Au cours d'une conférence de presse tenue le vendredi 18 mai 2018 au Press Club Brussels Europe, Félix Tshisekedi, nouveau Président de l'UDPS a déclaré que si au 23 décembre 2018 les élections n'étaient pas organisées, ils exigeraient le départ de Joseph Kabila.
Quant à l'usage éventuelle des « machines à voter », le Président de l'UDPS a déclaré qu'il était hors de question de les employer pour deux raisons :
- Elles ne figuraient pas dans la loi électorale, ni dans le calendrier électoral,
- Elles n'étaient pas fiables. Et d 'ajouter ironiquement : « le peuple les appelle machines à tricher », tout un symbole.
Durant son exposé avant les questions de la presse, Félix Tshisekedi a abordé trois points :
- La situation de l'UDPS après la tenue de son congrès historique,
- La situation humanitaire caractérisée par l'existence de plusieurs foyers de tension à travers le pays, des foyers apparemment entretenus sciemment par le pouvoir. Et un malheur ne venant jamais seul, c'est le virus d'Ebola qui sévit à l’Équateur...
- L'état du processus électoral.
Pour Félix Tshisekedi, la situation actuelle du processus électoral est similaire à celle de 2016 ainsi que de 2017, avec le risque de non-organisation des élections.
Cette année, l'opposition dont l'UDPS, a décidé d'anticiper. D'où cette campagne diplomatique en Afrique, en Europe bientôt en Amérique.
Plus de détails dans le reportage vidéo réalisé par Gérard Kanabasawo.
Bruxelles, le 18 mai 2018
Cheik FITA