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LE M23 VIENT DE GAGNER !

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MES  FRERES  ,
  AU  MOMENT  OU  NOUS  NOUS  DISPUTONS    DES  CACAHUETES   ,  DE  LA   COHESION    NATIONALE    ,  DE  L'ILE  DE  MATEBA  .....NOUS  SOMMES  DISTRAITS    ET  KABILA  NOUS  ENDORT   AVEC   SON  APPEL  A  LA  COHESION .... VOICI   CE  QU'IL  EST  ENTRAIN    DE   PREPARER   :   PLUS  QU'UN  MONSTRE  :   DONNER   LA  BANQUE  CENTRALE  AU  M23  ,  RWANDA  ET  OUGANDA  !
 REVEILLEZ-VOUS  CONGOLAIS  !   LE  SOMMEIL  EST  TROP  PROFOND..
  KABILA  NOUS  ENDORT  AVEC  LA  COHESION  NATIONALE  ,  LA  MAIN  TENDUE   ,  LA  DISQUALIFICATION  PARLEMENTAIRE  DES  OPPOSANTS   ( lorsque  ceux  de  CNDP  ont été  acceptés ,  malgré  l'opposition  du  Parlement)  ,IL  PREPARE   UN  COUP  FUMANT  A  LA  RDC :  CONFIER  LA  BCC  AU  M23 !!!!!!!!!!!!!!!
 CELUI  QUI  REFUSE  DE  VOIR   EST  LIBRE  DE  LE  FAIRE......
 ELA



LA BANQUE CENTRALE DU CONGO CONTRE UN CESSEZ-LE FEU UNILATERLA?Le jeu dangereux de Kinshasa /potentiel 09/01/13

by mpp
IL Y A SEULEMENT QUELQUES JOURS, L'INAMOVIBLE DIRECTEUR DE LA BANQUE CENTRALE DU CONGO MASANGU A ANNONCE PUBLIQUEMENT SA DEMISSION DE LA DIRECTION DE LA BCC.
 
ET VOILA QUE MAINTENANT ON EVOQUE LA BCC COMME OBJET D ECHANGES CONTRTE NATURE AVEC LA REBELLION DE PROXY FILO-RWANDAIS EN ECHANGE DE SON CURIEUX CESSEZ-LE- FEU UNILATERAL....
 
LISEZ ET RESTEZ VIGILANTS:

Le jeu dangereux de Kinshasa

mercredi 9 janvier 2013
 Pourparlers de Kampala
Etonnement et stupéfaction à Kampala. Le M23 est revenu mardi sur sa conditionnalité d’un cessez-le-feu avant tout dialogue avec Kinshasa.

Dans les couloirs, des indiscrétions laissent entendre que ce revirement spectaculaire du groupe armé pro-rwandais serait consécutif à des promesses fermes lui faites d’intégrer certaines institutions et structures clés de la RDC, dont la Banque centrale du Congo.

Voilà un jeu dangereux auquel se livre Kinshasa qui, un jour, se dit prêt à négocier, un autre trouve illogique de poursuivre des pourparlers avec un groupe armé indexé par l’Onu.
L’opinion nationale est dépaysée. Elle ne sait plus à quel saint se vouer. Cela par rapport à la versatilité des positions du gouvernement et à ses contradictions internes relativement à l’évolution du dossier de la stabilité dans l’Est du pays.
A Kampala, capitale de l’Ouganda, où devaient reprendre les discussions directes entre le gouvernement et le M23, les deux délégations affichent presque complet, après la trêve de deux semaines observées à partir du 21 décembre 2012.
Quelques jours auparavant, le M23 avait, à partir de son bastion de Bunagana dans le Nord-Kivu, réitéré son exigence de conditionner sa participation au dialogue à l’acceptation par Kinshasa d’un cessez-le-feu.
« Si Kinshasa n’accepte pas de signer un cessez-le-feu, nous allons rappeler notre délégation présente à Kampala », avait alors menacé d’un ton ferme son président, le bishop Jean-Marie Runiga, dans une conférence de presse animée en début de cette année dans son QG.
Des analyses prédisaient déjà un début difficile dans le nouveau cycle des négociations de Kampala.
D’autres, plus sceptiques, évoquaient même une rupture de dialogue, avec en corollaire la reprise imminente de la guerre sur le terrain. Il n’empêche que le M23 a créé la surprise hier mardi, en liminaire à la reprise des pourparlers dans la capitale ougandaise.
Le chef de la délégation a déclaré à la presse que son mouvement levait le verrou consistant à la signature d’un cessez-le-feu avec Kinshasa avant toute poursuite du dialogue.
« Nous sommes pour la paix (...) aujourd’hui, nous déclarons que nous sommes en état de cessez-le-feu », a dit François Rucogoza, confirmant que son mouvement était prêt à « poursuivre les négociations même en cas de refus du gouvernement de signer un accord de cessez-le-feu ».
Dans la capitale congolaise, les déclarations du secrétaire exécutif du M23 ont suscité des commentaires en sens divers. Si aucune déclaration officielle n’a été enregistrée, dans différents cercles politiques, l’on cherche à décrypter le message envoyé par le mouvement rebelle.
La plus grande préoccupation reste le mobile qui aurait poussé le M23 à faire un revirement aussi spectaculaire, en l’espace d’une semaine. Espace temporel qui sépare la position défendue à Bunagana par son président et celle affichée mardi à Kampala par son secrétaire exécutif.
Qu’est-ce qui a donc pu se passer ?

