L’Accord-cadre signé à Addis-Abeba suscite encore des commentaires divers et variés ce matin. Les affrontements inter-M23 de dimanche dernier sont également repris, avec une secrète jubilation « Qu’ils s’entretuent donc jusqu’au dernier, et qu’on n’en parle plus… ». L’accident de circulation dont vient d’être victime le ministre de l’Economie et Commerce sur la Nationale n°1 fait l’unanimité dans les quotidiens parus ce matin dans la capitale de la Rdc, sans oublier la suite d’actions d’innovation du gouverneur Masangu de la Banque centrale du Congo.
Accord-cadre d’Addis-Abeba
L’Accord-cadre d’Addis-Abeba suscite encore quelques commentaires ce matin. Ils concernent avant tout des réactions, tant congolaises qu’étrangères.
L’Avenir signale que « L’Europe salue l’Accord-cadre signé dimanche à Addis-Abeba », et précise « Quelques heures seulement après la signature de cet Accord-cadre, une déclaration conjointe de l’Union européenne a été faite à Bruxelles (Belgique) par la Haute représentante / Vice-présidente, Mme Catherine Ashton et le Commissaire M. Andris Piebalgs. ».
Le Phare signale aussi que « L’UE se réjouit de la signature de l’Accord d’Addis-Abeba », mais précise « Nous soutenons aussi le renforcement de la MONUSCO. » [Catherine Ashton].
L’Observateur consacre un Edito à « La RDC piégé ?», et se demande « En exigeant à la RDC d'empêcher les groupes armés de déstabiliser les pays voisins, Addis-Abeba n'a servi qu'à relayer la trompette de Kagame qui a déclaré dernièrement à New York que la RDC demeure le problème dans la sous-région des Grands-Lacs. Et de là conclure que l'Accord-cadre d'Addis-Abeba a tendu un piège à Kinshasa, il n'y a qu'un pas que certains Congolais ont vite franchi. »
Le Phare titre « L’Opposition extraparlementaire ‘tolère’ l’Accord d’Addis-Abeba », ce qui est bien sûr le rôle d’un jornal ui s’en veut le porte-parole. Il écrit : « Toutefois, la Fédération de l’Opposition Extra Parlementaire estime que la solennité de ces nouveaux engagements, ainsi que la garantie des organisations internationales, ONU, UA, CIRGL, SADC, UE, et de partenaires bilatéraux, spécialement sollicités par l’Accord, sont de nature à obtenir de ces Etats plus de bonne volonté et de bonne foi dans l’application du droit international envers la RDC. » …« C’est pourquoi la fédération de l’opposition extra parlementaire lance un vibrant appel (…) au Conseil de sécurité de l’ONU à prendre toute les dispositions pour assurer l’efficacité des objectifs de l’Accord, notamment par une résolution renforçant le mandat de la MONUSCO (…). »
Le Palmarès titre « Gouvernement-M23 : tout se joue autour de Goma », ce qui a au moins le mérite d’inviter à ne pas « vendre trop tôt la peau de l’ours ». « Ainsi au M23, une ligne dure estime qu’il serait stratégiquement avantageux, en prévision de l’application de l’Accord-cadre, d’avoir la ville de Goma sous son contrôle. »
La République ment précisément en vente la peau d’un très gros ours. Ce quotidien titre à la Une « Pour s’être comporté comme Charles Taylor : Paul Kagame menacé de poursuites ».
Le chargé des crimes de guerre au Département d’Etat américain, Stephen Rapp, se dit très ému de la situation que connaît la Rdc dans sa partie Est, où se perpétuent des actes infrahumains qui froissent aujourd’hui toute la communauté internationale. En réaction, il menace de poursuites le Bonaparte rwandais, pour son soutien au groupe de rebelles du M23, cette force négative qui sème la terreur dans l’Est de la Rdc et qui s’exerce à défier la communauté internationale.
Le chargé des crimes de guerre au Département d’Etat américain, Stephen Rapp, se dit très ému de la situation que connaît la Rdc dans sa partie Est, où se perpétuent des actes infrahumains qui froissent aujourd’hui toute la communauté internationale. En réaction, il menace de poursuites le Bonaparte rwandais, pour son soutien au groupe de rebelles du M23, cette force négative qui sème la terreur dans l’Est de la Rdc et qui s’exerce à défier la communauté internationale.
L’Observateur titre « Le ministre britannique pour l’Afrique salue le nouvel Accord-cadre pour l’Est de la RDC ». Le ministre britannique pour l’Afrique a affirmé « Pour mettre fin à ce cycle de violence, nous avons besoin d’une solution durable et je me réjouis de la revue stratégique de la MONUSCO, et de l’engagement à la reforme du secteur de sécurité’».
