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« L’ASADHO appelle le Président JOSEPH KABILA faire respecter la Constitution »

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ASADHO  B.P.16737                  KINSHASA 1R.D. Congo                                      Association Africaine de Défense des Droits de l’HommeAfrican Association for the Defense of Human RightsCOMMUNIQUE DE PRESSE N°009/ASADHO/2013« L’ASADHO appelle le Président JOSEPH KABILA  faire respecter la Constitution » L’Association Africaine de défense des Droits de l’Homme, ASADHO en sigle, est vivement préoccupée par le silence que garde le Président de la République, Monsieur Joseph KABILA, face aux atteintes aux droits reconnus aux partis politiques de l’opposition[1].  Il y a lieu de rappeler qu’en dépit du fait que les manifestations pacifiques ne soient pas interdites officiellement, les partis politiques de l’opposition font toujours face à l’opposition de la Police Nationale et des services de sécurité dans l’organisation de leurs les manifestations. Et ce, quand même, ils respectent toutes les conditions fixées par la Constitution et la Note circulaire N°002/2006 du 29 juin 2006 relatives aux réunions depuis les élections de 2011. Toutes les manifestations que l’opposition a tenté d’organiser ont été brutalement dispersées et suivies de plusieurs arrestations et détentions illégales et parfois des morts[2].  En date du 10 mars 2013, l’Union Pour la Démocratie et le Progrès Social, UDPS, avait prévu d’organiser une manifestation publique en rapport avec le retour de son Président National, Monsieur Etienne TSHISEKEDI à Kinshasa, mais la Police Nationale a dispersé tous les militants  de ce parti qui attendaient le passage de leur président tout au long du Boulevard LUMUMBA et, en a arrêté plusieurs d’entre eux.Selon les enquêtes menées par l’ASADHO, les policiers déployés se sont distingués par les actes de  torturé, de mauvais traitement et d’extorsion sur les militants arbitrairement arrêtés, avant de les  jeter   dans leur jeep comme de la marchandise.   Le même jour, les personnes suivantes ont été arrêtées et détenues arbitrairement  aux cachots MABANGA à Ndjili et au Commissariat de MASINA par  la Police Nationale. Ils ont été libérés le 11 mars 2013 à 11H30. Il s’agit de  Pierre LUABEYA;  Fils MUNYANGA; Roger KABUNDI;  Eric KABEYA; KALENGA MULAMBA;  Micheline MUIKA; TSHIBANGU NDAYA;  Pierre NKASHAMA;  Freddy MPINDI;  Neville ILUNGA; BOKETSHOU BONGONGO ; Alexis NZUNDU;  MAYELE ;  BETIKA  KIMPINI ;Camile MPISIMBO ;  David KONJI;  MPISIMBO;  Dewhey BINIMBA ;Essaron LANDU L’ASADHO relève qu’en dépit de toutes les dénonciations faites par les organisations des Droits de l’Homme, le Président de la République n’intervient pas pour faire cesser les atteintes aux Droits de l’Homme commises par la Police Nationale et respecter les prescrits de la Constitution.Face à ce qui précède, l’ASADHO recommandeØ  Au Président de la République ·         D’interpeler le Ministre de l’Intérieur et  les responsables de la Police Nationale pour faire cesser les violations de la Constitution et les atteintes aux droits de l’Homme commises par la Police Nationale;·         De  relever de leur fonction tous les responsables de la Police Nationale de la ville de Kinshasa impliqués dans les arrestations et détentions arbitraires des manifestants pacifiques. Ø  Au  Ministre de la justice et des Droits Humains·         De faire ouvrir des enquêtes judiciaires pour identifier et traduire en justice les policiers impliques dans les actes de torture, d’extorsion, d’arrestation et de détention arbitraires commis en date du 10 mars 2013.                                                                                                Fait à Kinshasa, le 15 mars 2013                                                                                                                 ASADHOPour toute information, contactez :- Me Jean Claude KATENDE ; Président National.Téléphone : 00243 81 17 29 908- Me Dora ZAKI ;  Vice Présidente Nationale.Téléphone : 00243 99 40 61 31                                                                        
[1]L’article 8 de la Constitution dispose que » l’opposition politique est reconnue en République Démocratique du Congo. Les droits lies à son existence, à ses activités et à sa lute pour la conquête démocratique du pouvoir sont sacrées. Ils ne peuvent subir de limites que celles imposés à tous les partis et activités politiques par la présente Constitution et la loi.
 
[2]Lire le rapport de l’ASADHO sur les Droits de l’Homme après le élections du 28 novembre 2011, n°001/2012.

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Maître Jean Claude Katende
Avocat au Barreau de LUBUMBASHI
Président National de l'ASADHO
Tél :+¨243 811 729 908, + 243 9970 32 984
Skype: jckatende1
KINSHASA
 République Démocratique du Congo

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