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COMMUNIQUE DE PRESSE N°0890/UV/PN/KIN/03/2013

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PRESIDENT NATIONAL

COMMUNIQUE DE PRESSE
0890/UV/PN/KIN/03/2013

Revenant à charge au sujet de l’appel au dialogue ou concertation lancé par le Chef de l’Etat, Monsieur Joseph Kabila Kabange et face à l’engouement égoïste que suscite celui-ci dans les milieux politiques congolais, Unité des Valeurs(UV) appelle le peuple congolais à la vigilance et au sursaut national afin de faire barrage à la vente aux enchères de notre pays, présentement dans une phase d’approche finale.

Le recours à un énième dialogue ou concertation ne servira à rien tant que ne cesseront d’être foulées aux pieds la Constitution de notre pays ainsi que les lois républicaines.

Depuis l’avènement AFDL, la République démocratique du Congo vit une séquence politique pitoyable qui laisse transparaitre la vraie nature des acteurs politiques congolais prompts à vendre le Congo pour une poignée des dollars ou une parcelle de pouvoir qui, en réalité, n’en est pas un.

Les causes profondes de la crise congolaise sont avant tout « congolaises » et nécessitent une prise de conscience individuelle. Malheureusement, nous avons d’une part et d’autre :

1°         une classe politique (dirigeants politiques et opposition) inconsciente, irresponsable, incompétente dépourvue de loyauté et du sens de l’Etat, qui ignore complètement la mission qui lui est assignée en ces moments particulièrement déterminants pour l’avenir de notre pays ;

2°         un peuple qui refuse de se mettre en ordre de marche pour recouvrer notre souveraineté, jadis confisquée, en application de l’article 63 de la Constitution de la République démocratique du Congo qui reconnait à chaque Congolais  ‘‘le droit et le devoir sacré de défendre le pays et son intégrité territoriale face à une menace ou à une agression extérieure’’.

L’histoire politique de notre pays est jalonnée par des trahisons, des meurtres, des assassinats politiques et d’importants crimes économiques ayant occasionnée la désintégration politique, sociale et économique de la République démocratique du Congo (RDC).

Nous sommes aujourd’hui rattrapés par notre passé et devons par conséquent  assumer avec courage notre propre histoire afin de relever tous les défis qui se présentent aujourd’hui devant nous :

·         1960 : En croyant neutraliser le Président Joseph KASA-VUBU et son Premier Ministre LUMUMBA tous les deux incarnant à la fois le pouvoir et la légitimité, c’est toute notre démocratie que nous avions hypothéquée et séquestrée. Conséquence : la RDC se retrouve dans une spirale de violences et de violations de nos propres instruments juridiques ;
·         1961 : En assassinat Patrice Emery LUMUMBA, nous devons nous rendre à l’évidence que c’est la démocratie en RDC qui a été assassinée au travers un individu. Conséquence : aujourd’hui, le Congo paie un prix fort ;
·         1965 : En applaudissant le coup d’Etat venu interrompre la perspective d’un processus d’une bonne gouvernance arrêté à la suite de la Conférence de Luluabourg, nous avons porté un coup de frein à l’élan démocratique obtenu par consensus. Conséquence : la loi des séries fait que la constitution de la RDC est violée constamment ;
·         1996 : En signant l’Accord de Lemera, nous avons vendu aux enchères la République démocratique du Congo. Conséquence : le Congo est en état de liquidation totale ;
·         En signant les Accords du 23 mars 2009 avec le CNDP, nous avons achevé la mise en place du processus de vente aux enchères de la RDC aujourd’hui dans une phase d’approche finale ;

La crise politique qui affecte gravement la RDC depuis le départ de Mobutu est une suite malheureuse de l’Accord de Lemera qui prévoit que :

-       le sol et le sous-sol congolais appartiennent à l’Alliance (Art. 2) ;
-       prêchant le panafricanisme, l’Alliance s’engage à céder 300 kilomètres aux frontières congolaises, à l’intérieur du pays pour sécuriser ses voisins Ougandais, Rwandais et Burundais contre l’insurrection rebelle (Art. 4) ;
-       tous les politiciens des années soixante en RDC et ceux ayant collaboré avec le régime mobutu seront mis en retraite politique (Art. 6) ;
-       la nationalité congolaise sera accordée collectivement aux camarades Banyamulenge et aux autres populations d’origine rwandaise établies au pays avant la date de l’indépendance de notre pays (Art. 7) ;
-       l’Anglais et le Swahili devront concurrencer le français dans l’espace linguistique de notre pays (Art. 8).

À la lumière de l’Accord de Lemera nous réalisons :

-       pourquoi le pouvoir de Kinshasa dirige le Congo comme étant une propriété privée leur appartenant ;
-       pourquoi le Rwanda et l’Ouganda s’acharnent sur les portions de nos territoires à l’Est et au Nord-Est de la RDC ;
-       Pourquoi des nombreux animateurs de la 2ème République sont neutralisés et écartés de la gestion des affaires publiques ;
-       Pourquoi le citoyen congolais ne dispose pas d’une carte d’identité nationale ;
-       Pourquoi le francs congolais, un des symboles nationaux, a été  frappé en anglais, français, lingala et swahili.

En survolant l’histoire récente de notre pays, force est de constater que le conflit à l’Est de la RDC, la guerre récurrente dans notre pays ainsi que les assauts politiques et militaires que nous subissons venant du Rwanda et de l’Ouganda entre autres, font suite aux engagements pris unilatéralement par certains acteurs politiques au mépris des mécanismes constitutionnels.

Jouissant d’une filiation indiscutable avec l’AFDL sa génitrice, le PPRD au pouvoir ne s’est pas départi de la ligne politique tracée le 23 octobre 1996 à l’hôtel Lemera par les pères fondateurs de l’Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo.

Tout comme l’Accord du 23 mars 2009 signé entre le Gouvernement de la RDC sous la houlette de Chef de l’Etat congolais et le CNDP, l’Accord de Leméra a hypothéqué notre souveraineté nationale et mis en péril notre intégrité territoriale.

Unité des Valeursne peut se déroger de son devoir et de la mission qui lui est dévolue par l’article 6 de la Constitution de la RDC qui prévoit que ‘‘les partis politiques concourent à l’expression du suffrage, au renforcement de la conscience nationale et à l’éducation civique’’.

Dans le contexte actuel et au vu de ce qui précède, nous insistons sur l’inefficacité d’un éventuel dialogue inter congolais ou tout au moins d’une concertation nationale susceptible d’aboutir à des résolutions qui ne seront jamais appliquées. Ce serait une perte du temps inutile en ces moments où nous sommes appelés à  concentrer nos énergies pour combattre les forces négatives qui prennent en otage notre pays, maintiennent en laisse nos dirigeants politiques et pillent nos richesses à hauteur de plus de 450 milliards chaque année.

