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La révolution congolaise se prépare à Nice (Publié le samedi 18 février 2012)

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Palais de la Mediterranee Nice -France
Palais de la Mediterranee Nice -France
-Les temps changent. Longtemps, ce furent leurs biens mal acquis que les dictateurs africains, de Mobutu à Omar Bongo, vinrent investir par centaines de millions d’euros sur la Côte. Aujourd’hui, ce sont des opposants congolais à Joseph Kabila qui transforment tout un étage de l’hôtel Palais de la Méditerranée à Nice en base arrière d’un éventuel « printemps africain ».
Voilà un mois, en effet, que, dans le plus grand secret, un conseil de transition multiplie ici les consultations avec les résistants au pouvoir du maître de Kinshasa. Et tente, surtout, de fédérer, au-delà des clivages ethniques, religieux ou politiques, tous les partisans d’un vrai renouveau démocratique « dans le plus riche des pays pauvres ».
Une petite fille de Mobutu les a rejoints. Un évêque qui fut proche de Jean-Paul II leur a apporté son soutien. Une princesse congolaise s’y est associée. Ils viennent de Belgique, des États-Unis, de Suisse. Certains ont fait le déplacement depuis Kinshasa, prenant ainsi des risques fous.
Un « Traité de Nice »
Et ce qui semblait impossible s’est réalisé : le 17 janvier, dans un salon du palace niçois, le Conseil national congolais a vu le jour. Sa déclaration constitutive, baptisée « Traité de Nice », a été ratifiée notamment par le Dr François Tshipamba, le porte-parole en Europe du principal opposant à Joseph Kabila, Étienne Tshisekedi.
« Si on n’y parvient pas, ce sera un bain de sang », nous confirmait hier au téléphone, depuis Kinshasa, le conseiller politique de Tshisekedi. « Nous avons créé à Nice une représentation en exil de notre gouvernement… qui, ici, ne peut pas s’exprimer. »
Tshisekedi est, en effet, depuis la présidentielle de novembre, assigné à résidence. Comme Alassane Ouattara en Côte d’Ivoire, il s’est proclamé « président de la RDC » au lendemain d’un scrutin dont il réfute le verdict. Tout comme, d’ailleurs, l’Église catholique, qui avait également conclu « à la plus extravagante des fraudes électorales ».
Mais le joug des « milices de Kabila » serait effroyable. Le conseil national de transition serait donc l’ultime voie pour l’opposition. Le parallèle avec la Libye est tentant. Sauf que le CNC n’a pas – encore – trouvé son Bernard-Henri Lévy pour porter son combat hors du huis clos congolais. « Nous n’espérons rien de la communauté internationale, qui, manifestement, se moque des atrocités commises par ce régime fou », plaidait hier, à Nice, le Dr Tshipamba.
Le palace transformé en QG
Pendant qu’un de ses jeunes collaborateurs pianote sur son iPad, en quête de liens avec les Congolais de l’intérieur, le vieil opposant qui, depuis 1954, se bat pour un Congo libre, assure cependant que le temps est venu : « L’exaspération a atteint toutes les couches de la société. Et nous sommes là pour soutenir le combat pacifique mais déterminé du peuple. »
Étrange atmosphère sur la terrasse du Palais de la Méditerranée. Rondes des apartés. Hommes d’affaires, russe ou français, venant apporter leur soutien à ce gouvernement de transition, comme on fait – ou pas – un pari sur l’avenir. Et puis, ce retraité niçois, qui semble avoir choisi d’assumer les frais d’hébergement du CNC par pure conviction.
Ce « gouvernement en exil » se met en place, petit à petit. Même si les nouvelles qui lui parviennent du pays ne sont pas bonnes : « Une grande manifestation vient d’être réprimée. Plusieurs prêtres ont été arrêtés. Et le bilan humain, on ne le connaîtra jamais : au Congo, les milices ont l’ordre de ne laisser aucun cadavre derrière eux. »
Source: Nicematin

Une réponse à La révolution congolaise se prépare à Nice (Publié le samedi 18 février 2012)

