Les "Amis" de Vital Kamerhe ne l'aident pas...au contraire!

Dans un pays où la majorité de la population ne veut et ne cherche qu'un vrai fils du pays venir au secours pour sauvegarder l'intégrité du territoire et l'indépendance "chèrement acquise", Vital Kamerhe doit avouer qu'il marche sur des charbons ardents. Tout n'est pas la faute des Congolais car ses actions lui poursuivent et il faudra bien avouer que si c'est Vital Kamere qui sera le futur président du Congo après Kabila, alors il faudra s'attendre à un éternel recommencement. "Zongisa ye na Rwanda/Burundi..." une chanson qui commence à nous ennuyer, franchement. Pour combien de temps nous allons la chanter et qu'est ce que nous attendons pour que "to zongisa bango na Rwanda?"

 

Les faits:

Dans une de nos analyses antérieures, nous avions exposé le rôle de Mr. Vital Kamerhe dans l'introduction de Kabila au peuple Congolais. Au cours des élections de 2006, Vital Kamerhe fut, pratiquement la bouche de Kabila. Timide à en mourir, maitrisant mal la langue des Kinois (le lingala de rue, différente de celle de Makanza), maitrisant encore mal la langue de Molière (le Français), Kabila eut du mal, au cours de cette époque, de s'attendre que les Kinois l'embrassent ou de faire la connection.

Le rôle que Vital Kamerhe joua fut donc capital. Il ira, au cours de cette même période, publier un livre (poison) dont il regrette aujourd'hui d'avoir introduit dans les bibliothèques: "Pourquoi j'ai choisi Kabila?" Comme un protégé qui a peur de se faire bousiller, Kabila compta pratiquement sur Kamerhe pour faire valoir sa campagne. Et il faudra dire que l'homme fit bien son travail. Comme récompense, Kamerhe devint le président du Sénat. Le reste est l'histoire.

Bien que le reste est l'histoire, bien des révélations se sont produites de puis; révélations qui n'aident pas le candidat originaire du Kivu (?)

Il a été et continue à être accusé être un sujet Rwandais/Burundais.

Beaucoup des Congolais qui semblent le connaitre depuis son enfance sont venus avec des témoignages accablants. Mr. Kamerhe est encore incapable à expliquer aux Congolais l'existence du nom de "Vital" dans son diplôme d'Etat à l'époque de "l'Authenticité" mobutien. Comble de tout, l'antithèse "Pourquoi j'ai vomi/dénoncé Kabila" est loin d'être apparu dans les bibliothèques.

Et puis vient Herman Cohen. Cette figure emblématique américaine est un ennemi du Congo. C'est le moindre que l'on peut dire de lui. L'homme est au milieu des déclarations intempestives quand il s'agit du Congo. Suivant la politique de Bill Clinton qui affirmera, au cours de sa présidence, que le "Congo était trop grand pour demeurer un seul pays", Herman Colin a été plus explicite:

 

ü Le Congo devra céder une partie du territoire au Rwanda qui est visiblement surpeuplé (sic) ...ou à défaut

 

ü Le Congo devra permettre au Rwanda de se servir d'une partie des richesses du Congo pour soulager son économie en ruine (sic).

 

Maintenant tout ami du Congo sait que Clinton est en partie, au centre des déboires que les Congolais sont entrain de vivre. Et tout le monde qui suit le jeu sordide qui est entrain de se jouer à l'Est du Congo, sait qu'Herman Cohen est cette piètre figure qui avance, clandestinement, la balkanisation du Congo. Avant lui, c'était Léon Lubitcz Kengo wa Dondo, cet enfant adopté et ingrat qui n'a aucun sang congolais couler dans ses veines. En fait dans les élections de 2011, il avait tenu le même discours qu'Herman Cohen est entrain de tenir aujourd'hui. A la proclamation des résultats de 2011, ayant peur des attaques, l'homme se réfugia en Belgique où il déclara qu'il était au Congo pour "aider un ami", Mobutu. Curieusement, non seulement il est revenu au Congo après, mais occupe aujourd'hui des fonctions importantes, Président de quelque chose dans la chambre basse du congres...des choses qui ne sont possibles qu'au Congo; car l'homme est en partie Rwandais mais il n'a rien de lui du Congo.

Avec Herman Cohen, Vital Kamerhe continue à creuser sa tombe qui va concrétiser sa mort politique, du moins en ce qui concerne les Congolais. Car c'est encore ce Herman Cohen qui vient d'organiser la conférence de Kamerhe à Hopkins University. Comment Vital Kamerhe continue à s'associer avec cette piètre figure sur l'avenir politique du Congo dépasse notre entendement. Ceux qui accusent le futur candidat présidentiel de "Rwandais" ont toutes les raisons d'exprimer leur frustration, spécialement connaissant les idées macabres de cet Américain. Les relations que Vital Kamerhe entretiennent avec ce diplomate, loin de l'aider dans sa quête de haute la magistrature congolaise, elles ne font que compliquer une situation déjà désastreuse en ce qui concerne les origines de Vital Kamerhe. L'homme est intelligent mais, franchement, entretenir ce genre de relations avec Herman Cohen, nous avons droit à nous demander si Vital Kamerhe est aussi sage et visionnaire en plus d'être intelligent comme nous osons le croire.

 

Devant notre incapacité de pouvoir atteindre Mr. Vital Kamerhe, peut-être que notre ami Awazi pourra éclairer nos lanternes.

 

Salomon Valaka

"Le Devoir d'informer. La Liberté d'écrire"

11 mars, 2015

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