Sur Congo Libre, un groupe de « l’Internet congolais », l’abbé Mbelu fait , sous le titre « Addis-Abeba comme au temps de la traite négrière et de la colonie ! », une comparaison audacieuse « Est-il possible de signer un accord sans l’avoir négocié ? Est-ce du ressort de la communauté internationale (occidentale) de proposer aux présidents africains et aux autres « nègres de service » de signer des textes non soumis au débat (populaire) ? Un accord suppose quand même que les parties en présence « s’accordent » en fonction des charges qu’elles assument et qu’ils jouissent du mandat de ceux qu’ils sont supposés représenter ! »… « Aussi l’accord-cadre d’Addis-Abeba veut-il faire d’une pierre plusieurs coups. Il veut mettre fin au débat congolo-congolais sur la vérité des urnes et la légitimité politique du pouvoir usurpateur en place au Congo en considérant Joseph Kabila, « nègre de service », comme président du Congo. (Cela malgré les tricheries et les fraudes et tout le débat entre Ngoy Mulunda, ex-président de la CENI , et les Baluba-Kat.) Il veut innocenter les véritables acteurs pléniers de la guerre de basse intensité sévissant en RDC en en faisant les membres du « comité de suivi ». Il veut faire de cette guerre une simple question de « violence, de viol et de graves violations des droits de l’homme » alors qu’elle est une atteinte grave au droit humanitaire international. Et par des mécanismes subtils, cet accord reconduit les propositions d’Herman Cohen et de Nicolas Sarkozy invitant le Congo à partager ses richesses avec les pays voisins, sous-traitants par excellence des multinationales ».
L’on pourrait dire que c’est dérisoires comme tout ce qui est excessif, mais cela a au moins le mérite de rappeler que la RDC aura té représentée, lors de ces acords, par un gouvernement sans légitimité.
Les élections du 28/11/11 ont été organisées, tout comme celles de 2006, en faisant voter un « corps électoral inconnu », faute de recensement préalable de la population. Ce fait à lui seul suffirait à en « plomber » gravement la crédibilité. Elles ont, par-dessus le marché, été entachées de fraudes et de manipulations à un point tel qu’elles ont donné des résultats qui, en réalité, sont encore inconnus. Les fraudes les plus importantes ayant eu lieu au niveau des centres de compilation, on ne pourrait se rapprocher de la « vérité des urnes » qu’en se référant aux PV des bureaux de vote, dernière opération publique et vérifiée par des témoins. Les chiffres de la CENI ne s’accompagnaient pas de ces PV, les chiffres publiés par l’UDPS, non plus. L’Eglise n’a jamais publié les résultats partiels constatés par ses observateurs. On n’a donc que des résultats dont la crédibilité est nulle. Les législatives ont été dignes de la présidentielle, sinon pires. Mais la CSJ a entériné les résultats de la présidentielle et des législatives. Le temps s’est écoulé, les résultats des élections demeureront à jamais inconnus. Toute autorité prétendue ne relève plus que de la force, de l’intimidation, d’un coup d’état de fait. Le principal ressort de ce coup d’état consiste à progresser, comme si de rien n’était, dans les tâches qui suivent normalement une élection et à mettre le pays et le monde devant le fait accompli.
L’on pourrait dire que c’est dérisoires comme tout ce qui est excessif, mais cela a au moins le mérite de rappeler que la RDC aura té représentée, lors de ces acords, par un gouvernement sans légitimité.
Les élections du 28/11/11 ont été organisées, tout comme celles de 2006, en faisant voter un « corps électoral inconnu », faute de recensement préalable de la population. Ce fait à lui seul suffirait à en « plomber » gravement la crédibilité. Elles ont, par-dessus le marché, été entachées de fraudes et de manipulations à un point tel qu’elles ont donné des résultats qui, en réalité, sont encore inconnus. Les fraudes les plus importantes ayant eu lieu au niveau des centres de compilation, on ne pourrait se rapprocher de la « vérité des urnes » qu’en se référant aux PV des bureaux de vote, dernière opération publique et vérifiée par des témoins. Les chiffres de la CENI ne s’accompagnaient pas de ces PV, les chiffres publiés par l’UDPS, non plus. L’Eglise n’a jamais publié les résultats partiels constatés par ses observateurs. On n’a donc que des résultats dont la crédibilité est nulle. Les législatives ont été dignes de la présidentielle, sinon pires. Mais la CSJ a entériné les résultats de la présidentielle et des législatives. Le temps s’est écoulé, les résultats des élections demeureront à jamais inconnus. Toute autorité prétendue ne relève plus que de la force, de l’intimidation, d’un coup d’état de fait. Le principal ressort de ce coup d’état consiste à progresser, comme si de rien n’était, dans les tâches qui suivent normalement une élection et à mettre le pays et le monde devant le fait accompli.
Est / M23
Les affrontements inter-M23 de dimanche dernier font également l’objet de beaucoup d’articles. Qu’en sait-on ? Qu’en ignore-t-on et quelles questions se pose-t-on ? Forum des As le résume sous le titre « Leçons à tirer de la confusion a Rutshuru : le M23 dans la crainte du lendemain ». Nous reprenons ce texte in extenso :
« Pendant que l’encre coulait à Addis-Abeba, le sang coulait à Rutshuru. Simple coïncidence de calendrier ? Peu importe. A la Communauté internationale de tirer toutes les conséquences.
« La cité de Rutshuru, située à quelque 80 Km de la ville de Goma, capitale provinciale du Nord-Kivu, a connu un week-end funeste. Les informations en provenance de cette partie de la RD Congo sous contrôle du Mouvement rebelle M23, font état de sanglants affrontements dimanche, 25 février entre deux groupes antagonistes appartenant au même mouvement. Cette guerre à l’arme lourde, a opposé les militaires fidèles à Sultani Makenga à ceux de Bosco Ntaganda, coachés par Jean-Marie Runiga. « Dix civiles ont trouvé la mort dans ces affrontements », un bilan provisoire confirmé par Julien Paluku, gouverneur du Nord-Kivu, qui parle également des dizaines de soldats tués dans chacun des deux camps.