Depuis le 17 mai 1997, plus de trente cinq résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies ont été adoptées pour condamner la violence, l’occupation et les pillages en  République démocratique du Congo, les unes et les autres abondant dans un même sens. Rien n’y fait, la situation de notre pays ne cesse de se détériorer davantage…

On ne peut scier l’arbre sur lequel on est assis dit-on… 

Arrivée au pouvoir par les armes le PPRD, dérivé de l’AFDL, qui doit sa légitimité à la Constitution de la RDC issue du dialogue inter congolais, ne pouvait se permettre de violer celle-ci pour des intérêts égoïstes, au risque de mettre à mal sa propre légitimité.

Pour une meilleure approche, un survol de l’histoire récente de la RDC s’impose :

En 1997, l’Alliance des Forces de libération du Congo (AFDL) prend le pouvoir par les armes ; abolie toutes les dispositions arrêtées par la Conférence nationale souveraine et dirige la RDC à coup de décrets présidentiels.

En août 1998, faisant suite à la dissidence au sein de l’AFDL, différents mouvements armés voient le jour dans notre pays entrainant l’écartèlement de notre peuple entre trois composantes à savoir : le gouvernement ; le Mouvement de libération du Congo (MLC) ainsi que le Rassemblement Congolais pour la Démocratie (RCD) ; chacune administrant une partie de notre territoire.

En 1999, l’Accord de cessez-le-feu conclut à Lusaka entre belligérants armés n’apporta ni la paix ni la sécurité espérées.

Au terme de la réunion préparatoire tenue à Gaborone du 20 au 24 août 2001 regroupant le gouvernement, les factions armées, l’opposition non-armée et la Société civile, l’option fut levée pour la tenue du Dialogue inter congolais qui débuta officiellement à Addis-Abeba.

Le 25 février 2002 débutent de manière effective les travaux du Dialogue inter congolais qui débouchent, le 17 décembre 2002, à la signature à Pretoria, de l’accord global et inclusif adopté à Sun-City, le 1er avril 2003, donnant ainsi suite aux différentes structures politiques de la transition qui dirigèrent le pays jusqu’aux élections de 2006.

Du 18 au 19 décembre 2005, les Congolais se prononcent par référendum en faveur d’une nouvelle Constitution élaborée en marge des travaux du Dialogue inter congolais.

Le 18 février 2006, une nouvelle Constitution de la République démocratique du Congo est promulguée par le Président de la République qui en ordonne son entrée en vigueur à la même date.

Se fondant sur la Constitution du 18 février 2006, l’élection présidentielle eut lieu entre autres, le 30 juillet 2006 (premier tour du scrutin), puis le 29 octobre 2006 (2ème tour du scrutin) à l’issue de la laquelle la RDC eut droit à un Président élu plus ou moins démocratiquement.

Le 6 décembre 2006, le Président de la République élu, Monsieur Joseph Kabila Kabange prête serment en ces termes :

«Moi Joseph Kabila Kabange, élu Président de la République Démocratique du Congo, je jure solennellement devant Dieu et la nation :

-       d’observer et de défendre la Constitution et les lois de la République ;
-       de maintenir son indépendance et l’intégrité de son territoire ;
-       de sauvegarder l’unité nationale ;
-       de ne me laisser guider que par l’intérêt général et le respect des droits de la personne humaine ;
-       de consacrer toutes mes forces à la promotion du bien commun et de la paix ;
-       de remplir, loyalement et en fidèle serviteur du peuple, les hautes
fonctions qui me sont confiées ».

Le 3 janvier 2011, le Président de la République émet en l’espèce une proposition de projet-loi portant modification des articles 71, 110, 126, 149, 197, 198, 218 et 226 de la Constitution de la RDC aux motifs que ‘‘ceux-ci se relèvent handicapants et inadaptés aux réalités politiques’ (Voir exposé des motifs, JOURNAL OFFICIEL DE LA RDC, 52ème année, page 3).

Le 12 janvier 2011, l’Assemblée nationale statue favorablement et se prononce en faveur.

Le 13 janvier 2011, le Sénat se prononce en faveur.

Le 15 janvier 2011, passant outre les recommandations constitutionnelles prévues par l’article 220 de la Constitution de la RDC, les deux chambres des représentants réunies en Congrès adoptent le projet-loi.

Le 20 janvier 2011, le Président de la République procède à la promulgation de la loi n° 11/002 portant révision de la Constitution de la République démocratique du Congo du 18 février 2006.

Ce rappel de l’histoire s’impose afin de démontrer que depuis le lendemain du 30 juin 1960, l’Homme congolais est à la pointe de tous les actes posés qui ont mené à la destruction de notre pays.

Nous avons commandé une enquête d’opinion à la suite de la quelle des milliers des Congolais interrogés pensent que le but réel du dialogue ou concertation initié par le Chef de l’Etat est de faciliter le M23 d’obtenir ce qu’il n’a pas pu obtenir par les armes afin de permettre au Rwanda d’avoir une main mise assurée sur l’armée congolaise, les services de renseignement, la police ainsi que sur l’appareil de l’Etat congolais.

Nombreux sont les acteurs politiques qui se préoccupent des per-diem et des postes de responsabilités. Cette attitude est à inadéquation avec les attentes du peuple congolais qui aspire à la paix, au bien être social et à l’épanouissement intégral.

Tout Congolais doit se sentir interpellé car, tous, nous constitutions le nœud du « problème congolais ». Par conséquent, une prise de conscience individuelle s’impose afin de recréer une vision collective pour le Congo de demain.

La République doit être formatée afin de permettre la création d’un nouvel ordre politique crédible pouvant permettre aux Congolais d’écrire une nouvelle page de l’histoire de notre pays, car le Congo ne saura continuellement marcher à reculons alors que d’autres nations de la planète font une avancée remarquable vers le développement et la croissance afin d’assurer le bien-être de leurs peuples respectifs.

D’en haut, on ne peut construire une démocratie car le peuple congolais ne doit plus être dominé, mais dirigé. En tant que souverain primaire, le peuple congolais sur lequel s’appui Unité des Valeurs ne veut en aucun cas de ce dialogue ou concertation.

Le Chef de l’Etat vient de poser un acte associé aux risques à la suite duquel Unité des Valeurs réaffirme sa solidarité avec l’ensemble du peuple congolais et condamne fermement cette initiative qui vise à accorder une prime aux seigneurs des guerres.

La survie de la RDC dépend du sursaut national et nécessite à ce que chaque Congolais se lève afin d’empêcher la tenue de ce dialogue.

Les Congolais doivent se lever afin d’imprimer une nouvelle conception de la République qui soit à la hauteur de notre pays, appelé à être la locomotive des nations.


Que Dieu bénisse le Congo !


