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Joseph Kabila en Angola: les adieux ou les amours?

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Fin de la visite de deux jours de Joseph Kabila en Angola. Après avoir évoqué plusieurs projets, notamment pétrolier et culturel, le chef de l'Etat congolais a repris l'avion pour Kinshasa à la mi-journée.

C'est une visite d'Etat qui a un peu surpris, alors qu'il ne reste plus que trois jours avant la fin du dépôt des candidatures pour l'élection présidentielle congolaise. Officiellement, Joseph Kabila ne s'est prononcé ni sur son avenir, ni sur un éventuel dauphin.
Des discussions étaient en cours autour du chef de l'Etat congolais pour justement déterminer le candidat unique du camp présidentiel. Et voilà que Joseph Kabila, jusqu'ici trop occupé pour recevoir le secrétaire général de l'ONU ou le président de la Commission de l'Union africaine, se rend chez son voisin à Luanda.
Les deux chefs d'Etat se sont vus jeudi en tête-à-tête. A l'issue de la rencontre Joseph Kabila n'a pas dit un mot sur le processus électoral dans son pays. Et pourtant, outre le renforcement de la coopération bilatérale, l'objectif de cette visite était aussi de se rassurer sur le processus électoral.
« Nous croyons, au vu des informations qui nous ont été transmises sur le processus, que les nouvelles sont satisfaisantes, a déclaré le ministre angolais des Affaires étrangères, Manuel Domingos Augusto, après avoir raccompagné le chef de l'Etat congolais. C'est le rôle du président Lourenço en tant que président de l'organe chargé des questions de sécurité et défense au sein de la SADC de se tenir informé, car il doit en informer les autres pays de la région. Nous avons demandé le respect de la Constitution, comme dans tous les pays. Mais je peux d'ores et déjà vous annoncer que nous aurons ici même à Luanda un sommet élargi sur cette question avec un certain nombre de leaders de la région. »
Ce mini-sommet sur le processus électoral en RDC devrait avoir le 14 août à Luanda, selon les informations recueillies par RFI.

Présidentielle RD Congo 2018, ce que ce sont dit Bemba, Tshisekedi et Kamerhe

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Vendredi 3 août 2018, Jean-Pierre Bemba du MLC, Félix Tshisekedi de l’UDPS et Vital Kamerhe de l’UNC  se sont rencontrés à Kinshasa.
A l’issue de leur rencontre, un compte-rendu a été fait devant la presse.
Des principaux points abordés, on peut retenir ceci :
  • Solution doit être trouvée pour élaguer du fichier électoral les millions d’électeurs sans empreinte digital, véritable réserve de voix pour le clan Kabila,
  • Il est techniquement impossible que le jour des élections, en onze heures de temps, avec la « machine à voter », tous les électeurs puissent vote,
  • Il n’est pas évident que le « gouvernement » congolais puisse décaisser tout l’argent nécessaire pour le financement des élections,
  • L’opposition doit présenter un candidat unique face au clan Kabila, même si chaque ténor de l’opposition doit d’abord déposer sa candidature.

Bruxelles, le 4 août 2018
Info en Ligne des Congolais d Belgique

La révélation de Léon Mukanda sur le massacre des chrétiens le 16 février 2013- Honoré Ngwanda à la manoeuvre

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Écrit par Léon Moukanda Lunyama

Vendredi, 15 Février 2013 14:41

http://www.congoone.net/one/images/stories/trio16fevrier.jpg
La journée du samedi 16 février 2013 marque le 21ème anniversaire du massacre le dimanche 16 février 1992 des chrétiens catholiques qui manifestaient dans les rues de Kinshasa pour exiger la réouverture des travaux de la Conférence Nationale voulue souveraine en vue de conduire le Zaïre sur la voie de la normalisation politique. Cette " Marche de l’Espoir"était un acte fondateur de l'ère du changement au Zaïre et, au-delà, en Afrique comme l’écrivait notre confrère, le regretté Mwamba Bapuwa odieusement assassiné par la kabilie dans les années 2000… 

Les auteurs intellectuels de ce massacre n’ayant jamais regretté leurs actes, du moins jusque là, www.congoone.net publie chaque année, par devoir de mémoire, l’entretien téléphonique entre le défunt premier ministre et traitre Jean Nguz et Honoré Ngbanda, le ministre de la Défense zaïrois d’alors, pour signifier aux ex-Zaïrois et singulièrement aux politiques que tout un chacun reste comptable de ses actes et que si on peut tromper tout le monde tout le temps, on ne peut tricher face à sa propre conscience. Mobutu (14 octobre 1930– 07 septembre 1997) et Nguz (1938–27 juillet 2003) étant mort depuis, ceux qui sont en vie répondront un jour de leur méfait.

