Congolais de part en part !...
Ils ne veulent pas du tout de l’alternance politique ! Au Congo-Kinshasa Joseph Kabila et les siens mentent grossièrement et veulent détourner l’attention de Congolais devant leur volonté de demeurer éternellement au pouvoir à la tête du Congo et cela sans limitation de mandats. Et pis et surtout ils veulent continuer les vols, les pillages, les bradages de ressources du sol et sous-sol du Congo à leur guise. Au delà certes des fonds liquides qu’ils détournent systématiquement à la trésorerie publique du Congo chaque jour qui passe par biais des kyrielles des régies financières dont la Direction Générale des Impôts (DGI), de la Direction Générale des douanes et Accises (DGDA), de la Direction Générale des recettes Administratives, Judiciaires, Domaniales et de Participation (DGRAD). Bof, à cette place, - les néocolonialistes, les bêtes noires qui émaillent leurs discours (sic), sont simplement évoqués au Congo-Kinshasa pour justifier le maintien de JOSEPH KABILA au pouvoir. Loin des réalités Nigérianes, pour ne pas les citer, où l’on a vu un certain Goodluck Jonathan, président sortant,- et pis Mohammadu Buhari, président entrant, le premier reconnaissant son échec, aux termes des élections des 28 et 29 mars 2015, tenues au Nigeria, le monde entier pris à témoin ! Et par contre, au Congo-Kinshasa Joseph Kabila, et les siens, copient sans trop le dire le modèle rétrograde mobutiste, qui a été pourtant balayé du pouvoir en 1997 !
En effet, pour détourner incisivement l’attention de Congolais, les rhéteurs de la kabilie distraient les Congolais avec des sujets qui n’ont aucun rapport avec la situation politique au Congo dans les moments.
Voici ce qu’écrit Bosongo (alias ELIE DU JARDIN et pis GLAUDIA GIRL) l’homme qui joue la caisse de résonance de Kabila et qui voudrait que tous les Congolais soient embrigadés derrière son pourvoyeur Kabila :
« […] Ce diagnostic est faussé dans la mesure où, depuis son accession à l’indépendance, la RDC est dans le collimateur de tous les néocolonialistes avérés du monde entier (sic), qui y sont à l’origine de troubles, sécessions et guerres de l’après indépendance(sic)» Cf. Bosongo.
Fixons les idées : qu’est-ce le néocolonialiste ?
D’une manière ramassée, « le néocolonialisme se décrit par une politique impérialiste, c'est-à-dire, une politique d’un pays qui cherche à conserver ou à étendre sa domination sur d’autres peuples ou d’autres territoires. Il se caractérise par le contrôle des anciennes puissances coloniales vis-à-vis de leurs anciennes colonies. Ces anciennes puissances coloniales utilisent des moyens indirects liés aux politiques commerciales, économiques et financières afin de dominer des pays moins puissants. »
Pour tout dire, Jean-Paul Sartre est à l'origine du terme néocolonialisme en 1956, qui a été repris pour la première fois dans le discours par Kwame Nkrumah en 1965.
Par contre, aujourd’hui ce refrain, mieux cette chansonnette, des partisans de Joseph Kabila fatigueénormément !
En effet, la faute ou l'incapacité de développement, de la mauvaise gouvernance du Congo, un sous-continent archiriche potentiellement, mais hélas se retrouvant en enfer au figuré comme au propre - est toujours et indéfiniment imputée au camp du néocolonialiste (sic), et non à celui des autochtones, de Congolais eux-mêmes. Le raccourci datant pourtant depuis la veille des indépendances Africaines qui se situent vers les années 1960 comme le texte ci-haut le signale ne s'arrête pas.
Or la kabilie qui ne cesse de casser les tympans aux Congolais avec cette chansonnette vieille et d'un autre âge ne se rend même pas compte que le néocolonialiste est partout dans le monde mais que malgré sa présence omnisciente d'autres pays sortent de la pauvreté et rentrent de plein pied dans l'ère du modernisme et de l’économie de l'émergence.
Tous les petits pays de l'Asie qui font la fierté de l'économie émergente (l'Arabie Saoudite, Malesie...) dont on parle grandement aujourd’hui n'ont-ils pas été colonisés et que les néocolonialistes n'y ont-ils pas élu domicile ? C’est quoi ça donc cette chansonnette aveuglante des griots attitrés de la kabilie qui s’en affichent et ce sans froid aux yeux ?
Disons-le tout net. Dans la zone de l’Afrique noire subsaharienne relativement développée : la Nambie ; Malawi ; Botshwana ; etc. Et que dit-elle la kabilie de l’Afrique du Sud qui colonise aujourd’hui le Congo-Kinshasa ? Des néocolonialistes ne sont-ils pas dans ces pays respectifs et pourquoi eux se développent et le Congo lui pas ? Y a-t-il une raison fondamentale qui expliquerait le non développement du Congo-Kinshasa ? Bien sûr que oui !
