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RDC : une tentative de diviser l'Eglise catholique ?

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RDC : une tentative de diviser l'Eglise catholique ?

Par Marie-France Cros.
La cellule de communication de la Lucha (Lutte pour le changement), une organisation de la société civile, a diffusé mardi un communiqué demandant des explications à la Conférence des évêques congolais au sujet de plaintes qui auraient été déposées par des prêtres et l’évêque de Goma contre des militants de la Lucha.

L’affaire concerne 5 militants de la Lucha, mouvement notoirement non violent, détenus à Goma depuis la marche pacifique des chrétiens du 21 janvier – la deuxième de ces manifestations. Après les abus courants – dépassement du délai légal de la garde à vue (5 jours au lieu de 2), brutalités, extorsions par la police, absence d’accusation officielle – les militants n’ont découvert qu’il y a peu que dans le dossier d’accusation figurait « une lettre manuscrite de l’évêque de Goma adressée au Commissaire provincial de la police et un procès-verbal sur lequel 8 prêtres de la cathédrale Saint Joseph prétendent que des jeunes brigands, « identifiés comme des militants de la Lucha », auraient ce jour-là sequestré lesdits prêtres dans la cathédrale. (…) Le parquet, se basant sur ces documents, poursuit donc nos camarades et leurs compagnons d’infortune pour « violation de domicile », « séquestration » et bien d’autres infractions ».
Les heures ne concordent pas
Cependant, lors de la deuxième audience, lundi dernier, « une partie des prêtres », dont le curé de la cathédrale, ont déclaré à la barre n’avoir jamais été séquestrés et ont demandé le retrait de leurs noms comme accusateurs dans ce dossier. En outre, la supposée séquestration des prêtres aurait eu lieu entre 10h et 13h – alors que les militants de la Lucha détenus ont été arrêtés vers 8h du matin ce jour-là.
Sans attendre d’éclaircir ce point, ni la possibilité d’un faux attribué à l’évêque et aux prêtres, le ministète public a requis 6 mois de prison ferme contre les militants de la Lucha. La liberté provisoire leur a été refusée à deux reprises.
Les accusés ont écrit à Mgr Kaboy, l’évêque de Goma, pour lui demander des explications sur la lettre accusatrice qui lui est attribuée. La Lucha, elle, demande à la Conférence des évêques (Cenco) de vérifier la véracité des dénonciations attribuées aux religieux. S’il s’agit de faux, la Cenco est priée de dénoncer ces faits; si les écrits sont véridiques, la Cenco est priée de « prendre des mesures appropriées pour corriger cette situation qui sème l’émoi dans la population » puisqu’elle a appelé les Congolais « à se mettre debout pour se libérer pacifiquement ».



- Pouvez-vous affirmer ou infirmer l???information selon laquelle il y aurait des officiers et des soldats rwandais au sein du CNDP et des FARDC ?
Et bien ! Si vous attendez par soldats rwandais tous ceux qui ont servi un jour dans le Front Patriotique Rwandais le FPR et en suite dans l'Armée Patriotique Rwandaise l'APR du général Paul Kagamé, alors le peuple congolais a un sérieux problème  à résoudre, car son propre Président élu au suffrage universel direct à plus de 58 % des voix, je cite Joseph Kabila, est non seulement d'origine Tutsie comme moi, mais il est aussi un ancien soldat du FPR comme moi. Cherchez donc l'erreur !
Selon Laurent Désiré Kabila, la défaite de Pweto était due à une haute trahison au sein des officiers supérieurs engagés sur ce front. Raison pour laquelle il ordonna l'arrestation de Joseph Kabila et sa mise en résidence surveillée à Lubumbashi. Vu les lourdes pertes en hommes et en équipements militaires, l'opinion trouve qu'il y a une certaine similitude entre cette défaite de Pweto et celle de Mushaki, Karuba et Mweso. Qu'en dites-vous ?
Je laisse aux analystes politiques et militaires le loisir de faire ce travail de comparaison. Quoique : "comparaison n'est pas raison ", dit-on. Dans tous les cas, je fais toujours parti des gagnants, ce qui n?'est pas le cas de Joseph.
- Depuis le début de cette interview vous parlez du Président congolais avec une certaine ironie à peine voilée et teintée des regrets, portez-vous ce dernier encore dans votre coeur ?
Certainement ! En dépit de la conjoncture actuelle, ses excès et ses écarts de langage permanents, nous sommes et nous resterons malgré tout des frères 
d'armes. D'ailleurs, il m'avait demandé d'assurer officiellement la surveillance des bureaux d'enrôlement des électeurs, ainsi que celle des bureaux de vote dans les territoires sous mon contrôle, en sa faveur bien sûr. Chose que j'ai fait sans demander quoique ce soit en retour. Triste est de constater que depuis sa victoire électorale, Joseph ne respecte plus sa signature, ni sa parole d'homme. C'est bien d'hommage.

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