Fait à Kinshasa, le 13 mars 2013





Pour UNITE DES VALEURS,

Me Michel OKONGO LOMENA
Président national





























Rue Tamufu n°9                                                             Téléphone :                   E-mail : univaleurs@yahoo.fr
Quartier SANS FIL                                                                                               E-mail : univaleurscd@yahoo.ca
Commune de Masina                                                 81 629 66 09                Site :  udesvaleurs.com
Kinshasa                                                                          99 147 99 84
République démocratique du Congo                                     89 75 726 65

 
 





PRESIDENT NATIONAL

COMMUNIQUE DE PRESSE
0890/UV/PN/KIN/03/2013

Revenant à charge au sujet de l’appel au dialogue ou concertation lancé par le Chef de l’Etat, Monsieur Joseph Kabila Kabange et face à l’engouement égoïste que suscite celui-ci dans les milieux politiques congolais, Unité des Valeurs(UV) appelle le peuple congolais à la vigilance et au sursaut national afin de faire barrage à la vente aux enchères de notre pays, présentement dans une phase d’approche finale.

Le recours à un énième dialogue ou concertation ne servira à rien tant que ne cesseront d’être foulées aux pieds la Constitution de notre pays ainsi que les lois républicaines.

Depuis l’avènement AFDL, la République démocratique du Congo vit une séquence politique pitoyable qui laisse transparaitre la vraie nature des acteurs politiques congolais prompts à vendre le Congo pour une poignée des dollars ou une parcelle de pouvoir qui, en réalité, n’en est pas un.

Les causes profondes de la crise congolaise sont avant tout « congolaises » et nécessitent une prise de conscience individuelle. Malheureusement, nous avons d’une part et d’autre :

1°         une classe politique (dirigeants politiques et opposition) inconsciente, irresponsable, incompétente dépourvue de loyauté et du sens de l’Etat, qui ignore complètement la mission qui lui est assignée en ces moments particulièrement déterminants pour l’avenir de notre pays ;

2°         un peuple qui refuse de se mettre en ordre de marche pour recouvrer notre souveraineté, jadis confisquée, en application de l’article 63 de la Constitution de la République démocratique du Congo qui reconnait à chaque Congolais  ‘‘le droit et le devoir sacré de défendre le pays et son intégrité territoriale face à une menace ou à une agression extérieure’’.

L’histoire politique de notre pays est jalonnée par des trahisons, des meurtres, des assassinats politiques et d’importants crimes économiques ayant occasionnée la désintégration politique, sociale et économique de la République démocratique du Congo (RDC).

Nous sommes aujourd’hui rattrapés par notre passé et devons par conséquent  assumer avec courage notre propre histoire afin de relever tous les défis qui se présentent aujourd’hui devant nous :

·         1960 : En croyant neutraliser le Président Joseph KASA-VUBU et son Premier Ministre LUMUMBA tous les deux incarnant à la fois le pouvoir et la légitimité, c’est toute notre démocratie que nous avions hypothéquée et séquestrée. Conséquence : la RDC se retrouve dans une spirale de violences et de violations de nos propres instruments juridiques ;
·         1961 : En assassinat Patrice Emery LUMUMBA, nous devons nous rendre à l’évidence que c’est la démocratie en RDC qui a été assassinée au travers un individu. Conséquence : aujourd’hui, le Congo paie un prix fort ;
·         1965 : En applaudissant le coup d’Etat venu interrompre la perspective d’un processus d’une bonne gouvernance arrêté à la suite de la Conférence de Luluabourg, nous avons porté un coup de frein à l’élan démocratique obtenu par consensus. Conséquence : la loi des séries fait que la constitution de la RDC est violée constamment ;
·         1996 : En signant l’Accord de Lemera, nous avons vendu aux enchères la République démocratique du Congo. Conséquence : le Congo est en état de liquidation totale ;
·         En signant les Accords du 23 mars 2009 avec le CNDP, nous avons achevé la mise en place du processus de vente aux enchères de la RDC aujourd’hui dans une phase d’approche finale ;

La crise politique qui affecte gravement la RDC depuis le départ de Mobutu est une suite malheureuse de l’Accord de Lemera qui prévoit que :

-       le sol et le sous-sol congolais appartiennent à l’Alliance (Art. 2) ;
-       prêchant le panafricanisme, l’Alliance s’engage à céder 300 kilomètres aux frontières congolaises, à l’intérieur du pays pour sécuriser ses voisins Ougandais, Rwandais et Burundais contre l’insurrection rebelle (Art. 4) ;
-       tous les politiciens des années soixante en RDC et ceux ayant collaboré avec le régime mobutu seront mis en retraite politique (Art. 6) ;
-       la nationalité congolaise sera accordée collectivement aux camarades Banyamulenge et aux autres populations d’origine rwandaise établies au pays avant la date de l’indépendance de notre pays (Art. 7) ;
-       l’Anglais et le Swahili devront concurrencer le français dans l’espace linguistique de notre pays (Art. 8).

À la lumière de l’Accord de Lemera nous réalisons :

-       pourquoi le pouvoir de Kinshasa dirige le Congo comme étant une propriété privée leur appartenant ;
-       pourquoi le Rwanda et l’Ouganda s’acharnent sur les portions de nos territoires à l’Est et au Nord-Est de la RDC ;
-       Pourquoi des nombreux animateurs de la 2ème République sont neutralisés et écartés de la gestion des affaires publiques ;
-       Pourquoi le citoyen congolais ne dispose pas d’une carte d’identité nationale ;
-       Pourquoi le francs congolais, un des symboles nationaux, a été  frappé en anglais, français, lingala et swahili.

En survolant l’histoire récente de notre pays, force est de constater que le conflit à l’Est de la RDC, la guerre récurrente dans notre pays ainsi que les assauts politiques et militaires que nous subissons venant du Rwanda et de l’Ouganda entre autres, font suite aux engagements pris unilatéralement par certains acteurs politiques au mépris des mécanismes constitutionnels.

Jouissant d’une filiation indiscutable avec l’AFDL sa génitrice, le PPRD au pouvoir ne s’est pas départi de la ligne politique tracée le 23 octobre 1996 à l’hôtel Lemera par les pères fondateurs de l’Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo.

Tout comme l’Accord du 23 mars 2009 signé entre le Gouvernement de la RDC sous la houlette de Chef de l’Etat congolais et le CNDP, l’Accord de Leméra a hypothéqué notre souveraineté nationale et mis en péril notre intégrité territoriale.

Unité des Valeursne peut se déroger de son devoir et de la mission qui lui est dévolue par l’article 6 de la Constitution de la RDC qui prévoit que ‘‘les partis politiques concourent à l’expression du suffrage, au renforcement de la conscience nationale et à l’éducation civique’’.

Dans le contexte actuel et au vu de ce qui précède, nous insistons sur l’inefficacité d’un éventuel dialogue inter congolais ou tout au moins d’une concertation nationale susceptible d’aboutir à des résolutions qui ne seront jamais appliquées. Ce serait une perte du temps inutile en ces moments où nous sommes appelés à  concentrer nos énergies pour combattre les forces négatives qui prennent en otage notre pays, maintiennent en laisse nos dirigeants politiques et pillent nos richesses à hauteur de plus de 450 milliards chaque année.

