Juste quelque jours avant les élections présidentielles des EU, quatre membres du Congrès ont demandé au Président des EU « d’élargir la sphère des sanctions » et d’initier « des initiatives judiciaires supplémentaires dans l’activité klepto-cratique des officiels de RDC ». La lettre des membres du Congres vers le Président Obama est bipartisane, étant soutenue par les Démocrates et les Républicaines. Deux législateurs ont signé la lettre : Ed Royce, Président du Comité des Affaires Etrangères de la Chambre, et Chris Smith, Président du Sous-comité de la Chambre sur l’Afrique. Tous les deux membres très influents du Congrès, Royce et Smith ont été très impliqués dans la campagne présidentielle de Donald Trump.
Nouvelle Bipartisane lettre du Congrès demande de manière insistante au Président des EU d’étendre les sanctions sur le régime de Kabila
Le 1 Novembre 2016, les représentants des EU ont écrit au Président Obama d’étendre les sanctions contre les associés de Kabila. Les législateurs cités ont suggérés que « des fonds significatifs ont été dirigés du Trésor de la RDC pour enrichir des membres de l’élite dirigeante » et ont fait un appel au Président des EU de contrecarrer la capacité de cette élite de bénéficier des richesses volées.
La lettre demande de manière insistante à l’Administration Obama « de prendre des mesures beaucoup plus puissantes », y compris « investigations judiciaires supplémentaires » contre Kabila et ses alliés : geler les fortunes des officiels congolais, d’identifier des fortunes dérivées de manière criminelle détenues par d’officiels de la RDC, et de trouver et confisquer les bénéfices de la corruption.
Conformément les membres de la Chambre, « les preuves suggèrent que d’officiels importants supplémentaires sont des cibles adéquates pour les sanctions des EU ». Ca comprend mais sans limitation le ministre de l’intérieur Évariste Boshab, qui est « l’un des principaux architectes de l’effort d’élargir le pouvoir de dirigeant du Président Kabila », et le chef du service de l’intelligence nationale Kalev Mutond, qui « est impliqué en grands abus du droit de l’homme ».
La lettre mentionnée ci-dessus, ici: obama-letter-on-drc-nov-2016
Les plus sévères critiques de Kabila sont les tops conseillers de Trump
La lettre bipartisane des membres du Congrès est signée par Christopher (Chris) Smith, Président du Sous-comité de la Chambre sur l’Afrique, Edward (Ed) Royce, Président du Comité des Affaires Etrangères de la Chambre, Karen Bass, membre du Sous-comité de la Chambre sur l’Afrique et Eliot Engel, membre du Comité des Affaires Etrangères de la Chambre.
Karen Bass et Eliot Engel sont membres du Party Démocrate. Chris Smith et Ed Royce sont Républicaines. Le 13 Juin, une résolution demandant de manière insistante le respect de la constitution de la République Démocrate de Congo dans la transition démocratique du pouvoir en 2016 a été introduite dans la Chambre des Représentants des EU. Dix jours plus tard, les EU ont imposé des sanctions sur Célestin Kanyama. La Résolution de la Chambre a été introduite par le membre du Congrès Chris Smith et a été co-soutenue par le membre du Congrès Ed Royce.
Elu en 1980, Chris Smith est à présent dans son 18ème mandat de deux ans dans la Chambre des Représentants des EU. Le Congressman Smith occupe la position de membre principal du Comité des Affaires Etrangères, et il est le président des Sous-comités sur l’Afrique, la Santé Globale, Droits de l’Homme Globale et des Organisations Internationales. Chris Smith est renommé partout dans le monde comme un combattant pour les droits de l’homme qui lutte pour des sanctions contre les pays qui oppressent leurs citoyens.
Profondément impliqué dans la campagne de Donald Trump, Chris Smith a été co-président de la Pro-life Coalition en soutenant le candidat présidentiel Républicain.
Ed Royce est un Congressman Républicain qui représente le 39 District de Californie de Sud dans la Chambre des Représentants. Un des plus influents membres du Congrès, Ed Royce a été élu président du Comité des Affaires Etrangères de la Chambre depuis 2013. Il est le leader dans la lutte globale pour avancer les droits de l’homme, et les élections libres et correctes.
