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10/01/13/ REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE JEUDI (CongoForum)


10/01/13/ REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE JEUDI (CongoForum)
L’actualité dans les colonnes de journaux parus ce jeudi 10 janvier à Kinshasa est dominée par plusieurs sujets relatifs d’une façon ou d’une autre à la guerre de l’Est. La mise sur pied de la Force Internationale Neutre proposée par l’Union Africaine  et pour laquelle une rencontre de haut niveau s’est tenue à Addis-Abeba, l’organisation d’un « dialogue politique pour la cohésion nationale », l’idée d’un déploiement de drones de surveillance à l’est de la RDC et les réactions que cela suscite, la sécurité des populations civiles à l’est de la RDC, sont autant de préoccupations qui reviennent dans les colonnes des journaux.  
Force Internationale Neutre / Drones

Non seulement le sujet est important, mais il arrive aussi au lendemain de la conférence hebdomadaire de la Monusco, qui est évidemment concernée. Il en est donc question dans pratiquement tous les journaux. Voici donc un « chapelet » de leurs avis.

La Tempête des Tropiques : « Vers une fusion entre Force Internationale Neutre et la MONUSCO ».
  « Les discussions des ministres de la région des Grands Lacs sur la situation de crise a l’est de la RDC sont orientés actuellement vers une probable fusion entre la future force internationale neutre et la MONUSCO. (…) Le Commissaire Lamamra n’a cependant pas précisé de quelle manière la force neutre pourrait collaborer avec celle de la MONUSCO. »

Forum des As : « La force neutre sera intégré dans la MONUSCO ».
 « Mais il est prévue qu’elle (la force neutre) soit intégrée dans la MONUSCO avec un commandement tanzanien. (…) Après la prise de Goma le 20 novembre dernier sous la barbe de la Monusco qui n’a rien fait, des voix se sont fait entendre pour exiger la constitution immédiate de la force neutre  appelée alors 
à se substituer à la MONUSCO pour la stabilisation de l’est trouble de la RDC. (…) Le pouvoir rwandais aurait même déclaré que la MONUSCO serait considéré par le Rwanda comme une force hostile si elle osait opérer à la frontière.»

Le Palmarès : « Force d’interposition : l’ONU et l’UA activent le mécanisme ». « L’opération prévoit d’intégrer cette troupe  (4000 hommes) à la MONUSCO. (…) « Quoiqu’il en soit, l’ONU prévoit d’énoncer une nouvelle résolution ayant pour but d’accorder un mandat renforcé, robuste à la MONUSCO dans le cadre de l’intégration de la Force Internationale Neutre à cette dernière, » a déclaré Rametane Lamamra, le Commissaire à la Paix et à la Sécurité’ à l’Union Africaine. » Il indique qu’au moment où à Addis-Abeba se tient une rencontre décisive visant à mettre rapidement sur pied une force d’interposition à l’Est de la RDC de 4 mille hommes qui seront intégrés à la Monusco, l’ONU prépare une nouvelle résolution plus efficace pour la Monusco.

L’Observateur : « Crise en RDC/Paix au Nord-Kivu : Pourparlers à Kampala ou Force internationale neutre? ».« Les participants ont suivi une communication du général Babacar Gaye, conseiller militaire du Secrétaire général des Nations unies, sur l'action de l'Onu dans le cadre de la mise en œuvre de la résolution 2076 (2012) du Conseil de sécurité relative au futur mandat de la Monusco, à la lumière de la requête initiée par l'Afrique en vue de l'opérationnalisation de la Force internationale neutre (FIN) envisagée. »

L’Observateur : « La MONUSCO entretient le suspense ».
 « Apparemment la mission onusienne en RDC n’est pas vraiment très enthousiaste à la prise de décision par l’organisation panafricaine. En tout cas, elle ne s’est pas encore prononcée sur ce sujet et à la place, on a plutôt droit au langage de bois. Le Porte-parole de la mission onusienne, Madnodje Mounoubai, a été un peu plus clair là-dessus en déclarant hier au point de presse conjoint des Nations-Unis : « le Conseil de sécurité n’a pas donné mandat à la MONUSCO de superviser une force internationale neutre ».