Depuis le 17 mai 1997, plus de trente cinq résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies ont été adoptées pour condamner la violence, l’occupation et les pillages en  République démocratique du Congo, les unes et les autres abondant dans un même sens. Rien n’y fait, la situation de notre pays ne cesse de se détériorer davantage…

On ne peut scier l’arbre sur lequel on est assis dit-on… 

Arrivée au pouvoir par les armes le PPRD, dérivé de l’AFDL, qui doit sa légitimité à la Constitution de la RDC issue du dialogue inter congolais, ne pouvait se permettre de violer celle-ci pour des intérêts égoïstes, au risque de mettre à mal sa propre légitimité.

Pour une meilleure approche, un survol de l’histoire récente de la RDC s’impose :

En 1997, l’Alliance des Forces de libération du Congo (AFDL) prend le pouvoir par les armes ; abolie toutes les dispositions arrêtées par la Conférence nationale souveraine et dirige la RDC à coup de décrets présidentiels.

En août 1998, faisant suite à la dissidence au sein de l’AFDL, différents mouvements armés voient le jour dans notre pays entrainant l’écartèlement de notre peuple entre trois composantes à savoir : le gouvernement ; le Mouvement de libération du Congo (MLC) ainsi que le Rassemblement Congolais pour la Démocratie (RCD) ; chacune administrant une partie de notre territoire.

En 1999, l’Accord de cessez-le-feu conclut à Lusaka entre belligérants armés n’apporta ni la paix ni la sécurité espérées.

Au terme de la réunion préparatoire tenue à Gaborone du 20 au 24 août 2001 regroupant le gouvernement, les factions armées, l’opposition non-armée et la Société civile, l’option fut levée pour la tenue du Dialogue inter congolais qui débuta officiellement à Addis-Abeba.

Le 25 février 2002 débutent de manière effective les travaux du Dialogue inter congolais qui débouchent, le 17 décembre 2002, à la signature à Pretoria, de l’accord global et inclusif adopté à Sun-City, le 1er avril 2003, donnant ainsi suite aux différentes structures politiques de la transition qui dirigèrent le pays jusqu’aux élections de 2006.

Du 18 au 19 décembre 2005, les Congolais se prononcent par référendum en faveur d’une nouvelle Constitution élaborée en marge des travaux du Dialogue inter congolais.

Le 18 février 2006, une nouvelle Constitution de la République démocratique du Congo est promulguée par le Président de la République qui en ordonne son entrée en vigueur à la même date.

Se fondant sur la Constitution du 18 février 2006, l’élection présidentielle eut lieu entre autres, le 30 juillet 2006 (premier tour du scrutin), puis le 29 octobre 2006 (2ème tour du scrutin) à l’issue de la laquelle la RDC eut droit à un Président élu plus ou moins démocratiquement.

Le 6 décembre 2006, le Président de la République élu, Monsieur Joseph Kabila Kabange prête serment en ces termes :

«Moi Joseph Kabila Kabange, élu Président de la République Démocratique du Congo, je jure solennellement devant Dieu et la nation :

-       d’observer et de défendre la Constitution et les lois de la République ;
-       de maintenir son indépendance et l’intégrité de son territoire ;
-       de sauvegarder l’unité nationale ;
-       de ne me laisser guider que par l’intérêt général et le respect des droits de la personne humaine ;
-       de consacrer toutes mes forces à la promotion du bien commun et de la paix ;
-       de remplir, loyalement et en fidèle serviteur du peuple, les hautes
fonctions qui me sont confiées ».

Le 3 janvier 2011, le Président de la République émet en l’espèce une proposition de projet-loi portant modification des articles 71, 110, 126, 149, 197, 198, 218 et 226 de la Constitution de la RDC aux motifs que ‘‘ceux-ci se relèvent handicapants et inadaptés aux réalités politiques’ (Voir exposé des motifs, JOURNAL OFFICIEL DE LA RDC, 52ème année, page 3).

Le 12 janvier 2011, l’Assemblée nationale statue favorablement et se prononce en faveur.

Le 13 janvier 2011, le Sénat se prononce en faveur.

Le 15 janvier 2011, passant outre les recommandations constitutionnelles prévues par l’article 220 de la Constitution de la RDC, les deux chambres des représentants réunies en Congrès adoptent le projet-loi.

Le 20 janvier 2011, le Président de la République procède à la promulgation de la loi n° 11/002 portant révision de la Constitution de la République démocratique du Congo du 18 février 2006.

Ce rappel de l’histoire s’impose afin de démontrer que depuis le lendemain du 30 juin 1960, l’Homme congolais est à la pointe de tous les actes posés qui ont mené à la destruction de notre pays.

Nous avons commandé une enquête d’opinion à la suite de la quelle des milliers des Congolais interrogés pensent que le but réel du dialogue ou concertation initié par le Chef de l’Etat est de faciliter le M23 d’obtenir ce qu’il n’a pas pu obtenir par les armes afin de permettre au Rwanda d’avoir une main mise assurée sur l’armée congolaise, les services de renseignement, la police ainsi que sur l’appareil de l’Etat congolais.

Nombreux sont les acteurs politiques qui se préoccupent des per-diem et des postes de responsabilités. Cette attitude est à inadéquation avec les attentes du peuple congolais qui aspire à la paix, au bien être social et à l’épanouissement intégral.

Tout Congolais doit se sentir interpellé car, tous, nous constitutions le nœud du « problème congolais ». Par conséquent, une prise de conscience individuelle s’impose afin de recréer une vision collective pour le Congo de demain.

La République doit être formatée afin de permettre la création d’un nouvel ordre politique crédible pouvant permettre aux Congolais d’écrire une nouvelle page de l’histoire de notre pays, car le Congo ne saura continuellement marcher à reculons alors que d’autres nations de la planète font une avancée remarquable vers le développement et la croissance afin d’assurer le bien-être de leurs peuples respectifs.

D’en haut, on ne peut construire une démocratie car le peuple congolais ne doit plus être dominé, mais dirigé. En tant que souverain primaire, le peuple congolais sur lequel s’appui Unité des Valeurs ne veut en aucun cas de ce dialogue ou concertation.

Le Chef de l’Etat vient de poser un acte associé aux risques à la suite duquel Unité des Valeurs réaffirme sa solidarité avec l’ensemble du peuple congolais et condamne fermement cette initiative qui vise à accorder une prime aux seigneurs des guerres.

La survie de la RDC dépend du sursaut national et nécessite à ce que chaque Congolais se lève afin d’empêcher la tenue de ce dialogue.

Les Congolais doivent se lever afin d’imprimer une nouvelle conception de la République qui soit à la hauteur de notre pays, appelé à être la locomotive des nations.


Que Dieu bénisse le Congo !


