Le magazine "Jeune Afrique" vient de lâcher une véritable bombe dans le jardin de la CENI, Commission Électorale Nationale Indépendante de la RD Congo avec son article intitulé: Séoul dézingue ses « machines à voter ».
C'est un véritable désaveu pour Corneille Nangaa qui ne jurait que par ces "machins".
En tirera-t-il les conséquences? Peu probable sachant que la plupart des gens proches du clan Kabila ont déjà vendu leur âme au diable. Pour leurs profits personnels, ils sont prêts à tout, même à mettre le feu à la case la RD Congo. Ce qui semble le cas pour ces "machins".
IL-CdB
Séoul dézingue ses « machines à voter »
À la suite de notre enquête (JA n° 2982) sur la transparence des élections en Afrique, l'ambassade de Corée du Sud à Kinshasa nous a adressé un e-mail précisant sa « position officielle » sur le sujet. En termes très directs, elle s'y désolidarise de Miru Systems, le fabricant sud-coréen des fameuses « machines à voter », qui doivent être utilisées lors des prochaines élections congolaises. « Le gouvernement coréen a dûment expliqué au fabricant [...] les risques potentiels en cas d'exportations de ces machines, y lit-on. Plus particulièrement, exporter ses machines au Congo pourrait donner au gouvernement congolais un prétexte pour [obtenir] des résultats indésirables liés aux élections, notamment [un] retard additionnel [à leur] tenue. » L'ambassade nous informe par ailleurs que l'Association mondiale des organes de gestion des élections (A-WEB), une organisation sud-coréenne qui fournissait un soutien technique à la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) congolaise, « a rompu ses liens avec le Congo, suivant la position du gouvernement coréen » en décembre 2017.
À la suite de notre enquête (JA n° 2982) sur la transparence des élections en Afrique, l'ambassade de Corée du Sud à Kinshasa nous a adressé un e-mail précisant sa « position officielle » sur le sujet. En termes très directs, elle s'y désolidarise de Miru Systems, le fabricant sud-coréen des fameuses « machines à voter », qui doivent être utilisées lors des prochaines élections congolaises. « Le gouvernement coréen a dûment expliqué au fabricant [...] les risques potentiels en cas d'exportations de ces machines, y lit-on. Plus particulièrement, exporter ses machines au Congo pourrait donner au gouvernement congolais un prétexte pour [obtenir] des résultats indésirables liés aux élections, notamment [un] retard additionnel [à leur] tenue. » L'ambassade nous informe par ailleurs que l'Association mondiale des organes de gestion des élections (A-WEB), une organisation sud-coréenne qui fournissait un soutien technique à la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) congolaise, « a rompu ses liens avec le Congo, suivant la position du gouvernement coréen » en décembre 2017.