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Processus électoral en RDC : la secrétaire générale du MLC a déposé les correspondances de Jean-Pierre Bemba à la CENI

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Freddy Kita contredit Minaku sur RFI et dit : « Non, la RDC n’est pas un État de droit »
 
 

Jean-Claude Muyambo transféré dans un hôpital de Kinshasa pour des soins

Publié le 27 mars 2015
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Détenu depuis fin janvier dernier à la Prison centrale de Makala, le président du parti de l’opposition Solidarité congolaise pour la démocratie (Scode), Jean-Claude Muyambo a été évacué, jeudi 26 mars, vers un centre hospitalier pour des soins appropriés. Selon des sources concordantes, c’est depuis vendredi dernier que le président de la Scode se tordait de douleurs consécutives à deux types de fracture à son pied gauche.
 
Jean-Claude Muyambo devrait subir une intervention chirurgicale ce vendredi. Il s’est fracturé à la jambe gauche lors de son arrestation, affirme son avocat. Le Parquet général de la République poursuit le président de la Scode pour abus de confiance présumé dans la vente d’immeubles à Lubumbashi appartenant à l’un de ses clients. Détenu à la prison de Makala depuis le 20 janvier, sa détention a été prolongée de 30 jours le 12 mars dernier sur décision du parquet général de République.
 
Jean-Claude Muyambo avait comparu le 12 mars devant le tribunal de paix de la Gombe en chambre de conseil foraine à Makala pour une audience de confirmation des charges. Ses avocats qualifient sa détention d’arbitraire et exigent sa mise en liberté provisoire. Pour eux, Jean-Claude Muyambo devait être remis en liberté provisoire depuis le 5 mars dernier, faute d’une ordonnance prolongeant sa détention provisoire
 
La RVA réclame plus de 6 millions USD à l’administrateur gérant de BlueSky Airlines
25 mars 2016

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Stavros Papaioannou,
administrateur gérant de BlueSky Airlines
 
La Régie des voies aériennes (RVA) réclame à Stavros Papaioannou, administrateur gérant de la nouvelle compagnie aérienne « BlueSky Airlines », la somme de plus de six millions USD d’arriérés de redevances d’exploitation aérienne, restés impayés depuis quelques années, indique une correspondance de la RVA parvenue mercredi 25 mars à l’ACP.
 
Le document précise que M. Stavros Papaioannou est à l’origine de la création de BlueSky Airlines. Il a été plusieurs fois dans un passé récent actionnaire principal des compagnies aériennes qui sont tombées en faillite.  Ces sociétés sont restées débitrices de la RVA pour un montant dépassant six(6) millions USD. « Cet état de fait génère des craintes légitimes quant à la capacité de votre nouvelle société à respecter ses obligations», peut-on lire dans cette correspondance.

Selon une source proche de l’aéroport international de Ndjili, un avion de BlueSky Airlines qui devait effectuer son vol inaugural Kinshasa-Lubumbashi dimanche, est reste cloué au sol sur ordre des autorités du pays, pour non paiement de ladite somme.  M. Stavros Papaionnou était le patron de la compagnie aérienne Hewa Bora dont un avion s’était écrasé sur l’aéroport de Kisangani le 8 juillet 2011, faisant une centaine de morts parmi les passagers. Jusqu’à ce jour, rappelle-t-on, les familles des victimes n’ont jamais été indemnisées.