Aux Nations Unies et à l’Union Africaine (UA), les choses sont en train de bouger quant à la mise sur pied de la Force Internationale Neutre, rapporte La Prospérité qui titre « RDC-Rwanda : la Force Internationale Neutre arrive ! ». Ce journal signale qu’à Addis-Abeba, siège de l’UA en Ethiopie, une réunion de haut niveau s’est tenue, le mardi 8 janvier dernier, entre le conseiller militaire du SG de l’ONU, les ministres des Affaires étrangères de la RDC, du Rwanda ainsi que des Chefs d’état-major des pays de la région des Grands Lacs.
Selon lui, l’objectif de cette rencontre est d’avancer concrètement vers la composition de la Force Internationale Neutre, avec près de 4 mille hommes à déployer à la frontière commune RDC-Rwanda. Cette force devrait être intégrée à la Monusco déjà présente sur terrain a laissé entendre le Commissaire à la paix et à la sécurité de l’UA, Ramtane Lamamra.

Il est aussi largement question de l’utilisation de drones (avions d’observation téléguidés) pour la surveillance de la zone frontalière. Cette idée semble déplaire beaucoup au Rwanda… Ce fait n’a pas échappé à la presse congolaise, comme le montre cet autre « chapelet » de citations.

L’Observateur : « Le Rwanda s’oppose à l’usage des drones à la frontière congolaise », « Siégeant mardi dernier au Conseil de Sécurité’, Herve’ LadsousSecrétaire général adjoint pour les opérations de maintien de la paix a annoncer la perspective de doter la MONUSCO de trois drones pour surveiller les frontières est de la RDC. »

Le Palmarès : « Utilisation de drones à l’est : Kagame panique et s’oppose ».« De source diplomatique, on rapporte que les Rwandais ont prévenu le Conseil de Sécurité’ que les Casques bleus de la MONUSCO seraient considérés comme des « belligérants » si elle déploie des drones dans l’est congolais. »

Le Phare : « Le Rwanda veut tout décider sur la RDC ».          
 Il rapporte que l’idée de l’utilisation des drones pour la surveillance de la partie Est du territoire congolais vient d’être relancée par Hervé Ladsous, chef de Département de maintien de la paix de l’ONU. Malheureusement, son souci de vouloir améliorer la collecte des renseignements militaires en vue de mieux lutter contre l’instabilité et l’insécurité à la frontière congolo-ougando-rwandaise n’avait pas rencontré l’adhésion des participants. 
Il signale alors que les réticences de certains pays paraissent plus ou moins timides, le Rwanda a pour sa part protesté bruyamment comme s’il s’agissait de son territoire. Fort de son statut de nouveau membre non permanent du Conseil de sécurité depuis le 1er janvier 2013, le pays de Paul Kagame a opposé une fin de non recevoir au projet défendu par Hervé Ladsous. « La délégation rwandaise présente à New York a soutenu que l’usage de drones risque de poser le problème de respect de la souveraineté des pays limitrophes à la RDC. Dans l’hypothèse ou la proposition de Hervé Ladsous serait approuvée, a-t-elle fait savoir, la MONUSCO devait être assimilée à une des parties belligérantes sur le territoire congolais. »    