Eh bien qui signe-t-il et autorise les contrats léonins qui ont appauvris le Congo lesquels contrats ont été signés entre la période allant de 2001 à 2003 par exemple ? La réponse n’est pas à rechercher ailleurs. C'est bien Joseph Kabila et Kabila seul le pourvoyeur de Bosongo et puis de toute l’écurie dont les patronymes viendront un peu plus loin.
La kabilie ne se gêne pas. Elle se vautre dans une contradiction inouïe. D’une part, « elle reconnaît que Mobutu a été soutenu par les néocolonialistes (sic) et pis que la gérance calamiteuse et la dictature ont plongé la RDC dans le précipice du chaos généralisé» (Cf. Bosongo Alias Elie du Jardin et Glaudia Girl).
Mais, d’autre part, la kabilie ne voudrait pas reconnaître, que Joseph Kabila est dans le lit des mêmes néocolonialistes que l'on dénonce chaque jour et chaque nuit qui passe. Un mot rapide. Sinon au Congo LD Kabila a été assassiné le 16/1/2001. Le 26/1/2001 Joseph Kabila prêtait serment comme président du Congo-Kinshasa. Et immédiatement après Kabila s’en ira en voyage aux États-Unis son premier voyage comme président du Congo ! Qu’est-ce que Kabila a été faire à Washington autour du président Bush en marge du National Prayer Breakfast grandhaut lieu des néocolonialistes ? Kabila n’y était pas seul mais plutôt avec Paul Kagame du Rwanda !
La semaine qui suivait, Joseph Kabila, revoyageait pour Paris, aux fins de rencontrer, le président français, M. Jacques Chirac ! Qu’a-t-il été faire Kabila en France comme aux États-Unis en l’espace de deux semaines à la tête du Congo ? Kabila n'est-il pas un grand ami des néocolonialistes que la kabilie accuse et dénonce les méfaits ?
Revenons-en aux contrats léonins !
Tenez ! Il y en a eu quantité d'enquêtes en le domaine. La commission Lutundula, après son enquête sur les contrats léonins au Congo, le Parlement Congolais, adopta un moratoire sur tous lesdits contrats, parce que non bénéfiques pour le Congo. Et ce malgré que les lieutenants de Kabila au Parlement se soient opposés à la sortie du rapport et surtout contre des dispositions prises ! Ces multinationales et leurs contrats léonins empochés exploitent mais ne paient guère des impôts ou fiscs au Congo. Mais, après un mois de gèle, demandez-vous qui autorisa, la résurrection desdits contrats pourtant stoppés par le Parlement Congolais en son temps ?
C'est bien Joseph Kabila lui-même ! Il contourna le Parlement Congolais. En véritable dictateur Kabila signa et légalisa les sociétés bidon telles les Glencore, une société Suisse, qui a héritée toutes les concessions minières jadis appartenant à la Gécamines. Dites-vous qu’il y en a eu beaucoup.
Á noter ! Glencore exploite donc l'un des sous-sols les plus riche de la planète, utilise des usines de la Gécamines (sic), consomme l'électricité restreinte du pays (sic), use les routes précaires du Katanga (sic), pollue l'air (sic), les rivières et les nappes phréatiques (sic), sans devoir reverser une contrepartie équitable à la partie congolaise (sic). La kabilie et Kabila ferment tous les yeux. Voilà bien le tableau dépeint des pillages des ressources minières de notre pays (Cf. J.-M. Mangbau ; Colette Braeckman, le 26/11/2014).
Dès lors pourquoi la kabilie qui fait-elle la défense de Kabila et de son régime des prédateurs ne soulève-t-elle pas ce comportement mercenaire de Kabila et pis de tous ceux qui l'entourent dans ce dossier brûlant au Congo mais renvoit le problème exclusivement sûr les néocolonialistes ? Les abris fiscaux logés dans les Iles Vierges Britanniques par Kabila et son entourage composés pour l’essentiel des étrangers pourquoi la kabilie n’en dénonce-t-elle pas forcement et tout naturellement ? Mais s’adonne à cœur joie à la l’accusation de manière acerbe les néocolonialistes !
Allez-y comprendre ! Et pourtant, malgré la puissance de Glencore, les pays comme la Zambie, la Bolivie et le Nigeria ont déjà formulé des réactions contre les pratiques douteuses de la multinationale suisse (Cf. J.-M. Mangbau). Mais seul le Congo et Kabila baignent dans la Glencore sans limites (sic).
Dans la zone de l’Afrique noire subsaharienne relativement développée : la Nambie ; Malawi ; Botshwana ; etc. Et que dit-elle la kabilie de l’Afrique du Sud qui colonise aujourd’hui le Congo-Kinshasa ? Des néocolonialistes ne se sont-ils pas établis dans ces pays respectifs et pourquoi eux se développent et le Congo lui pas ?