Hier mardi, des sources généralement informées ont renseigné que la situation est restée confuse à Rutshuru, après que les deux camps antagonistes du M23 se sont tirés dessus dimanche. La radio onusienne en RD Congo, citant des sources concordantes, indique rien ne va plus au sommet du M23. Sultani Makenga, chef militaire du M23 et Bosco Ntaganda, parrain de la rébellion et ancien chef militaire de l’ex-rébellion du CNDP, n’émettent plus sur la même longueur d’ondes. Pourtant, Bosco Ntaganda, par ailleurs sous le coup d’un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale, n’a jamais revendiqué officiellement son appartenance au M23.
« Pendant que l’encre coulait à Addis-Abeba, le sang coulait à Rutshuru. Simple coïncidence de calendrier ? Peu importe. A la Communauté internationale de tirer toutes les conséquences.
« La cité de Rutshuru, située à quelque 80 Km de la ville de Goma, capitale provinciale du Nord-Kivu, a connu un week-end funeste. Les informations en provenance de cette partie de la RD Congo sous contrôle du Mouvement rebelle M23, font état de sanglants affrontements dimanche, 25 février entre deux groupes antagonistes appartenant au même mouvement. Cette guerre à l’arme lourde, a opposé les militaires fidèles à Sultani Makenga à ceux de Bosco Ntaganda, coachés par Jean-Marie Runiga. « Dix civiles ont trouvé la mort dans ces affrontements », un bilan provisoire confirmé par Julien Paluku, gouverneur du Nord-Kivu, qui parle également des dizaines de soldats tués dans chacun des deux camps.
Hier mardi, des sources généralement informées ont renseigné que la situation est restée confuse à Rutshuru, après que les deux camps antagonistes du M23 se sont tirés dessus dimanche. La radio onusienne en RD Congo, citant des sources concordantes, indique rien ne va plus au sommet du M23. Sultani Makenga, chef militaire du M23 et Bosco Ntaganda, parrain de la rébellion et ancien chef militaire de l’ex-rébellion du CNDP, n’émettent plus sur la même longueur d’ondes. Pourtant, Bosco Ntaganda, par ailleurs sous le coup d’un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale, n’a jamais revendiqué officiellement son appartenance au M23.
Au stade actuel des choses, du moins jusqu’à la journée d’hier mardi, nous apprenions que la majorité d’hommes répondant aux ordres de Sultani Makenga se seraient retirés de plusieurs localités qu’ils occupaient jusqu’il y a peu, pour prendre position sur des collines tactiques de Mbuji, Ruyonyi et Ntabitona, dans le groupement Bweza, chefferie de Bwisha. C’est donc la prise de ces Collines, par les hommes de Sultani Makenga, qui donne des insomnies à leurs frères d’hier devenus ennemis. « L’enjeu est que l’occupation desdites collines met à mal toute tentative d’action militaire de Bosco Ntaganda », a précisé hier sous couvert de l’anonymat, un officier du M23 contacté par Radio Okapi.
D’autres combattants de Sultani Makenga sont allés vers Bunagana, cité frontalière de l’Ouganda, à environ 20 km à l’est de Rutshuru. En revanche, Baudouin Ngaruye, un autre chef militaire du M23, qui fait allégeance à Bosco Ntaganda est resté maître de Rutshuru-centre, Nyongera, Kiwanja et Rubare. Mais, ses combattants sont peu visibles dans la région, affirment des sources concordantes.
Les mêmes sources affirment que plusieurs localités de Rutshuru libérées de l’emprise du M23 font actuellement l’objet de la convoitise des rebelles rwandais des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR). Lundi 25 février, ces rebelles ont brièvement occupé la localité 3 à Rugari situé à 40 km au Nord de Goma. Les activistes des droits de l’homme craignent que cette dissension au sein du M23 ne puisse dégénérer, et causer morts d’hommes et déplacement de la population civile. La dissension au sein du M23 est survenue au moment où onze pays africains viennent de signer un accord régional pour le rétablissement de la paix dans l’est de la RDC. Ces pays se sont engagés à ne pas soutenir les groupes armés qui déstabilisent la RDC
D’autres combattants de Sultani Makenga sont allés vers Bunagana, cité frontalière de l’Ouganda, à environ 20 km à l’est de Rutshuru. En revanche, Baudouin Ngaruye, un autre chef militaire du M23, qui fait allégeance à Bosco Ntaganda est resté maître de Rutshuru-centre, Nyongera, Kiwanja et Rubare. Mais, ses combattants sont peu visibles dans la région, affirment des sources concordantes.
Les mêmes sources affirment que plusieurs localités de Rutshuru libérées de l’emprise du M23 font actuellement l’objet de la convoitise des rebelles rwandais des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR). Lundi 25 février, ces rebelles ont brièvement occupé la localité 3 à Rugari situé à 40 km au Nord de Goma. Les activistes des droits de l’homme craignent que cette dissension au sein du M23 ne puisse dégénérer, et causer morts d’hommes et déplacement de la population civile. La dissension au sein du M23 est survenue au moment où onze pays africains viennent de signer un accord régional pour le rétablissement de la paix dans l’est de la RDC. Ces pays se sont engagés à ne pas soutenir les groupes armés qui déstabilisent la RDC
FACE A L’INCERTITUDE DES LENDEMAINS MEILLEURS… La guerre de dimanche, bien que d’actualité, est bien derrière nous. La question qui se pose est celle de savoir quel message peut-on en tirer? Sans passion, certains analystes diraient qu’il y a deux messages à tirer de cette guerre à l’interne. Le premier message est celui lié à la survie même de différents groupes rebelles après la guerre. Sans doute, le retour d’une paix durable en RD Congo, est un processus. Cependant, l’évolution des faits sur le terrain diplomatique tranche en faveur d’un optimisme quelque peu béat. Autrement dit, les choses évoluent dans la meilleure direction. Certains observateurs anticipent même qu’on en serait à la dernière ligne droite.