Converti opposant politique aux régimes de Laurent-Désiré et Joseph Kabila la tête de la nébuleuse Alliance des Patriotes pour la refondation du Congo (Apareco), Honoré Ngbanda s’est découvert une MISION QUASI PROPHETIQUE : celle de libérer le Congo de Lumumba. Sans pour autant révéler sa véritable stratégie dans cette nouvelle lutte, il se veut plus un «donneur de leçon » aux politiques congolais qu’il a eu à martyriser jadis. Ce, lorsqu’il fut responsable des services de sureté de Mobutu. Il ne dit pas non plus au peuple congolais au nom duquel il se rappel quel rôle exact joue t-il ainsi que son mouvement dans la trahison auprès du régime Kabila de plusieurs secrets de l’opposition.




L’entretien téléphonique en question a été publié en février 1992 par le quotidien Umoja de Léon-Robert Abel Moukanda Lunyama d’heureuse mémoire. Deux des rédacteurs de www.congoone.net étaient ses collaborateurs et avaient signé le chapeau dudit entretien téléphonique funeste... Lisez ou relisez plutôt cet entretien téléphonique exceptionnel qui n’a jamais été démenti ni suscité un quelconque droit de réponse de la part de Jean Nguz et ou de Honoré Ngbanda Nzambo Ko Atumba alias Honoré Atu.

Au cours d’un entretien téléphonique insolite NGUZ et NGBANDA à découvert : Les deux rancuniers pires comme la «Prima Curia» !

Aux lendemains du massacre ordonné des chrétiens le dimanche 16 février 1992, date historique marquant la première grande Marche de Libération, et après la perquisition humiliante faite au domicile d’Étienne Tshisekedi, Nguz a Karl-I-Bond s’est livré à une vile gymnastique d’invectives contre l’Eglise catholique et certains leaders de l’Union sacrée de l’opposition. C’était au cours de ce qu’il qualifiait de conférence de presse tenue en français et commentée, par la suite, en langues swahili et lingala sur «Télé-Zaïre», la voix et la chasse gardée de leur maître Mobutu Sese Seko.


Sans aucune considération pour les morts, tombées en martyrs pour la reprise de la CNS; Nguz s’est rabaissé en cherchant à humilier les prêtres et autres religieux de la manière que l’on sait. Voulant démontrer la véritable face du personnage Nguz, le journal UMOJA avait remué ciel et terre, au point de mettre la main sur l’enregistrement d’une communication insolite entre Nguz a Karl I Bond et le ministre flic, le «chrétien» Honoré Ngbanda Nzambo Ko Atumba. De nos antennes à la Présidence de la République, au Gouvernement, particulièrement au Cabinet Nguz, aux ministères de la Défense, de la Justice…tous les témoignages concordent que c’est Nguz et Ngbanda qui sont à la base du carnage du 16 février 1992. La perquisition à la résidence d’Etienne Tshisekedi et dans les habitations d’autres leaders de l’UDPS est bel et bien une initiative des individus Nguz et Ngbanda.



Pour preuve, nous reproduisons ce document enregistré à l’intention du peuple congolais martyrisé, et de l’opinion internationale. Document que nous aimerions léguer à l’Histoire. Nguz et Ngbanda y témoignent aussi un mépris à l’endroit des diplomates accrédités à Kinshasa qu’ils menacent de déclarer personae non grata. C’est les cas ceux des Etats-Unis d’Amérique et du Portugal (qui agit au nom de la CEE). La même haine est exprimée à l’endroit des leaders de l’opposition, singulièrement des Forces Novatrices de l’Union Sacrée dont Fernand Tala Ngai Elima, président du RLP, que Nguz a fait arrêter et tabasser.


