MOISE KATUMBI
La popularité du gouverneur du Katanga et président du Tout-Puissant Mazembe a dépassé les frontières au point que beaucoup des Congolais voient en lui le future président de la République Démocratique. L’homme tant acclamé a brigué deux fois le mandat de gouverneur du Katanga, sa gestion quoique réputée non transparente par ses détracteurs, n’a pas suffit pour ternir sa réputation de grand batisseur par rapport à ses réalisations dans sa province. Avec Moise Katumbi, le Katanga est devenu le mirroir des provinces de la RDC. Lors d’un meeting dans le Kasai profond bastion de Etienne Tshisekedi, la population de cette contrée du pays avait demandé au gouverneur du Katanga de faire de leur province ce qu’il a fait du Katanga.
L’homme est fortement soutenu par les lobbies Juifs Belges et Americains, aussi par certains milieux politiques aux Etats Unis et dans l’Union Americaine. Son opposition à un troisième mandat de Joseph Kabila lui a valu une place de choix dans l’opinion publique Congolaise qui veut voir l’actuel Chef de l’Etat Congolais quitter le pouvoir le 19 décembre 2016.
La faiblesse de l’homme reste la présomption de ses affinités avec les milieu financiers ou “maffieux” qui spolient les richesses du Congo Kinshasa. Moise Katumbi est un homme riche qui a bati sa fortune de base sur la vente des poissons sur la rivière Lualaba, mais aussi sur la vente illégale des minérais précieux selon un document publié par un membre du service de communication de Vital Kamerhe sur l’Internet. Selon toujours le même document publié par un proche et conseiller dans les forums Congolais, Moise est aussi accusé d’avoir des investissements dans les Iles Caymans sous des noms d’emprunt.
Argument de pré- campagne pour l’UNC de Vital Kamerhe pour nuire à son challenger qui est un adversaire politique rédoutable et coriace . Moise Katumbi est le seul à disposer des moyens conséquents pour battre campagne sur toute l’étendue de la RDC. Il battra à plate couture tous les candidats y compris son rival politique Vital Kamerhe.
VITAL KAMERHE
L’homme a gravi tous les échellons de la hiérarchie Kabiliste au point que nombreux parmi les Congolais doutent encore de son appartenance réelle dans l’opposition et voient en lui une taupe de Joseph Kabila. Les arguments qui motivent ce réjet, s’articulent autour de ses amitiés avec Joseph Kabila qui selon Francis Kalombo est l’un des co-fondateurs de l’UNC. Et Kamerhe serait venu seulement prendre le tablier pour en faire un faux parti d’opposition. L’occupation d’une maison-villa de l’Etat Congolais pendant au moins 8 mois pour une modique somme de $200, chose impossible dans une ville comme Kinshasa, laisse planer des doutes autour de Kamerhe qui a bénéficié des largesses alors qu’il était dans l’opposition. Fait rarissime dans la sphère politique en RDC.
Quoique né et grandi en RDC, l’origine Burundaise de ses parents est une tache d’huile sur la carrière de ce brillant homme politique. Cette dernière faiblesse amoindri les chances de Vital Kamerhe qui a pourtant prouvé ses mérites pour s’asseoir sur le fauteuil présidentiel. Moise Katumbi son principal rival est d’un père Grec –Juif, l’implication du Rwanda et du Burundi dans la guerre à l’Est de la RDC qui a fait des milliers des morts, fait de Vital Kamerhe un martyr victimisé pour rien. Lui pourtant qui a condamné l’entrée des troupes Rwandaises en RDC qui lui a valu sa chaise au Parlement Congolais.
Aussi paradoxal, le Nord et Sud Kivu sont acquis à Vital Kamerhe. L’homme doté d’une grande intelligence n’a plus à démontré ses qualités d’homme d’Etat. Il a fait éffacer Etienne Tshisekedi de la perche du principal opposant, et il est devenu celui qui incarne l’opposition Congolaise. Il est devenu un interlocuteur valable du pouvoir en place à Kinshasa, les journées meurtrières à Kinshasa et dans le reste du pays, l’étaient principalement à son initiative.
Il va se disputer la deuxième place avec Etienne Tshisekedi en 2016. Celui qui n’était qu’un petit arbre a pris beaucoup du vent au point de devenir grand.