Deux grands faits réconfortent les partisans de cette thèse. Le premier est la rencontre de Kampala dont les contours sont désormais sans équivoque. Le deuxième fait et le plus important, est la signature par onze chefs d’Etat africains, dimanche 25 février à Addis-Abeba en Ethiopie, d’un Accord-cadre sur la paix dans l’Est de la RD Congo. S’il faut rester sur les principes, la signature de ce document enjoint au Rwanda, connu comme principal sponsor de cette énième guerre du Kivu, d’arrêter tout soutien au M23. Si c’est donc ça, alors le bons sens admet qu’on s’interroge sur l’avenir de ce mouvement rebelle. En clair, sans l’appui du Rwanda, que vaut le M23 ? A priori, délesté de son principal parrain qu’est le Rwanda, le M23 ressemble à une coquille vide. Par conséquent, l’avenir du groupe reste le grand enjeu et qui doit se jouer dès à présent.
C’est donc dans ce cadre que les mêmes analystes expliquent l’actuelle révolution de palais au sein du M23. Autrement dit, face à l’incertitude du lendemain, les différents groupes au sein du rebelle cherchent à préparer leur identité par rapport à tout ce qui se fait présentement. Ce qui est sûr, est qu’à la fin de la guerre, il y aura deux camps idéologiques au sein du M23. Les progressistes d’un côté et les conservateurs. Si le premier groupe (Sultani Makenga et consorts) réfléchit déjà sur des stratégies à jouer le jeu du Gouvernement de Kinshasa, le camp adverse par contre, voudrait que la confusion actuelle puisse durer le plus longtemps possible.
Dans le deuxième camp, se retrouve Bosco Ntaganda qui est recherché par la Cour pénale internationale. Fort des poursuites judiciaires contre leur leader, les fidèles de Bosco Ntaganda ne voudraient pas que la guerre finisse, au risque même que Ntaganda soit exposé.
Deux grands faits réconfortent les partisans de cette thèse. Le premier est la rencontre de Kampala dont les contours sont désormais sans équivoque. Le deuxième fait et le plus important, est la signature par onze chefs d’Etat africains, dimanche 25 février à Addis-Abeba en Ethiopie, d’un Accord-cadre sur la paix dans l’Est de la RD Congo. S’il faut rester sur les principes, la signature de ce document enjoint au Rwanda, connu comme principal sponsor de cette énième guerre du Kivu, d’arrêter tout soutien au M23. Si c’est donc ça, alors le bons sens admet qu’on s’interroge sur l’avenir de ce mouvement rebelle. En clair, sans l’appui du Rwanda, que vaut le M23 ? A priori, délesté de son principal parrain qu’est le Rwanda, le M23 ressemble à une coquille vide. Par conséquent, l’avenir du groupe reste le grand enjeu et qui doit se jouer dès à présent.
C’est donc dans ce cadre que les mêmes analystes expliquent l’actuelle révolution de palais au sein du M23. Autrement dit, face à l’incertitude du lendemain, les différents groupes au sein du rebelle cherchent à préparer leur identité par rapport à tout ce qui se fait présentement. Ce qui est sûr, est qu’à la fin de la guerre, il y aura deux camps idéologiques au sein du M23. Les progressistes d’un côté et les conservateurs. Si le premier groupe (Sultani Makenga et consorts) réfléchit déjà sur des stratégies à jouer le jeu du Gouvernement de Kinshasa, le camp adverse par contre, voudrait que la confusion actuelle puisse durer le plus longtemps possible.
Dans le deuxième camp, se retrouve Bosco Ntaganda qui est recherché par la Cour pénale internationale. Fort des poursuites judiciaires contre leur leader, les fidèles de Bosco Ntaganda ne voudraient pas que la guerre finisse, au risque même que Ntaganda soit exposé.
DEFI A LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE OU APPEL DE PIED ? Quelles que soient les avancées diplomatiques positives enregistrées jusqu’ici et qui augurent la fin de la guerre dans l’Est de la RD Congo, certains analystes pensent qu’on ne doit pas sous-estimer la situation actuelle dans le territoire de Rutshuru. Pour ces analystes, les affrontements à l’’arme lourde entre les deux factions antagonistes du M23, doivent être considérés comme un message sans équivoque lancé à la Communauté internationale. Un défi donc pour ces rebelles qui ont prouvé à l’opinion, qu’ils ont encore les moyens de créer la désolation au sein de la population civile sans défense.
Face à la persistance de l’insécurité dans cette partie du territoire, la Communauté internationale ne devrait plus s’atermoyer quant au déploiement de la Force internationale neutre dans les zones ciblées. A tout prendre, lorsqu’au sein d’un Mouvement rebelle, naissent deux factions antagonistes pour se tirer dessus, c’est que les choses vont mal. Très mal même. Certains diraient : « c’est la fin d’une aventure meurtrière ». Mais l’on devrait éviter que la fin du M23 occasionne un énième bain de sang dans la région en conflit ».