Fait à Kinshasa, le 13 mars 2013





Pour UNITE DES VALEURS,

Me Michel OKONGO LOMENA
Président national





























Rue Tamufu n°9                                                             Téléphone :                   E-mail : univaleurs@yahoo.fr
Quartier SANS FIL                                                                                               E-mail : univaleurscd@yahoo.ca
Commune de Masina                                                 81 629 66 09                Site :  udesvaleurs.com
Kinshasa                                                                          99 147 99 84
République démocratique du Congo                                     89 75 726 65

 
 





PRESIDENT NATIONAL

COMMUNIQUE DE PRESSE
0890/UV/PN/KIN/03/2013

Revenant à charge au sujet de l’appel au dialogue ou concertation lancé par le Chef de l’Etat, Monsieur Joseph Kabila Kabange et face à l’engouement égoïste que suscite celui-ci dans les milieux politiques congolais, Unité des Valeurs(UV) appelle le peuple congolais à la vigilance et au sursaut national afin de faire barrage à la vente aux enchères de notre pays, présentement dans une phase d’approche finale.

Le recours à un énième dialogue ou concertation ne servira à rien tant que ne cesseront d’être foulées aux pieds la Constitution de notre pays ainsi que les lois républicaines.

Depuis l’avènement AFDL, la République démocratique du Congo vit une séquence politique pitoyable qui laisse transparaitre la vraie nature des acteurs politiques congolais prompts à vendre le Congo pour une poignée des dollars ou une parcelle de pouvoir qui, en réalité, n’en est pas un.

Les causes profondes de la crise congolaise sont avant tout « congolaises » et nécessitent une prise de conscience individuelle. Malheureusement, nous avons d’une part et d’autre :

1°         une classe politique (dirigeants politiques et opposition) inconsciente, irresponsable, incompétente dépourvue de loyauté et du sens de l’Etat, qui ignore complètement la mission qui lui est assignée en ces moments particulièrement déterminants pour l’avenir de notre pays ;

2°         un peuple qui refuse de se mettre en ordre de marche pour recouvrer notre souveraineté, jadis confisquée, en application de l’article 63 de la Constitution de la République démocratique du Congo qui reconnait à chaque Congolais  ‘‘le droit et le devoir sacré de défendre le pays et son intégrité territoriale face à une menace ou à une agression extérieure’’.

L’histoire politique de notre pays est jalonnée par des trahisons, des meurtres, des assassinats politiques et d’importants crimes économiques ayant occasionnée la désintégration politique, sociale et économique de la République démocratique du Congo (RDC).

Nous sommes aujourd’hui rattrapés par notre passé et devons par conséquent  assumer avec courage notre propre histoire afin de relever tous les défis qui se présentent aujourd’hui devant nous :

·         1960 : En croyant neutraliser le Président Joseph KASA-VUBU et son Premier Ministre LUMUMBA tous les deux incarnant à la fois le pouvoir et la légitimité, c’est toute notre démocratie que nous avions hypothéquée et séquestrée. Conséquence : la RDC se retrouve dans une spirale de violences et de violations de nos propres instruments juridiques ;
·         1961 : En assassinat Patrice Emery LUMUMBA, nous devons nous rendre à l’évidence que c’est la démocratie en RDC qui a été assassinée au travers un individu. Conséquence : aujourd’hui, le Congo paie un prix fort ;
·         1965 : En applaudissant le coup d’Etat venu interrompre la perspective d’un processus d’une bonne gouvernance arrêté à la suite de la Conférence de Luluabourg, nous avons porté un coup de frein à l’élan démocratique obtenu par consensus. Conséquence : la loi des séries fait que la constitution de la RDC est violée constamment ;
·         1996 : En signant l’Accord de Lemera, nous avons vendu aux enchères la République démocratique du Congo. Conséquence : le Congo est en état de liquidation totale ;
·         En signant les Accords du 23 mars 2009 avec le CNDP, nous avons achevé la mise en place du processus de vente aux enchères de la RDC aujourd’hui dans une phase d’approche finale ;

La crise politique qui affecte gravement la RDC depuis le départ de Mobutu est une suite malheureuse de l’Accord de Lemera qui prévoit que :

-       le sol et le sous-sol congolais appartiennent à l’Alliance (Art. 2) ;
-       prêchant le panafricanisme, l’Alliance s’engage à céder 300 kilomètres aux frontières congolaises, à l’intérieur du pays pour sécuriser ses voisins Ougandais, Rwandais et Burundais contre l’insurrection rebelle (Art. 4) ;
-       tous les politiciens des années soixante en RDC et ceux ayant collaboré avec le régime mobutu seront mis en retraite politique (Art. 6) ;
-       la nationalité congolaise sera accordée collectivement aux camarades Banyamulenge et aux autres populations d’origine rwandaise établies au pays avant la date de l’indépendance de notre pays (Art. 7) ;
-       l’Anglais et le Swahili devront concurrencer le français dans l’espace linguistique de notre pays (Art. 8).

À la lumière de l’Accord de Lemera nous réalisons :

-       pourquoi le pouvoir de Kinshasa dirige le Congo comme étant une propriété privée leur appartenant ;
-       pourquoi le Rwanda et l’Ouganda s’acharnent sur les portions de nos territoires à l’Est et au Nord-Est de la RDC ;
-       Pourquoi des nombreux animateurs de la 2ème République sont neutralisés et écartés de la gestion des affaires publiques ;
-       Pourquoi le citoyen congolais ne dispose pas d’une carte d’identité nationale ;
-       Pourquoi le francs congolais, un des symboles nationaux, a été  frappé en anglais, français, lingala et swahili.

En survolant l’histoire récente de notre pays, force est de constater que le conflit à l’Est de la RDC, la guerre récurrente dans notre pays ainsi que les assauts politiques et militaires que nous subissons venant du Rwanda et de l’Ouganda entre autres, font suite aux engagements pris unilatéralement par certains acteurs politiques au mépris des mécanismes constitutionnels.

Jouissant d’une filiation indiscutable avec l’AFDL sa génitrice, le PPRD au pouvoir ne s’est pas départi de la ligne politique tracée le 23 octobre 1996 à l’hôtel Lemera par les pères fondateurs de l’Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo.

Tout comme l’Accord du 23 mars 2009 signé entre le Gouvernement de la RDC sous la houlette de Chef de l’Etat congolais et le CNDP, l’Accord de Leméra a hypothéqué notre souveraineté nationale et mis en péril notre intégrité territoriale.

Unité des Valeursne peut se déroger de son devoir et de la mission qui lui est dévolue par l’article 6 de la Constitution de la RDC qui prévoit que ‘‘les partis politiques concourent à l’expression du suffrage, au renforcement de la conscience nationale et à l’éducation civique’’.