Il le qualifie d’ailleurs de «mwuana mundele», entendez «métis» ou fils de blancs. Il en est de même de Pierre Lumbi Okongo de la Solidarité Paysanne (ONG du Nord Kivu) que Nguz qualifie de «Libandi ya Kivu» ou chauve du Kivu. Pierre Lumbi est aujourd’hui chantre de la kabilie en sa qualité de Conseiller spécial en matière de sécurité de Joseph Kabila. Il a occupé plusieurs postes de ministre depuis 2003 et est à la base de conclusion du colossal prêt chinois au Congo qui va nous mettre pour plusieurs années encore sous la coupe de la puissance rouge.


A Etienne Tshisekedi, Nguz voue une haine et une jalousie sans égale, et veut le voir en prison. Selon les propres termes de Ngbanda, au cours de leur entretien téléphonique, la perquisition opérée chez Etienne Tshisekedi l’a ébranlé psychologiquement. Se moquant également des prêtres et d’autres chrétiens, Ngbanda déclare cyniquement que le message de Nguz en lingala était «un pavé dans la marre». Au peuple congolais de juger lui même de la monstruosité de ceux qui le dirigent actuellement, à travers de l’entretien ci-dessous.

Raymond Luaula & Roger Diku
Allô (sûrement un garde du corps du premier ministre Nguz) : allo, un moment…
Ngbanda : allo !
Nguz : Honoré Atu
Ngbanda : ah, premier, bonjour
Nguz : comment ca va ?
Ngbanda : bien, merci
Nguz : je viens un peu aux nouvelles pour connaitre les réactions à cette interview là... (allusion à son interview en français, swahili et lingala sur Télé –Zaïre)
Ngbanda : dans l’ensemble, on dit que c’était un pavé dans la marre.
Nguz : (un rire cynique au téléphone)
Ngbanda : Et surtout que cela a coïncidé avec la matinée, compte tenue des éléments en notre possession et pour lesquels vous avez donné des ordres (il s’agit de la présomption sur une hypothèque cache d’armes de guerre par les leaders de l’Udps). La fouille a été opérée ce matin sur la 12ème rue. On a fait un bouclage. Mais le malheur en est que lorsqu’on veut faire du travail en établissant des mandats de perquisition en bonne et dû forme comme vous l’avez exigé, comme ses hommes (parlant des sympathisants d’Etienne Tshisekedi) sont plein du côté de mon collègue (ministre Michel Mokuba de la Justice), ils l’ont prévenu. Toute la nuit, ils ont fait le travail de déplacement du matériel (pour parler des armes de guerre). On vient de me le dire ça maintenant. Hier, au moment où les mandats de perquisition ont été signés pour que cela soit exécuté le matin, ils ont fait le travail. Ils (les leaders de l’Udps) ont tout fait pour évacuer les armes en les emportant dans les coffres des voitures. Mais de toutes les façons, l’opération a quand même porté ses fruits. Il (Étienne Tshisekedi) est secoué psychologiquement, parce que nos hommes sont entrés chez lui et ils ont fouillé. Même chez certaines personnes de son quartier. Cela l’a secoué psychologiquement.
Nguz : ils sont entrés aussi chez lui ? (parlant d’Etienne Tshisekedi)
Ngbanda : Ah oui, bien sûr, avec mandat de perquisition en bonne et due forme. On lui a dit qu’on perquisitionne tout le quartier.
Nguz : ils l’ont trouvé (probablement Etienne Tshisekedi) ?
Ngbanda : Ils l’ont trouvé (Étienne) et il voulait discuter, mais ils lui ont présenté le document en lui disant qu’on perquisitionne dans tout le quartier. Alors ça été une panique sérieuse.
Nguz : Ca c’est bien !
Ngbanda : psychologiquement très secoué.
Nguz : En tout cas… il faut …avez-vous vu le communiqué-là et les noms qui s’y trouvent ? J’espère que ces gens-là sont au «nyouf» (cachot ou prison en jargon lingala kinois de la rue) maintenant ?