L’Avenir, sous le titre « Est de la Rd Congo. Pourquoi le Rwanda est-il hostile aux drones de l’Onu ? », publie une bonne synthèse de la question des drones, que nous reprenons intégralement : « Mardi dernier, Hervé Ladsous, Secrétaire général adjoint des Nations unies pour les opérations de maintien de la paix, avait déclaré au Conseil de sécurité que la Monusco, la Mission de maintien de la paix des Nations unies au Congo, prévoyait de déployer trois drones pour surveiller l’Est de la RDC. Pour Hervé Ladssous, trop c’est trop. On doit tirer au clair toute la situation dans cette région la plus instable du monde. En sa qualité de grande personnalité de l’ONU, M. Hervé connait par cœur tous les efforts qui ont été fournis dans la région, ainsi que les critiques adressées à l’encontre de la Monusco. C’est ainsi qu’il propose le déploiement des drones.  De son côté, le Rwanda a jugé l’envoi de drone prématuré. « Il n’est pas sage d’utiliser un engin sur lequel nous n’avons pas suffisamment d’informations », a déclaré Olivier Nduhungirehe, vice-ambassadeur du Rwanda à l’ONU. « L’Afrique ne deviendra pas un laboratoire pour des engins d’espionnage de l’étranger », a-t-il ajouté. (L’ennui, c’est que le drone n’est nullement une technique de pointe « au stade du laboratoire ! NdlR).
Mais ce rwandais ignore que les drones ne seront pas seulement déployés en Rd Congo, mais se trouvent déjà dans le monde entier. L’ONU qui a trouvé qu’ils étaient très efficaces, voudrait cette fois-ci en finir avec les forces négatives que se sert le Rwanda pour déstabiliser son gênant voisin. Il est quand même surprenant d’apprendre que le Rwanda ne veut pas voir déployer les drones, pendant qu’il est le premier à se plaindre des attaques répétées des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR).
De source diplomatique, on rapporte que les Rwandais ont prévenu le Conseil de sécurité que les casques bleus de la Monusco seraient considérés comme des "belligérants" s’ils déploient des drones dans l’Est congolais. Olivier Nduhungirehe a précisé qu’il était vital de faire le jour sur les implications que de tels moyens aériens auraient sur la souveraineté territoriale des Etats de la région. 
C’est quand même grave que le Rwanda se permette de narguer tout le monde, y compris le Conseil de sécurité. Mais cela ne devrait pas nous étonner, d’autant que le jour où une rencontre avait été organisée sous l’égide du Secrétaire général de l’ONU, Paul Kagame s’était permis de quitter la réunion, pendant que Didier Reynders était en train de parler. Pour une certaine opinion, si c’est un autre pays qui n’avait pas des liens avec Mme Rice s’était permis un tel exercice, peut-être que cela devait provoquer un incident diplomatique. Mais en ce qui concerne le Rwanda, personne n’a osé lever son petit doigt.   
Selon les diplomates à l’ONU, la France, les Etats-Unis, le Royaume-Uni sont favorables à l’utilisation de ces avions de surveillance sans pilote. Toujours selon ces diplomates occidentaux, l’opposition du Rwanda est la première manifestation des difficultés attendues sur le dossier de la RDC pendant que le Rwanda siégera au Conseil de sécurité au cours des deux prochaines années.       
Le Secrétaire général de l’ONU Ban Ki-Moon devrait soumettre, dans les prochaines semaines, des recommandations sur les moyens d’améliorer la Monusco, dont la réputation a été sévèrement entamée par la prise de la ville de Goma par les rebelles du M23 en novembre dernier, sous les regards impuissants des Casques Bleus de l’ONU. L’armée congolaise, appuyée par la Monusco, affronte les rebelles congolais du M23 depuis près d’un an dans l’est de la RDC. Selon les experts de l’ONU, le M23 est soutenu par le Rwanda et l’Ouganda.     
Avec tout ce qui vient d’être dit, le Rwanda pèsera de tout son poids pour que cette proposition ne passe pas. Fort de l’appui qu’il bénéficie à l’ONU avec Mme Rice, celle qui a toujours protégé ce pays comme la prunelle de son œil, le Rwanda se permettra de créer de problèmes en temps réel à son voisin
 ».
Autre sujets relatifs à l’Est
La sécurité des populations civiles à l’est de la RDC est une autre préoccupation qui revient dans les colonnes de certains journaux .
La Tempête des Tropiques  publie « Goma toujours sous la menace ». 
« La MONUSCO craint qu’ils (les hommes de Runiga) reprennent cette capitale provinciale 
à tout moment, malgré les négociations en cours. (…) Au cours de cette rencontre avec la presse, le porte-parole militaire ad-intérim de la MONUSCO, Major Dienne, a fait état de la situation sécuritaire qui demeure tendue et imprévisible autour de la ville de Goma. »        
Ce même journal ajoute, sous le titre « Le Sud-Kivu non épargnée des velléités du M23 », que « La brigade du Sud Kivu de la force de la MONUSCO continue de déployer des postes opérationnels a travers la province dans le but de combler le vide sécuritaire provoqué par le redéploiement des troupes FARDC dans le Nord kivu. » (Autrement dit : Bukavu aussi est sous la menace. Bien sûr, puisque, comme Goma, cette ville est collée à la frontière rwandaise ! Quand daignera-t-on remarquer que le M23, malgré ses rodomontades de « gros bras » ne fait jamais mine de s’écarter de plus de quelques kilomètres de celle-ci. C’est un aveu implicite qui vaut tous les rapports de l’ONU. S’ils veulent qu’n les croie, qu’ils coupent ler cordon ombilical et prennent Kindu ! NdlR)
L’Avenir parle de la «  MONUSCO en patrouille conjointe avec PNC et FARDC » et ajoute que « L’environnement sécuritaire au Nord kivu, tendu la semaine écoulée, demeure imprévisible, selon le porte-parole militaire de la MONUSCO. »

