RDC : Le 16 février : occupation des rues
Quelque part là, sur l’avenue du 24 novembre, non loin de l’ISC, les marchands ambulants s’arrêtent, assistent à une dispute entre policiers. Pour quelques sakombi de riz, le brigadier s’énerve, montre ses biceps et donne deux coups de poing à un inspecteur principal de police. Si ailleurs la discipline est la mère de l’armée, au pays de John Numbi c’est la loi du plus fort qui prime. Dans plusieurs quartiers, l’électricité ne revient que la nuit, vers 23h00’ juste le temps de permettre aux habitants de ces coins d’éteindre leurs lumières. La capitale de la RDC est dans l’agonie, les employés impayés, plusieurs sociétés sont menacées de fermeture. Une ville triste. C’est l’image que présente la ville de Kinshasa, ces derniers jours. Un visage pâle synonyme d’une crise aigue et profonde accentuée par la grève des conducteurs des camions au Bas-Congo. Un orage ébranle la ville de Kinshasa. La décision du FMI a violemment frappée le régime Kabila en pleine poitrine. Matata Ponyo est assommé, malgré le faux semblant de quiétude affiché le 16 et 17 janviers aux journées dédiées aux héros nationaux. Les congolais ont aperçu, un Président désespéré et un chef de gouvernement affaibli, accompagné de son troupeau dans une gloire de poussière. Le grand paon à la cravate rouge quand il s’avançait pour le dépôt des gerbes de fleurs, des murmures de mécontentement venaient de chaque coin de la manifestation. Les sourcils froncés, le menton dans la paume de la main, ceci sonne le glas, la fin d’une époque.
Kinshasa est asphyxiée, rien na marche, le bruit circule dans toute la ville, les rumeurs ont conquis le terrain. Que faire, faut-il continuer à résister à l’Undertaker qui maintient toujours sa prise de finition. Les Kinois s’interrogent et méditeraient déjà sur le 16 février. Organiser du 12 au 16 février 2013, une semaine de manifestation dite de libération. Plusieurs actions, manifestations publiques et désobéissance civile sont programmées. L’UDPS et les Forces Acquises au Changement se préparent à l’assaut final, c’est maintenant ou jamais. De bouche à l’oreille comme dans le temps du roi Makoko, la nouvelle arrive dans les cercles d’officiers de la Police. Ces derniers soutiennent l’idée, promettent de laisser cette fois-ci le Peuple exprimait son ralbol.
Kinshasa commence à remuer. Toutes sortes des rumeurs envahissent la capitale. Que va-t-il se passer au mois de février 2013 ? Y a t-il quelqu’un qui sait lire le signe du temps ?
Fiston Lumumba
Quelque part là, sur l’avenue du 24 novembre, non loin de l’ISC, les marchands ambulants s’arrêtent, assistent à une dispute entre policiers. Pour quelques sakombi de riz, le brigadier s’énerve, montre ses biceps et donne deux coups de poing à un inspecteur principal de police. Si ailleurs la discipline est la mère de l’armée, au pays de John Numbi c’est la loi du plus fort qui prime. Dans plusieurs quartiers, l’électricité ne revient que la nuit, vers 23h00’ juste le temps de permettre aux habitants de ces coins d’éteindre leurs lumières. La capitale de la RDC est dans l’agonie, les employés impayés, plusieurs sociétés sont menacées de fermeture. Une ville triste. C’est l’image que présente la ville de Kinshasa, ces derniers jours. Un visage pâle synonyme d’une crise aigue et profonde accentuée par la grève des conducteurs des camions au Bas-Congo. Un orage ébranle la ville de Kinshasa. La décision du FMI a violemment frappée le régime Kabila en pleine poitrine. Matata Ponyo est assommé, malgré le faux semblant de quiétude affiché le 16 et 17 janviers aux journées dédiées aux héros nationaux. Les congolais ont aperçu, un Président désespéré et un chef de gouvernement affaibli, accompagné de son troupeau dans une gloire de poussière. Le grand paon à la cravate rouge quand il s’avançait pour le dépôt des gerbes de fleurs, des murmures de mécontentement venaient de chaque coin de la manifestation. Les sourcils froncés, le menton dans la paume de la main, ceci sonne le glas, la fin d’une époque.
Kinshasa est asphyxiée, rien na marche, le bruit circule dans toute la ville, les rumeurs ont conquis le terrain. Que faire, faut-il continuer à résister à l’Undertaker qui maintient toujours sa prise de finition. Les Kinois s’interrogent et méditeraient déjà sur le 16 février. Organiser du 12 au 16 février 2013, une semaine de manifestation dite de libération. Plusieurs actions, manifestations publiques et désobéissance civile sont programmées. L’UDPS et les Forces Acquises au Changement se préparent à l’assaut final, c’est maintenant ou jamais. De bouche à l’oreille comme dans le temps du roi Makoko, la nouvelle arrive dans les cercles d’officiers de la Police. Ces derniers soutiennent l’idée, promettent de laisser cette fois-ci le Peuple exprimait son ralbol.
Kinshasa commence à remuer. Toutes sortes des rumeurs envahissent la capitale. Que va-t-il se passer au mois de février 2013 ? Y a t-il quelqu’un qui sait lire le signe du temps ?
Fiston Lumumba