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DOSSIER: UN CHARNIER AVEC 425 CADAVRES DECOUVERT ET DENONCE PAR LA POPULATION DE MALUKU

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DOSSIER: UN CHARNIER AVEC 425 CADAVRES DECOUVERT ET DENONCE PAR LA POPULATION DE MALUKU: LE GOUVERNEMENT CONGOLAIS – Y- AURAIT ENTERRE LA NUIT LES MANIFESTANTS TUES LE 19/20/21 JANVIER 2015? UNE ENQUETE APPROFONDIE EST NECESSAIRE/MISES A JOUR CONTINUELLES

par FreeDiomi le 4 avril 2015
FOSSE COMMUNE DE MALUKU
MISE A JOUR DU 08/04/2015 A 08/04/2015

425 cadavres à Maluku : La Belgique met 1,5 million d’euro pour des enquêtes crédibles

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08 avril 2015 à 18h35 – 401 vues
Le Vice-Premier ministre belge et ministre de la Coopération au développement, Alexander De Croo, celui-là même qui avait tancé le pouvoir de Kinshasa après la coupure d’internet, a accepté, mardi 7 avril, de débloquer 1,5 million d’euros en faveur du Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme (BCNUDH).
Le gouvernement belge estime que le BCNUDH pourrait assister les autorités congolaises dans l’enquête, entre autres par l’interrogation de témoins.

Pour sa part, le Vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères, Didier Reynders, a indiqué-dans un communiqué-que cette découverte « pose de très nombreuses questions auxquelles la population congolaise et la Communauté internationale sont en droit d’attendre des réponses ».

Didier Reynders a par ailleurs préconisé la protection du site « pour éviter la disparition de preuves et d’indices permettant de dire qui sont les personnes qui ont été enterrées et dans quelles circonstances elles l’ont été ».
La Monusco décidée à accompagner les enquêtes
La Monusco est décidée à accompagner la mission d’enquête diligentée par les autorités congolaises pour faire toute la lumière sur la découverte d’une fosse commune à Maluku, une municipalité urbano-rurale de Kinshasa. Le porte-parole intérimaire de la mission onusienne, Charles Antoine Bambara, l’a affirmé mercredi 8 avril au cours de la conférence hebdomadaire des Nations unies.
« Le Bureau conjoint des Nations unies pour les droits de l’homme (BCNUDH) va accompagner cette mission d’enquête qui a été diligentée sur le terrain à Maluku pour aider à voir un peu plus claire sur les circonstances qui entourent cette fosse commune », a déclaré Charles Antoine Bambara.
Quatre cent vingt-cinq corps ont été enterrés en mars dernier dans une fosse commune du cimetière Fula Fula à Maluku. Les résultats de l’enquête administrative présentés vendredi 4 avril par le gouvernement indiquent que ces personnes sont des indigents abandonnés à la morgue.
A ce sujet, la Mission des Nations unies pour la stabilisation en RDC (Monusco) dit prendre acte des résultats de cette enquête.
« La Monusco prend acte déjà des résultats de l’enquête administrative diligentée d’ailleurs sur les informations faisant état de la découverte de cette fosse commune dans la zone », a ajouté Charles Antoine Bambara, qui se réjouit par ailleurs qu’une enquête judiciaire ait été déjà ouverte.
« Nous offrons, nous Monusco, notre concours à l’équipe des techniciens sur place qui ont entamé les enquêtes sur le terrain. Nous attendons de prendre connaissance des détails de ce rapport des enquêteurs sur place et donc, à la fin des enquêtes que nous comptons une fois de plus accompagner, nous allons analyser ces résultats et nous prononcer officiellement », a-t-il poursuivi.
Charles Antoine Bambara a aussi salué la démarche de communication faite autour de la découverte de cette fosse commune.
Radio Okapi
MISE A JOUR DU 08/04/2015 A 20H23
LE PERROQUET NATIONAL DANS SES BASSES BESOGNES
PERROQUET ET BASSES BESOGNES
MISE A JOUR DU 08/04/15 A 20H00

RFI

Human Richts Watch plaide pour une exhumation des corps

Pourtant, jusqu’à présent, les autorités parlaient de 27 personnes tuées au cours de ces manifestations. L’organisation Human Rights Watch, elle, en dénombre 10 de plus. Surtout, plusieurs familles n’ont toujours pas récupéré la dépouille de leur enfant tué lors de ces journées de janvier. Autant d’éléments qui font planer le doute sur l’identité des personnes enterrées à Maluku. « Nous pensons qu’il reste encore beaucoup de questions sans réponse autour de cette fosse commune », juge Ida Sawyer, chercheuse à la division Afrique de HRW. « Le gouvernement doit conduire une enquête crédible pour faire la lumière sur cette affaire, notamment sur l’identité des personnes enterrées », insiste-t-elle.
La chercheuse se dit dubitative devant la thèse avancée par les autorités provinciales – un enterrement d’indigents : « Le nombre est énorme pour un enterrement au milieu de la nuit, dans une seule fosse. Bien sûr, c’est possible que ce soit des cadavres abandonnés par les familles ou des bébés mort-nés. Pourtant des gens cherchent encore les victimes de janvier. Elles sont peut-être à Maluku. Et si, pour savoir, il faut exhumer les corps, alors faisons-le.»
Appels à l’ouverture d’une enquête indépendante
En attendant, l’enquête judiciaire sur la fosse commune de Maluku continue. Un député de l’opposition a également introduit une question orale à l’Assemblée sur cette fosse commune. Question qui pourrait être abordée lors de la prochaine plénière à l’Assemblée nationale congolaise, le jeudi 9 avril.
De nombreuses réactions et interrogations de la société civile se font également sentir. Les appels à ouvrir une enquête indépendante se multiplient. L’Association congolaise pour l’accès à la justice, mais aussi l’Association africaine de défense des droits de l’homme (Asadho). Toutes deux appellent le gouvernement à confier les enquêtes sur les 421 corps enterrés dans cette fosse commune, le 19 mars dernier, à une commission indépendante.
L’Asadho se dit choquée que des personnes aient été enterrées dans une fosse commune. Pour l’ONG, trop de questions sont encore sans réponses et il faut une enquête indépendante, comme l’explique Mâitre Jean Keba Kangodié, représentant de l’Asadho.
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Les réponses données ne sont pas objectives ; ne sont pas vérifiables. […] Beaucoup de questions techniques demandent que nous ayons des personnes qualifiées, indépendantes et qui ont aussi un équipement voulu pour pouvoir nous aider à rétablir les faits dans leur vérité.
Maître Jean KebaReprésentant de l’Association africaine de défense des droits de l’Homme (Asadho). 08/04/2015 – par Léa-Lisa Westerhoff 
MISE A JOUR DU 08/04/2015
LES STATISTIQUES DES MORGUES DE KINSHASA GROSSIEREMENT FALSIFIEES (RATURE ET CORRECTIONS MANUELLES VISIBLES) EXIBEES PAR L EXECUTIF KABILA
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7+10+20+65 DONNE 100%?  Des faussaires criminels et mataeurs…
MISE A JOUR DU 08/04/2015 A 19H00
DECOUVERTES MACABRES EN RDC : Quand les charniers de Kabila commencent à parler

JOURNAL LE PAYS / BURKINA FASO


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