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L'ORDRE DU MAL PLUS FORT QUE LA CENCO PAUL KAGAMÉ CONTINUE SES RÉFORMES DE LA RDC QUI CÈDE AU M-23

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L'ORDRE DU MAL PLUS FORT QUE LA CENCO
PAUL KAGAMÉ CONTINUE À RÉFORMER LA RDC
LE GOUVERNEMENT CONGOLAIS CÈDE AU M-23
 
Il n'est pas difficile de déduire de la faiblesse de
la CENCO face au crime qui extermine les Congolais,
L'Épiscopat esquive le peuple qui l'invite à le défendre
(Cliquez pour voir ce qu'on inflige à deux Congolaises en Angola)
 
 
PRÉAMBULE
 
    "Devant Pilate, le Christ proclame qu'Il est « venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité » (Jn 18, 37). Le chrétien n'a pas à « rougir de rendre témoignage au Seigneur   (2 Tm 1,8). Dans les situations qui demandent l'attestation de la foi, le chrétien doit la professer sans équivoque, à l'exemple de Saint Paul en face de ses juges. Il lui faut garder « une conscience irréprochable devant Dieu et devant les hommes » (Ac 25, 16). ... Les disciples du Christ ont « revêtu l'homme nouveau créé selon Dieu dans la justice et la sainteté qui viennent de la vérité » (Ep 4, 24). « Débarrassés du mensonge » (Ep 4, 25), ils ont à « rejeter toute méchanceté et toute ruse, toute forme d'hypocrisie, d'envie et de médisance » (1 P 2, 1) ... Faux témoignage et parjure. Quant il est émis publiquement, un propos contraire à la vérité revêt une particulière gravité. Devant un tribunal, il devient un faux témoignage. Quant il est tenu sous serment, il s'agit d'un parjure. Ces manières d'agir contribuent, soit à condamner un innocent, soit à disculper un coupable ou à augmenter la sanction encourue par l'accusé. Elles compromettent gravement l'exercice de la justice et l'équité de la sentence prononcée par les juges. Source : Catéchisme de l'Église Catholique, canons 2471, 2475, 2476. Édition CECC 1993. Ottawa. 
 
Objet : La "CENCO" ne dit pas la vérité à ses ouailles
         elle hausse souvent pour les médias, mais n'agit
         pas, à sa suite s'ajoutent les juristes catholiques.
 
MES CHERS COMPATRIOTES,
 
Cohésion nationale avec les moyens de déstabliser La RDC
entre les mains des étrangers Kigali, Kampala, les FARDC
    Ce que je vous ai communiqué, le 27 janvier 2013, est arrivé, à savoir "Le Congo prêt à capituler aux négociations de Kampala sous la pression de Museveni et le bras de fer de Kagamé".  C'est arrivé, "Raymond Tshibanda a signé".  Ce qui est terrible, c'est parfois les errements de notre élite, je veux dire nous tous.  En effet, nous ne donnons même pas la peine de demander le texte qui a été ratifié avec le M-23, mais également les rapports des comptes-rendus journaliers de la "Prison-conclave de Kampala" de la Délégation congolaise en Ouganda.  Nous continuons à nous insulter au fil des jours en répondant aux gens que Kinshasa a placé pour nous distraire que sont :
  1. Yvon Ramazani ;
  2. Élie Du Jardin ;
  3. Clarisse Nseka ;
  4. Jean-Luc Skam ;
  5. Antonio Rodriguez ;
  6. Jérémie Kado, etc ...
    Plus loin, "La Conférence des Évêques de la RDC", dont on taquine la paix du peuple de Dieu qu'elle a en charge et pour lequel elle voit chaque jour l'errance en transhumance, l'arrachement des terres qui sont siens avec ce qu'elles contiennent, à savoir : "les domaines de l'Église".  Face à l'hypothèque de ces territoires aux faux rebelles pris aux population que l'on chasse de son berceau historique, l'"Épiscopat congolais" est sans parole et ne se montre pas préoccupée ni habitée par une volonté praxéologique de s'impliquer contre la falsification du patrimoine dont le "Christ" confié à sa charge par l'Esprit-Saint à travers le constitut de l'Église.
 
    Dès lors, pour s'expurger de la remontrance des fidèles qui crient comme des pauvres déshérités à la manière des "Damnés de la terre", la "CENCO" scrute l'environnement en sondant les humeurs sociales et confessionnelles dans l'air pour jauger de l'instant propice dans l'environnement afin de faire une communication sociale qui réunit toutes les conditions de la faire excuser et de la faire passer pour le "Syndicat chrétien citoyen le plus agissant".  Ainsi, à la première occasion d'enflammer les émotions, la CENCO bondit avec des puissantes déclarations qui caressent ce que d'aucuns veulent entendre par l'embrasement des émotions puis après, il n'y aura plus des suivis.  Cet opportunisme très incommodant est le mode opératoire dont se sert l'Épiscopat de la RDC pour entrer en communication avec la nation.
 
