sources de la 10 è région militaire, les affrontements se sont poursuivis ce mardi matin à Kishadu, 10 km à l’ouest de Nzibira. Les FARDC ont tenté de repousser les assaillants qui s’y étaient repliés. Selon la même source, les FARDC voulaient aussi de reprendre la localité de Chulwe, non loin de Kishadu en territoire de Kabare, jusque là occupée par les raias mutomboki. Rappelons que dans les combats de ce lundi,sur le pont Lujimbi, un assaillant a été tué et un FARDC blessé bilan provisoire fourni de source militaire.
2- Des hommes armés et en uniforme non autrement identifiés ont attaqué la nuit de lundi à mardi une habitation dans la cité de Kitutu, en territoire de Mwenga plus de 170 km au sud-ouest de Bukavu. Selon le chef de poste d’encadrement administratif, les assaillants ont investi la maison vers minuit trente mais n’ont pas réussi à ouvrir la porte. En revanche ils ont exigé au propriétaire de le faire lui-même. Ce denier, du coup s’est mis à faire du tapage pour alerter les voisins qui se sont réveillés. Les assaillants ont alors pris le large sans rien emporter. En l’espace d’un mois huit cas similaires de vol à main armée viennent de s’opérer dans la cité de Kitutu.
3. Une fille âgée de 16 ans a été violée hier soir par un homme armé en tenue civile. Les faits ont eu lieu dans le village Gihonga, groupement Buzi-Minova à 12km au sud de Minova centre. Selon le chef de ce village qui donne cette information, la victime puisait de l’eau à la borne fontaine après 18h. Et c’est à ce moment là que cet homme a abusé d’elle. Le présumé violeur a ensuite pris la fuite. Quant à la victime, elle a été admise aux soins dans un centre hospitalier de la place.
4. Lancement hier à Minova du projet d’encadrement des enfants orphelins par l’ONG World Orphans Kids, Woki en sigle. Selon le conseiller de cette ONG qui donne cette information, il s’agit de 200 enfants dont l’âge varie entre 3 et 15 ans. Ils ont perdu leurs parents pendant les affrontements entre mai mai au courant des mois de mai et juillet de l’année dernière. Ce projet vise l’insertion de ces enfants dans la vie active en les envoyant à l’école selon la même source.
5. Les habitants de l’avenue Mulira du quartier Migina dans la cité de Kamanyola au Sud-Kivu dénoncent l’attitude de certains sujets de la communauté musulmane locale qui tentent de leur ravir les parcelles qu’ils occupent achetées jadis auprès des membres de la dite communauté. Dans une lettre de doléance adressée le 03 janvier dernier au service des titres immobiliers, ils signalent la démarche menée par un agent de l’état le 19 décembre dernier et qui s’est mis à mesurer les parcelles en question sans matériel approprié et à l’absence des propriétaires eux-mêmes.
6. La section DDRRR de la Monusco a rapatrié au Rwanda ce lundi 30 personnes dont 06 combattants et 24 membres de leurs familles. Ces six combattants provenaient de Kabuye, en groupement d’Iregabarhonyi dans le territoire de Kabare et parmi eux, deux ont combattu au sein des groupes mai mai et quatre sont des ex- FDLR.
7. Quatre maisons ont pris feu la nuit de lundi à mardi dans la localité de Tubimbi, en territoire de Walungu plus de 80 km au sud-ouest de Bukavu. Selon la société civile locale, il n’y a pas eu de perte en vies humaines dans cette concession appartenant à une famille mais les 4 habitations ont été calcinées avec tous les biens dedans. La cause de l’incendie n’est pas connue.
© CongoForum, le mercredi 9 janvier 2013