Non ! Arrêtez-vous ce faux discours, le vôtre : il n'a que trop duré, et cela depuis les temps immémoriaux des Nkrumah, depuis les temps des Lumumba... l'époque des pairs des indépendances Africaines.
Pensez à autre chose à dire aux Congolais et au monde.
Le cas de Glencore pour ne pas le citer en RDC nous offre une illustration parfaite de ces pratiques scandaleuses visant à payer moins d'impôt malgré des bénéfices considérables tirés de l'exploitation des minerais congolais avec la complicité des autochtones Congolais autour de Kabila. Les exemples peuvent se multiplier à l’infini.
Sinon, Modeste Mutinga, à travers son ouvrage au titre révélateur et tranchantRD Congo : la République des inconscients : Hier, la guerre des mines ; Aujourd’hui, la guerre du pétrole ; Demain, la guerre de l’eau.Mutinga dis-je dit tout haut ce que les griots kabilistes ne peuvent pas broncher. Voilà une race des hypocrites au carré !
En effet, autour de cet ouvrage de Mutinga, le professeur Lye M. Yoka qui en a fait la recension en dit ceci qui ne peut laisser indifférent les Congolais et certains étrangers honnêtes :
« Que dit donc le 3° chapitre de l’ouvrage de Mutinga sous le titre « Le procès de l’intellectuel prédateur»?
M. Yoka répond en citant Mutinga : « Les contrats léonins, ne sont donc pas le fait des seules multinationales minières (sic). Les experts congolais commis à la négociation et à la signature des contrats, tout comme les ministres en charge du secteur, sont complices du désarroi économique qui empêche le pays de démarrer (sic).»
D’ailleurs, ce chapitre s’étend notamment sur le rapport de Mutamba Dibwe à la suite d’une enquête diligentée par le Sénat d’avril 2008 à juin 2009. Constat accablant de la commission Dibwe (sic), à savoir qu’ « avec la complicité des cadres politiques congolais, les multinationales ont exploité et exporté du minerai sans en référer à la loi ni tenir compte des contrats signés. Conséquence : l’État congolais ne trouve pas son compte (sic)».
De plus, Mutinga rapproche le rapport Mutamba Dibwe de deux autres rapports, le « rapport Lutundula (sic)» et le « rapport Bakandeja (sic)». Le « rapport Lutundula » confirme le tripatouillage (sic)de nos experts dans la négociation des contrats miniers avec les différents investisseurs (sic) tandis que le « rapport Bakandeja » établit la responsabilité des décideurs congolais (sic) dans la mauvaise gestion des deniers publics (sic).
L’un et l’autre ont établi des responsabilités individuelles des politiques (sic)sans que l’on n’arrive cependant à sévir contre les personnalités mises en cause (sic).
Parmi les recommandations-phares du « rapport Lutundula » en direction du gouvernement par exemple, on pourrait signaler celle qui stipule de « définir une politique minière claire et rationnelle afin de faire bénéficier (sic)au pays le produit de ses ressources minières et d’organiser mieux ce secteur (sic).»
Et M. Lye M. Yoka de conclure :« Quatre années plus tard, « RD Congo, la République des inconscients » demeure d’actualité, au regard des révélations contenues dans le nouveau livre du même auteur intitulé « La guerre de l’eau aux portes de la RDC », baptisé jeudi 18 septembre 2014 au même lieu et par la même personnalité congolaise, Kengo wa Dondo.»
Pour rappel simple M. Mutinga est sénateur aux côtés de Kabila !
En conclusion : Il est donc clair que les apologistes attitrés de la kabilie notamment Bosongo (alias Elie du Jardin et pis Glaudia Girl) ; Vununu ; Mugaruka Bin Mubibi ; Ramazani ; Nsongo die Lema, etc. ne disent pas la réalité, dans le champ politique de la kabilie. Par contre ils écrivent pour écrire et surtout en vue de justifier forcement les « BONS BONBONS » en provenance de Kabila et c’est tout !
Autour du néocolonialisme, concept qu’ils adulent, mais en même temps qu’ils dénoncent ou accusent au strict pour la défense de l’ordre politique décadent de Kabila : leur discours est moins balancé et neutre. Ils sont allergiques à l’alternance politique sincère au Congo et ils veulent s’éterniser au pouvoir avec le champion Joseph Kabila en tête de la liste.
En sourdine, ces griots nourrissent sans nul doute les ambitions de faire de déclarations telles que : « Kabila to motombeli 100 ans ! En un sens : Que vive 100 ans de vie Kabila à la tête du Congo!» (Genre copié du mobutisme de triste mémoire dans l’Ex-Zaïre !)
Qui dira qu’il n’a pas été informé ?
Albert