Le gouvernement en devoir de préparer les populations à toute éventualité.
Selon des informations bien contrôlées en provenance du Nord-Kivu et de nombreux pays européens très intéressés à la problématique congolais, il reste de peu aujourd’hui pour qu’une guerre rangée éclate entre les forces de la Monusco et les guérilleros du mouvement insurrectionnel commandés par Makenga Sultani!
Déjà le week-end dernier la Monusco voulait franchir le rubicon pour attaquer les positions occupées par ledit mouvement. S’étant vite rendues compte qu’elles ne pouvaient pas opposer de la résistance à la puissance de feu combinée de troupes aéroportées et terrestres de la Monusco, les troupes de Makenga ont choisi plutôt de se mettre à l’abri sans attendre leur reste, rapportent nos sources!
Toujours d’après les mêmes informations en provenance du Nord-Kivu et des pays européens, des directives sans équivoque auraient déjà été données au Commandement pour que celles-ci recourent à la force brutale à la moindre provocation de la horde du M23 malgré l’absence de la Brigade d’intervention de l’ONU qui se fait toujours attendre au Nord-Kivu !
Ainsi que le démontre l’énervement constaté ces derniers jours aussi bien du côté de la Monusco que celui du M23, mie guerre sans merci peut éclater à tout moment à l’Est du pays entre les deux parties en présence en faisant des milliers de victimes parmi les civils que les combattants de cette force négative viseraient particulièrement.
Que fait le gouvernement !
Il semble qu’en tuant de nombreux civils, le M23 aura à tirer d’énormes dividendes politiques, notamment une demande de cessez-le feu à l’initiative du gouvernement que la Communauté internationale pourrait contraindre à négocier par la suite en faisant d’exorbitantes concessions à ce mouvement.
Parmi ces concessions qui reviennent souvent dans la bouche de leaders du M23 figureraient, entre autres, une remise en question des limites du territoire national héritées de la colonisation, impliquant la création d’un Etat indépendant à l’Est de la République, la libération sans conditions de tous les prisonniers politiques et d’opinion, l’amnistie générale pour les condamnés du procès “Laurent - Désiré Kabila “et le retour d’exil de tous les Congolais qui en exprimeraient le désir.
A ce jour le problème le plus urgent qui se pose dans le contexte de guerre dans lequel se trouve le pays, c’est une bonne préparation psychologique et matérielle des populations de l’Est directement concernées.
La guerre peut éclater à tout moment dans cette partie importante du pays. Que fait justement le gouvernement pour aider les populations à faire face à la situation du moment ?
KAMBALE MUTOGHERWA