Selon la source, M. Stavros Papaionnou a prétendu que l’aéronef était assuré par une société d’assurance étrangère. Après cet accident de Kisangani, la licence d’exploitation lui avait été retirée. Dans les couloirs de l’aéroport de Ndjili, on laisse entendre que Stavros n’a jamais été inquiété. Ce qui lui permet de créer chaque fois de nouvelles sociétés d’aviation, en vue d’échapper au paiement des créances cumulées. Il est ainsi passé de Zaïre express à BlueSky Airlines en passant par Congo Airlines, Alliance Airlines, Hewa Bora et Fly Congo, soutient la source.  
(ACP)
© Congoindépendant 2003-2015
 

RDC: l’ONU renouvelle pour un an le mandat de la Monusco

Publié le 26 mars 2015
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L’ONU a renouvelé jeudi 26 mars pour un an le mandat de la Monusco, sa mission en RDC. Elle a également décidé d’en réduire les effectifs militaires de 10%. Selon une résolution adoptée unanimement par le conseil de sécurité, la Monusco verra ses effectifs réduits de 2 000 hommes sur près de 20 000 soldats.  La résolution souligne aussi la nécessité de rendre la Monusco plus souple, mobile et plus efficace sur le terrain.
 
Le Conseil de sécurité indique son intention de rendre cette réduction d’effectifs permanente dès que des progrès auront été faits dans la démocratisation et la stabilisation du pays et pour réduire la menace des groupes armés actifs dans l’est du pays, en premier lieu les rebelles rwandais des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR). Mais il maintient le plafond autorisé de la force, fixé à 19.815 soldats et 1.400 policiers environ. Selon des diplomates du Conseil, indique l’AFP, Kinshasa réclamait le retrait immédiat de 6 000 Casques bleus. La Monusco est présente depuis 15 ans en RDC et essentiellement déployés dans l’Est, en proie à des conflits depuis plus de 20 ans. (Avec l’AFP)
 

Nord-Kivu : 70 % de l’étendue du territoire de Lubero actuellement sous contrôle des forces négatives.

Publié le 27 mars 2015
Écrit par Jack Maliro Katson
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Dans la province du Nord-Kivu (Est de la RD Congo), 70% du territoire de Lubero sont sous contrôle des forces négatives.  Seuls 30% sont contrôlés par des autorités gouvernementales.  Ce constat amer a été fait par le chargé de la restauration de l’autorité de l’Etat à l’Est de la RDC à l’issue d’une tournée qu’il vient d’effectuer dans ce territoire.
 
« L’armée congolaise va restaurer  l’autorité de l’Etat »
 
Malgré cet état de choses, M. Clovis a rassuré que « l’armée congolaise va, à tout prix, restaurer  l’autorité de l’Etat sur l’ensemble de ce territoire ». « Tous les groupes armés actifs encore en territoire de Lubero seront neutralisés avant les prochaines élections pour permettre aux habitants  de Lubero de bien participer au rendez-vous des urnes», a-t-il déclaré à la presse de Butembo. Il a ajouté que les responsables militaires de la région se sont rendus à Lubero à la suite de plusieurs cris d’alarme lancés par les forces vives de ce territoire. A ce jour, plus de 5 différents groupes armés opèrent en territoire de Lubero. Il y a les rebelles FDLR et les miliciens de l’UCPC de La Fontaine (au sud), les éléments du prénommé Manu, les éléments Simba du Feu Morgan, les miliciens de Luc YAKUTUMBA et les FDLR, à l’est.
 
Bientôt une autre étape dans les opérations Sokola II
 
Le commandant des opérations militaires Sokola I est arrivé à Butembo mercredi 25 mars 2015. Le général Charles Muhindo Akilimali, alias Akili Mundos revient du territoire de Lubero où il était en mission. Selon son porte-parole, cet officier militaire  est en tournée d’inspection de toutes les unités des Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) basées en territoire de Lubero. Le Major Victor Masanti a indiqué que cette tournée  rentre dans le cadre de l’évaluation de l’état des unités engagées dans la traque des rebelles FDLR et du degré de collaboration entre les FARDC et la population.
 
A la question de savoir pourquoi les opérations militaires contre les FDLR ne sont pas intensifiées au sud du territoire de Lubero, il a répondu que « les opérations se déroulent  par étape ». Il a affirmé que « plusieurs étapes sont déjà franchies dans le chapitre de planification ». « Il ne reste que l’étape de chasser ces rebelles par les  armes. Les habitants doivent prendre leur mal en patience. L’armée va bientôt mettre fin à la présence des FDLR une fois pour toutes », a rassuré le Major Victor Masanti.
 
