Par Freddy Mulongo, samedi 9 février 2013 à 19:00 :: radio
J'ai sursauté devant la télévision en écoutant cette mauvaise nouvelle: Un kamikaze s'est fait exploser hier vendredi 8 janvier 2013 à Gao, dans le nord-est du Mali, à proximité de soldats maliens. Le kamikaze «est arrivé à notre niveau à moto, c'était un Tamashek (Touareg), et le temps de l'approcher, il a fait exploser sa ceinture», a raconté l'adjudant Mamadou Keita, ajoutant: «il est mort sur le coup et chez nous, il y a un blessé léger». Cet attentat intervient au lendemain d'une déclaration du porte-parole d'un groupe islamiste du nord du Mali, le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), qui a revendiqué la pose de mines, mais aussi des attaques de convois militaires et l'utilisation «de kamikazes» dans cette région. J'a tout de suite révu la scène que j'ai lu dernièrement dans SAS-Panique à Bamako ! Lorsque Malko arrive au Mali, appelé par la CIA afin de reprendre une manip tortueuse visant à découvrir les intentions des groupes islamistes qui viennent de s'emparer de tout le nord du pays, la situation est désespérée. Désormais, à Tombouctou et à Gao, les « Fous de Dieu » d AQMI, de NASAR-DINE ou du MUJAO sont seulement à quinze heures de piste de la capitale du Mali, Bamako. Quand et comment vont-ils frapper ? Problème : il n y a plus aucune force militaire pour les stopper, l' armée malienne s étant évaporée. Seule solution : découvrir leurs intentions et un moyen de les contrer qui n existe apparemment pas. Tout va reposer sur les épaules de Malko qui a en face de lui des adversaires féroces et rusés. Lorsque sa source revient de GAO transformé en bombe humaine, destinée à les transformer tous les deux en chaleur et lumière, tout semble perdu. C'est un concours de circonstances extraordinaire qui va lui permettre, in extremis, de renverser la situation. Grâce à son sens de l'observation et à son astuce...SAS 195-Panique à Bamako, octobre 2012 ! Le récit dans ses SAS fourmille de détails qui prouvent que l'auteur se base sur des faits réels. Il y a trois ans, nous avions rencontré Gérard de Villiers dans son appartement d'un superbe hôtel particulier, décoré de kalachnikovs, de l'avenue Foch dans le XVI è arrondissement de Paris, à deux pas de l'arc de Triomphe. A l'époque nous avions titré notre article: "L'Est échappe au gouvernement de Kinshasa". La photo prise de Gérard de Villiers ce jour là est référencée sur sa page Google. Dans Zaïre Adieu, il avait révelé que les soldats tutsi rwandais voulaient tuer Etienne Tshisekedi pour adosser ce crime à M'zée Laurent Désiré Kabila.
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Plus grand reporter qu'écrivain de salon, Gérard de Villiers, le père de "SAS", anticipe l'actualité et parfois même les événements. Photo Réveil FM, archives
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Freddy Mulongo lisant SAS "Panique à Bamako" de Gérard de Villiers et sur ses genoux "Le Canard Enchaîné". Photo Réveil FM
Parmi les nombreux mythes qui entourent le romancier, l'un voudrait qu'il emploie une équipe d'assistants pour l'aider dans sa production prodigieuse. En réalité, il fait tout lui-même, s'astreignant à un rythme de travail qui n'a pas changé depuis un demi-siècle. Pour chaque livre, il passe environ deux semaines à voyager dans le pays où se déroule l'action, puis six autres à écrire. Les épisodes sortent chaque année à intervalles réglés : janvier, avril, juin, octobre. Il y a six ans, à 77 ans, de Villiers est passé de quatre livres par an à cinq, sortant deux volumes sur le même thème en juin. "Je suis une machine à écrire." Auteur prolifique de romans d'espionnage dopés à la testostérone, journaliste introduit dans les milieux du renseignement, voyageur impénitent. SAS, trois lettres qui brillent dans les kiosques, les relais de presse et les librairies de la Francophonie. Trois lettres qui se découpent sur une photo de bimbo profondément décolletée et lourdement armée. SAS, pour Son Altesse Sérénissime Malko Linge, prince autrichien et « contractuel de luxe de la CIA », toujours aussi prompt, depuis 1965, à défourailler du holster et de la braguette. Gérard de Villiers est un familier des coins les plus chauds de la planète. Depuis quarante-huit ans, Gérard de Villiers écrit des romans d’espionnage étrangement prophétiques. Intrigué, The New York Times Magazine a tenté de percer le mystère.