    Ce processus fonctionne et les gens que l'on écoute après un discours de l'Épiscopat sont souvent plein d'éloge pour leur courage affiché.  Or, quand on dépasse la frontière de la retenue et que l'on perfore ce même discours dans l'anatomie réelle de sa racine interpersonnelle, on finit pas découvrir que les "Évêques" mentent.  Pour ne pas tergiverser sur ce point "nous ment-on ou pas ?".  La plus simple piste pour arriver à une analyse logique, c'est de ramener à l'inventaire tout ce que les autorités de l'Église, par la CENCO, ont dit au "Peuple congolais" depuis la Conférence nationale.  Aucune des promesses faites n'a abouti à consacrer la paix ou une entente respectée avec le concours des Évêques.  Est-ce que c'est cela le rôle de la "CENCO", dire pour ne pas accomplir même si elle dit la "Vérité" sans être capable de la faire valoir ?  Pourquoi, la CENCO ne fait-elle pas briller sa vérité et ne parvient-elle pas à la réalisation de ses promesses ?
 
    Plus que ça, les "Juristes catholiques" qui semblent être une organisation auxiliaire à la CENCO parle, elle aussi, une langue de bois.  Ce groupe est allé jusqu'à interroger les "Congolais" d'exhiber les preuves des crimes de "P. Kagamé" dont ils détiendraient en RDC.  C'est grave, car poser cette question-là, c'est comme faire voir que l'on ne vit pas au Congo et on n'est pas au courant de tous les Rapports de l'ONU.  Tout cela est inquiétant.
 
     La signature d'hier dont "Roland Kiloka Ngoie" pollue avec nos forums est une preuve éloquente de la "Capitulation" dont je fais mention.  En effet, le processus de la capitulation a commencé, le "Congo-RDC" a cédé à Paul Kagamé, à Yoweri Museveni qui ont mis en prison, le Président de l'Assemblée nationale, le Ministre de la Défense et les Députés rdéciens pendant deux mois au"Resort Hotel Munyonyo" de Kampala.  Et ce cycle de claustration des officiels congolais va continuer à procéder de la sorte pendant encore et plus longtemps en RDC.  À Kinshasa, on trompe la nation, on l'invite à s'unir pour des pourparlers sur la fallacieuse et artisanale notion de "Cohésion nationale".  Des mots que du verbiage imaginé par "Paul Kagamé" et la "pègre".  Ceux-ci, ont mis sur la bouche de "Joseph Kabila" la notion d'une "Force Neutre" qui fut un concept imaginé par "Paul Kagamé", cet homme qui annonce au "Forum Économique de Davos", en Suisse, la création d'une Bourse des minerais à Kigali.  De quoi s'alimente cette bourse ?  N'est pas du stock constituée avec les produits du crime organisé en RDC par les pillages que les Rapports de l'ONU ont mis en lumière depuis 2002.
 
    À ce stade, avec la compilation des réactions et des déclarations de la CENCO dans cette situation de triste existence imposée aux Congolaises et Congolais, il est tout à fait naturel d'en arriver à la conclusion qui suppute une "Disposition de mensonge" qui tient lieu de la posture défendant de la "Conférence Nationale des Évêques" face à la population congolaise meurtrie.  Les Évêques ne veulent pas prendre part à la lutte pour la dignité du Congolais directement qui mobilise toute la "RDC" citoyenne derrière elle contre les méfaits des fausses rébellions entretenues par le Rwanda.  Autrement dit, les Évêques congolais esquivent la véritable problématique de cette infrahumanisation des Congolais, mais savent qu'il faut de temps en temps comme font les politiciens, sortir de son mutisme, condamner et dire ce que le peuple veut entendre.  C'est tout.  d'où dire que les Évêques, par la CENCO, mentent le peuple congolais dans le dossier de la guerre et des crises récurrentes en RDC, cela n'est pas un constat faux, mais vrai.  C'est la somme de leurs promesses qui les accusent de cette disposition invraisemblables de la part des Pasteurs.
 
    De là à dire que l'Église catholique de la RDC ment, c'est se fourvoyer en diffamant une Institution spirituelle et ce n'est pas ce que je dis.  L'Église ne ment jamais, elle est sous la mouvance de l'Esprit Saint, mais les Évêques qui la dirigent peuvent par leurs fonctions et leur rôle trahir leur mission.  Cela est arrivé plusieurs fois dans l'histoire.  C'Est le moins que l'on puisse dire.  Et là-dessus, le cas d'une telle correspondance, en RDC, c'est la relation de contrepartie qui peut naître dans les services réciproques que les autorités ecclésiales et civiles se rendent.  Sous la mouvance de la temporalité de coopération, il est facile d'arriver à sortir des principes de la Fonction pastorale.  On peut évoquer l'hypothèque à la CENI comme un impair de la CENCO, car elle a donné à l'Administration de l'État congolais, pour l'organisation des élections de 2011, un impression bataillons des fidèles de l'Église, soit, "33.000 assesseurs", mais qui n'ont finalement pas rempli le travail citoyen que l'on attendait d'eux. 
 
    En clair, ce ne sont pas ces assesseurs qui ont mal fait le travail, mais les autorités ecclésiales se sont servis d'eux sans finalement dire la vérité capitale à la "République", mais le service reçu comme réponse de bonne foi, ce sont les incidents.  Même si ce désagrément réponde partiellement à la vérité, la CENCO a refusé d'aller loin dans ce dossier et la fraude a pris le dessus.
 