Le Phare nous dit que « Les FARDC sensibilisent les milices proches du gouvernement », « A cet effet la situation sécuritaire à l’est de la RDC a été donnée lors de la conférences de presse hebdomadaire de la MONUSCO tenue, hier mercredi 09 janvier à son siège, commune de la Gombe. »

Fibre optique
Le Potentiel quitte la sphère politique pour évoquer le sujet ayant trait à la fibre optique. Le journal indique qu’en RDC, le lancement de la fibre optique est annoncé pour mi-mars 2013. A Muanda (Bas-Congo), des travaux de construction de la station d’atterrage se trouvent déjà en phase terminale. Mais, selon Le Potentiel, la cacophonie gagne du terrain, notamment dans la mise en œuvre de la deuxième phase de déploiement de la fibre sur la ligne Kinshasa-Kasumbalesa pour laquelle la RDC a obtenu un financement d’Eximbank of China. Le Potentielconsacre sa manchette à cette fibre qui à l’en croire provoque un bal des chauves (« bal des chauves » = ruée générale de messieurs importants qui se bousculent au portillon) .  Le confrère rappelle qu’en RDC, le lancement de la fibre optique est annoncé pour mi-mars 2013. A Muanda, les travaux de construction de la station d’atterrage se trouvent déjà en phase terminale.
Par contre, la cacophonie gagne du terrain, notamment dans la mise en œuvre de la deuxième phase de déploiement de la fibre sur la ligne Kinshasa-Kasumbalesa pour laquelle la RDC a obtenu un financement d’Eximbank of China. En lieu et place de l’opérateur public, SCPT (Société congolaise des postes et télécommunications), c’est à une firme privée, Liquid Telecommunications Operations DRC, que l’Etat congolais, via l’ARPTC, a donné l’autorisation, certes provisoire, de construire et d’exploiter le réseau à fibre optique sur une bonne partie de la province du Katanga, violant les dispositions de l’accord conclu avec la banque chinoise. Serait-ce déjà le début du bal des chauves ? Le gouvernement est interpellé. Sinon, le lancement de la fibre optique risque de connaître un mauvais départ.
Dialogue national   
Forum des As titre  «Dialogue national, l’UDPS rejette, le MLC hésite, l’UNC se tait». 
Il s’afit de la question du dialogue national entre forces politiques et sociales congolaises qu’a prôné JKK lors de son discours de vœux à la nation. Dans son article, ce quotidien s’interroge sur ce que deviennent finalement les concertations promises en décembre dernier par le président de la République et sur les concertations promises pour le début de cette année. Il fait le point de la position de l’opposition au sujet des concertations annoncées pour le début de cette année par Joseph Kabila et constate que pour l’UDPS, le parti de Tshisekedi, c’est encore et toujours la lutte pour la vérité des urnes qui figure en avant-plan. Car, répète-t-on à qui veut l’entendre dans ce parti qu’Etienne Tshisekedi est le «président de la République». «Nous ne sommes pas concernés par l’appel de Monsieur Kabila, c’est une distraction», avance-t-on à l’UDPS, selon ce journal. 
Pendant ce tempsau MLC, on hésite à se prononcer sur la question du dialogue national. Forum des As indique que le parti de Jean-Pierre Bemba voudrait surtout, avant de décider de la participation ou non à ce dialogue national, de connaître d’abord de quoi il sera question dans l’affaire. «On est donc loin de se laisser avoir avec un dialogue réduit à la cohésion nationale», disent les Bembistes qui veulent parler aussi de démocratie, de bonne gouvernance, de l’état de droit et de l’armée. Et le journal de faire remarquer que le parti de Vital Kamerhe, arrivé en troisième position à la présidentielle de novembre 2011, ne s’est jusqu’ici pas encore prononcé. D’ou cette interrogation du quotidien: pourquoi ce parti garde-t-il le silence jusqu’ici?
Le journal L’Avenir revient sur l’affaire Lumbala. Le quotidien titre à la Une : «Après la déchéance de Roger Lumbala, le tsunami politique continue…». Le tabloïd indique que le ministre de l’Intérieur a suspendu les activités du Rassemblement congolais pour la démocratie-national (RCD/N), parti politique dont Roger Lumbala est le président et qui est devenu, selon le quotidien, l’allié d’un mouvement politico-militaro-rebelle.
Elections
Il faut rappeler que les élections du 28/11/11 ont été organisées, tout comme celles de 2006, en faisant voter un « corps électoral inconnu », faute de recensement préalable de la population. Ce fait à lui seul suffirait à en « plomber » gravement la crédibilité. Elles ont, par-dessus le marché, été entachées de fraudes et de manipulations à un point tel qu’elles ont donné des résultats qui, en réalité, sont encore inconnus. Les fraudes les plus importantes ayant eu lieu au niveau des centres de compilation, on ne pourrait se rapprocher de la « vérité des urnes » qu’en se référant aux PV des bureaux de vote, dernière opération publique et vérifiée par des témoins. Les chiffres de la CENI ne s’accompagnaient pas de ces PV, les chiffres publiés par l’UDPS, non plus. L’Eglise n’a jamais publié les résultats partiels constatés par ses observateurs. On n’a donc que des résultats dont la crédibilité est nulle. Les législatives ont été dignes de la présidentielle, sinon pires. Mais la CSJ a entériné les résultats de la présidentielle et des législatives. Le temps s’est écoulé, les résultats des élections demeureront à jamais inconnus. Toute autorité prétendue ne relève plus que de la force, de l’intimidation, d’un coup d’état de fait. Le principal ressort de ce coup d’état consiste à progresser, comme si de rien n’était, dans les tâches qui suivent normalement une élection et à mettre le pays et le monde devant le fait accompli. 
En illustration des manipulations et tripotages auxquels mènent les usages désinvoltes des CEI, CENI et consorts en matière de recension et de nationalité, on peut lire sur CongoForum : « Les Aventures du député Chalupa, par lui-même »  
« Chers amis voilà le résumé de mon histoire sur ma nationalité controversée par une Justice Non Indépendante et manipulée. En deux mots voilà comment je me retrouve demandeur de la petite naturalisation Zaïroise.       
En 1992, je me présente a l'Ambassade du Portugal pour obtenir et renouveler mon énième passeport. Les Administratifs consulaires, m'informent, que je n'ai plus le droit de porter la Nationalité Portugaise, obtenue par le fait que mon Père était d'origine Portugaise certes, mais dont le Père (mon grand père) n'avait jamais inscrit ses enfants au Portugal, tous né d'une mère métis au Congo-Belge. Dès lors, mon Père, qui n'était pas inscrit, ni déclaré dans les registres du Portugal en 1987, au moment ou ce Pays, accède a la Communauté Europeenne,nous  ne sommes plus autorisés d'être porteur d'un passeport Portugais.        
D'ou ma démarche d'accéder, a  la petite Naturalisation Zaïroise, dont la constitution  en son article 10 alinéa 2 stipule bien que tout natif ayant été également présent au Congo a la date de son acquisition a l'indépendance en 1960: est d'office Congolais.   
C'est a l'arrivée, de l'AFDL  avec son chef de file Laurent Désiré Kabila, qui s'auto-proclame, Président de la RD Congo en 1997, que ma demande sera considérée car la constitution sur laquelle il s'auto proclame, confirme en son Art.10 alinéa 2 les mêmes effets. Je suppose, que le Garde des Sceaux (Nseloume), en écrivant a l'Agence Nationale de Renseignement, qui dépend directement du Ministère de l'intérieure, obtient l'autorisation de m'octroyer un titre de voyage ou passeport Congolais. Nous sommes en 2001,  me trouvant  en Europe , je me présente a l'Ambassade de la RD Congo a Bruxelles, avec la lettre du Gardes des Sceaux. C'est près vérification par sa chancellerie, que l'on me remettra mon premier Passeport.        

