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RDC Un autre son de cloche sur les conditions d'expulsion des activistes de la société civile africaine

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Congolais de part et d’autre !...
Au Congo-Kinshasa le mot terroriste est devenu une découverte-passe-partout qui rentre à toutes les sauces.
Lambert Mende Omalanga, ministre porte-parole de Kabila, qui ne peut pas parler par lui-même, définit le mot à sa manière, dans sa quête de défendre Kabila, un dictateur et tyrannique de son état, qui n’a rien à envier aux Mobutu Sese Seko, ex-Président du Zaïre (Congo actuel) ; aux Nicholas Ceausescu ex-Président Roumain ; aux Radovan Karadzic, l’ex-chef politique des Serbes de Bosnie, etc. de triste mémoire !
On a vu Mende sortir sa définition nouvelle du mot lors de l’arrestation des jeunes sénégalais et burkinabé pourtant venus partager leurs expériences en matière de changements politiques aux colorations démocratiques au Congo, comme ça se fait ailleurs en Afrique, être traités pour des terroristes ! Dans le paquet, une journaliste de la RTBF, Aurélie Fontaine, a été arrêtée et faisait partie du nombre des arrêtés par la police politique de la kabilie !
Mais à la suite des pressions et critiques de part en part la police politique de la kabilie a lâché prise et les jeunes sénégalais (Y en a marre) et puis les jeunes burkinabé (du balai citoyen) et la journaliste belge ont été tous libérés. Seuls les jeunes Congolais eux broient du noir dans les cachots de la police politique de la kabilie, car ils n’ont pas leurs défenseurs devant le dictateur Kabila, à qui la justice au Congo,- obéit au doigt et à l’œil ! Suivez mon regard ! «J’ai pu récupérer mes papiers ce matin, mais je n’ai pu reprendre ni mon appareil photo ni mon téléphone», note Aurélie Fontaine (17/3/2015).
Tous les dossiers politiques au Congo, Mende en donne les colorations terroristes. Qu’est-ce alors que le mot terroriste pourtant?
C’est un individu qui commet d’actes de violence (attentats, prises d’otages, etc.) commis par une organisation pour créer un climat d’insécurité, pour exercer un chantage sur un gouvernement, pour satisfaire une haine à l’égard d’une communauté, d’un pays, d’un système. (Cf. Dictionnaire Larousse.)
On peut élargir le champ.
Il peut être perçu comme un anarchiste, comploteur, séditieux, insurgé, mutin, émeutier, facticieux frondeur, contestataire, rebelle, insubordonné, un révolutionnaire, anticonformiste, indiscipliné, franc-tireur, indocile, insoumis, etc.
De tout ce qui précède, les jeunes sénégalais, les jeunes burkinabais et la journaliste belge, arrêtés par la police politique de la kabilie rentrent-ils dans quel mot définissant un terroriste au sens propre du mot?
Á chacun sa réponse !
Toutefois l’opinion publique se devra de se poser la question de savoir, que s’il était réellement prouvé, que le gouvernement Kabila, avait de preuves sérieuses hors de tout doute raisonnable, qu’il s’agissait réellement des terroristes,- est-ce que le gouvernement les aurait-il ainsi relâchés, en un clin d’œil par le dictateur Kabila au Congo, sans aucune condition de libération ?
Une autre question ! Comment ça se fait-il que pour le même motif d’arrestation les étrangers sont vite relâchés et retournent dans leurs pays tandis que les nationaux sont eux gardés dans les cachots sans vie alors qu’ils étaient tous arrêtés le même jour et dans les mêmes conditions? « Leurs homologues congolais - eux - restent en prison », dit-il Mende, lors de sa conférence de presse, du 18/8/2015. Le fashion fair ayant éclairci considérablement la face de Mende !
Plus de peur que de mal. L’amalgame entier résiderait ici dans le chef du gouvernement dictatorial Kabila au Congo.
Qui dira qu’il n’a pas été informé ?
Albert

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