II.    AUX CONFINS DES ENGAGEMENTS PIEUX ET ÉVASIFS
       DE LA CENCO, LA DIGNITÉ DU CONGOLAIS EST CHIMÈRE
 
MES CHERS COMPATRIOTES,
 
Les Négociation de Kampala sur fond
d'un faux en écriture de D. Kamanzi
de falsification avérée de nationalité
    En fait, ne pas pouvoir voir la "CENCO" hausser le ton dans les pérégrinations du mal en RDC face au gouvernement qui est mis à genou et qui retourne tous les ans pour servir la pègre en s'éteignant devant sa cruauté est une attitude qui contredit l'Évangile.  Dans aucun pays au monde, le "Clergé" ne se tient à l'écart d'une souffrance que l'on inflige à ses ouailles par le crime organisé.  Ceci est vraie même dans les pays considérés comme ceux de la "Mafia".  Au Congo, les Évêques ne se sentent pas concernés collectivement pour prendre une position de défi contre le pouvoir qui dirige la "République"lorsqu'elle dérive.  Les Congolais sont dirigés par les "Criminels", on les trompe, on les invite à des ateliers bidons comme ceux dite de la "Cohésion nationale" ou encore du "Deuxième faux dialogue intercongolais", la "CENCO" acquiesce et se présente elle-même par certains de ses représentants.  Pourtant, si les Congolaises et les Congolais ont encore une plate-forme d'une élite qui va devoir les sauver de toutes les dérives mafieuses et spirituelles, c'est la "Conférence des Évêques",  car n'est pas Évêque qui le veut ni prêtre qui le dit.  Hélas, la "CENCO" n'est pas là où le peuple de son sein, celui de l'Église qui se bat contre la cruauté.
 
    Pourtant, la "CENCO" comme d'aucuns savent que "Joseph Kabila" n'est pas prêt à se ranger du côté de la vérité et de la raison vraie du peuple.  Joseph Kabila sort de la matrice de "Paul Kagamé", le Front Patriotique rwandais, les hommes qui tuent en RDC sont ses anciens compagnons et ceux qui dirigent ces razzias sont ses compatriotes de sang.  Car, la vérité, sur ce point n'est pas négociable, Joseph Kabila est venu du "Rwanda" dans le cortège des tueurs infiltrés au sein de l'AFDL.  Dans ces conditions-là, que peut-il sortir de vrai et de sincère lorsqu'ils s'agit pour les Congolais de s'organiser et d'attaquer ceux qui les massacrent ?  La vérité sera que "Joseph Kabila" va à toutes les stations empêcher aux soldats congolais de chasser leurs bourreaux.  Puisque, en toute logique, la fin des guerres en RDC sera aussi sa fin.  Par ailleurs, ce dernier ne saura où se réfugier si ses frères sont vaincus. 
 
    Partant, "Joseph Kabila" voudra sauver tous ses proches et protégés, à savoir :
  • Les M-23 ;
  • Le CNDP mué ;
  • Le RCD/Goma ;
  • Le FPR ;
  • Le FDLR ;
  • La LRA.
    Car, en vérité, tous ces groupes armés sont l'unité d'une même déflagration rangée en famille de différents commandement et non de différente adversité et belligérance.  Le "Seigneur Jésus" dit sans utiliser des paraboles que "Le démons entre-eux ne se divisent pas".  Ce principe vaut également pour les associations des malfaiteurs.  La RDC a à sa tête un malfaiteur, quelqu'un qui connaît toutes les connexions criminelles et mafieuses des guerres qui frappent le Congo.  D'ailleurs, Joseph Kabila n'a jamais arrêté un seul Rwandais ou un Ougandais pour le punir, mais les Congolais, il en a même lui-même tué, comme "Armand Tungulu".  Dans ces conditions-là, peut-on espérer de cet homme créer une "Cohésion nationale" comme il l'appelle de tout son cœur.  Il est tellement clair que cet appel est une mascarade horrible et offensant puisque les chef de l'Armée nationale, les FARDC, ceux qui dirigent les militaires du Congo depuis le Haut-Commandement jusqu'au Commissariat National de la Police, sont des Rwandais et des anciens officiers du Front Patriotique Rwandais.
 
    De ce point de vue, à quoi va servir la rencontre de la "Cohésion Nationale" ?  C'est facile à deviner, il va s'agir de recueillir toutes les informations du désiratum national pour les donner au Président rwandais, Paul Kagamé et à ses organisations criminelles pour amplifier davantage la mainmise sur le Congo.  En fait, la "Cohésion nationale", ce rendez-vous que Joseph Kabila appelle de tous ses poumons n'est pas un moment heureux pour les Congolais, mais une "Conférence Nationale d'espionnage ouvert sur la nation", car les résultats de ce dialogue intercongolais vont devoir être fourni à "Paul Kagamé" par ses infiltrés de l'Armée, des sévices de sécurité et des "Douanes et accises".  une partie de la raison de l'échec des "Forces Armées Zaïroises" dans la guerre de l'Angola vient du fait que Mobutu a confié les bases stratégiques, logistiques et tactiques aux étrangers communistes d'alors en qui il croyait faire confiance plus qu'à n'importe quel autre congolais, voire un "Belge" puisque ces derniers étaient encore engagés dans notre armée comme assistants techniques.
 