  • MUKER KOM-NDA NKOM-NDA NDANGYÉ, Libre Penseur Indépendant dit :
    Confirmation des résultats du traité de Nice sous fond polémique de démenti.
    1. On pourra se poser la question de savoir pourquoi la sortie tardive de Ngbanda en janvier 2013, et pourtant supposé déjà informé depuis janvier 2012 par son secrétaire Shungu parti s’informer et venir rendre compte de ce qui se passerait, sous prétexte de peur de manque de discrédit , Soki secret ekozala »?
    Toutes les raisons contradictoires avancées surtout l’affaire des soldats de la FARDC pris dans le piège en Angola pour que Kinshasa soit au courant du projet ne convainc pas, puisque ce communiqué de janvier 2012 était supposé connu de Kinshasa.
    Pourquoi Shungu continue à se taire pour ne pas démentir tout ce qui pèse sur lui? Voilà le grand mystère. Tant qu’il gardera silence, le myestère persistera toujours.
    2. Du côté de l’UDPS, c’est la même cacophonie :
    Pendant que le porte Parole Dr Mpuila se réjouit des résultats du traité, la direction de l’UDPS dément toute implication dans ce projet qualifié d’accords secrets par un groupe des congolais en Europe qui n’engage en rien tout le peuple congolais.
    Finalement, à quel Saint se vouer dans une telle cacophonie, et du côté de l’APARECO et du Côté de l’UDPS. Et pourquoi la société civile impliquée ne se prononce pas toujours?
    QUAND LE PORTE-PAROLE DE L’UDPS DR FRANÇOIS TSHIPAMBA MPUILA SIGNE EN SON NOM ET AU NOM DE SON PRÉSIDENT ET DE SON PARTI ET QUE CES DERNIERS DÉMENTENT : À QUEL SAINT SE VOUER??????
    Sans trop de commentaires, nous vous laissons apprécier froidement ces deux déclarations avec le nouveau mot de passe de « vouloir une chose et son contraire » à la « Une »!
    « Et je me permets de signer en mon nom et au nom de mon Président et mon Leader pour qu’il n’y ait aucune ambiguïté tôt ou tard ».
    Fait le 28 Janvier 2013.
    Dr François Tshipamba Mpuila
    E-mail : tshipambampuila@yahoo.fr
    L’UDPS A KINSHASA DENONCE LES DERIVES D’UN FAUX DEBAT SUR LE PSEUDO TRAITE DE NICE.
    Mr. Corneille Mulumba, secretaire National au Plan et proche de SEM Tshisekedi, President elu de la RDC, dement toute implication de l’UDPS dans des accords secrets conclus par un groupe de congolais en Europe.
    Les participants aux pourparlers de Nice y etaient a titre personnel et esperaient occuper des postes importants dans l’administration et gouvernement du nouveau president de la RD Congo.
    Les erreurs et reves de ce petit groupe de congolais ne peuvent engager le peuple congolais.
    Voici la declaration de l’UDPS.
    3. Même si aucun accord militaire n’a été signé, cette possibilité n’est pas exclue selon l’article 37 évoqué qui ne fait aucune restriction pour les voies de défense :
    « Je n’ai signé avec tous les Partenaires rencontrés aucun document engageant et impliquant ma responsabilité, mon Parti et mon Leader sur la voie militaire.
    L’article 37 de l’ «Acte portant dispositions constitutionnelles pour la période de la Transition » stipule : « Tout Congolais a le droit et le devoir sacré de défendre la Nation et son intégrité territoriale, de désobéir et de résister à tout individu ou groupe d’individu qui prend le pouvoir par la force ou l’exerce en violation des dispositions du présent Acte
    Je ne condamne aucun de nos Compatriotes dans les différentes voies où ils se sont engagés pour libérer notre Patrie et notre Peuple. L’article 37 précité n’est pas restrictif sur les voies à utiliser pour résister et défendre notre liberté, la démocratie, nos aspirations légitimes et profondes, notre Patrie et notre Peuple. Aucun peuple dans le monde n’a fait face à un péril mortel, grave et généralisé avec un seul bâton à la main ».
    Fait le 28 Janvier 2013.
    Dr François Tshipamba Mpuila
    E-mail : tshipambampuila@yahoo.fr
    La révolution congolaise se prépare à Nice (Publié le samedi 18 février 2012)
    Publié le 30 janvier 2013
    Un « Traité de Nice »
    Et ce qui semblait impossible s’est réalisé : le 17 janvier, dans un salon du palace niçois, le Conseil national congolais a vu le jour. Sa déclaration constitutive, baptisée « Traité de Nice », a été ratifiée notamment par le Dr François Tshipamba, le porte-parole en Europe du principal opposant à Joseph Kabila, Étienne Tshisekedi.
    « Si on n’y parvient pas, ce sera un bain de sang », nous confirmait hier au téléphone, depuis Kinshasa, le conseiller politique de Tshisekedi. « Nous avons créé à Nice une représentation en exil de notre gouvernement… qui, ici, ne peut pas s’exprimer. »
    Tshisekedi est, en effet, depuis la présidentielle de novembre, assigné à résidence. Comme Alassane Ouattara en Côte d’Ivoire, il s’est proclamé « président de la RDC » au lendemain d’un scrutin dont il réfute le verdict. Tout comme, d’ailleurs, l’Église catholique, qui avait également conclu « à la plus extravagante des fraudes électorales ». Source: Nicematin
    « Un grand lobbying sur la Tragédie congolaise et sur les opportunités immenses qu’offrira notre Pays à tous les Investisseurs qui viendront au Congo dès que le Président Elu commencera à exercer l’Imperium du pouvoir.
    Je suis globalement très satisfait d’avoir rencontré les Partenaires de Nice, d’avoir travaillé avec eux, d’avoir fait ensemble avec eux le lobbying international pour la Cause congolaise.
    Je suis convaincu que nos résultats dans leur entièreté rencontreront l’assentiment de nos Vrais Compatriotes car nous pourrons ainsi sortir de la Tragédie ; préserver et consolider notre libération ensemble avec nombreux Partenaires Internationaux et nous engager sur la voie de la construction nationale et du progrès.
    Je n’ai signé avec tous les Partenaires rencontrés aucun document engageant et impliquant ma responsabilité, mon Parti et mon Leader sur la voie militaire.
    L’article 37 de l’ «Acte portant dispositions constitutionnelles pour la période de la Transition » stipule : « Tout Congolais a le droit et le devoir sacré de défendre la Nation et son intégrité territoriale, de désobéir et de résister à tout individu ou groupe d’individu qui prend le pouvoir par la force ou l’exerce en violation des dispositions du présent Acte
    Je ne condamne aucun de nos Compatriotes dans les différentes voies où ils se sont engagés pour libérer notre Patrie et notre Peuple. L’article 37 précité n’est pas restrictif sur les voies à utiliser pour résister et défendre notre liberté, la démocratie, nos aspirations légitimes et profondes, notre Patrie et notre Peuple. Aucun peuple dans le monde n’a fait face à un péril mortel, grave et généralisé avec un seul bâton à la main ».
    Fait le 28 Janvier 2013.
    Dr François Tshipamba Mpuila
    E-mail : tshipambampuila@yahoo.fr

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