Au même moment mon Père marié a une Grecque (ma mère) vvant en Grèce, obtiendra la nationalité Grec, dès l'entrée de celle-ci a l'UE en 1986.     
Imaginez ma joie ressentie, suivi du sentiment de renaître, alors que depuis 1992 je vivais comme un fugitif à travers le monde.    
En 2004, la loi sur nationalité fut promulguée pour tous ceux qui souhaiter adopter après avoir résidé un certain temps en RD Congo. Dès lors ma demande de 1992, renchéri par ma présence sur le sol Congolais à ma naissance et 1960, devenait effective. En 2006, sous la présentation de mon  passeport, j'obtient  ma carte d'électeur auprès de la CEI. Alors que pour la même formalité  la plupart des Congolais doivent présenter 6 Témoins afin de confirmer l'authenticité de leurs origines. Dans la même lancée, je suis élu a l'Assemblée Nationale. La suite est connu par l'UIP.     
Je suis réhabilité et fonde mon Parti ADDCongo, agréée par le Ministère de l'intérieur en mai 2010. Mon Parti est inscrit sur la liste électorale de 2011 publiée par la CENI. En conclusions, j' éprouve la joie de  renaître avec une nouvelle identités, qui s'en suit de ma mort administratives avec ma condamnation. Il ne me reste plus qu'a purger cette peine arbitrairement rendue et attendre que ma maladie s'accentue pour me délivrer une fois pour toute. Voilà! Les avocats n'ont qu'a ajouter leurs avis juridiques sur une affaire simple, patriotique et sincère.        
Chalupa P. Jacques   
President de l'ADDCongo      
Député honoraire (incarcérer au CPRK pour avoir usurpé la Nationalité Congolaise)  