Y a-t-il un jeu de cache-cache quelque part ?

Le M23 aurait-il piégé Kinshasa ? Ou alors, il aurait une fois de plus subi des pressions de la CIRGL ?
Que le M23 se soit « assagi » aussi vite et de manière si surprenante ne supposerait-il pas que Kinshasa aurait fait des concessions séduisantes ?
Ce questionnement alimente la chronique et rajoute plus au suspense créé à Kampala. Autant la décision du M23 permettrait de faire avancer les discussions, autant elle invite que l’on s’y attarde un tout petit peu.
LE HIC
Kinshasa vient d’être mis devant un fait accompli, lui qui avait toujours refusé toute signature d’un cessez-le-feu avec le M23. Bref, sa position n’a pas changé d’un iota. L’on dirait même plus : il a obtenu gain de cause. Mais à quel prix ? C’est là toute la question.
Deux hypothèses paraissent probables. Soit le M23 n’a pas pu supporter trop longtemps la forte pression exercée sur lui par la communauté internationale (Cf. les dernières sanctions du Conseil de sécurité de l’Onu contre certains de ses dirigeants), soit Kinshasa a cédé au désidérata du M23.
Dans tous les cas de figure, le revirement spectaculaire du M23 ne serait que la face révélée de l’iceberg. L’autre serait cachée dans les tréfonds des négociations secrètes qui se déroulent sur l’axe Kinshasa-Kigali-Kampala.
Si bien que les pourparlers de Kampala passent pour un jeu de façade, lequel a le malheur de baigner dans l’incertitude. Laissant de temps en temps un arrière-goût de compromission.
Des sources diplomatiques rapportent que Kinshasa se serait réjoui de la position prise mardi à Kampala par les dirigeants du M23. Que ce serait même une victoire diplomatique du gouvernement.
Et que, fort de ce succès, il pourrait faire monter les enchères vis-à-vis du M23. Curieusement, les contradictions ne cessent de rattraper Kinshasa.
Quid ? D’Addis-Abeba où il représente la RDC à une réunion de l’Union africaine portant sur la finalisation de la mise en place de la Force neutre internationale, le ministre des Affaires étrangères, Raymond Tshibanda, a subtilement jeté un pavé dans la mare.
Selon son entourage, Kinshasa soutiendrait qu’il était illogique de continuer de négocier avec le M23 sur qui pèsent des sanctions de l’Onu. Cette prise de position jette tout de suite un doute sur la poursuite, voire une bonne fin des discussions en cours à Kampala.
Décidément, Kinshasa ne cessera jamais d’étonner. Lorsqu’il a du vent en poupe, il affiche des attitudes altières. Et quand c’est le contraire, il rentre dans ses petits souliers et se dit prêt à négocier. Se rétracter. Se dédire. Démentir. Revenir à l’assaut.
Dans l’opinion, cela est assimilé à un jeu dangereux qui risque, au finish, de se retourner contre le gouvernement.

BANQUE CENTRALE DU CONGO : LE POT AUX ROSESEn fouinant sur les vrais mobiles du revirement spectaculaire du M23, notre Rédaction est tombée sur des sources généralement bien renseignées. Celles-ci ont laissé entendre que la grande concession que le gouvernement aurait faite au M23 serait la promesse de diriger, très prochainement, la Banque centrale du Congo (BCC).Au cas où cette information se confirmerait, le gouvernement aurait cédé le flanc à l’ennemi. Les parrains du M23, en l’occurrence le Rwanda et l’Ouganda, pourraient avoir l’emprise sur le dernier des fleurons de la souveraineté de la RDC : l’institut d’émission. Il semble que les agresseurs ne manquent pas d’imagination pour maintenir leur mainmise sur les richesses de la RDC. S’étant rendu compte que le pillage des ressources naturelles devient hypothétique du fait de l’implication de la communauté internationale, les ennemis du Congo n’ont trouvé mieux que faire un ancrage à l’intérieur.En ayant le contrôle de la BCC, ils peuvent asphyxier le fonctionnement de l’Etat, s’ils le veulent et pousser le gouvernement à toujours céder à leurs revendications. Dans le cas d’espèce, le transfert des devises liquides pourrait se faire en toute aise de la BCC vers les banques de Kigali ou de Kampala. Ainsi, ce qu’ils auront perdu avec l’échec du réseau de pillage, ils vont le récupérer en puisant dans le Trésor public congolais. Le plus officiellement possible !

Ce serait même, de l’avis de certains spécialistes des Grands Lacs, l’un des derniers actes de distraction avant la reprise de la mise en œuvre du projet de balkanisation de l’ex-colonie belge. Cela prouve, une fois de plus, la détermination des balkanisateurs à faire aboutir à n’importe quel prix leur projet.
Ils ne lésinent sur aucun moyen pour arriver à leurs fins. Par cet acte, ils vont boucler la boucle en infiltrant toutes les institutions vitales et utiles de la République. Cela avant de commencer l’œuvre de noyautage. De l’intérieur.
A tout prendre, la balle est désormais dans le camp du gouvernement. Il devra adopter une ligne de conduite définitive sur laquelle devront se greffer toutes les initiatives tant nationales qu’internationales pour le retour durable de la paix dans l’Est de la RDC.
Il devra cesser ce qui ressemble fort à une navigation à vue, mais encore à un jeu dangereux.
Le Potentiel

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