    Après son voyage en Chine et en Corée du Nord, "Mobutu Sese Seko" a donné le Centre de formation militaire de Kitona et de Lubumbashi aux Nord-Corées.  Dès lors que les enjeux requéraient à ce que les Coréens et les Chinois choisissent leur camp face à la guerre d'Angola, les "Nord-Coréens" ont choisi l'Angola d'"Agostino Neto" contre le Zaïre de Mobutu.  En se penchant vers"Luanda", les "Nords-Coréens" ont donné toutes les cartes des sites militaires congolais et ont également donné l'inventaire des armes des "Forces Armées Zaïroises" de l'époque.  On verra, quelques mois après, soit au mois de décembre 1975 et janvier 1976, un Mobutu médusé qui remercie les Nord-Coréens en les renvoyant chez-eux.  Mais, ces militaires ne sont pas allés loin, ils ont transité à Brazzaville qui était alors pays socialiste et se sont redirigés en Angola pour aider les "Force Populaire de Libération de l'Angola", les FAPLA, au détriment du "Front National de Libération de l'Angola", le FNLA.
 
    La rencontre que "Joseph Kabila" appellent de toutes ses forces est exactement la répétitions de cette erreur-là.  Sauf qu'au temps de Mobutu, celui-ci a fait une rétrospective et s'est juré de ne plus commettre cette sorte d' "erreur", car il était"Congolais".  Mais "Joseph Kabila" ne fera pas pareil, car c'est lui qui a permis le pourrissement du Congo et c'est lui, devant toutes les télévisions du monde qui a fait entrer l'"Armée rwandaise" pour occuper le Congo sans guerre.  C'était le 20 janvier 2009 pendant la cérémonie de l'inauguration de "Barack Obama" comme Président des États-Unis, alors que l'attention du monde entier était tournée vers le Capitole en plein Washington DC pour la "Prestation de serment" de ce nouveau chef de l'État de l'Amérique.
 
    Le discours que tient CENCO est toujours le même et sans effet depuis la "Conférence Nationale Souveraine".  On peut excuser certains membres de cette Organisation, mais l'Institution qui tient lieu de "Conférence épiscopale" n'a pas fait peser de son poids dans le massacre et extermination des Congolais qui se continue jusqu'à ces jours.  Ce son, plus souvent, des vœux pieux et des intentions évasives que la CENCO fait.  Par contre, lorsqu'elle sollicitée par l'État pour donner son avis dans tel ou tel problème, la Conférence Épiscopale Nationale s'offre à 180 degré avec la science et le pouvoir de sa constitution.  Et la place du peuple, dans ce cas-là, où est-elle ?  La Conférence de Kampala vient de boucler une étape que vante les voix du "régime de Kinshasa".  A-t-on entendu une interrogation ou un commentaire du côté de la CENCO quand, tous, nous savons que la RDC est une propriété de tous les Congolais y compris les Évêques catholiques de la Conférence Épiscopale ?  Toute la question est là.  Faut-il imaginer pire que cette distance visible et sensible de la plus "Haute Élite Ecclésiale" face au peuple pour l'écouter ?
 
III.    COGITONS SUR LE DESTIN PSYCHOLOGIQUE DU CONGOLAIS
         ET DE L'AVENIR SPIRITUEL DE LA RDC SANS CESSE VIOLÉE 
 
Lorsqu'on cogite, c'est toute l'expression faciale qui parle,
qui scrute l'esprit et interroge le fond de l'âme et des idées
    Pour parvenir à susciter une telle réflexion, il sied de préciser le champ de ce débat intrapersonnel qui devient interpersonnel par le fait de sa communication à tous les Congolais.  Il s'agit dans ce cas spécifique de faire l'anatomie de la cogitation psychologique dans les différents pans de la géographie morale de la nation.  Car, c'est en faisant une randonnée dans les chambres de la conscience collective qu'il va falloir appréhender la posture du spirituel singulier et du spirituel universel dans son règne secret, c'est-à-dire au point de  son ancrage mystique avec la réalité du Congolaise.  Le psychologique et le spirituel vont de pair étant donné le fait de leur proxémie dans les états d'âme qu'ils communiquent à l'intelligence.  Au demeurant, le psychologique et le spirituel émergent d'une même zone mentale, mais différenciée par le vocation de leur destination dans les avenues du comportement et les rues de réflexes qui conditionnent le rythme de la vie et les mouvements de l'être humain.  Néanmoins, que l'on ne se méprenne point, l'origine de ces effluves psychologique et spirituel est d'une même essence.  C'est par le système nerveux que la psychologie et la spiritualité choisissent d'entrer dans le corps de l'être humain.  Comment ?  Les savants disent par les opérations mentales les plus élevée du psychisme.
 
    Sur cet entrefaite, les problèmes qui surgissent sont de deux natures capitales à l'interrogation de l'observateur qui regarde les événements de la "conscience pure" et de la "conscience empirique" du Congolais.  Là-dessus, il s'agit d'une part de la subjectivité de la personnalité congolaise telle qu'elle est immergée dans le monde de la raison pure. Autrement dit,  sur le lieu où se transigent les conditions de la souveraineté de son existence.  Donc, celle que le Congolais mène présentement sans être assujetti à une procure de tutelle.  Existe-t-elle ?  Et d'autre part, il convient de rendre compte de l'objectivité affective de la relation du Congolais avec la bourse de sa parité en face de son prochain et son environnement tant institutionnel que social.
 
