
Dans sa réplique, le M23 s’est permis de dire que le Gouvernement de la République n’a pas qualité de dire ce qui est illégitime ou illégal dans leurs doléances. Interviewé à Kampala par nos sources, François Muamba se dit surpris. « Nous avons reçu ce document dans un restaurent. C’est un document qui est distribué à tous les passants », a-t-il dit, avant d’ajouter que notre première surprise est liée à ce qu’ils appellent eux-mêmes méthodologie de travail.
Il a été convenu que nous puissions échanger des documents écrits via le facilitateur.
Ce que nous attendions du coté M23, mais ce n’est pas le cas. Puisque c’est signé, nous n’appellerons pas ça un tract, mais c’est un document de propagande. Deuxièmement, il est dit dans ce document que la délégation de la Rdc aurait violé les recommandations des Chefs d’Etat de la CIRGL. Cette affirmation est totalement fausse et elle est en même temps inexacte.
En effet, le communiqué du 24 novembre 2012 des Chefs d’Etats de la CIRGL est très clair là-dessus. D’ailleurs, eux et nous, nous l’avions mentionné dans le règlement intérieur comme document de référence. Le tout premier de ce document indique de la manière la plus claire que le gouvernement de la Rdc doit écouter le M23 en tenant compte du travail déjà effectué par le mécanisme de la CIRGL. C’est très précisément ce qu’a fait la délégation de la Rd Congo, à savoir que le gouvernement a discuté avec une force négative. C’est assez inédit et c’est surprenant. Et de continuer, on nous l’a demandé et nous l’avons fait. Ce document de travail comporte aussi, exclusivement l’évaluation de l’accord du 23 mars 2009 s’il avait été ou pas mis en œuvre. Ceci a été le premier point entièrement examiné.
Il avait été demandé de tenir compte des revendications légitimes. Sur 35 points, 12 peuvent être considérés comme des revendications légitimes. Nous les avons considérés. Ce qui reste à faire par rapport à ces douze points, c’est de mettre en place des mécanismes de suivi, et comme la République a signé, il faut que ces choses-la soient faites.
Sur les deux autres points concernant le sécuritaire, politique et économique, il consiste à ce que la délégation, sur base des recommandations des Chefs d’Etats de la CIRGL, écoute ce qui est dit et apprécie ce qui est pertinent ou pas. Une fois de plus, dans le règlement intérieur signé par le M23 et la délégation gouvernementale, il est très clairement mentionné qu’il ne sera jamais question de toucher à la constitution de la République Démocratique du Congo. Ils ont signé. « Nous avons pris la bible, qui est la constitution de la Rdc d’un coté et le catéchisme qui est le doucement du 24 novembre 2012 qui émane de la CIRGL », explique François Muamba.
Cesser les activités militaires
Au regard de ce qui est pertinent dans ces documents, nous avons adressé une réponse responsable. « La seule chose que nous nous attendons comporte deux volets », indique-t-il. Le premier est que ce document du M23 nous sera transmis en bonne et due forme par la médiation et de l’autre, nous le disons et nous le répétons le M23 à sa destination finale ici à Kampala. Ils doivent nous indiquer la mesure dans lesquelles ils vont procéder à la cessation des activités militaires, c’est-à-dire, déposer les armes et que chacun d’eux, civil ou militaire, conformément aux lois de la République, pourra se réinsérer dans la vie politique ou pourquoi pas économique de la Rdc.
« C’est ce que nous attendons, c’est ce que la Rdc attend, c’est ce que le peuple Congolais attend ». Que l’on cesse de distraire l’opinion avec des documents qui sont destinés, au fond, à ce que ça circule sur Internet pour faire du sensationnel et qui n’apporte rien. Car, si l’on continue comme cela, il y a lieu de polémiquer pendant des mois sans arriver à ce pourquoi ils sont à Kampala.
« Nous devons savoir alors qui est leur interlocuteur », martèle François Muamba. D’autant que si leur interlocuteur dans les discussions n’est pas la Rdc, ils doivent dire avec qui ils sont entrain de discuter. « Comme je l’ai indiqué, c’est un document de propagande ou l’on mélange tout. Vous ne pouvez pas venir a une table des discussions avec une partie qui est en face de vous et dire vous n’avez pas le droit. Si nous n’avons pas le droit, alors pourquoi on est ici ? », s’est-t-il demandé.