Comme Etienne Tshisekedi, il n’a pas les moyens financiers de faire campagne sur tout le territoire Congolais. Un handicap qui aura des conséquences sur les résultats au sprint final.
Il est poursuivi pour une histoire de difamation contre madame Moleka qui a connu des rélations particulières avec Vital Kamerhe selon certains témoignages.
Etienne Tshisekedi Wa Mulumba
Le Sphinx de Limeté, force main qui a fait trember et frémir les gouvernements successifs de Mobutu, Laurent Kabila et Joseph Kabila a perdu toute sa splendeur à cause de la maladie, mais aussi de l’absence d’une politique réaliste. L’homme a tout connu dans sa vie politique, la gloire, la déchéance, mais tout cela n’a pas éteint l’élan révolutionnaire de cette figure de proue et emblématique de la scène politique Congolaise. Président auto-proclamé dépuis 2011 suite à sa déconfiture aux élections présidentielles, on a plus vraiment entendu parler de lui. Dépuis Bruxelles où il est en soins médicaux, la courte révolution Burkinabè l’a fait sortir de son mutisme lui qui prônait un dialogue entre l’opposition et le pouvoir sous l’égide des Nations Unies. Il a certes soutenu les journées meurtrières contre son gré en contradiction avec sa démarche pour résoudre la crise politique en RDC.
Quoique toujours très populaire surtout à Kinshasa, Bas Congo, les deux Kasai et une partie du Katanga, les pronostics ne lui sont plus favorables à cause de son age, son état de santé et son mutisme politique au sujet de l’emprisonnement de Diomi Ndongala qui croupit à la Prison Centrale de Makala pour une présomption de viol sur des personnes mineures.
Il est incontournable pour l’opposition lors du scrutin politique car si l’homme décide de ne pas se représenter, aucun candidat à l’exception de Moise Katumbi ne peut réussir sans sa bénédiction. Le Vieux Lion de la politique Congolaise peut rugir et faire très mal.
Jean Claude Muyambo
L’ancien batonnier de Lubumbashi et transfuge du PPRD n’a pas une forte assise et base politique qui peut lui permettre de gagner les élections. Il pourrait être d’un apport important aux côtés de Vital Kamerhe au cas où il sortait de la prison avant 2016. Il s’est distingué par sa qualité d’organisateur lors de la marche pour protester contre la Loi électorale votée au Parlement.
Docteur Mukwege
L’homme ne s’est jamais prononcé pour une candidature aux élections présidentielles. Sa stature internationale après avoir été nominé pour le prix Sakharov, l’homme fait trembler certains supporters du Président Joseph Kabila qui voit en lui un adversaire de poids. Si le docteur Mukwege decide de se porter candidat en 2016, et s’il a les moyens conséquents de battre campagne, il est celui qui peut battre Moise Katumbi. Son volontariat de soigner les femmes violées gratuitement, sa probité morale et intellectuelle et sa rénommée internationale suffisent pour renverser la vapeur et renvoyer Moise Katumbi à ses calculs. Il est le monsieur-propre sur qui aucun scandale n’est lié, le peuple Congolais pourrrait lui témoigner sa réconnaissance en 2016.
Léon Kengo Wa Dondo
L’homme qui a battu le récord à la primature en RDC est un autre lion de la politique Congolaise qui malheureusement n’a pas une base électorale solide voire même dans l’Equateur, sa province d’origine. Il doit son poste à la tête du Sénat Congolais par la volonté de certains lobbies Belges et Francais qui continuent à faire pression sur le Président Joseph Kabila de le garde quoique fin mandat.
Si l’homme s’est positionné en quatrième position en 2011, il n’a aucune chance de garder la même position en 2016.
Félix Tshisekedi
Fils du leader charismatique de l’opposition Congolaise, Félix Tshisekedi Wa Mulumba n’a pourtant politiquement rien hérité des qualités exceptionnelles de son père. Elu aux législatives de la ville de Mbuji Mayi à cause de la rénommée de son père, l’homme n’a rien d’un politicien et n’a aucun charisme ou sens de leadership qui pourraient l’aider à rivaliser ses autres pairs de l’opposition. Il est vrai que l’ombre de son père fait défaut pour qu’il émerge, mais il est temps pour lui de se batir une stature politique pour devenir le dauphin de son père vieillissant. Au régard de la donne politique actuelle, si Félix Tshisekedi Wa Mulumba se présente comme candidat président de la république, il ne faire pas mieux dans sa propre ville de Mbuji Mayi. Etienne Tshisekedi Wa Mulumba ne va pas copter la candidature de son fils au risque de jetter l’opprobre sur son propre combat politique qui a conduit la RDC à la démocratie.