Monitoring des Secteurs

Goma


Radio Télévision Mishapi Voice TV
1.  La ville de Goma sera dotée d’un bâtiment pour héberger les condamnés. Hier, le ministre de la justice a visité le chantier de cette maison carcérale en construction par l’UNOPS. Cette agence des nations unies promet de remettre l’ouvrage d’ici le 25 janvier. Les travaux qui avaient été  suspendus le 25 novembre ont repris pour sa phase de finition est en est au taux de 97% d’achèvement.
2.  A Goma, trois fils décident d’ôter la vie à leur père voulant hériter vite la parcelle. Ils lui ont percé des couteaux dans le ventre. Tous ces enfants sont d’entre les mains de la justice.
3.  Un congrès du parti politique le MSR est annoncé au nord- Kivu. C’est l’honorable Nzangi  Butondo député national élu de Goma et secrétaire exécutif de ce parti qui en fait l’annonce. Il dit être venu rétablir l’ordre dans la représentation fédérale de son parti. En effet, il ya eu une cacophonie crée par une pétition  contre le Gouverneur à la quelle certains membres MS avaient  signé, ce qui avait divise le MSR en deux bloc ici en province.
 Radio Kivu 1
1.  « Le ministre national n’a pas demandé la suspension du conservateur des titres immobiliers  du nord kivu mais d’ouvrir une enquête  sur les charges portées contre lui. » c’est les précisions  faite par le  ministre provincial Guillaume Bulenda hier aux agents cadastres qui sont entré en grève réclamant le départ  du chef cadastre. Ce dernier est accusé d’usage de faux pour détourner l’argent du trésor publique.
2.  L’honorable Nzangi met en garde tout député suspect qui fait des actes dans la cachette pour soutenir le m23. Il affirme que plusieurs noms sont connus mais attendent des preuves suffisantes.
3.  En territoire de Rutshuru, quatre minibus qui revenaient de Butembo ont été pillés par des éléments  M23 déguisés en miliciens fdlrs. C’est à Busendo, une  zone neutre entre M23 et fardc. Selon un passager interrogé, les éléments M23 viennent faire semblant d’intervenir en tirant en l’air prétextant chasser les assaillants fdlrs, pourtant, poursuit-il, il n’ya plus des fdlrs là.  Il n’ya pas de degats humains mais les biens individuels ainsi que des marchandises ont été emportés.

Radio Télévision Nationale Congolaise, Rtnc Goma
1.  Deux arrêtes ont été pris par le Gouverneur de province hier. L’un porte sur la nomination du directeur de cabinet  du Gouverneur Jean Marie Kapopoyo et de son adjoint Prospère Mazimpaka ; le deuxième nomme un secrétaire particulier du gouverneur Claude Musongora Sondaviro.
2.  Les cas de kidnappings des enfants sont de plus en plus rapportés à Butembo. Les enfants kidnappés sont pour la plus part retrouvés à Musienene et remis après avoir remis une rançon.