L’Avenir
Ce que nous attendions du coté M23, mais ce n’est pas le cas. Puisque c’est signé, nous n’appellerons pas ça un tract, mais c’est un document de propagande. Deuxièmement, il est dit dans ce document que la délégation de la Rdc aurait violé les recommandations des Chefs d’Etat de la CIRGL. Cette affirmation est totalement fausse et elle est en même temps inexacte.
En effet, le communiqué du 24 novembre 2012 des Chefs d’Etats de la CIRGL est très clair là-dessus. D’ailleurs, eux et nous, nous l’avions mentionné dans le règlement intérieur comme document de référence. Le tout premier de ce document indique de la manière la plus claire que le gouvernement de la Rdc doit écouter le M23 en tenant compte du travail déjà effectué par le mécanisme de la CIRGL. C’est très précisément ce qu’a fait la délégation de la Rd Congo, à savoir que le gouvernement a discuté avec une force négative. C’est assez inédit et c’est surprenant. Et de continuer, on nous l’a demandé et nous l’avons fait. Ce document de travail comporte aussi, exclusivement l’évaluation de l’accord du 23 mars 2009 s’il avait été ou pas mis en œuvre. Ceci a été le premier point entièrement examiné.
Il avait été demandé de tenir compte des revendications légitimes. Sur 35 points, 12 peuvent être considérés comme des revendications légitimes. Nous les avons considérés. Ce qui reste à faire par rapport à ces douze points, c’est de mettre en place des mécanismes de suivi, et comme la République a signé, il faut que ces choses-la soient faites.
Sur les deux autres points concernant le sécuritaire, politique et économique, il consiste à ce que la délégation, sur base des recommandations des Chefs d’Etats de la CIRGL, écoute ce qui est dit et apprécie ce qui est pertinent ou pas. Une fois de plus, dans le règlement intérieur signé par le M23 et la délégation gouvernementale, il est très clairement mentionné qu’il ne sera jamais question de toucher à la constitution de la République Démocratique du Congo. Ils ont signé. « Nous avons pris la bible, qui est la constitution de la Rdc d’un coté et le catéchisme qui est le doucement du 24 novembre 2012 qui émane de la CIRGL », explique François Muamba.
Cesser les activités militaires
Au regard de ce qui est pertinent dans ces documents, nous avons adressé une réponse responsable. « La seule chose que nous nous attendons comporte deux volets », indique-t-il. Le premier est que ce document du M23 nous sera transmis en bonne et due forme par la médiation et de l’autre, nous le disons et nous le répétons le M23 à sa destination finale ici à Kampala. Ils doivent nous indiquer la mesure dans lesquelles ils vont procéder à la cessation des activités militaires, c’est-à-dire, déposer les armes et que chacun d’eux, civil ou militaire, conformément aux lois de la République, pourra se réinsérer dans la vie politique ou pourquoi pas économique de la Rdc.
« C’est ce que nous attendons, c’est ce que la Rdc attend, c’est ce que le peuple Congolais attend ». Que l’on cesse de distraire l’opinion avec des documents qui sont destinés, au fond, à ce que ça circule sur Internet pour faire du sensationnel et qui n’apporte rien. Car, si l’on continue comme cela, il y a lieu de polémiquer pendant des mois sans arriver à ce pourquoi ils sont à Kampala.
« Nous devons savoir alors qui est leur interlocuteur », martèle François Muamba. D’autant que si leur interlocuteur dans les discussions n’est pas la Rdc, ils doivent dire avec qui ils sont entrain de discuter. « Comme je l’ai indiqué, c’est un document de propagande ou l’on mélange tout. Vous ne pouvez pas venir a une table des discussions avec une partie qui est en face de vous et dire vous n’avez pas le droit. Si nous n’avons pas le droit, alors pourquoi on est ici ? », s’est-t-il demandé.
L’Avenir