Ngbanda : Tout a été transmis à mon collègue (ministre de l’Intérieur Tonny Carbure Mandungu Bula Nyati) pour qu’ils les prennent tous. J’ai même déjà envoyé Eboma (sûrement un garçon de course ou un garde du corps) avec tous les éléments, afin qu’on les prenne tous. J’attends son rapport pour savoir si on les a arrêtés depuis hier.
Nguz : Mon frère, il faut me le dire, je dois être sûr que ce type là qui a été tabassé, «muana mundele» (métis ou fils de blanc pour parler de Fernand tala Ngai Elima, président du RLP) enlevé chez lui, battu et blessé par les soldats; et aussi «le chauve de Kivu» là (pour parler de Pierre Lumbi Okongo) et tous leurs amis là doivent être arrêtés…
Ngbanda : J’ai beaucoup insisté auprès du collègue pour qu’on les prenne (arrête) tous. Ils doivent le sentir. A lui (Etienne Tshisekedi) qui voulait résister, on lui a brandi le mandat de perquisition signé en bonne et due forme par le procureur de la République. C’est un juriste, (Tshisekedi) et il a dit OK. Ils ont perquisitionné chez lui. Dans leur quartier là, c’est l’émoi…La Garde civile (police) avait bouclé tout leur quartier et c’était la fouille systématique. Ils ont compris maintenant qu’il n’y a pas de tabou. 
Nguz : plus de tabou !
Ngbanda : ah oui ! C’est là le message. Qu’ils comprennent qu’il n’y a plus des tabous maintenant en ce qui les concerne ainsi que leurs amis (parlant des ambassadeurs étrangers accrédités à Kinshasa, surtout de Mme Melissa Wells des Usa) 
Nguz : Moi aussi, j’aimerai accueillir les ambassadeurs responsables du Marché Commun, plus cette maman-là (Melissa Wells), celui du Canada, de la Suisse et le doyen du Corps diplomatique togolais. Je les mettrai tout droit (pour dire je leur tiendrai un langage dur).
Ngbanda : Ca c’est important.
Nguz : Leur rappeler la Convention de Vienne. J’ai appris que cette maman là (Melissa Wells) a distribué leur communiqué du Département d’Etat dans toute la ville…
Ngbanda : ah bon !
Nguz : Et Bula (Mandungu) m’a téléphoné pour me dire que c’est un communiqué de presse de l’ambassade, et c’est devenu comme un tract dans toute la ville. Même dans les casiers des partis politiques, le même communiqué est distribué. Elle en a même envoyé à la radio.
Ngbanda : alors là, ca ne va pas.
Nguz : alors, aussi l’autre là du Portugal a envoyé un autre communiqué à la radio. Kitutu (PDG de l’Office zaïrois de radio et de télévision) m’a téléphoné et je lui ai dit de ne pas faire passer cela. Il m’a dit oui et il avait d’ailleurs répondu à l’ambassadeur qu’ils (Ozrt) ne sont pas une officine de propagande des ambassades.
Ngbanda : Ca alors ! Il faut vraiment que ces gens sachent reconnaitre leurs limites.
Nguz : tu sais que toi-même… Tu fus à l’ambassade à Bruxelles et tu fus ambassadeur en Israël. Comment est-ce que tu pouvais te permettre de faire un communiqué et le distribuer…
Ngbanda : me permettre de rédiger un communiqué de presse, le déposer à la radio et distribuer à travers toute la ville ? M’enfin !
Nguz : vraiment, c’est vraiment triste…
Ngbanda : …non, ca c’est trop !
Nguz : non, je veux les faire asseoir et leur parler clairement en présence du doyen à qui je dirais qu’il faut appliquer strictement, à dater d’aujourd’hui, la Convention de Vienne. Celui qui ne respecte pas cela, nous irons jusqu’à le déclarer persona non grata.
Ngbanda : C’est vrai ! Ils doivent quand même savoir que malgré leur argent (pour parler de l’aide ou l’assistance financière accordée au Zaïre par les pays étrangers), il y a aussi la Convention qu’ils ont signée et qu’ils doivent respecter au moins. Ce n’est pas possible ! 
Nguz : ce n’est pas parce que qu’on est nègre qu’on doit nous traiter comme cela. C’est notre pays, c’est le sol de nos ancêtres. Nous, nous sommes nés ici, nous mourrons ici.
