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La gangrène de l'infiltration atteint l'Opposition dite républicaine!

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La gangrène de l'infiltration atteint l'Opposition dite républicaine!

Les Institutions politiques de la RDC n'auront jamais été aussi infiltrées par les ennemis de notre pays comme depuis la prise du pouvoir par l'Afdl. L.D. Kabila aura servi de vecteur, mais il a du se raviser par obligation d'ingratitude de quiconque refuse de trahir son pays. L'histoire retiendra qu'il n'a pas pu tolérer pendant longtemps le pillage systématique de nos ressources par ses "amis Rwandais" qu'il a fini par prier de retourner chez eux. Il paiera de sa vie cette initiative courageuse. 

Les Congolais lui seront gré d'avoir été lucide et compris qu'il fallait mettre fin à cette aventure afdelienne. Cependant, c'était un repentir actif, mais tardif, le mal était déjà fait de manière irréversible, et telle une pieuvre, il avait suffisamment étendu ses tentacules dans tout l'organisme congolais. 

Le régime de J. Kabila n'a fait qu'empirer cet état des choses qui a même tourné à la vassalité institutionnelle du pays. Pour stigmatiser cette situation, de notoriété, d'aucuns ont parlé de la RDC comme d'un proconsulat rwandais, d'autres y ont simplement vu une intendance générale territoriale, voire une conciergerie immobilière du voisin rwandais! 

A ce propos, ce ne sont pas des cas d'illustration qui manquent. En effet, ayant occupé militairement notre pays avec l'Ouganda, le Rwanda s'en tirera à bons comptes par le retrait de la requête déposée par la RDC à sa charge devant la Cour internationale de justice (CIJ). À Kinshasa, jusqu'il y a peu, parler de ce pays était un sujet tabou dans la rue, au sein des Institutions comme l'Assemblée nationale, voire le Président de la République, au point qu'au mois de septembre dernier, devant le monde, du haut de la tribune des Nations-unies, J. Kabila s'est interdit de citer le nom du Rwanda dénoncé pourtant par des sources internationales crédibles comme État agresseur de notre pays à côté de l'Ouganda!

Il est vrai qu'historiquement, à l'instar de l'Afdl, le Mlc et bien d'autres mouvements armés ont recouru au parrainage militaire ougandais pour le besoin de leur rébellion. Il en est de même du RCD et du CNDP qui se sont adossés sur le même Rwanda pour soutenir leurs revendications politiques.

Aujourd'hui, alors qu'il s'observe un semblant d'émancipation du régime de Kinshasa dont le chef, J. Kabila, a commencé à sortir des étreintes du Rwanda qu'il a nommé pour la première fois comme État ennemi, la rébellion du M23 vient de révéler que la gangrène de l'infiltration du système politique congolais touche également l'opposition réputée républicaine, démocratique et institutionnelle. 

C'est à n'y rien comprendre. Comment prétendre de mettre fin à un système politique que l'on combat et d'assoir une alternance crédible en recourant à ses sûres alliances? C'est connu de tous que le CNDP est un Parti de la majorité présidentielle avec le PPRD en tête; et que le M23 c'est le CNDP. Donc, par transitivité, le M23 est une composante de la "majorité". En conséquence, la pièce en représentation à Kampala est un règlement des comptes interne, une affaire de famille politique kabiliste. Par quelle intelligence peut-on alors soutenir le M23, de surcroît suppôt du Rwanda, et faire partie de sa délégation sans jouer le jeu de J. Kabila? Pour de l'opportunisme, c'en est un, mais de stupide et de suicidaire pour quelqu'un comme José Makila qui, ces derniers jours, a fait du discours rwandophobe son fond de commerce politique. Le voilà coincé entre le marteau (pouvoir) et l'enclume (M23) et pire, incarnant l'homme par qui la gangrène de l'infiltration a infesté l'Opposition républicaine. Ou on est républicain et démocrate ou ne l'est pas.
Kinshasa, le 11 janvier 2013

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