Radio okapi antenne de Goma
1.  Au Nord-Kivu, Deux  européens se faisant passer pour des touristes, enlevés le week-end dernier par les "Fdlr" congolais à Kiseguru, territoire de Rutshuru ont été libérés. C'est à plus de 90 kms au nord de Goma. Ils sont répartis le 7 janvier à Beni pour la suite de leur périple en province Orientale et en Centrafrique. Les otages ont été libérés, dimanche, grâce à une médiation et à l’intervention des casques bleus de la Monusco basés à Kiwanja qui ont lancé une opération de sauvetage dans la zone de Kiseguru. Néanmoins tous les biens personnels des otages et une somme importante d’argent ont été emportés par les ravisseurs. C’est notamment des ordinateurs, téléphones portables, appareil GPS et autres effets personnels.Les deux sujets européens, un allemand et un autrichien, qui se faisaient passés pour des touristes ont été enlevés le 06 janvier à Kiseguru par les combattants Fdlr/Soki, une milice locale active dans le secteur. C’est à quelques 90 km au nord-est de Goma en territoire de Rutshuru. Ils seraient entrés en RDC le 05 janvier par la frontière congolo-ougandaise au niveau de Ishasha au nord est du territoire de Rutshuru. L’ICCN dit ne pas reconnaitre ces personnes comme des touristes. Un cadre de l'ICCN/Nord-Kivu, pense que ces personnes seraient des journalistes étrangers.   Pour lui, le tourisme a été suspendu officiellement depuis le mois de Mai dernier dans le parc national des Virunga. Dès lors, l’ICCN n’autorise pas des visites touristiques que ce soit aux gorilles de montagne en secteur Mikeno ou au volcan Nyiragongo. Et dans le secteur centre et est du PNVi càd à Lulimbi, Rwindi et l’axe Kiwanja – Ishasha, secteur très instable, la visite a été fermée aux touristes depuis plus d’une dizaine d’années, selon Iccn. Et donc aucun permis de visite n'est livré au niveau de Ishasha. 
2.  A Goma, une personne tuée et  trois autres blessés, c’est le bilan d’une attaque  par les hommes armés dans une boutique au quartier majengo la nuit dernière. Selon la police, c’est vers 19 heures 45 que les hommes armés non autrement identifiés se sont introduits dans une boutique, non loin du nganda SOWETO. Ils ont immédiatement, exigé  de l’argent au   propriétaire de la dite boutique.  Après une courte discussion les présumés bandits ont tiré  à bout portant sur  la victime et ses compagnons. Prince Kapata Masimango, est mort sur-le-champ. La police ajoute que deux armes du type kalachenikov et vingt cartouches qui seraient abandonnés par les présumés bandits, ont été ramassés après le bouclage dans ce secteur. Les enquêtes se poursuivent pour dénicher les coupables, indique la police…
3.       A Goma, les activités à la division provinciale des affaires foncières restent paralysées depuis la fin du mois de décembre jusqu’à ce jour. A la base, la suspension du conservateur NTAWANGA SHAMAMBA TSHOMBE par sa hiérarchie à Kinshasa. Le concerné est reproché de détournement de fonds du trésor public. La hierarchie de ce service  à Kinshasa  a désigné mr. KATOTO KALIMARA pour faire l’intérim du chef de division  mais qui est aussi contestée par les autorités provinciales. Les agents de la dite division se disent pénalisés. Le  ministre provincial des affaires foncières Guillaume Bulenda qui dit avoir convoqué une réunion ce mercredi pour tabler sur la situation, affirme que la solution sera trouvée incessamment…

Bukavu


RADIO MAENDELEO
1-  Le M23 a annoncé ne plus conditionner la poursuite des pourparlers de Kampala, ni la signature d’un accord de cessez-le-feu par le gouvernement.
2-  Un mouvement de combattants hutus rwandais des FDLR est signalé à Burhinyi dans le territoire de Mwenga.
3-  Les FARDC ont repris le contrôle de Nzibira, Luago et Chulwe dans le territoire de Walungu après des affrontements avec les éléments du groupe armé Raia Mutomboki. Ces affrontements ont provoqué le déplacement massif de vers des villages beaucoup plus sécurisés. La situation humanitaire se dégrade au jour le jour, ces déplacés vivent difficilement a Mulamba, car ils n’ont bénéficié d’aucune assistance humanitaire jusqu'à présent, les humanitaires hésitent de se diriger dans cette zone insécurisée pour évaluer la situation.
RTNC
1-  Les femmes du Sud Kivu s’engagent à dénoncer toutes formes de violences dont sont victimes certaines de leurs consœurs dans l’exercice de leur fonction. Le caucus des femmes congolaises  pour la paix au Sud Kivu, s’est réuni hier.