Dans le contexte actuel et au vu de ce qui précède, nous insistons sur l’inefficacité d’un éventuel dialogue inter congolais ou tout au moins d’une concertation nationale susceptible d’aboutir à des résolutions qui ne seront jamais appliquées. Ce serait une perte du temps inutile en ces moments où nous sommes appelés à  concentrer nos énergies pour combattre les forces négatives qui prennent en otage notre pays, maintiennent en laisse nos dirigeants politiques et pillent nos richesses à hauteur de plus de 450 milliards chaque année.

Depuis le 17 mai 1997, plus de trente cinq résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies ont été adoptées pour condamner la violence, l’occupation et les pillages en  République démocratique du Congo, les unes et les autres abondant dans un même sens. Rien n’y fait, la situation de notre pays ne cesse de se détériorer davantage…

On ne peut scier l’arbre sur lequel on est assis dit-on… 

Arrivée au pouvoir par les armes le PPRD, dérivé de l’AFDL, qui doit sa légitimité à la Constitution de la RDC issue du dialogue inter congolais, ne pouvait se permettre de violer celle-ci pour des intérêts égoïstes, au risque de mettre à mal sa propre légitimité.

Pour une meilleure approche, un survol de l’histoire récente de la RDC s’impose :

En 1997, l’Alliance des Forces de libération du Congo (AFDL) prend le pouvoir par les armes ; abolie toutes les dispositions arrêtées par la Conférence nationale souveraine et dirige la RDC à coup de décrets présidentiels.

En août 1998, faisant suite à la dissidence au sein de l’AFDL, différents mouvements armés voient le jour dans notre pays entrainant l’écartèlement de notre peuple entre trois composantes à savoir : le gouvernement ; le Mouvement de libération du Congo (MLC) ainsi que le Rassemblement Congolais pour la Démocratie (RCD) ; chacune administrant une partie de notre territoire.

En 1999, l’Accord de cessez-le-feu conclut à Lusaka entre belligérants armés n’apporta ni la paix ni la sécurité espérées.

Au terme de la réunion préparatoire tenue à Gaborone du 20 au 24 août 2001 regroupant le gouvernement, les factions armées, l’opposition non-armée et la Société civile, l’option fut levée pour la tenue du Dialogue inter congolais qui débuta officiellement à Addis-Abeba.

Le 25 février 2002 débutent de manière effective les travaux du Dialogue inter congolais qui débouchent, le 17 décembre 2002, à la signature à Pretoria, de l’accord global et inclusif adopté à Sun-City, le 1er avril 2003, donnant ainsi suite aux différentes structures politiques de la transition qui dirigèrent le pays jusqu’aux élections de 2006.

Du 18 au 19 décembre 2005, les Congolais se prononcent par référendum en faveur d’une nouvelle Constitution élaborée en marge des travaux du Dialogue inter congolais.

Le 18 février 2006, une nouvelle Constitution de la République démocratique du Congo est promulguée par le Président de la République qui en ordonne son entrée en vigueur à la même date.

Se fondant sur la Constitution du 18 février 2006, l’élection présidentielle eut lieu entre autres, le 30 juillet 2006 (premier tour du scrutin), puis le 29 octobre 2006 (2ème tour du scrutin) à l’issue de la laquelle la RDC eut droit à un Président élu plus ou moins démocratiquement.

Le 6 décembre 2006, le Président de la République élu, Monsieur Joseph Kabila Kabange prête serment en ces termes :

«Moi Joseph Kabila Kabange, élu Président de la République Démocratique du Congo, je jure solennellement devant Dieu et la nation :

-       d’observer et de défendre la Constitution et les lois de la République ;
-       de maintenir son indépendance et l’intégrité de son territoire ;
-       de sauvegarder l’unité nationale ;
-       de ne me laisser guider que par l’intérêt général et le respect des droits de la personne humaine ;
-       de consacrer toutes mes forces à la promotion du bien commun et de la paix ;
-       de remplir, loyalement et en fidèle serviteur du peuple, les hautes
fonctions qui me sont confiées ».

Le 3 janvier 2011, le Président de la République émet en l’espèce une proposition de projet-loi portant modification des articles 71, 110, 126, 149, 197, 198, 218 et 226 de la Constitution de la RDC aux motifs que ‘‘ceux-ci se relèvent handicapants et inadaptés aux réalités politiques’ (Voir exposé des motifs, JOURNAL OFFICIEL DE LA RDC, 52ème année, page 3).

Le 12 janvier 2011, l’Assemblée nationale statue favorablement et se prononce en faveur.

Le 13 janvier 2011, le Sénat se prononce en faveur.

Le 15 janvier 2011, passant outre les recommandations constitutionnelles prévues par l’article 220 de la Constitution de la RDC, les deux chambres des représentants réunies en Congrès adoptent le projet-loi.

Le 20 janvier 2011, le Président de la République procède à la promulgation de la loi n° 11/002 portant révision de la Constitution de la République démocratique du Congo du 18 février 2006.

Ce rappel de l’histoire s’impose afin de démontrer que depuis le lendemain du 30 juin 1960, l’Homme congolais est à la pointe de tous les actes posés qui ont mené à la destruction de notre pays.

Nous avons commandé une enquête d’opinion à la suite de la quelle des milliers des Congolais interrogés pensent que le but réel du dialogue ou concertation initié par le Chef de l’Etat est de faciliter le M23 d’obtenir ce qu’il n’a pas pu obtenir par les armes afin de permettre au Rwanda d’avoir une main mise assurée sur l’armée congolaise, les services de renseignement, la police ainsi que sur l’appareil de l’Etat congolais.

Nombreux sont les acteurs politiques qui se préoccupent des per-diem et des postes de responsabilités. Cette attitude est à inadéquation avec les attentes du peuple congolais qui aspire à la paix, au bien être social et à l’épanouissement intégral.

Tout Congolais doit se sentir interpellé car, tous, nous constitutions le nœud du « problème congolais ». Par conséquent, une prise de conscience individuelle s’impose afin de recréer une vision collective pour le Congo de demain.

La République doit être formatée afin de permettre la création d’un nouvel ordre politique crédible pouvant permettre aux Congolais d’écrire une nouvelle page de l’histoire de notre pays, car le Congo ne saura continuellement marcher à reculons alors que d’autres nations de la planète font une avancée remarquable vers le développement et la croissance afin d’assurer le bien-être de leurs peuples respectifs.

D’en haut, on ne peut construire une démocratie car le peuple congolais ne doit plus être dominé, mais dirigé. En tant que souverain primaire, le peuple congolais sur lequel s’appui Unité des Valeurs ne veut en aucun cas de ce dialogue ou concertation.

Le Chef de l’Etat vient de poser un acte associé aux risques à la suite duquel Unité des Valeurs réaffirme sa solidarité avec l’ensemble du peuple congolais et condamne fermement cette initiative qui vise à accorder une prime aux seigneurs des guerres.

La survie de la RDC dépend du sursaut national et nécessite à ce que chaque Congolais se lève afin d’empêcher la tenue de ce dialogue.

Les Congolais doivent se lever afin d’imprimer une nouvelle conception de la République qui soit à la hauteur de notre pays, appelé à être la locomotive des nations.


