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RDC : quatre membres d'un collectif citoyen présentés à la justice (avocat)

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RDC : quatre membres d'un collectif citoyen présentés à la justice (avocat)
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11/04/15
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Les membres de la Lutte pour le changement (Lucha) ont été présentés vendredi à la justice. Quatre membres d'un collectif citoyen arrêtés mardi soir pour avoir distribué des tracts à Goma, dans l'est de la République démocratique du Congo, ont été présentés vendredi à la justice, a-t-on appris auprès de leur avocat.
 
Les quatre jeunes gens, membres de la Lutte pour le changement (Lucha) "ont été auditionnés aujourd'hui par le substitut du procureur", a déclaré à l'AFP Me Matthieu Mugisho. Le procureur doit décider samedi s'il y a lieu de les relaxer ou d'engager des poursuites contre eux pour "distribution de tracts, incitation à la révolte et organisation d'une marche non autorisée", a ajouté l'avocat.
 
Selon la Lucha, Trésor Akili, Vincent Kasereka, Gentil Mulume et Sylvain Mumbere ont été arrêtés mardi alors qu'"ils participaient à l'action « Coup de sifflet » pour la libération des activistes détenus à Kinshasa et le respect des libertés publiques". La Lucha se définit comme un "mouvement citoyen non-politique et non-violent" résolu à demander des comptes aux autorités.
 
L'un de ses principaux militants, Fred Bauma, est détenu à Kinshasa depuis son arrestation, le 15 mars, lors d'une rencontre sur la bonne gouvernance et la démocratie en Afrique en présence de trois activistes sénégalais et d'un burkinabè, finalement expulsés par les autorités après avoir été accusés de préparer des "actes de violences".
 
Une quarantaine de personnes au total avaient été arrêtées avec eux ce jour-là. M. Bauma et au moins deux autres personnes restaient détenus vendredi par l'Agence nationale de renseignement sans avoir été déférés en justice.
 
L'article 18 de la Constitution de la RDC dispose que "la garde à vue ne peut excéder quarante-huit heures" et qu'"à l'expiration de ce délai, la personne gardée à vue doit être relâchée ou mise à la disposition de l'autorité judiciaire compétente." Les arrestations du 15 mars ont eu lieu dans un climat politique tendu à l'approche d'échéances électorales après quatre jours de révoltes ayant éclaté en janvier dans plusieurs villes du pays en janvier en marge de l'examen d'un projet de révision de la loi électorale. Plusieurs dizaines de personnes ont été tués dans ces troubles. Selon ses détracteurs, la nouvelle loi électorale promulguée en février risque d'entraîner un report de la prochaine présidentielle prévue pour novembre 2016, ce qui pourrait permettre selon eux au chef de l’État, Joseph Kabila, au pouvoir depuis 2001 et à qui la Constitution interdit de se représenter, de se maintenir à son poste au-delà du terme de son mandat.
 

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