Avant de rentrer à Beni, le commandant des opérations Sokola I a échangé avec les autorités urbaines sur la sécurité de la ville. A ce sujet, le porte-parole des opérations Sokola I a indiqué que « cette rencontre a permis de peaufiner des stratégies pour la sécurisation de la ville de Beni ».
 

RDC-Rwanda: le député Lokondo réclame la publication du rapport sur la démarcation de la frontière

Publié le 26 mars 2015
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Le député national Henri Thomas Lokondo demande que le gouvernement congolais rende publiques les conclusions de la commission chargée de délimiter la frontière entre la RDC et le Rwanda. Selon l’élu de Mbandaka, cette commission a déjà fini son travail. Vingt-deux bornes frontières devraient être placées entre les deux pays dans 60 jours.
 
Dans sa motion d’information présentée mercredi 25 mars à la plénière de l’Assemblée nationale, Henri Thomas Lokondo exige que «le peuple soit informé» avant que les bornes frontières soient placées. Le député rappelle que c’est depuis 2009 et les incidents entre les forces armées de deux pays l’année dernière que l’Onu et l’Union africaine avaient recommandé la mise en place d’une commission technique mixte RDC-Rwanda fixer la démarcation de la frontière commune. Henri Thomas Lokondo regrette que le Parlement congolais n’ait pas été informé «alors que la partie rwandaise informait régulièrement son Parlement».
 
A en croire le député, la commission mixte a terminé son travail le 12 mars. «Ils ont terminé. Ils ont salué le travail géométrique qu’ils ont fait pour reconstituer les 5 bornes géodésiques. Maintenant dans 60 jours, la commission va implanter définitivement 22 bornes frontières», indique-t-il.
 
Avant l’installation de ces bornes frontières, ajoute-t-il, «j’ai trouvé que c’était important que la commission ou le gouvernement vienne nous expliquer les tenants et les aboutissants de ce travail». «Nous ne pouvons pas accepter que cette commission puisse décider seule sans que le peuple congolais soit informé et puisse éventuellement donner des recommandations», conclut-il.
 
Après la présentation de la motion d’Henri Thomas Lokondo, le président de l’Assemblée nationale a promis de saisir rapidement le gouvernement afin que les députés nationaux soient éclairés sur ce dossier.

 

RDC : "renforcer la Monusco à la veille des élections"

24 mars 2015
Par Christophe RIGAUD
 
Alors que les Nations unies débattent de l’avenir des casques bleus au Congo, la FIDH demande le renouvellement et le renforcement du mandat de la Monusco à la veille de scrutins électoraux cruciaux.

Combien de temps restera encore la mission des Nations unies en République démocratique du Congo (RDC) ? Le plus important contingent de casques bleus dans le monde est présent au Congo depuis 1999, pour un coût annuel estimé à 1,5 milliard de dollars. Son avenir est en discussion à New-York, où deux thèses s’affrontent : la communauté internationale plaide pour un retrait progressif, alors que les autorités congolaises souhaiteraient voir partir les casques bleus le plus rapidement possible. Mais pour accéder aux exigences de Kinshasa, l’ONU aimerait voir la situation sécuritaire s’améliorer au Congo et principalement à l’Est. Et les chiffres ne sont pas bons : 2,7 millions de personnes sont toujours déplacés à l’intérieur du pays et une bonne vingtaine de groupes armés sévissent encore au Nord et au Sud-Kivu. Pour Martin Kobler, le patron de la Monusco, « la restitution de l’autorité de l’Etat, la performance de l’armée congolaise et de la politique nationale » ne sont pas encore au rendez-vous. « C’est important de ne pas laisser un pays fragile derrière nous »explique-t-il.
 