RADIO NENO LA UZIMA
1-  La rébellion du M23 est revenue mardi sur sa conditionnalité d’un cessez-le-feu avant tout dialogue avec Kinshasa.
2-  Les femmes leaders regroupées au sein du caucus des femmes congolaises pour la paix au Sud Kivu se sont réunies mardi 8 janvier en vue de passer en revue les nombreux cas de violences faites à leur égard. A l’issue de cet échange Mme Agnes Sadiki présidente du caucus des femmes du Sud Kivu s’est livrée à la presse locale en ces termes « le caucus des femmes s’indignent contre tous les comportements, tous les propos,  et même les agissements qui menacent la dignité de la femme(…)»
RADIO VISION SHALA
1-  La population de Mulamba centre est inquiète de la hausse des prix des denrées alimentaires a cause des déplacés venus de Shabunda et les environs de Mulamba. Ces déplacés au nombre de plus de 5000 passent la nuit a la belle étoile. Ces déplacés ont fuit les échanges de coups de balle a la frontière du territoire de Walungu et Shabunda entre les FARDC et les Raia Mutomboki.
RADIO OKAPI BUKAVU
1.  Le conseil urbain de sécurité donne une  mise en demeure de 15 jours aux occupants du Les affrontements entre les combattants Raia Mutomboki et les Fardc à la limite entre les territoires de Shabunda et  Walungu poussent plusieurs ménages à se déplacer vers le groupement de Mulamba. Une délégation du conseil de sécurité et de la société civile du territoire de Walungu s'est rendu à Mulamba hier ,elle a identifié provisoirement 5.385 personnes déplacées et le mouvement continue. Ces déplacés vivent difficilement car ils n'ont bénéficié d'aucune assistance humanitaire jusqu'à présent .Les humanitaires hésitent à se diriger dans cette zone insécurisée pour évaluer la situation.
2.  Une forte présence des combattants rwandais des FDLR est signalée depuis trois jours dans trois groupements de la chefferie de Burhinyi dans le territoire de Mwenga .Le chef de poste administratif de Burhinyi précise  que ces combattants sont plus de 1000  à Kitwabaluzi, Buhogo et à Bushali. Ils ont déclaré, selon le chef de poste, qu’ils proviennent de Shabunda en direction de Kangova dans la chefferie de Lwindi à Mwenga où ils comptent rejoindre leurs homologues qui ont établi un Etat Major en ce lieu.Le chef de poste de Burhinyi indique tout de même que ces milliers des combattants ne tracassent personne sauf que leur présence pèse sur la population qui est obligée de les nourrir.
3.  La coordination du programme paix et réconciliation de l'Eglise du Christ au Congo antenne du Sud-Kivu se félicite des résultats obtenus au cours de l'exercice 2012.  Elle a rapatrié 5000 réfugiés rwandais sur les 7000 attendus dans leur pays d'origine ainsi que 125 combattants au lieu de 200  comme prévus. La sensibilisation se poursuit en 2013 dans les localités qui hébergent encore un grand nombre des réfugiés et des combattants rwandais des FDLR. C'est le cas à Kirungutwe, localité située à la limite entre le territoire de Mwenga et de Walungu.
4.  Le retour du Docteur Denis Mukwege annoncé pour bientôt à Bukavu suscite beaucoup d'espoir chez les malades  surtout les victimes des violences sexuelles internées à l'hôpital de Panzi .Cependant d'autres observateurs restent septiques sur les conditions de sécurité de cette personnalité une fois de retour. Le président de l'église du christ au Congo Mgr Kuye Ndondo invite le Dr Mukwege à la prudence surtout qu'on n'a pas encore identifié ses bourreaux jusqu'à présent. Ce prélat protestant ajoute que l'Eglise du Christ au Congo a approché  le gouverneur de province pour  lui demander d'assurer une sécurité particulière au docteur Mukwege soucieux  de rejoindre ses malades .Pour rappel le docteur Denis Mukwege, médecin directeur de l'hôpital de Panzi avait quitté Bukavu après un attentat contre lui à son domicile de Muhumba en novembre 2012.
5.       La population de Kamanyola dans le territoire de Walungu manque de l'eau potable depuis les intempéries  survenues dans cette contrée de la plaine de la Ruzizi en décembre dernier. Une mission de l'ONG Oxfam qui vient d'évaluer les besoins en eau, hygiène et assainissement constate que la population s'approvisionne via les rivières qui traversent le village. Les humanitaires recommandent une campagne de chloration urgente dans cette zone endémique du choléra. Ocha précise qu'une intervention humanitaire est en préparation dans le cadre du mécanisme Réponse Rapide aux Mouvements des Populations  \RRMP en sigle. Pour rappel  des pluies diluviennes  se sont déversées sur Kamanyola  au mois de décembre dernier. Trois personnes avaient trouvé la mort. On y  a aussi dénombré  plusieurs blessés ,360 maisons endommagées  et 300 champs inondés.

© CongoForum, le jeudi 10 janvier 2013

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