    Nous trouvons en face d'une problématique qui crée la phénoménologie de l'existentialisme congolais, car celle-ci existe, sinon le Congolais comme peuple, avec la rafale d'événements dramatiques et tragiques qui le terrassent depuis le 30 juin 1960, après être sorti du cauchemar du Congo-Belge, lequel qui fut précédé par l'esclavage arabo-islamique et européenne, du Congo on aurait seulement parlé d'un peuple éteint.  Le fait d'avoir survécu à tous ces courants de désolations successives, il y a lieu de ne pas se méprendre sur les à priori de déni forgé par le mépris de l'habitant du Congo.  Cette survivance au-delà des tempêtes et des vagues et effectivement ce qu'il convient de reconnaître comme "Existentialisme congolais".  En parvenant à saisir cette évidence vraie, on arrive à interpréter sans faux-fuyant ce qui manifeste la personnalité du Congolais dans sa situation actuelle.
 
    Pour commenter cette situation sans en faire rapport une thématique compliqué, je mets à la vue du lecteur deux opinions citoyennes que viennent d'écrire deux compatriotes.  Pour ressortir les inférences de cet existentialisme auquel je fais allusion dans ce que je nomme pour "conscience pure" et "conscience empirique".  Les deux personnages convoqués par mon écriture sont chacun dans une conviction inconciliable.  Cependant, avec un peu de lucidité, on constate tout de suite que l'un ment et l'autre dit la vérité.  Il n'empêche que celui qui défend "la défaite des négociations de Kampala" , c'est probant, refuse de voir dans la signature que vient d'apposer le gouvernement congolais face au M-23 un aveu de capitulation.
 
    De cet exercice, le but avoué pour qui défend Kinshasa est de vanter les muscles flasques du régime qui est de sa mouvance politique.  Or, l'autre compatriote, celui qui critique la fin en queue de poisson des "Négociations de Kampala", insiste avec véhémence pour dire à à tout interlocuteur fanatique de Kinshasa que la vérité ne se dit pas en multipliant les déclarations, mais en peu des mots et c'est facile à voir.  Ce faisant, celui-ci rabroue le menteur, fanatique du régime conspué, à voir en face de lui qu'il n'y a pas d'avenir avec les faux rebelles qui massacrent en RDC et au Nord-Kivu et qu'à toute fin utile, le "gouvernement congolais" se ridiculise en discutant avec les assassins de sa population.
 
    Cette discussion ainsi exposée, même sans une mise en confrontation directe des individualités prises pour exemples, les extraits de leurs discours ont le mérite de montrer clairement la dichotomie bipolaire d'un "Existentialisme congolais" de facto.  C'est à partir de ce constat qu'il devient facile d'interpréter la fissure  en deux hémisphères de la société congolaise perçue des points de vue politique, idéologique et morale.  Du coup, on arrive à dresser à la posture morale du Congolais face à la chose publique et les Dirigeants de son pays.  Puis, par cette découverte phénoménologique, on dresse le portrait de l'"Existentialisme congolais" avec ses emprises et ses ruptures pour mettre en contexte ce que cet exposé reproche à la "CENCO" par rapport à sa distance de la scène du combat quotidien des Congolais en quête d'une libération des chaînes qui bloquent leur dignité et leur développement. 
 
    En d'autres mots, les Congolais sentent qu'ils sont dans une prison des contraintes et des privations pléthores, ils se rendent comptent de cela par des agressions à répétitions.  Aussi, au-delà de cette évidence, les Congolais se sont aperçu qu'ils luttent seuls tant sur le plan national que sur le plan international.  Essayons de déballer un peu tout ça en affichant le raisonnement des écrits de ces deux auteurs d'extraits choisis pour l'illustration de cet "Existentialisme" :
 
A/    PROPOS DU CONGOLAIS FANATIQUE
       DU RÉGIME : "DEBRÉ MPOKO" :
 
Un Ministre qui n'est pas militaire va discuter de
guerre en ignorant ses généraux derrière à Kinshasa
    L'approche du commentaire politique en vogue aujourd'hui chez ceux qui sont à Kinshasa fanatique du régime ne diffère plus du langage de ceux qui ont conspué la manière dont la"République Démocratique du Congo" est dirigée. Pourquoi cette identité dans vue dans une différence d'idéologie ?  C'est tout simplement par diversion, car Kinshasa qui veut une conférence dite "Dialogue National" cherche à séduire et à récupérer les opinions inchangés de ceux qui décrie sa légitimité et sa science politique, c'est tout.  Mais en réalité, rien n'a changé dans sa manière d'envisager la RDC politiquement, le "défi" que poursuit le régime de "Joseph Kabila" est de résoudre les problèmes des criminels qui ont endeuillé la RDC en leur donnant un pan du territoire.  Pour réussir cela, il faut absolument convoquer ledit"Dialogue national" pour intégrer le M-23 au processus avec la carte d'identité congolaise.  Or, personne n'est dupe :
  • Jean-Marie Runiga ;
  • Makenga ;
  • Vianney Kazarema ;
  • Désiré Kamanzi (même absent) ;
  • François Rucogoza, etc ...
    Tous sont des "Rwandais".  Ces gens ont un avantage.  Le "Dialogue National" veut se tenir sans changement à la façon dont on a modulé l'échiquier du pouvoir.  En d'autres mots, "Joseph Kabila" cherche à donner aux Congolais un semblant de souveraineté sur les discussions de la politique générale du pays alors que ceux qui dirigent les logiciels de la névralgie institutionnelle sont tous Rwandais, à savoir "Bivegete, Bisengimana" et tous les autres agents infiltrés qu'il n'est pas nécessaire de rappeler nominalement. 
 
