Il est poursuivi pour dix chefs d’accusation:
- Incendie volontaire
- Destruction méchante
- Propagation de faux bruits
- Propagande subversive
- Incitation à la désobéissance civile
- Incitation à la violence
- Incitation à la haine raciale
- Incitation des militaires à commettre des actes contraires au devoir ou à la discipline
- Association de malfaiteurs
- Attentat et complot tendant à porter le massacre, la dévastation ou le pillage
- Atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat
Les manifestations organisées par l’opposition contre la loi électorale avaient dégénéré en émeutes en janvier dernier. Elles ont fait 27 morts, selon le gouvernement. Mais certaines organisations des droits de l’homme font état d’un bilan plus élevé. La Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH) parle de 42 morts.
Après ces manifestations, des organisations des droits de l’homme avaient dénoncé « l’enlèvement » de Christopher Ngoyi par des militaires alors que le défenseur des droits de l’homme partageait un verre avec ses amis dans une terrasse.
Présents lors la présentation de leur collègue au ministre de l’Intérieur, les activistes des droits de l’homme-qui avaient été reçus par le ministre de l’Intérieur peu avant- se disent contents d’avoir vu Christopher Ngoyi en bonne santé. Ils disent attendre que leur collègue présente ses moyens de défense devant le juge.
Pour sa part, Evariste Boshab a affirmé qu’il appartiendrait à la justice de départager « en toute indépendance » l’enquêteur et le militant de droits de l’homme.