Que Dieu bénisse le Congo !


Fait à Kinshasa, le 13 mars 2013





Pour UNITE DES VALEURS,

Me Michel OKONGO LOMENA
Président national




















 





PRESIDENT NATIONAL

COMMUNIQUE DE PRESSE
0890/UV/PN/KIN/03/2013

Revenant à charge au sujet de l’appel au dialogue ou concertation lancé par le Chef de l’Etat, Monsieur Joseph Kabila Kabange et face à l’engouement égoïste que suscite celui-ci dans les milieux politiques congolais, Unité des Valeurs(UV) appelle le peuple congolais à la vigilance et au sursaut national afin de faire barrage à la vente aux enchères de notre pays, présentement dans une phase d’approche finale.

Le recours à un énième dialogue ou concertation ne servira à rien tant que ne cesseront d’être foulées aux pieds la Constitution de notre pays ainsi que les lois républicaines.

Depuis l’avènement AFDL, la République démocratique du Congo vit une séquence politique pitoyable qui laisse transparaitre la vraie nature des acteurs politiques congolais prompts à vendre le Congo pour une poignée des dollars ou une parcelle de pouvoir qui, en réalité, n’en est pas un.

Les causes profondes de la crise congolaise sont avant tout « congolaises » et nécessitent une prise de conscience individuelle. Malheureusement, nous avons d’une part et d’autre :

1°         une classe politique (dirigeants politiques et opposition) inconsciente, irresponsable, incompétente dépourvue de loyauté et du sens de l’Etat, qui ignore complètement la mission qui lui est assignée en ces moments particulièrement déterminants pour l’avenir de notre pays ;

2°         un peuple qui refuse de se mettre en ordre de marche pour recouvrer notre souveraineté, jadis confisquée, en application de l’article 63 de la Constitution de la République démocratique du Congo qui reconnait à chaque Congolais  ‘‘le droit et le devoir sacré de défendre le pays et son intégrité territoriale face à une menace ou à une agression extérieure’’.

L’histoire politique de notre pays est jalonnée par des trahisons, des meurtres, des assassinats politiques et d’importants crimes économiques ayant occasionnée la désintégration politique, sociale et économique de la République démocratique du Congo (RDC).

Nous sommes aujourd’hui rattrapés par notre passé et devons par conséquent  assumer avec courage notre propre histoire afin de relever tous les défis qui se présentent aujourd’hui devant nous :

·         1960 : En croyant neutraliser le Président Joseph KASA-VUBU et son Premier Ministre LUMUMBA tous les deux incarnant à la fois le pouvoir et la légitimité, c’est toute notre démocratie que nous avions hypothéquée et séquestrée. Conséquence : la RDC se retrouve dans une spirale de violences et de violations de nos propres instruments juridiques ;
·         1961 : En assassinat Patrice Emery LUMUMBA, nous devons nous rendre à l’évidence que c’est la démocratie en RDC qui a été assassinée au travers un individu. Conséquence : aujourd’hui, le Congo paie un prix fort ;
·         1965 : En applaudissant le coup d’Etat venu interrompre la perspective d’un processus d’une bonne gouvernance arrêté à la suite de la Conférence de Luluabourg, nous avons porté un coup de frein à l’élan démocratique obtenu par consensus. Conséquence : la loi des séries fait que la constitution de la RDC est violée constamment ;
·         1996 : En signant l’Accord de Lemera, nous avons vendu aux enchères la République démocratique du Congo. Conséquence : le Congo est en état de liquidation totale ;
·         En signant les Accords du 23 mars 2009 avec le CNDP, nous avons achevé la mise en place du processus de vente aux enchères de la RDC aujourd’hui dans une phase d’approche finale ;

La crise politique qui affecte gravement la RDC depuis le départ de Mobutu est une suite malheureuse de l’Accord de Lemera qui prévoit que :

-       le sol et le sous-sol congolais appartiennent à l’Alliance (Art. 2) ;
-       prêchant le panafricanisme, l’Alliance s’engage à céder 300 kilomètres aux frontières congolaises, à l’intérieur du pays pour sécuriser ses voisins Ougandais, Rwandais et Burundais contre l’insurrection rebelle (Art. 4) ;
-       tous les politiciens des années soixante en RDC et ceux ayant collaboré avec le régime mobutu seront mis en retraite politique (Art. 6) ;
-       la nationalité congolaise sera accordée collectivement aux camarades Banyamulenge et aux autres populations d’origine rwandaise établies au pays avant la date de l’indépendance de notre pays (Art. 7) ;
-       l’Anglais et le Swahili devront concurrencer le français dans l’espace linguistique de notre pays (Art. 8).

À la lumière de l’Accord de Lemera nous réalisons :

-       pourquoi le pouvoir de Kinshasa dirige le Congo comme étant une propriété privée leur appartenant ;
-       pourquoi le Rwanda et l’Ouganda s’acharnent sur les portions de nos territoires à l’Est et au Nord-Est de la RDC ;
-       Pourquoi des nombreux animateurs de la 2ème République sont neutralisés et écartés de la gestion des affaires publiques ;
-       Pourquoi le citoyen congolais ne dispose pas d’une carte d’identité nationale ;
-       Pourquoi le francs congolais, un des symboles nationaux, a été  frappé en anglais, français, lingala et swahili.

En survolant l’histoire récente de notre pays, force est de constater que le conflit à l’Est de la RDC, la guerre récurrente dans notre pays ainsi que les assauts politiques et militaires que nous subissons venant du Rwanda et de l’Ouganda entre autres, font suite aux engagements pris unilatéralement par certains acteurs politiques au mépris des mécanismes constitutionnels.

Jouissant d’une filiation indiscutable avec l’AFDL sa génitrice, le PPRD au pouvoir ne s’est pas départi de la ligne politique tracée le 23 octobre 1996 à l’hôtel Lemera par les pères fondateurs de l’Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo.

Tout comme l’Accord du 23 mars 2009 signé entre le Gouvernement de la RDC sous la houlette de Chef de l’Etat congolais et le CNDP, l’Accord de Leméra a hypothéqué notre souveraineté nationale et mis en péril notre intégrité territoriale.

Unité des Valeursne peut se déroger de son devoir et de la mission qui lui est dévolue par l’article 6 de la Constitution de la RDC qui prévoit que ‘‘les partis politiques concourent à l’expression du suffrage, au renforcement de la conscience nationale et à l’éducation civique’’.

Dans le contexte actuel et au vu de ce qui précède, nous insistons sur l’inefficacité d’un éventuel dialogue inter congolais ou tout au moins d’une concertation nationale susceptible d’aboutir à des résolutions qui ne seront jamais appliquées. Ce serait une perte du temps inutile en ces moments où nous sommes appelés à  concentrer nos énergies pour combattre les forces négatives qui prennent en otage notre pays, maintiennent en laisse nos dirigeants politiques et pillent nos richesses à hauteur de plus de 450 milliards chaque année.