Djamba Yohé
Deux fois conseillers à la zone de Bandalungwa dans les années 80, l’homme avait prouvé sa force dans la sensibilisation des jeunes de son entitée polico-administrative. Pour réaliser son rêve politique, il avait misé sur la jeunesse en se faisant promoteur de plusieurs organisations (IGAZI) des jeunes de sa commune.
Si Djamba Yohé jouit d’une popularité inéluctable dans le milieu des intellectuels de la diaspora Congolaise grace à ses analyses sur les réseaux sociaux, il s’avère que son long éxil d’abord en Suisse et au Canada ne l’aide pas d’accèder en 2016 à la magistrature suprême de la RDC. En sus des moyens financiers qui font défaut, la nouvelle génération actuelle de son ancienne commune de résidence de le connait pas, ce qui réduit toutes ses chances de tenter toute aventure à briguer un mandat politique.
Talentueux et doté d’une grande intelligence, il émergerait rapidement si il s’engageait politiquement dans un parti politique, et pourrait briguer sans coup faillir, la députation dans son pays d’origine en 2016 et devenir un possible prétendant sérieux aux présidentiels de 2021.
Docteur George Alula
Comme Djamba Yohé, Georges Alula n’a aucune chance de devenir président de la RDC en 2016.Sa candidature aux élections présidentielles se limite au niveau des intentions. Il n’a pas de base politique et peu des Congolais le connaissent.
AUBIN MINAKU
Ce professeur d’université n’est pas un faucon dans la Kabilie. C’est un modéré qui soutient la politique du président Joseph Kabila au perchoir du Parlement Congolais en laissant une place de choix à l’opposition. L’homme ne s’est jamais prononcé pour une candidature aux présidentielles, mais certains membres de la Majorité Présidentielle au pouvoir voient en lui un possible dauphin du Chef de l’Etat Congolais. Si il a la stature d’un homme d’Etat, Aubin Minaku ne jouit pas d’une popularité pouvant l’aider à briguer la magistrature suprême. La tache d’huile du vote premier vote de la Loi Electorale au Parlement Congolais risque de préjudicier sérieusement l’image de l’élu du Bandundu.
EVARISTE BOSHAB
Présenter la candidature de Evariste Boshab aux présidentielles 2016 serait suicidaire pour la M.P. L’homme est impopulaire à Kinshasa et voire à Mweka son lieu d’origine. Le scandale de la SNEL et son projet de la loi électorale ont fini par ternir l’image de ce professeur d’université qui est un cacide pure sang de la Kabilie.
MATATA PONYO
L’homme a tous les atouts, il est le meilleur de la Kabilie, le mieux placé que la Majorité au pouvoir pourrait lancer dans la bataille des présidentielles en 2016. Ce technocrate formé à l’Université de Kinshasa a révolutionné la gestion de la chose publique en RDC en y apportant des nouvelles méthodes de gestion qui ont donné des résultats escomptés comme le maintien de l’inflation à un chiffre et un taux de croissance économique qui est passé de 6.5% à 8% pendant sa primature. Sous Matata Ponyo le taux de change est resté constant grace à une réserve monétaire conséquente à la Banque Centrale. L’homme n’a pas pu enrager la corruption, l’enrichissement sans cause dans l’appareil étatique de la RDC, son combat lui a valu des nombreux ennemis parmi les caciques de la Kabilie.
Sa réconduction à la primature de la RDC a été conséquente de son travail, de son savoir faire, mais son label de Kabiliste risque de porter ombrage à sa candidature au régard du changement tant voulu par les Congolais. L’homme est le jocker de la M.P. , un chou-chou deis institutions financières internationales,l’homme qui pourrait faire très mal et bien se positionner. Il est l’un des prétendants sérieux au présidium de la RDC, et il jouit de l’avantage que les élections soient organisées et contrôlées par son parti.