7 scrutins en 20 mois
 
Dans ce contexte fragile, la Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH) demande le maintien et le renforcement de la Monusco en RDC. Selon Paul Nsapu, de la FIDH, « au regard des défis d’ordre sécuritaire et relatifs au processus de démocratisation et d’établissement d’un état de droit, le Conseil de Sécurité doit repenser la stratégie de la mission de l’ONU en RDC en amont d’échéances électorales cruciales« . Sept scrutins doivent en effet être organisés au Congo jusqu’en novembre 2016 – voir notre article. Un défi délicat à relever, au vu des nombreux problèmes logistiques, financiers et sécuritaires. La FIDH recommande que les casques bleus de la Monusco « soient redéployées sur l’ensemble du territoire pour une meilleure protection des populations civiles (journalistes, opposants et dissidents politiques) ».
 
« 9 à 10 millions d’électeurs fictifs »
 
Depuis les violentes manifestations contre la loi électorale de janvier et les arrestations des activistes pro-démocratie de mars, le climat politique est particulièrement délétère à Kinshasa. Et une inquiétude particulière plane sur la transparence des prochains scrutins. Selon Benjamin Kalombo, président de l’Aprodec, « le fichier électoral qui sera utilisé pour les prochains scrutins contiendrait entre 9 et 10 millions d’électeurs fictifs. Cette fraude massive ouvre évidemment la porte à de nombreux trafics à commencer par celui des faux papiers, puisqu’au Congo la carte d’électeur donne droit à l’obtention d’un passeport. Compte-tenu du contexte sécuritaire régional et international, il s’agit là d’une menace potentielle à la paix et à la sécurité internationales que le Conseil de Sécurité ne peut pas négliger« . L’avenir de la Monusco en RDC sera tranché jeudi 26 mars 2015 par le vote du Conseil de sécurité. Son mandat expire à la fin de ce mois. Christophe RIGAUD – Afrikarabia
 

Processus électoral en RDC : la secrétaire générale du MLC a déposé les correspondances de Jean-Pierre Bemba à la CENI

Publié le 25 mars 2015
Écrit par Angelo Mobateli
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La secrétaire générale du Mouvement de libération du Congo (MLC) a déposé mardi 24 mars 2015 au Bureau de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) à Kinshasa les correspondances en provenance du président du parti, le sénateur Jean-Pierre Bemba en détention à la Cour pénale internationale (CPI) à La Haye (Pays-Bas). « Nous sommes venus déposer les correspondances venant du président du MLC,  Jean-Pierre Bemba, auprès de la CENI. Il s’agit de confirmer les mandataires », a déclaré la députée nationale Eve Bazaiba, à la tête de la délégation du MLC au siège de la Centrale électorale à Kinshasa.
 
 «Que la CENI soit attentive à toutes les observations»
 
« Nous nous sommes félicité du calendrier global parce que nous sommes parmi les personnalités politiques qui ont voulu avoir ce  calendrier », a rassuré la secrétaire générale du MLC en réponse à une question sur le calendrier électoral. Eve Bazaiba a souhaité « que la CENI soit attentive à toutes les observations ayant trait à la bonne marche du calendrier électoral ». « Mais, parce que la Majorité et l’Opposition en RDC ont décidé de gérer la chose publique conformément  à notre Constitution, c’est-à-dire, de manière démocratique, nous avons encore besoin à ce stade de la CENI comme une institution force tampon au milieu du village pour nous aider donc à accéder démocratiquement au pouvoir », a-t-elle expliqué à la presse.
 
Le Bureau de la CENI a été conduit par le vice-président André Mpungwe qu’accompagnaient le Rapporteur Jean-Pierre Kalamba N’Galula et Mme Elodie Ntamuzinda, membre de l’Assemblée plénière chargée du suivi du Comité de liaison avec les partis politiques.
 

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