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Drame à Kinshasa : Malumalu, la résidence a pris feu !

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Tout s’est passé dans la journée d’hier, mercredi 8 avril 2015. Au comble de tout, la résidence de M. l’Abbé Malumalu, celle-là qui lui est collée à la peau comme étant sa principale bauge ou, simplement, son repaire, n’existe plus que de nom.
altS’agit-il d’un feu innocent ou d’un incendie ? Nul n’a, du moins jusqu’ici, la réponse précise à donner à cette question. Toutefois, le constat mené sur place, hier,  dans la soirée, a permis de se rendre à l’évidence que l’une des résidences connues de M.  l’Abbé Malumalu, le Président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (Ceni), a pris feu.

Seuls les murs ont tenté de résister  contre les flammes impitoyables résultant de ce feu impromptu. Dégâts matériels importants. Pas de perte en vies humaines. 

Une femme  trouvée dans les décombres et  tirée difficilement  de l’épaisse fumée, n’aurait eu de vie sauve que grâce à l’intervention de quelques  hommes de bonne volonté. Les services anti-incendie n’y ayant rien fait, pour éviter le pire.   

La curiosité est donc  toute entière.  La  coïncidence dramatique  est qu’à Kinshasa, où cette affaire arrive non loin de   l’arrêt Baobab, à la hauteur de l’avenue des écuries, dans la commune de Ngaliema, plus précisément sur l’axe  reliant Kintambo/Magasin et Binza Ozone, des folles rumeurs ont longtemps donné pour mort, le Président de la CENI. 

Si bien que le coup de fil en direct, intervenu dernièrement au Palais du Peuple, le jour  de la tenue de la grande rencontre  du comité de liaison CENI-Partis Politiques, n’aurait eu que   du mal à s’en défaire. 

Même là-dessus, cet événement est diversement interprété. Surtout qu’il survient à quelques jours du lancement, le 15 avril prochain,  de l’opération de réception et traitement des candidatures en prévision  des élections provinciales, locales, municipales et urbaines  qui, comme le prévoit le calendrier global, ont été fixées  en octobre  2015, avant bien sûr, les échéances acérées de la saison 2016.  

Tout s’est passé dans la journée d’hier, mercredi 8 avril 2015. Au comble de tout, la résidence de M. l’Abbé Malumalu, celle-là qui lui est collée à la peau comme étant sa  principale bauge ou, simplement,  son repaire,  n’existe plus que de nom. 

Le drame survenu brusquement a vite fait de tout décimer. Des témoins racontent qu’il est difficile à ce stade, de déterminer les causes exactes de cette situation somme toute inquiétante. Et que seule, une enquête sérieuse y peut. Mais, en attendant, ils se perdent en conjectures. 

Tantôt, l’on pense à un incendie. Par qui ou pourquoi ? Pas facile. Rien à dire, si ce n’est que l’idée de tenter de rapprocher cette affaire de tous les écueils  dus aux préparatifs des élections provinciales, locales, municipales et locales. Tantôt, certains, plus sereins et moins tendancieux, estiment qu’il faudrait rechercher les causes ailleurs, y compris dans cette histoire de mauvais raccordements ou de juxtaposition des fils et consorts. 

Dans tous les cas, ce qui est arrivé est arrivé. « L’essentiel est qu’il n’y aurait pas eu de perte en vies humaines », estime, par ailleurs, un des  témoins   interrogés  dans les parages du lieu susvisé.  

Depuis l’Afrique du Sud où il serait en convalescence, M. l’Abbé Malumalu, plus que jamais victime, n’aurait qu’à s’en remettre à l’Eternel Dieu-Tout Puissant, lui qui est le maître des temps et des circonstances. 

Mais, ceci ne l’empêche pas d’activer les mécanismes légaux dont il dispose d’une portion de la puissance publique, du fait de ses fonctions de Président de la Centrale électorale, pour tirer au clair ce dossier qui annihile en un clin d’œil, tous les efforts cumulés, depuis qu’il se forge l’étoffe d’un propriétaire ou, à la limite, d’un occupant  de cette concession, aujourd’hui, en ruine.

La Prospérité

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