    En clair, c'est bien là une organisation officielle d'un espionnage-sondage qui se met en place pour permettre au Rwanda, à l'Ouganda et au M-23 de se positionner et de faire chanter encore plus le peuple de la RDC dans les orientations qu'il prend pour restaurer l'État de droit.  Ceci fait voir que le "Dialogue National" est une farce.  C'est cela le fond de la question.  Mais pour faire passer cette astuce sans trop susciter des interrogations contre les décisions ex-cathedra qui ont marqué la présence de"Joseph Kabila" au pouvoir, "voilà maintenant 12 ans", Kinshasa fait intervenir des Congolais du giron national sans avoir modifié son échiquier du pouvoir institutionnel, les "Rwandais" sont là comme les Belges à l'époque du "Congo-Belge".  Notons que eux aussi se servaient des Congolais de service pour faire passer leurs desideratum comme la volonté des Congolais.  C'est cela que fait valoir la rédaction, ci-dessous, de "Debré Mpoko" :
 
    Ils ont pris les armes au motif que l'accord du 23 mars n'avait pas connu d'application satisfaisante, selon leurs souhaits. ils ont, pour cela, semé la terreur au sein d'une innocente population. Ils ont provoqué la fuite massive de plus de 600.000 personnes qui vivent aujourd'hui dans des conditions inacceptables. Ils ont violé, volé et pillé. Ils ont hypothéqué l'indépendance et l'intégrité territoriale de leur propre pays (s'ils sont réellement congolais) en pactisant avec les ennemis du Congo. Ils ont livré les ressources de la RDC à la prédation la plus abjecte. Ils ont spéculé sur le sordide projet de balkanisation de la RDC.
 
    Le M23, qui est responsable de ce sombre tableau, vient d'être confondu à Kampala au terme de l'évaluation du fameux accord du 23 mars 2009. Le compte indique que, dans l'ensemble, le Gouvernement aura réalisé entièrement 75% des attentes comprises dans cet accord, contre 10% de réalisation partielle et 15% de non réalisation. En faisant le compte, on constate que les attentes non réalisés nécessitent objectivement un temps plus long et un travail de fond pour éviter des dérapages. Il s'agit, par exemple, de la création d'une police de proximité. Cette perspective doit nécessairement s'inscrire dans le processus en cours de réforme de la police nationale. De même elle devrait être intégrée dans le processus de décentralisation. On ne se réveille donc pas un matin pour recruter des jeunes de quartier en quartier, leur fournir tenue et équipements pour estimer avoir constitué une police de proximité. De plus, une police de proximité est un exercice délicat dans le contexte de la fragilité ethno-sociologique du moment, particulièrement à l'Est de la RDC. Il est alors question de marcher sur les œufs pour éviter de tomber dans une situation où l'on a une police tribale comme justement ce que le M23 avait voulu faire au sein des FARDC en constituant virtuellement une armée tribale.
 
    Par ailleurs, et toujours parmi les attentes non réalisées, il y a le cas du retour des réfugiés. Il s'agit, en fait, du nerf de la guerre pour le M23. Ce retour est, en effet, un élément essentiel, si pas capital, dans le dispositif tactique de ce mouvement tribalo-rebelle qui rêve de disposer d'un "coin spécifique" de vie dans une portion déterminée du territoire national. Ce n'est donc pas pour rien que, parmi sa flopée de revendications, le M23 inscrivait en ordre utile la question du fédéralisme. Durant les moments chauds de la guerre, il a été créé une page facebook annonçant la création d'une République fédérale à l'Est de la RDC. Après la chute de Goma, Kazarama fera diffuser en boucle sur la RTNC le message suivant : "vous êtes responsables de votre avenir en tant que peuple. Le Gouvernement de Kinshasa vous a causé beaucoup de tort. C'est à vous de nous dire ce que nous devons faire, si vous voulez qu'on reste avec vous dans le Kivu. Nous sommes prêts à faire du Kivu un Etat de droit".
 
    Bref, pour ces raisons et tant d'autres, personne de censé ne pouvait se laisser traverser l'esprit par l'idée de prendre les armes pour réclamer ce qui ne s'octroie pas d'un coup de baguette magique. On finit alors par conclure que l'accord du 23 mars n'a été que le prétexte pour la perpétuation d'un agenda machiavélique sur la RDC. On dira tout, mais une chose est sure : les Congolais sont parvenus à barrer la route à tous ces boutefeu qui voulaient les distraire afin de réaliser leur forfaiture. Et la cohésion nationale pour laquelle s'active Joseph Kabila ne viendra que cimenter la détermination des Congolais pour que, désormais, toute nouvelle aventure militaire en RDC devienne périlleuse. Source :Pascal Debré Mpoko
 
    Cette façon de se comporter avec une motivation de gratification, car faut-il le dire, "Debré Mpoko, Yvon Ramazani, Clarisse Nseka, Jean-Luc Skam, Jérémie Kado, Antonio Rodriguez, Claudia Girl, Rosemary" pour faire ce qu'ils font, il faut vraiment être corrompu.  C'est la rétribution qui enlève à ces hommes et femmes leur dignité et s'obligent même pour passer anonyme de prendre des noms postiches de femmes, d'homme et des cover girl pour brimer la vérité que le peuple restaure par ses cris de douleur et par la voix des Congolais restés fidèles à la Patrie.  Cette sorte des Congolais ainsi englués dans la corruption sont le prototype du profil de la conscience empirique.  Ces gens ont déjà contaminé leur probité au vice et ne s'empêche pas de se compromettre déshonorablement.  Celui qui a bien lu "Débré Mpoko" va me donner raison ou va pencher dans le sens de ma déduction, car le vice est bien porté par les propos de ce citoyen à la main tendu pour recevoir le salaire de "son sophisme" contre la rectitude du "civisme congolais.
 