Face à la persistance de l’insécurité dans cette partie du territoire, la Communauté internationale ne devrait plus s’atermoyer quant au déploiement de la Force internationale neutre dans les zones ciblées. A tout prendre, lorsqu’au sein d’un Mouvement rebelle, naissent deux factions antagonistes pour se tirer dessus, c’est que les choses vont mal. Très mal même. Certains diraient : « c’est la fin d’une aventure meurtrière ». Mais l’on devrait éviter que la fin du M23 occasionne un énième bain de sang dans la région en conflit ».
Le Phare note « Vrai ou faux conflit Makenga-Runiga : M23, revoici Ntaganda ».
« Bosco Ntganda, indique-t-on, serait resté grand patron du M23, mais contraint d’agir dans l’ombre, afin de ne pas exposer ses poulains aux critiques de la Communauté internationale. »
« Bosco Ntganda, indique-t-on, serait resté grand patron du M23, mais contraint d’agir dans l’ombre, afin de ne pas exposer ses poulains aux critiques de la Communauté internationale. »
Après avoir fait « le mort » pendant presque une année, le temps de se faire oublier comme auteur des crimes de guerre et crimes contre l’humanité éligible devant la CPI, le général Bosco Ntaganda vient de s’inviter dans le vrai-faux conflit entre le général Sultani Makenga et le Bishop Jean-Marie Runiga, respectivement chef militaire et chef politique du M23. D’après LE PHARE, Runiga ne serait qu’un faire-valoir et que le vrai rival de Sultani Makenga dans la querelle de leadership au sein de la rébellion qui tient l’Est de la Rdc en otage depuis avril 2012, serait le successeur de Laurent Nkunda.
Forum des As voit « Kampala soldé par Addis-Abeba », et estime que « La deuxième raison qui indique que Kampala est liquidée, est le fait que le M23 fait face à une implosion. »
L’Avenir titre « Rusthuru : la guerre des chefs se poursuit au sein du M23 », et souligne que « Les activistes des droits de l’homme craignent que cette dissension au sein du M23 ne puisse dégénérer, et causer morts d’hommes et déplacement de la population civile. »
Est / Dr Denis Mukwege
L’Observateur, au Congo et Le Soir, en Belgique parlent des assassins présumés du Dr. Mukwege. Voici ce qu’ils en disent, dans des articles curieusement analogues :
L’Observateur titre « Attentat contre le Dr Denis Mukwege : des présumés auteurs arrêtés »
Cinq hommes et trois femmes constituent le groupe de huit présumés auteurs de l'attentat contre le docteur Denis Mukwege en octobre 2012 à Bukavu. Ces voleurs à main armée ont été arrêtés et présentés au public et à la presse locale par la Police nationale congolaise (PNC), lundi 25 février à Bukavu. D'autres malfaiteurs ont été également présentés à cette occasion. Selon l'inspecteur provincial de la police au Sud-Kivu, le général Gaston Luzembo, cité par Radio Okapi, certains de ces malfaiteurs n'ont pas hésité à passer aux aveux.
Le général Gaston Luzembo a expliqué que la police a clos le dossier en menant l'enquête à l'issue de laquelle elle est arrivée à arrêter les présumés auteurs. Il revient au ministère public au parquet de grande instance du Sud-Kivu à la disposition duquel elle a mis les incriminés arrêtés, en établissant un procès-verbal.
La police a pu saisir sur ces malfrats des objets volés qu'elle a promis de remettre à leurs propriétaires, à condition que ceux-ci viennent les réclamer avec des preuves à l'appui. Au cas contraire, tous ces objets saisis seront transférés au parquet.
Le 26 octobre dernier, le Dr Denis Mukwege, qui rentrait chez lui, avait échappé belle à un attentat. Cinq personnes armées et en civil s'étaient sont introduites chez lui. Alors que les malfrats braquaient le médecin, un de ses gardes avait surgi et crié. Il fut abattu par les hommes armés.
Le Dr Mukwege avait par conséquent échappé de justesse à l'assassinat, car il avait pu prendre la fuite au moment où les assaillants tiraient sur l'individu qui était intervenu en criant. Le médecin était en compagnie de deux de ses filles et d'une de leurs camarades quand les tirs avaient eu lieu. Les bandits armés avaient fui à bord du véhicule du Dr Mukwege, qu'ils ont rapidement abandonné, avant de détourner un autre véhicule.
Après le départ des assaillants, le médecin devait se révéler indemne, mais très choqué par la mort de sa sentinelle, qui travaillait chez lui depuis trente ans. A l'époque, aucun vol n'avait été relevé dans la maison et le médecin et sa famille étaient convaincus qu'il s'agissait bien d'une tentative d'assassinat. Traumatisé moralement, le Dr Mukwege se rendit par la suite en Belgique, après avoir transité par le Burundi. Mais après trois mois, il décida de regagner Bukavu, en janvier dernier, répondant ainsi aux nombreux appels aussi bien de ses nombreuses patientes que du peuple congolais tout entier. A son retour, il fut personnellement accueilli par le gouverneur du Sud Kivu, Marcellin Cishambo, qui assura sa protection. Depuis son retour, le médecin chef de Panzi réside dans une aile de l'hôpital, estimant que c'est là, au milieu de ses patientes et des membres de son personnel, qu'il jouira de la meilleure des protections.
Le général Gaston Luzembo a expliqué que la police a clos le dossier en menant l'enquête à l'issue de laquelle elle est arrivée à arrêter les présumés auteurs. Il revient au ministère public au parquet de grande instance du Sud-Kivu à la disposition duquel elle a mis les incriminés arrêtés, en établissant un procès-verbal.