Depuis le 17 mai 1997, plus de trente cinq résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies ont été adoptées pour condamner la violence, l’occupation et les pillages en  République démocratique du Congo, les unes et les autres abondant dans un même sens. Rien n’y fait, la situation de notre pays ne cesse de se détériorer davantage…

On ne peut scier l’arbre sur lequel on est assis dit-on… 

Arrivée au pouvoir par les armes le PPRD, dérivé de l’AFDL, qui doit sa légitimité à la Constitution de la RDC issue du dialogue inter congolais, ne pouvait se permettre de violer celle-ci pour des intérêts égoïstes, au risque de mettre à mal sa propre légitimité.

Pour une meilleure approche, un survol de l’histoire récente de la RDC s’impose :

En 1997, l’Alliance des Forces de libération du Congo (AFDL) prend le pouvoir par les armes ; abolie toutes les dispositions arrêtées par la Conférence nationale souveraine et dirige la RDC à coup de décrets présidentiels.

En août 1998, faisant suite à la dissidence au sein de l’AFDL, différents mouvements armés voient le jour dans notre pays entrainant l’écartèlement de notre peuple entre trois composantes à savoir : le gouvernement ; le Mouvement de libération du Congo (MLC) ainsi que le Rassemblement Congolais pour la Démocratie (RCD) ; chacune administrant une partie de notre territoire.

En 1999, l’Accord de cessez-le-feu conclut à Lusaka entre belligérants armés n’apporta ni la paix ni la sécurité espérées.

Au terme de la réunion préparatoire tenue à Gaborone du 20 au 24 août 2001 regroupant le gouvernement, les factions armées, l’opposition non-armée et la Société civile, l’option fut levée pour la tenue du Dialogue inter congolais qui débuta officiellement à Addis-Abeba.

Le 25 février 2002 débutent de manière effective les travaux du Dialogue inter congolais qui débouchent, le 17 décembre 2002, à la signature à Pretoria, de l’accord global et inclusif adopté à Sun-City, le 1er avril 2003, donnant ainsi suite aux différentes structures politiques de la transition qui dirigèrent le pays jusqu’aux élections de 2006.

Du 18 au 19 décembre 2005, les Congolais se prononcent par référendum en faveur d’une nouvelle Constitution élaborée en marge des travaux du Dialogue inter congolais.

Le 18 février 2006, une nouvelle Constitution de la République démocratique du Congo est promulguée par le Président de la République qui en ordonne son entrée en vigueur à la même date.

Se fondant sur la Constitution du 18 février 2006, l’élection présidentielle eut lieu entre autres, le 30 juillet 2006 (premier tour du scrutin), puis le 29 octobre 2006 (2ème tour du scrutin) à l’issue de la laquelle la RDC eut droit à un Président élu plus ou moins démocratiquement.

Le 6 décembre 2006, le Président de la République élu, Monsieur Joseph Kabila Kabange prête serment en ces termes :

«Moi Joseph Kabila Kabange, élu Président de la République Démocratique du Congo, je jure solennellement devant Dieu et la nation :

-       d’observer et de défendre la Constitution et les lois de la République ;
-       de maintenir son indépendance et l’intégrité de son territoire ;
-       de sauvegarder l’unité nationale ;
-       de ne me laisser guider que par l’intérêt général et le respect des droits de la personne humaine ;
-       de consacrer toutes mes forces à la promotion du bien commun et de la paix ;
-       de remplir, loyalement et en fidèle serviteur du peuple, les hautes
fonctions qui me sont confiées ».

Le 3 janvier 2011, le Président de la République émet en l’espèce une proposition de projet-loi portant modification des articles 71, 110, 126, 149, 197, 198, 218 et 226 de la Constitution de la RDC aux motifs que ‘‘ceux-ci se relèvent handicapants et inadaptés aux réalités politiques’ (Voir exposé des motifs, JOURNAL OFFICIEL DE LA RDC, 52ème année, page 3).

Le 12 janvier 2011, l’Assemblée nationale statue favorablement et se prononce en faveur.

Le 13 janvier 2011, le Sénat se prononce en faveur.

Le 15 janvier 2011, passant outre les recommandations constitutionnelles prévues par l’article 220 de la Constitution de la RDC, les deux chambres des représentants réunies en Congrès adoptent le projet-loi.

Le 20 janvier 2011, le Président de la République procède à la promulgation de la loi n° 11/002 portant révision de la Constitution de la République démocratique du Congo du 18 février 2006.

Ce rappel de l’histoire s’impose afin de démontrer que depuis le lendemain du 30 juin 1960, l’Homme congolais est à la pointe de tous les actes posés qui ont mené à la destruction de notre pays.

Nous avons commandé une enquête d’opinion à la suite de la quelle des milliers des Congolais interrogés pensent que le but réel du dialogue ou concertation initié par le Chef de l’Etat est de faciliter le M23 d’obtenir ce qu’il n’a pas pu obtenir par les armes afin de permettre au Rwanda d’avoir une main mise assurée sur l’armée congolaise, les services de renseignement, la police ainsi que sur l’appareil de l’Etat congolais.

Nombreux sont les acteurs politiques qui se préoccupent des per-diem et des postes de responsabilités. Cette attitude est à inadéquation avec les attentes du peuple congolais qui aspire à la paix, au bien être social et à l’épanouissement intégral.

Tout Congolais doit se sentir interpellé car, tous, nous constitutions le nœud du « problème congolais ». Par conséquent, une prise de conscience individuelle s’impose afin de recréer une vision collective pour le Congo de demain.

La République doit être formatée afin de permettre la création d’un nouvel ordre politique crédible pouvant permettre aux Congolais d’écrire une nouvelle page de l’histoire de notre pays, car le Congo ne saura continuellement marcher à reculons alors que d’autres nations de la planète font une avancée remarquable vers le développement et la croissance afin d’assurer le bien-être de leurs peuples respectifs.

D’en haut, on ne peut construire une démocratie car le peuple congolais ne doit plus être dominé, mais dirigé. En tant que souverain primaire, le peuple congolais sur lequel s’appui Unité des Valeurs ne veut en aucun cas de ce dialogue ou concertation.

Le Chef de l’Etat vient de poser un acte associé aux risques à la suite duquel Unité des Valeurs réaffirme sa solidarité avec l’ensemble du peuple congolais et condamne fermement cette initiative qui vise à accorder une prime aux seigneurs des guerres.

La survie de la RDC dépend du sursaut national et nécessite à ce que chaque Congolais se lève afin d’empêcher la tenue de ce dialogue.

Les Congolais doivent se lever afin d’imprimer une nouvelle conception de la République qui soit à la hauteur de notre pays, appelé à être la locomotive des nations.


Que Dieu bénisse le Congo !


Fait à Kinshasa, le 13 mars 2013





Pour UNITE DES VALEURS,

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