B/    PROPOS DU CONGOLAIS NON-FANATIQUE
       DU RÉGIME, MICHAEL NDJOLI
 
Joseph Emmanuel Kant qui a senti
le Congo deux siècles auparavant
    Par cet extrait de "Michael Ndjoli", que je ne connais pas personnellement, sa réflexion est à tous égards un discours simple qui s'exprime naturellement à partir de ce qu'il constate de la Direction politique du Congo et dont il fait le suivi, ce me semble régulièrement.  Il est clairement visiblement sur ce que ce concitoyen rapporte ci-dessous que sa perception du gouvernement congolaise est sans parti-pris.  Bien sûr, son opinion est faite sur l'édifice du pouvoir de la RDC, il n'en reste pas moins vrai que ce regard, de Michael, lorsqu'on le recoupe avec ceux des autres écrits sur la politique du gouvernement de Kinshasa, on arrive à l'impression générale de la mauvaise gouvernance que se retrouve comme conclusion universelle sur ce débat.  Parcourons un peu ce que ce compatriote expose :
 
    En fait Kabila et ses complices nous prennent pour des cons ou quoi ? Hier c’était la CNDP, au jour d’hui c'est le m23 et en plus le m23 a été déclaré comme mouvement des terroristes ... C'est qui est encore plus confuse et grave c'est que : le gouvernement de Kabila et l’assemblée nationale avaient traite Roger Lumbala de traître pour s’allier avec les agresseurs ou rebelles ; le parti de Lumbala a été exclus et son droit et titre de député de Lumbala roger seront enlevées ... Mais comment expliquer que c'est le même roger Lumbala que vous traitiez de traître collabo, la haute trahison et d'y allez même loin d'exclure son parti politique d'exister sur l’étendue nationale; mais a Kampala en Ouganda les diables, les criminels, les terroristes signent encore les accords entre eux !!!!!! qui se moque de qui ? Allez y comprenez ba ndeko na ngai; nini ezali koleka na kati wana ?    Pourquoi la CENCO n'est pas encore assez efficace avec l'armée de son élite pour contredire le pouvoir qui négocie toujours à plat-ventre avec les organisations terroristes implantées en RDC pour durer lorsqu'on sait que c'est le "Président Rwandais" qui est le chef de cette "Mafia". Source : Michael Ndjili, Communiqué de presse 'Les parties adoptent le Rapport sur la Revue de l'Accord de paix du 23 mars 2009.
 
    À la vérité, on n'est pas loin de ce que Racine ou Corneille dit " Ce que l'on conçoit bien se dit clairement et les mots pour les dire arrivent aisément.  J'en conviens en m'inscrivant dans cette conclusion logique de l'un de ces auteurs.  À cet effet, on ne peux pas ne pas considérer, dans la comparativité des valeurs cogitative ne pas dire que "Michael Ndjoli" est dans cette zone psychologique de la conscience pure.  Attention, je ne dis pas que ce concitoyen a la conscience pure, mais qu'il est dans la logique d'une raison neutre qui cogite avec la préséance d'une prudence rationnelle, celle de d'éviter de se compromettre par une adhésion immédiate à une tendance fut-elle gratifiante à priori. 
 
    C'est cette disposition-là qui peut, par spéculation de bonne foi, être comprise comme un étant de la conscience pure vu le fait que l'on ne raisonne pas avec les inférents intellectuels et psychologiques contaminés de facto.  C'est cela la disposition de l'intentionnalité de Yvon Ramazani et sa compagnie, j'assume cette affirmation par le fait que ces derniers attendent chaque diffusion de ma plume pour y déverser leurs négationnisme avant même d'avoir réfléchi.  C'est bine-là conséquence d'une intégrité morale contaminée et portée à mentir sans relâche puisqu'on a fait de son intelligence une faculté mercenaire pour arriver à ses fins.
 
    Ces différences de la personnalité congolaise psychologiquement modulée dévoile en toute fin d'analyse logique des comportements rationnels et équivoques, un "Existentialisme congolais" du temps présent.  Celui-ci est forgé par les caractéristiques des souffrances infusées dans les réflexes et les tendances qui condamnent l'homme congolais à garder son intégrité probe en refusant tout penchant vers la compromission ou toute disposition d'accepter la vassalité d'un qui s'impose devant soi, par l'argent ou par la force, comme un subordonné.  Dans la réalité courante, depuis 2001, une certaine frange des Congolais se tient devant Joseph Kabila avec cet effacement de soi qui est toute une démission contre la dignité de soi.  "Joseph Emmanuel Kant" remarque cela dans l'univers de son temps à certains degré et parvient à parler de la "Fondation de la métaphysique des mœurs". 
 
