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RDC: les troupes rwandaises et ougandaises de nouveau signalées au Congo!

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 LES ARMÉES RWAINDAISES ET OUGANDAISES
VIENNENT D'ENVAHIR LA RDC
OÙ SONT LES AUTORITÉS DE KINSHASA?
     
 
 


La question de savoir si la République Démocratique du Congo dispose encore des autorités prêtes à défendre l'intégrité du  territoire national se posera toujours. Et lorsque nous faisons recours aux articles 69 et 74 de notre constitution, la responsabilité du Chef de l'Etat est, non seulement vite établi mais l'accusent en même temps, soit de l'incompétence, soit de trahison, c'est-à-dire être de connivence avec les ennemis de la République. Dans les deux cas, il doit être trahi en justice ou simplement écarté de ses fonctions de la haute magistrature.... by all means necessary (par tous les moyens disponibles.)

Que disent ces articles:

Article 69

Le Président de la République est le Chef de l'Etat. Il représente la nation et il est le symbole de l'unité nationale. Il veille au respect de la Constitution. Il assure, par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics et des Institutions ainsi que la continuité de l'Etat. Il est le garant de l'indépendance nationale, de l'intégrité du territoire, de la souveraineté nationale et du respect des traités et accords internationaux.

Article 74

...  Avant son entrée en fonction, le Président de la République prête, devant la Cour Constitutionnelle, le serment ci-après:

« Moi,  JOSEPH KABILA KABANGE, élu Président de la République Démocratique du Congo, je jure solennellement devant Dieu et fa nation:
- d'observer et de défendre la Constitution et les lois de la République; - de maintenir son indépendance et l'intégrité de son territoire;
- de sauvegarder l'unité nationale;
- de ne me laisser guider que par l'intérêt général et le respect des droits de la personne humaine;
- de consacrer toutes mes forces à la promotion du bien commun et de la paix;
- de remplir, loyalement et en fidèle serviteur du peuple, les hautes fonctions qui me sont confiées. ».

Ce qui se passe au Congo dans la matière de la sécurité et l'intégrité nationales doit défier toutes les chroniques. Notre intelligentsia au pouvoir n'est pas en mesure d'établir l'inconstitutionnalité de leurs dirigeants. Le Droit constitutionnel dont ils sont les garants est simplement relégué aux oubliettes. Les violations répétées des frontières nationales par les mêmes pays voisins connus et qui ne se cachent plus de leurs violations ont fait du Congo et de ses autorités les plus risées du monde et son peuple, plus bataclan que jamais.

Ce qui est supposé être un "scandale" est vite reconnu comme "normal" au pays de Kabila. Le pays ne dispose pratiquement pas des autorités, ni au niveau de l'Exécutif, ni au niveau du Parlement prêtent à défendre l'intégrité de l'Etat.

Les fils et filles des régions violées, infiltrées puis envahies,  la presse nationale et internationale et même les FARDC signalent la présence des armées étrangères, dans ce cas précis des Rwandais et des Ougandais, mais la réaction des autorités du pays est quasiment nulle. le Chef de l'Etat brille par sa carence de l'autorité morale et militaire, et surtout par son silence légendaire.

Ce qui étonne, ce sont ces sorties qui viendront après. Les photos seront vite publiées montrant le Président Congolais serrez les mains de ces mêmes personnes à la tête des pays qui ridiculisent la RDC.

Des accusations émanent de partout. Les Congolais accusent leurs dirigeants:

«D'aucuns le savent, en effet, le régime de la RDC que dirige Joseph "Kabila" ne peut pas être étranger à cette invasion de l'armée Rwandaise.
Depuis trois ans, les signaux annonciateurs ne faisaient l'ombre d'aucun doute; le président du Congo-Kinshasa dont on sait qu'il est soutenu par certains fils égarés qui se sont assis sur l'intérêt général et la dignité de leur pays, se comporte en Gouverneur plénipotentiaire du pouvoir de Kigali à Kinshasa.
Autrement, comment comprendre dès lors, la présence d'une armée étrangère sur le sol congolais au mépris de tous les accords, traités internationaux, les grands principes du droit international et la présence de la Monusco, la plus forte colonie armée des Nations-Unies en mission dans le monde avec, entre autre mission, le droit d'utiliser les dispositions qu'ordonne le chapitre 7...» écrit (...)

Ce sont ces mêmes accusations dont il a toujours été question de la part de l'APARECO qui est, aujourd'hui, vilifiée et qualifiée du réseau le plus mensonger de l'opposition congolaise. Nous ne jouons pas le rôle d'un avocat du diable, mais les faits sont établis: il y a violation du territoire nationale. De là notre question, où sont les autorités de Kinshasa, où est le Chef de l'Etat, si le pays en a encore un?

Il est facile d'accuser les autres des "mythomanes", des "menteurs chevronnés" des "fabricateurs des fausses nouvelles" et de tous les maux mais quand les faits sont plausibles et établis, la logique voudrait qu'on prend son courage et que l'on accepte la culpabilité,  honnêteté intellectuelle oblige. Aujourd'hui il est simplement établi que ni la Monusco, ni les autorités de Kinshasa ne travaillent pour le bonheur ou le bien-être du peuple Congolais.

La RDC est simplement un pays assiégé, envahi, dominé et violé avec la complicité de Kinshasa et de son chef de l'Etat. Pour tromper la vigilance des Congolais, certains actes de développement économique sont initiés puis entamés et parfois achevés; ce qui a créé un flou artistique auprès des Congolais vendus du régime et des intellectuels de la pacotille qui n'arrivent pas à accepter le fait que le pays est envahi et que Kabila est ce garçon de course établi pour réaliser ce rêve macabre des violeurs des lois internationales et de l'intégrité du Congo.

Ceux qui continuent à se cramponner au nom de Mobutu mais qui n'arrivent pas à établir la culpabilité du présent régime et de Kabila, en particulier, sont simplement de mauvaise foi dont le jugement est largement entaché de l'incohérence.

Le Professeur André Mbata les appellent des « tambourinaires du pouvoir qui sont, en réalité des thuriféraires et des flatteurs du pouvoir, des politiciens du ventre, des journalistes du ventre, des intellectuels du ventre, des professeurs du ventre, des pasteurs et évêques du ventre et de tous ces hommes et femmes sans scrupule qui ont vendu leur âme au diable et sacrifié des valeurs sur l’autel de leurs intérêts matériels en se mettant au service des monstres qui gouvernent.» ("Grand soir" du régime et de "Triangle de glissement")

Appelons, ainsi, le chat par son nom. Acceptons la complicité notoire de Kabila, avec la complicité des fils et filles du Congo égarés du droit chemin, dans cette tragédie que traverse notre pays. Si Joseph Kabila est le président du Congo, selon les affirmations de ces supporters, les articles 69 et 74 de la loi suprême du pays lui ôtent ce titre. Ce ne pas nous qui le disons, ces articles parlent d'eux même. A moins que l'on soit animé d'une haine viscérale contre les peuples démunis et indigents que ce président est supposé défendre et mois encore piétiner la Loi Suprême.


Salomon Valaka
"Le Devoir d'informer. La Liberté d'écrire."
24 avril 2015
© Tous Droits réservés.

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