Le palmipède satirique, "Le Canard Enchaîné" du 6 février 2013 écrit: Depuis que le président Hollande a revêtu son habit de chef des armées, la France croule sous les compliments. En visite à Paris le 4 février, le vice-président américain, Joe Biden, n'a pu que saluer le "courage" et la "compétence impressionnante" des soldats français au Mali. Il n'a fait qu'emboîter le pas au"New York Times" ("NYT"), qui vient lui, de reconnaitre que le vrai patron de la CIA et du Département d'Etat est un Français, un certain Gérard de Villiers. Le Villiers des gares, l'auteur des "SAS", est en réalité une mine d'informations pour les diplomates et les espions, qui s'instruisent en lisant les aventures de Son Altesse Sérénissime Malko Linge. C'est comme ça que ça marche, aux Etats-Unis comme en France. Hubert Védrine, ancien ministre des Affaires étrangères de Jospin, confie qu'avant de voyager il lit toujours le "SAS" concernant le pays où il se rend. Et il jette les notes du Quai d'Orsay ?
Mieux, le "New York Times" s'extasie sur les talents divinatoires de Villiers. Il aurait anticipé l'attentat contre le bâtiment de la sécurité nationale dans la capitale syrienne, qui avait tué plusieurs proches de Bachar EL Assad, en juillet 2012, ou encore l'assassinat d'Anouar El Sadate, en 1981.
Dans "Les fous de Benghazi", publiés huit mois avant la mort de l'ambassadeur américain J. Christopher Stevens, tué par des islamistes à Benghazi, il fournit des détails inédits sur le centre de commandement de la CIA de la ville.
Pour le New York Times, Gérard de Villiers est l'auteur des romans d'espionnage les mieux informés de la planète, mieux que ceux de John le Carré et Tom Clancy.
Plus grand reporter qu'écrivain de salon, Gérard de Villiers, le père de "SAS", anticipe l'actualité et parfois même les événements. Photo Réveil FM, archives
Freddy Mulongo lisant SAS "Panique à Bamako" de Gérard de Villiers et sur ses genoux "Le Canard Enchaîné". Photo Réveil FM
Parmi les nombreux mythes qui entourent le romancier, l'un voudrait qu'il emploie une équipe d'assistants pour l'aider dans sa production prodigieuse. En réalité, il fait tout lui-même, s'astreignant à un rythme de travail qui n'a pas changé depuis un demi-siècle. Pour chaque livre, il passe environ deux semaines à voyager dans le pays où se déroule l'action, puis six autres à écrire. Les épisodes sortent chaque année à intervalles réglés : janvier, avril, juin, octobre. Il y a six ans, à 77 ans, de Villiers est passé de quatre livres par an à cinq, sortant deux volumes sur le même thème en juin. "Je suis une machine à écrire." Auteur prolifique de romans d'espionnage dopés à la testostérone, journaliste introduit dans les milieux du renseignement, voyageur impénitent. SAS, trois lettres qui brillent dans les kiosques, les relais de presse et les librairies de la Francophonie. Trois lettres qui se découpent sur une photo de bimbo profondément décolletée et lourdement armée. SAS, pour Son Altesse Sérénissime Malko Linge, prince autrichien et « contractuel de luxe de la CIA », toujours aussi prompt, depuis 1965, à défourailler du holster et de la braguette. Gérard de Villiers est un familier des coins les plus chauds de la planète. Depuis quarante-huit ans, Gérard de Villiers écrit des romans d’espionnage étrangement prophétiques. Intrigué, The New York Times Magazine a tenté de percer le mystère.
Le palmipède satirique, "Le Canard Enchaîné" du 6 février 2013 écrit: Depuis que le président Hollande a revêtu son habit de chef des armées, la France croule sous les compliments. En visite à Paris le 4 février, le vice-président américain, Joe Biden, n'a pu que saluer le "courage" et la "compétence impressionnante" des soldats français au Mali. Il n'a fait qu'emboîter le pas au"New York Times" ("NYT"), qui vient lui, de reconnaitre que le vrai patron de la CIA et du Département d'Etat est un Français, un certain Gérard de Villiers. Le Villiers des gares, l'auteur des "SAS", est en réalité une mine d'informations pour les diplomates et les espions, qui s'instruisent en lisant les aventures de Son Altesse Sérénissime Malko Linge. C'est comme ça que ça marche, aux Etats-Unis comme en France. Hubert Védrine, ancien ministre des Affaires étrangères de Jospin, confie qu'avant de voyager il lit toujours le "SAS" concernant le pays où il se rend. Et il jette les notes du Quai d'Orsay ?
Mieux, le "New York Times" s'extasie sur les talents divinatoires de Villiers. Il aurait anticipé l'attentat contre le bâtiment de la sécurité nationale dans la capitale syrienne, qui avait tué plusieurs proches de Bachar EL Assad, en juillet 2012, ou encore l'assassinat d'Anouar El Sadate, en 1981.
Dans "Les fous de Benghazi", publiés huit mois avant la mort de l'ambassadeur américain J. Christopher Stevens, tué par des islamistes à Benghazi, il fournit des détails inédits sur le centre de commandement de la CIA de la ville.
Pour le New York Times, Gérard de Villiers est l'auteur des romans d'espionnage les mieux informés de la planète, mieux que ceux de John le Carré et Tom Clancy.