Ed Royce est aussi un conseiller de top du nouvel élu Président des Etats Unies Donald Trump. Le Congressman Royce a annoncé son soutien pour Donald Trump en Mai 2016 et a resté avec lui pendant l’entière campagne présidentielle.
Actual: US pressions des EU sur le régime Kabila
Quand il s’agit de la crise de la RDC, les hommes politiques de EU sont en consens: le President Kabila est coupable de répression violente et doit mettre fin. Depuis le début de 2016, tant la branche exécutive que celle législative du gouvernement des EU, les républicains et aussi les démocrates, ont soulignés le sens d’urgence en hausse de la crise de la RDC.
Le Senator Edward Markey, le démocrate connu du Sous-comité de Relations Etrangères sur l’Afrique du Senat, a écrit au Secrétaire d’Etat John Kerry le 4 Février 2016. Dans cette lettre, le Senator Edward Markey a exprimé « sa préoccupation profonde » concernant les actions de Joseph Kabila pour retarder les élections. « Si Kabila ne fixe pas des termes claires pour tenir des élections nationales libres et correctes cette année – a dit Edward Markey – alors les EU et autres partenaires vont implémenter des sanctions, en incluant des visas et des fortunes gelées ciblés. »
Le 10 Février 2016, l’Ambassadeur Thomas Perriello, Envoyé Spécial des EU pour les Grands Lacs d’Afrique, et Linda Thomas-Greenfield, Assistant du Secrétaire d’Etat pour Questions Africaines, ont témoigné devant le Comité de Relations Etrangères du Sénat. « « Une crise politique est en formation puisque la RDC prépare – ou plutôt elle ne prépare pas – les elections historiques, qui suivent, programmées pour ce novembre », a dit dans le Congrès l’Ambassadeur Perriello. Son avertissement a été conformé aussi par l’Assistant du Secrétaire d’Etat qui a ajouté qu’une confrontation politique en dehors de la constitution de la DRC pourra conduire à « des résultats potentiellement dangereuses pour le peuple de la RDC et la région ».
Le 15 Avril, Senator John McCain, président du Comité des Services Armées du Senat et ancien nominalisé présidentiel républicain, a écrit à l’ambassadeur de la RDC aux Etats Unies pour exprimer « sa profonde préoccupation devant la hausse du climat politique répressif et l’érosion de la situation des droits de l’homme. »
Juste quelque jours plus tard, le 25 Avril, aux Nations Unies, le Secrétaire d’Etat John Kerry a dit à Joseph Kabila que « des élections à temps et crédibles » en RDC sont essentielles pour le futur du pays.
Le 26 Mai, six Sénateurs, Edward Markey, Richard Durbin, Christopher Murphy, Jeanne Shaheen, Christopher Coons, et Patrick Leahy, ont introduit une résolution en demandant de manière insistante au Gouvernement de la RDC se conformer aux limites constitutionnelles sur les termes présidentiels et d’accomplir son mandat constitutionnel pour une transition démocratique du pouvoir en 2016. Les Sénateurs ont appelé le Président Obama « pour imposer des sanctions ciblées sur les officiels qui sont responsables pour violence et violations des droits de l’homme et de miner les processus et institutions démocratiques de RDC, y compris l’interdiction des vises et gelé des fortunes ».
Le 13 Juin 2016, un groupe bipartisan de législateurs ont demandé de manière insistante au Président Obama d’imposer l’interdiction des vises et la gelé des fortunes et « d’investiguer et cibler les activités de blanchiment d’argent , relatives spécifiquement à la diversion de faits de corruption, par les figures clé proches du Président Kabila ». La Résolution de la Chambre 780 demandant de manière insistante le respect de la constitution de la Republique Democrate Congo dans la transition démocratique du pouvoir en 2016 a « été introduite par le Représentant Christopher Smith et co-soutenue par autres dix membres de la Chambre, tant républicains et démocrates, Edward Royce, Karen Bass, Eliot Engel, Thomas Rooney, Joseph Pitts, David Cicilline, Gwen Moore, William Keating, James McGovern, et Michael Capuano.
Dix jours plus tard, le 23 Juin 2016, les EU ont imposés des sanctions sur Célestin Kanyama.
Gabriel Amisi Kumba et John Numbi ont été listé sur la liste noire en Septembre.