Dans le but de redynamiser son parti politique, le Président National de la Démocratie chrétienne (DC) a procédé à une nomination importante au sommet de cette formation politique. Dans un acte de nomination signé du 24 janvier 2015, Eugène Diomi Ndongala a nommé Jean-Pierre Boka Kapella au poste de porte-parole de ce parti politique. Cette nomination apporte un autre souffle à la DC et à sa stratégie de communication déjà très efficace.
Cette nomination a été signée conformément aux textes qui régissent la Démocratie Chrétienne et est considérée par les cadres de cette formation politique comme un coup d’accélération pour la préparation des enjeux politiques à venir. En effet, malgré la privation arbitraire de liberté de son président, la DC poursuit inlassablement son combat politique.
Aussitôt nommé, le nouveau porte-parole de la Démocratie Chrétienne s’est mis au travail et ne manque pas de donner le point de vue du parti par rapport aux questions politiques du pays quand l’actualité l’exige.
C’est ainsi que la Démocratie Chrétienne, par l’entremise de Jean-Pierre Boka demande qu’un consensus national soit immédiatement recherché après la publication du calendrier global des élections générales par la Commission nationale électorale indépendante.
Incarcéré injustement depuis avril 2013 au CPRK, le prisonnier politique Eugene Diomi Ndongala a été condamné sur la base d un procès nul et non advenu dont le caractère éminemment politique n ‘est plus à démontrer.
Au mois de janvier de la même année, cet opposant qui a été élu député national en 2011 a vu son immunité parlementaire levée alors qu’il était illégalement détenu en tant qu’député et en violation de 3 ordonnances de la CSJ le plaçant en résidence surveillée et jamais appliquées. Un peu avant le lancement de la plate forme « Majorité Présidentielle Populaire », proche de Tshisekedi qu’il considère comme le président élu de la RDC, Eugène Diomi Ndongala, Porte-Parole de la MPP a été enlevé et détenu au secret pendant 3 mois.
Pour l’opinion nationale et internationales, toutes les épreuves imposée à Diomi NDONGALA n’ont qu’un seul auteur : le pouvoir actuel issu de la fraude électorale que Diomi n’a cessé de dénoncer.
« Nonobstant la persécution politique, Eugene Diomi poursuit son combat et son engagement politique en faveur des opprimés tout comme son parti politique » nous confirme Jean -Pierre Boka Kapella, Porte -Parole de la DC.
Il sied de rappeler qu’en septembre 2014, le Président Diomi Ndongala a porté plainte contre la RDC près du Comité des Droits de l’Homme des Nations Unies de Genève, pour la violation de la part de la RD Congo de plusieurs dispositions du Pacte International Relatif aux Droits Civils et Politiques.
En vertu de la signature, par la RDC, du Protocole Facultatif du traité plus haut cité, le Congo-Kinshasa a reconnu la compétence du Comité des Droits de l’Homme des Nations Unies, à statuer sur les plaintes des citoyens contre des Etats qui violent les dispositions du Pacte International Relatif aux Droits civils et politiques.
Agissant comme instance de justice internationale, les décisions du Comité sont contraignantes pour les Etats signataires du Pacte International ainsi que du protocole facultatif.
Voilà pourquoi, comme nous confirme Jean-Pierre Boka Kapella, la DC est très confiante quant à l’issue positive de la procédure entamée par son Président National, car ainsi la vraie justice sera dite et Diomi Ndongala libéré. Dommage que la RDC subira la honte d’une condamnation grave en matière des droits de l’homme qui entachera définitivement la crédibilité du régime en place face à la communauté internationale.
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