La police a pu saisir sur ces malfrats des objets volés qu'elle a promis de remettre à leurs propriétaires, à condition que ceux-ci viennent les réclamer avec des preuves à l'appui. Au cas contraire, tous ces objets saisis seront transférés au parquet.
Le 26 octobre dernier, le Dr Denis Mukwege, qui rentrait chez lui, avait échappé belle à un attentat. Cinq personnes armées et en civil s'étaient sont introduites chez lui. Alors que les malfrats braquaient le médecin, un de ses gardes avait surgi et crié. Il fut abattu par les hommes armés.
Le Dr Mukwege avait par conséquent échappé de justesse à l'assassinat, car il avait pu prendre la fuite au moment où les assaillants tiraient sur l'individu qui était intervenu en criant. Le médecin était en compagnie de deux de ses filles et d'une de leurs camarades quand les tirs avaient eu lieu. Les bandits armés avaient fui à bord du véhicule du Dr Mukwege, qu'ils ont rapidement abandonné, avant de détourner un autre véhicule.
Après le départ des assaillants, le médecin devait se révéler indemne, mais très choqué par la mort de sa sentinelle, qui travaillait chez lui depuis trente ans. A l'époque, aucun vol n'avait été relevé dans la maison et le médecin et sa famille étaient convaincus qu'il s'agissait bien d'une tentative d'assassinat. Traumatisé moralement, le Dr Mukwege se rendit par la suite en Belgique, après avoir transité par le Burundi. Mais après trois mois, il décida de regagner Bukavu, en janvier dernier, répondant ainsi aux nombreux appels aussi bien de ses nombreuses patientes que du peuple congolais tout entier. A son retour, il fut personnellement accueilli par le gouverneur du Sud Kivu, Marcellin Cishambo, qui assura sa protection. Depuis son retour, le médecin chef de Panzi réside dans une aile de l'hôpital, estimant que c'est là, au milieu de ses patientes et des membres de son personnel, qu'il jouira de la meilleure des protections.
Le Soir : « Les présumés auteurs de l’attentat contre le Dr Mukwege sont arrêtés à Bukavu »
La police nationale congolaise a présenté à Bukavu les auteurs présumés de la tentative d’attentat contre le docteur Mukwege, médecin-chef de l’hôpital de Panzi, gynécologue mondialement connu pour les soins apportés aux femmes victimes de violences sexuelles. La police a désigné comme auteurs de l’attentat un groupe de huit malfaiteurs, cinq hommes et trois femmes, des voleurs à main armée dont certains seraient passés aux aveux. Selon l’ inspecteur provincial de la police au Sud Kivu, le général Gaston Luzembo, cité par Radio Okapi, le dossier est désormais clos au niveau de la police et les incriminés seront mis à la disposition du parquet de grande instance du Sud Kivu. Le général Gaston Luzembe a indiqué que des objets volés, retrouvés sur les prévenus, allaient être rendus à leurs propriétaires si ces derniers, preuves à l’appui, venaient les réclamer.
Rappelons que le Dr Mukwege avait été l’objet d’une tentative d’assassinat le 25 octobre dernier, alors qu’il rentrait d’un voyage qui l’avait conduit devant l’Assemblée générale des Nations Unies et aussi en Belgique. Il avait dénoncé la persistance des violences sexuelles au Kivu et l’impuissance de la communauté internationale. A son retour, venant de Bujumbura, il s’était directement rendu à son hôpital pour y retrouver ses patientes. C’est à son retour chez lui, en fin de journée, qu’il découvrira cinq agresseurs l’attendant dans sa maison. Ces hommes, sans être inquiétés, s’étaient introduits dans le périmètre de sa parcelle et, installés dans le salon, avaient tenu en respect les deux filles du médecin, attendant son retour. Lorsque, après une demi heure environ, le docteur klaxonna pour qu’on lui ouvre la grille, les hommes sortirent de la demeure. La sentinelle se précipita alors pour avertir Mukwege du fait qu’il était attendu par des hommes armés. Ces derniers firent alors feu, tuant net le malheureux gardien. Le médecin se jeta alors au sol, tandis que l’un des agresseurs, après avoir fait feu sur lui, (on allait retrouver une demi douzaine de cartouches au sol) s’emparait des clés de contact du véhicule.
Alors que le Dr Mukwege ne savait pas s’il avait été blessé ou non, les agresseurs s’installèrent dans sa voiture et prirent la fuite, réussissant une audacieuse manœuvre de marche arrière dans la parcelle. La voiture devait plus tard être retrouvée à quelques centaines de mètres du lieu de l’agression. Après le départ des assaillants, le médecin devait se révéler indemne, mais très choqué par la mort de sa sentinelle, qui travaillait chez lui depuis trente ans. A l’époque, aucun vol n’avait été relevé dans la maison et le médecin et sa famille étaient convaincus qu’il s’agissait bien d’une tentative d’assassinat.
Le Dr Mukwege se rendit par la suite en Belgique, mais après trois mois il décida de regagner Bukavu, appelé par les femmes de la ville, désespérées d’avoir perdu « leur » médecin. A son retour, il fut personnellement accueilli par le gouverneur du Sud Kivu, Marcellin Cishambo, qui assura sa protection. Depuis son retour, le médecin chef de Panzi réside dans une aile de l’hôpital, estimant que c’est là, au milieu de ses patientes et des membres de son personnel, qu’il jouira de la meilleure des protections.