    "C'est ici qu'en retour à Kant se propose ; non point pour parfaire une description de l'apparaître d'autrui, mais pour comprendre le sens de l'existence qui s'annonce dans cette apparaître. Il est remarquable que ce soit le philosophe le plus désarmé sur le terrain de la description phénoménologique qui soit allé droit à ce sens de l'existence. Lorsque Kant introduit dans la Fondation de la métaphysique des moeurs, la seconde formule de l'impératif catégorique :
 
    « Agis de telle sorte que tu traites l'humanité aussi bien dans ta personne que dans la personne de tout autre toujours en même temps comme une fin, et jamais simplement comme un moyen ».
 
    On peut être choqué de cette introduction brusque d'autrui dans le formalisme kantien et on peut se plaindre que nulle description de la connaissance d'autrui ne précède cette détermination pratique d'autrui par le respect. Ne faut-il pas d'abord connaître l'autre en tant qu'autre et ensuite le respecter ? Le kantisme propose une réponse toute différente. C'est dans le respect même, comme disposition pratique, que réside la seule détermination de l'existence d'autrui. Source : « À l'école de la phénoménologie », Paul Ricœur, Bibliothèque d'histoire de la philosophie, Librairie philosophique, J. Vrin, 6, Place de la Sorbonne, Paris 5V. 2004
   
     En clair, l'affirmation du Congolais par sa détermination rationnelle et morale n'est pas une évidente réalité.  La République est une entité qui existe, mais qui échappe au Congolais puisque depuis cinquante ans, c'Est l'autre, l'intelligence étrangère à la sienne qui convoque le "Congolais" à disposer de sa nature et de sa possession par l'entremise d'une négociation et d'une procuration. "Joseph Emmanuel Kant", dans un tout autre tableau et toute une autre culture s'exprime comme quelqu'un qui connait les problèmes de la RDC.  Le politique Directeur du Congo n'agis pas comme il doit le faire, c'est-à-dire avec le councours de l'indépendance de son âme et de son esprit, l'impératif catégorique, lorsqu'il réunit les conditions de l'usiter, il y une tutelle qui vient disposer de l'indépendance de sa cogitation et de son discours.  Au fond, la République Démocratique du Congo est une République subordonnée au formalisme des prérequis qu'on lui confère, sinon c'est l'anarchie et le chaos qui siéent.
 
    N'allons-nous pas vers là négativement avec la tenue du "Dialogue National" lorsque la revue de la politique nationale montre que c'est bien là tourner en rond puisqu'il y a eu :
  • Les Accords de Lusaka ;
  • La Conférence de Sun City ;
  • Les Accords successifs de Naïrobi ;
  • Les Accords de Goma en série ;
  • Les Accords de l'Hôtel Yhoussi, à Goma ;
  • Enfin les Accords de l'échec de Kampala supervisé par les agresseurs, etc ...
    Pourquoi retomber une fois de plus dans ce schéma dont le but est celui de faire accepter à la fin de toute cette ronde, la supercherie des criminels qui ont versé tant de sang en RDC.  Pourquoi la CENCO n'est pas encore assez efficace avec l'armée de son élite pour contredire le pouvoir qui négocie toujours à plat-ventre avec les organisations terroristes implantées en RDC pour durer lorsqu'on sait que c'est le"Président Rwandais" qui est le chef de cette "Mafia" qui garde le Congo dans cette tutelle qui défend au Congolais d'être "Maître chez-eux".  La crise qui ne finit pas déroge à notre souveraine liberté et à cause de cela, ce qui passe pour un "Existentialisme congolais" ne l'est qu'en partie, avec une épaisse couche de désolation, puisque l'autre dimension est servitude et vide.
 
La Force Neutre et la SADC sont des
mensonges de l'Afrique du Sud de Zuma
qui sert d'entremise aux multinationales,
Ces compagnies qui financent la guerre.
    Alors, comment ne pas dire que l'ordre du mal en RDC est plus fort que la CENCO ?  Le jour où la CENCO va se décider de prendre parole contre"les mensonges de la Communauté internationale, de l'ONU, de l'Union Européenne, de l'Union Africaine et de Joseph Kabila qui tournent en dérision les Congolais", cela sans faire des discours pour caresser l'émotion des Congolais avec un vocabulaire patriotique choisi pour dire ce que les gens veulent entendre, la RDC mettra fin à la guerre et pourra même, en l'occurrence d'une obligation jusqu'au-boutiste, déposer une plainte de "Crime contre l'humanité" contre le Président Bill Clinton à la Cour Suprême des États-Unis.  Les Américains ne la refuseront pas car le Droit est la gymnastique culturelle de leur civilisation fondée sur le "Credo des Droits de l'Homme".  C'est cela la Pastorale politique de l'Amérique depuis deux siècles.
 
NB : "Je demande à Dieu pardon, par le Christ, et au peuple de Dieu pardon", car je n'excuse pas la "Conférence des Évêques de la RDC" qui n'a pas fait grand'chose dans le massacre de plus de "Six millions de Congolais".  Dans le monde ailleurs, l'Église prend part au débat de société avec les moyens de sa puissance et de son intervention.  Au Congo, les Évêques sont loin, en France le Clergé est là proche du peuple, comme maintenant, à côté des autres forces sociales d'opinion contraire à la sienne, elle fait entendre sa voix dans le débat sur la famille.
 
(À suivre)
 
Djamba Yohé,
Gaston-Marie F.
Le Congolais de l'Atlantique Nord,
Ottawa, le 10 février 2013,
Canada.


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