La France connaîtra en 2014 une croissance de 1,1% de son PIB, estime la Commission européenne, qui table sur un déficit public de 4,2% l'an prochain en attendant des clarifications de Paris, notamment sur le financement du crédit d'impôt aux entreprises.
L'exécutif européen mise, dans ses prévisions économiques de printemps publiées aujourd'hui, sur une croissance légèrement négative en 2013 (-0,1%, après 0% en 2012) avant une reprise modeste en 2014. Des chiffres proches de ceux du programme de stabilité de la France (+0,1% en 2013 et +1,2% en 2014).
Le déficit public s'établirait à 3,9% en 2013 (3,7% dans le programme de stabilité français) après 4,8% en 2012. Il resterait élevé en 2014, à 4,2%, mais à politiques inchangées, alors que Paris prévoit 2,9% pour l'an prochain.
"Une partie des mesures destinées à financer le récent crédit d'impôt compétitivité-emploi pour les entreprises doivent encore être spécifiées en détail et un certain nombre de recettes fiscales ponctuelles expireront à la fin de 2013", explique la Commission pour justifier sa prévision pessimiste. L'endettement, qui s'est élevé à 90,2% du PIB en 2012, croîtrait pour atteindre 94,0% en 2013 et 96,2% en 2014.
L'exécutif européen mise, dans ses prévisions économiques de printemps publiées aujourd'hui, sur une croissance légèrement négative en 2013 (-0,1%, après 0% en 2012) avant une reprise modeste en 2014. Des chiffres proches de ceux du programme de stabilité de la France (+0,1% en 2013 et +1,2% en 2014).
Le déficit public s'établirait à 3,9% en 2013 (3,7% dans le programme de stabilité français) après 4,8% en 2012. Il resterait élevé en 2014, à 4,2%, mais à politiques inchangées, alors que Paris prévoit 2,9% pour l'an prochain.
"Une partie des mesures destinées à financer le récent crédit d'impôt compétitivité-emploi pour les entreprises doivent encore être spécifiées en détail et un certain nombre de recettes fiscales ponctuelles expireront à la fin de 2013", explique la Commission pour justifier sa prévision pessimiste. L'endettement, qui s'est élevé à 90,2% du PIB en 2012, croîtrait pour atteindre 94,0% en 2013 et 96,2% en 2014.