12 janvier, 2013 - 16:48 GMT

Le président François Bozizé reste au pouvoir jusqu’à l’échéance de son mandat en 2015.
Le Président François Bozizé a accepté la démission de son Premier ministre, au lendemain de la signature d’un accord avec l’opposition.
Le départ de Faustin Archange Touadera constitue la première étape prévue par l'accord signé vendredi à Libreville entre pouvoir et rébellion.
L’accord de sortie de crise prévoit notamment la nomination d’un Premier ministre doté des pleins pouvoirs, issu de l'opposition.
Deux noms circulent dans les milieux de l’opposition à Bangui. Celui de l'avocat Nicolas Tiangaye, qui a dirigé la délégation de l'opposition aux pourparlers de Libreville.
Le nom d'un autre avocat opposant, Henri Pouzère, est également cité.
La nomination du nouveau Premier ministre doit être suivie de la formation d'un gouvernement d'union nationale.
L’accord de Libreville a été signé sous l’égide de la Communauté économique des Etats d'Afrique Centrale (CEEAC).
Il est intervenu après trois jours de difficiles négociations et un mois d'affrontements armés.
La coalition rebelle avait lancée le 10 décembre une offensive qui lui avait permis de s'emparer de la majeure partie du pays, sans rencontrer de grande résistance des forces armées centrafricaines.
L’accord de Libreville prévoit également un cessez-le-feu immédiat et une période de transition d'un an avant la tenue de législatives.
Il maintient au pouvoir le président Bozizé jusqu’à l’échéance de son mandat en 2015, malgré les demandes réitérées de la rébellion qui exigeait son départ.