Comme le juge qui a inculpé Nicolas Sarkozy, deux journalistes ont aussi reçu des menaces, accompagnées d'une balle de gros calibre. «La prochaine fois, elle sera chargée», dit l'une des lettres.![]()
Les journalistes Jean-Pierre Elkabbach (Europe 1) et Michaël Darmon (i-TELE) ont chacun reçu le 20 mars une lettre de menaces, accompagnée d'une balle de gros calibre, a annoncé jeudi Jean-Pierre Elkabbach, confirmant une information du site internet de L'Express.
Selon Jean-Pierre Elkabbach, ces lettres proviendraient «du même groupe» qui aurait adressé le mercredi un courrier de menaces et des munitions au juge d'instruction Jean-Michel Gentil, après la mise en examen le 21 mars de l'ex-président Nicolas Sarkozy dans l'affaire Bettencourt. «J'ai reçu le 20 mars à Europe 1 dans mon courrier une lettre de menaces dans laquelle se trouvait une balle de gros calibre», a indiqué Jean-Pierre Elkabbach. «La lettre dit: cette fois ci, la balle n'est pas chargée. La prochaine fois elle sera chargée», a-t-il expliqué. Il a porté plainte le jour même, mais a refusé une protection policière.
Le journaliste d'i-TELE Michaël Darmon, qui co-anime les dimanches une émission politique avec Jean-Pierre Elkabbach a reçu une lettre similaire, selon Jean-Pierre Elkabbach. Dans le courrier adressé à Michaël Darmon, il lui est reproché d'être un «socialo-communiste», et celui reçu par Jean-Pierre Elkabbach «a des relents antisémites et xénophobes», a précisé Jean-Pierre Elkabbach. Le journaliste politique d'Europe 1 avait déjà été menacé en 2009. Une enquête avait alors montré que les menaces avaient été proférées par «un cinglé vivant dans l'Hérault qui s'amusait à faire peur».

Les journalistes Jean-Pierre Elkabbach (Europe 1) et Michaël Darmon (i-TELE) ont chacun reçu le 20 mars une lettre de menaces, accompagnée d'une balle de gros calibre, a annoncé jeudi Jean-Pierre Elkabbach, confirmant une information du site internet de L'Express.
Selon Jean-Pierre Elkabbach, ces lettres proviendraient «du même groupe» qui aurait adressé le mercredi un courrier de menaces et des munitions au juge d'instruction Jean-Michel Gentil, après la mise en examen le 21 mars de l'ex-président Nicolas Sarkozy dans l'affaire Bettencourt. «J'ai reçu le 20 mars à Europe 1 dans mon courrier une lettre de menaces dans laquelle se trouvait une balle de gros calibre», a indiqué Jean-Pierre Elkabbach. «La lettre dit: cette fois ci, la balle n'est pas chargée. La prochaine fois elle sera chargée», a-t-il expliqué. Il a porté plainte le jour même, mais a refusé une protection policière.
Le journaliste d'i-TELE Michaël Darmon, qui co-anime les dimanches une émission politique avec Jean-Pierre Elkabbach a reçu une lettre similaire, selon Jean-Pierre Elkabbach. Dans le courrier adressé à Michaël Darmon, il lui est reproché d'être un «socialo-communiste», et celui reçu par Jean-Pierre Elkabbach «a des relents antisémites et xénophobes», a précisé Jean-Pierre Elkabbach. Le journaliste politique d'Europe 1 avait déjà été menacé en 2009. Une enquête avait alors montré que les menaces avaient été proférées par «un cinglé vivant dans l'Hérault qui s'amusait à faire peur».
Le 20 mars, à Europe 1, «nous avons choisi d'être discrets sur le sujet, ne pas dramatiser et instrumentaliser une menace de mort, ni encourager ces types qui veulent donner le sentiment que la société française et menacée», a-t-il expliqué.