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Province-Orientale : Massacre de 14 personnes à Aru ; le gouvernement provincial affligé

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A la suite de l’assassinat de 14 personnes à Aru, chef-lieu du territoire du même en Province Orientale, dans la nuit du samedi 31 janvier au dimanche 1 février 2015, le ministre provincial de l’Intérieur, Décentralisation, Ordre public, Affaires coutumières, Population et Droits humains a fait la communication officielle du gouvernement de cette province. C’était au cours d’un point de presse qu’il a tenu le lundi 02 février 2014 dans la salle des réunions du gouvernement de province à Kisangani.
 
Pour Pierre Hubert Moliso Nendolo Bolita, il s’agit d’apporter des éclaircissements autour de ces événements malheureux. Il a ainsi précisé qu’à Aru, au moment où les Congolais se réjouissaient pour la victoire des Léopards sa la RDC sur les Diables Rouges du Congo Brazzaville en quart de finale de la 30ème CAN, des gens pensaient commettre des forfaits sur la paisible population. Circonscrivant la tragédie, le ministre provincial en charge entre autre de la Sécurité a souligné qu’un commando a fait irruption au restaurant de l’Hôtel DIGITA – BANDAL d’Aru au niveau du rez-de-chaussée, arborant un swahili bizarre. Il a commencé à éliminer ceux qui étaient à l’extérieur avant d’éteindre la lumière en cassant les ampoules.
 
Les criminels, arrivés à la Boîte de nuit, ont commencé par tirer sur la tenancière du restaurant qui est d’origine ougandaise mariée à un Congolais puis sur un officier de la PNC qui tentait de la relever. La rafale a fauché la vie à 14 personnes parmi lesquelles les officiers de la Police, de l’armée et un élément Casque Bleu de la MONUSCO de nationalité indienne.
 
En outre, 17 blessés régulièrement identifiés se trouvent en soins médicaux et dont la situation est favorable. Les assassins ont pris des dispositions pour disparaître dans la nature, a dit Pierre Hubert Moliso Nendolo, déplorant que des innocents aient perdu leurs vies pour des raisons non élucidées. Suite à ce drame, le gouverneur de province, Jean Bamanisa Saidi a instruit une équipe qui est descendue sur le lieu. Elle est conduite par l’auditeur supérieur de I’Auditorat militaire de Kisangani et comporte en son sein les délégués de la MONUSCO pour mener des investigations. Cette équipe a été rejointe par le vice-gouverneur de la Province Orientale, Pascal Mombi Opanga, dépêché par l’autorité provinciale pour s’acquérir de la situation en tant qu’autorité politique.
 
Un communiqué officiel du Gouvernement provincial de la Province Orientale a été mis à la disposition de la presse à la fin de ce face-à-face dont l’intégralité ci-dessous dans lequel Jean Bamanisa en appelle à la contribution de tout Congolais qui aurait une information ou des renseignements quant à ce, de contacter les services habilités pour rechercher activement les criminels afin de les mettre hors d’état de nuire. Par Gilbert Risasi Sindano
 
RDC : nouveau massacre dans la région de Beni (source policière)
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04/02/15
 
Martin Kobler, chef de la Monusco et Julien Paluku, gouverneur du Nord-Kivu, assistent à la cérémonie d'hommage aux civils tués mardi à Beni par des hommes armés (Le 17/10/2014). Dix-sept personnes au moins ont été tuées à l'arme blanche dans la nuit de mardi à mercredi dans une région de l'est de la République démocratique du Congo endeuillée fin 2014 par plusieurs massacres attribués à des rebelles ougandais, a-t-on appris de source policière. Le drame a eu lieu dans un quartier périphérique de la ville de Beni, dans le nord de la province du Nord-Kivu.
 
"Nous avons retrouvé 17 corps. La fouille continue", a déclaré à l'AFP un officier de police joint par téléphone de Goma, la capitale du Nord-Kivu, alors qu'il se trouvait sur les lieux du crime. "Les victimes ont été tuées à coups de machettes", a-t-il ajouté sans plus de précision. Il s'agit du premier massacre signalé dans la région de Beni depuis l'annonce, le 13 décembre, de la reprise d'une offensive conjointe de l'armée et de la Mission de l'ONU au Congo (Monusco) contre les rebelles ougandais des Forces démocratiques alliées (ADF).
 
D'octobre à décembre, la région de Beni avait été le théâtre d'une série de massacres imputés à ces rebelles musulmans opposés au président Yoweri Museveni et présents en RDC depuis 1995. Ces attaques, qui ont coûté la vie à plus de 260 civils, ont été essentiellement perpétrées à l'arme blanche (machettes, haches, houes).  Les rebelles ougandais de l'ADF ont cependant subi de lourdes pertes au premier semestre 2014 sous le coup d'une offensive de l'armée congolaise à laquelle la Monusco était venue prêter main forte. Profitant d'un relâchement de ces opérations à la fin du mois d'août, la rébellion avait repris l'initiative.
 
Place commerciale importante pour la région, Beni, à environ 250 km au nord de Goma, est le fief des Nande, une communauté dont les dirigeants s'étaient ralliés massivement à une milice soutenue par l'Ouganda pendant la deuxième guerre du Congo (1998-2003). La reprise de l'offensive de l'armée et de la Monusco en décembre a contribué à ramener le calme et le couvre-feu imposé chaque soir à la ville de Beni a été levé le 23 janvier.
 
Des massacres attribués aux ADF ont néanmoins été signalés par la Monusco dans une région de la Province-Orientale limitrophe du territoire de Beni, où, selon l'ONU, trente personnes ont été tuées fin décembre. Selon un observateur militaire international, "on n'entend plus beaucoup parler de l'opération [militaire contre les ADF] ces temps-ci".

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