Rappelons que le Dr Mukwege avait été l’objet d’une tentative d’assassinat le 25 octobre dernier, alors qu’il rentrait d’un voyage qui l’avait conduit devant l’Assemblée générale des Nations Unies et aussi en Belgique. Il avait dénoncé la persistance des violences sexuelles au Kivu et l’impuissance de la communauté internationale. A son retour, venant de Bujumbura, il s’était directement rendu à son hôpital pour y retrouver ses patientes. C’est à son retour chez lui, en fin de journée, qu’il découvrira cinq agresseurs l’attendant dans sa maison. Ces hommes, sans être inquiétés, s’étaient introduits dans le périmètre de sa parcelle et, installés dans le salon, avaient tenu en respect les deux filles du médecin, attendant son retour. Lorsque, après une demi heure environ, le docteur klaxonna pour qu’on lui ouvre la grille, les hommes sortirent de la demeure. La sentinelle se précipita alors pour avertir Mukwege du fait qu’il était attendu par des hommes armés. Ces derniers firent alors feu, tuant net le malheureux gardien. Le médecin se jeta alors au sol, tandis que l’un des agresseurs, après avoir fait feu sur lui, (on allait retrouver une demi douzaine de cartouches au sol) s’emparait des clés de contact du véhicule.
Alors que le Dr Mukwege ne savait pas s’il avait été blessé ou non, les agresseurs s’installèrent dans sa voiture et prirent la fuite, réussissant une audacieuse manœuvre de marche arrière dans la parcelle. La voiture devait plus tard être retrouvée à quelques centaines de mètres du lieu de l’agression. Après le départ des assaillants, le médecin devait se révéler indemne, mais très choqué par la mort de sa sentinelle, qui travaillait chez lui depuis trente ans. A l’époque, aucun vol n’avait été relevé dans la maison et le médecin et sa famille étaient convaincus qu’il s’agissait bien d’une tentative d’assassinat.
Le Dr Mukwege se rendit par la suite en Belgique, mais après trois mois il décida de regagner Bukavu, appelé par les femmes de la ville, désespérées d’avoir perdu « leur » médecin. A son retour, il fut personnellement accueilli par le gouverneur du Sud Kivu, Marcellin Cishambo, qui assura sa protection. Depuis son retour, le médecin chef de Panzi réside dans une aile de l’hôpital, estimant que c’est là, au milieu de ses patientes et des membres de son personnel, qu’il jouira de la meilleure des protections.
Economie
Un accident de la route survenu hier attire l’attention de la presse de ce matin. Et pour cause, le ministre de l’Economie serait concerné. D’où des titres comme Le Potentiel : « Le ministre de l’Economie victime d’un accident de circulation sur la route de Matadi » ; L’Observateur :« Le ministre de l’Economie victime d’un accident de circulation sur la route de Matadi » ou L’Avenir : « Contrairement aux folles rumeurs, Jean-Paul Nemoyato est bien vivant : Plus de peur que de mal après l’accident du Bas-Congo»
Le premier titre du Potentiel est toutefois « Marché de crédit : Le gouvernement et la Banque centrale du Congo à couteaux tirés »
Selon lui, sur le marché de crédit, le gouvernement et la Banque centrale du Congo (BCC) ne parlent plus le même langage. Le premier recommande aux banques commerciales de s’allier, dans toute opération de crédit, au taux d’intérêt directeur de la BCC, fixé aujourd’hui à 4%. Avis que ne partage pas la BCC qui prend ouvertement la défense de la profession bancaire et invite plutôt le gouvernement à la prudence. Indécrottable, ce dernier est revenu sur le sujet en début de semaine. Entre les deux, c’est la guerre aux couteaux, conclut Le Potentiel.
Selon lui, sur le marché de crédit, le gouvernement et la Banque centrale du Congo (BCC) ne parlent plus le même langage. Le premier recommande aux banques commerciales de s’allier, dans toute opération de crédit, au taux d’intérêt directeur de la BCC, fixé aujourd’hui à 4%. Avis que ne partage pas la BCC qui prend ouvertement la défense de la profession bancaire et invite plutôt le gouvernement à la prudence. Indécrottable, ce dernier est revenu sur le sujet en début de semaine. Entre les deux, c’est la guerre aux couteaux, conclut Le Potentiel.
L’Avenir, ayant confirmé que Jean-Paul Nemoyato est bien vivant, explique qu’une jeep du cortège du ministre de l’Economie et Commerce, Jean-Paul Nemoyato, a fait hier trois tonneaux, mais sans causer de perte en vies humaines dans le chef des occupants de ce véhicule. C’était à la hauteur du village de Nduizi, à 40 kilomètres de la ville portuaire de Matadi. Et ce, contrairement à de folles rumeurs qui ont circulé hier à Kinshasa, prétendant que c’était le ministre de l’Economie nationale qui avait fait un accident grave.
Toujours selon ces folles rumeurs, le ministre serait dans un état très critique, alors qu’une autre source affirmait qu’il serait mort sur le coup. A Kinshasa, personne, même au niveau du Gouvernement central que dirige le Premier ministre Augustin Matata Ponyo, n’était à même d’affirmer ou d’infirmer cette nouvelle. Raison pour laquelle la rumeur s’est répandue comme une traînée de poudre, dans une ville où le téléphone arabe (c’est-à-dire de bouche à oreille) a droit de cité en dépit de l’inflation et de la modernisation des moyens de communication.
Le Potentiel dit que le ministre s’en est sorti juste avec quelques égratignures qui ne l’ont pas empêché d’atteindre la ville de Matadi. Par contre précise le journal, son garde de corps se trouverait dans un état critique.
Toujours selon ces folles rumeurs, le ministre serait dans un état très critique, alors qu’une autre source affirmait qu’il serait mort sur le coup. A Kinshasa, personne, même au niveau du Gouvernement central que dirige le Premier ministre Augustin Matata Ponyo, n’était à même d’affirmer ou d’infirmer cette nouvelle. Raison pour laquelle la rumeur s’est répandue comme une traînée de poudre, dans une ville où le téléphone arabe (c’est-à-dire de bouche à oreille) a droit de cité en dépit de l’inflation et de la modernisation des moyens de communication.
Le Potentiel dit que le ministre s’en est sorti juste avec quelques égratignures qui ne l’ont pas empêché d’atteindre la ville de Matadi. Par contre précise le journal, son garde de corps se trouverait dans un état critique.
La République annonce «Accident sur la route du Bas-Congo, le ministre de l’Economie blessé».
Ce journal ne précise pas les circonstances de cet accident mais signale néanmoins que le ministre Jean-Paul Nemoyato Bagebole effectuait ce déplacement pour présider la cérémonie de l’incinération des produits déclarés impropres à la consommation par les services de l’Office congolais de contrôle (OCC).
L’Observateur annonce « BCC : Lancement des travaux de réflexion sur la mise en place d'un Fonds de garantie des dépôts en Rdc ».
Jean-Claude Masangu Mulongo, gouverneur de la Banque centrale du Congo (BCC), écrit-il, a procédé hier mardi 26 février ; au Cercle de Kinshasa au lancement officiel des travaux portant réflexion sur la mise en place d'un Fonds de garantie des dépôts en République démocratique du Congo.
C'était en présence du président de l'Association congolaise des banques, de la présidente de l'Association congolaise de micro finance, du président de l'Association professionnelle des coopératives d'épargne et de crédit, des administrateurs-délégués et directeurs généraux des établissements de crédit et autres institutions financières et enfin des représentants de la Coopération financière allemande et de KFW.
Dans un avis au public publié par Le Phare, « Nord-Kivu : la Cruche Banque mise en dissolution forcé à Butembo par la Bcc », la Banque centrale du Congo informe le public que conformément aux dispositions des articles 22, 23, 39, 56, 62 et 77 de la loi n°003/2002 du 02 février relative à l’activité et au contrôle des Etablissements de Crédit, La Cruche Banque, e, sigle L.C.B Sarl est mise en dissolution forcée. La Cruche Banque, signale-t-on, fut à l’origine de sa création en septembre 2011 une coopérative d’épargne et de crédit dont le dynamisme dans les activités a incité ses prometteurs à solliciter sa transformation en une banque commerciale de plein exercice en avril 2008, selon l’avis de la Bcc adressé au public.
La République signale également que: Malgré les mesures prises du gouvernement, les expatriés continuent à verser dans le petit commerce… Il indique que leur commerce va de la noix de coco aux beignets, en passant par la friperie. «Comme si cela ne suffisait pas, aujourd’hui, ils se sont jetés, à corps perdu, dans la grillade des brochettes », souligne la République.
Ce journal ne précise pas les circonstances de cet accident mais signale néanmoins que le ministre Jean-Paul Nemoyato Bagebole effectuait ce déplacement pour présider la cérémonie de l’incinération des produits déclarés impropres à la consommation par les services de l’Office congolais de contrôle (OCC).
L’Observateur annonce « BCC : Lancement des travaux de réflexion sur la mise en place d'un Fonds de garantie des dépôts en Rdc ».
Jean-Claude Masangu Mulongo, gouverneur de la Banque centrale du Congo (BCC), écrit-il, a procédé hier mardi 26 février ; au Cercle de Kinshasa au lancement officiel des travaux portant réflexion sur la mise en place d'un Fonds de garantie des dépôts en République démocratique du Congo.
C'était en présence du président de l'Association congolaise des banques, de la présidente de l'Association congolaise de micro finance, du président de l'Association professionnelle des coopératives d'épargne et de crédit, des administrateurs-délégués et directeurs généraux des établissements de crédit et autres institutions financières et enfin des représentants de la Coopération financière allemande et de KFW.
Dans un avis au public publié par Le Phare, « Nord-Kivu : la Cruche Banque mise en dissolution forcé à Butembo par la Bcc », la Banque centrale du Congo informe le public que conformément aux dispositions des articles 22, 23, 39, 56, 62 et 77 de la loi n°003/2002 du 02 février relative à l’activité et au contrôle des Etablissements de Crédit, La Cruche Banque, e, sigle L.C.B Sarl est mise en dissolution forcée. La Cruche Banque, signale-t-on, fut à l’origine de sa création en septembre 2011 une coopérative d’épargne et de crédit dont le dynamisme dans les activités a incité ses prometteurs à solliciter sa transformation en une banque commerciale de plein exercice en avril 2008, selon l’avis de la Bcc adressé au public.
La République signale également que: Malgré les mesures prises du gouvernement, les expatriés continuent à verser dans le petit commerce… Il indique que leur commerce va de la noix de coco aux beignets, en passant par la friperie. «Comme si cela ne suffisait pas, aujourd’hui, ils se sont jetés, à corps perdu, dans la grillade des brochettes », souligne la République.
© CongoForum, le mercredi 27 février 2013