Ngbanda : (parlant de l’interview de Nguz). Ce qui a beaucoup plu aux gens, c’est la version vernaculaire. Ah! ah ! ah ! c’est pourquoi je cherchais Kitenge Yezu (ministre de la Communication) pour qu’il l’exploite davantage. C’est cette version qui a pénétré les gens. La version en lingala et en swahili. C’est ça qui a vraiment mis de l’eau à la bouche.
Nguz : «Nabomi ba sango» (pour dire qu’il a tué, en réalité ridiculisé les prêtres en lingala). Il tousse en riant à gorge déployée… 
Ngbanda : ça fait rigoler des gens qui ne cessent de me téléphoner ici. Moi, je l’ai fait expressément en suivant cela en famille et sans commentaires. Je voyais ma famille se marrer par terre y compris ma sœur.
Nguz : c’est qui ça ? Ta sœur ?
Ngbanda : oui, ma sœur était par terre et elle a dit : nde premier azalaka monoko boye ? (entendez c’est ainsi que le premier ministre est insolent), je ne le savais pas. En tout cas, dis lui que de tout cela, moi j’ai admiré la version en lingala. Là, vraiment, je suis très contente. Surtout quand tu as dis qu’ils fassent aussi leur parti politique de prêtres et abbés. A ma sœur d’ajouter : ye ayebi kusokola bato (décidément il sait laver les gens, en réalité humilier les gens).
Nguz : (qui riait à gorge déployée reprend) : ils sauront que ceux qui veulent être Premier ministre le deviennent. Même ce prêtre qui veut devenir président (parlant de Mgr Laurent Monsengwo qui fut président de la CNS à qui l’on prêtait des intentions... politiques), aura t-il encore droit à notre respect ?
Ngbanda : (ironiquement) : les anciens prêtres avaient la barbe…surtout là où vous avez dit que ceux d’aujourd’hui n’en ont pas, ces petits abbés et prêtres…
Nguz : (rire cynique) ça c’est bien ça. Je n’ai pas encore les réactions «ya kulutu kuna» (grand-frère par là-bas pour parler du président Mobutu terré à Gbadolite).
Ngbanda : moi, je l’aurai tout à l’heure au téléphone pour connaitre aussi sa réaction.
Nguz : d’accord, vas-y. Je l’aurai de toi mais à moi ; il ne pourra rien dire. (Ndlr : quel drôle de rapport ou de collaboration entre un sois disant premier ministre et son président de la République qu’il s’était juré de servir jusqu’à la mort) ?
Ngbanda : oui, il aura des réserves (pour montrer que Mobutu n’avait confiance en personne, même son soi-disant son premier ministre Nguz le traître). Je vais l’avoir et comme ça quand je lui donnerai ta réaction, j’aurai aussi la sienne. Je lui ai envoyé l’analyse de l’interview de Félix (Vunduawe qui se trouve à Bruxelles à accordé une interview au journal belge Le Soir qui fait rage au pays). J’ai lu ça hier et en fait, il ne défend absolument rien de mauvais, sauf la phrase malheureuse-là, mais qui a été dite sans un bon contexte.
Nguz : quelle phrase ?
Ngbanda : celle qui dit qu’il doit partir par la grande porte (pour parler de la démission ou du retrait de Mobutu réclamée par tout le peuple).
Nguz : ah c’est ça ?
Ngbanda : ils l’ont déformée cette phrase. Il m’a envoyé le message et m’a dit qu’il est entrain de chercher le journaliste en question, parce qu’il avait dit (de Mobutu) : « s’il doit partir, il faut qu’il parte par la grande porte, c’est-à-dire par les élections». Effectivement, dans la phrase qui précède cette ligne, il dit «Mobutu doit rester et le changement doit se faire avec lui jusqu’au bout».
Nguz : tu vois le danger avec les interviews ? Tu vois, il faut toujours exiger que le type (journaliste) vous fasse lire le texte avant de le publier. Tu lui dis que je suis prêt à vous accorder une interview mais à condition que vous me montriez le texte avant publication.
Ngbanda : Même votre affaire-là, il l’a bien défendue. Je ne sais pas si vous avez lu cela ?
Nguz : Je suis en possession de cela, mais juste au moment où je voulais lire, j’ai été emporté par le sommeil.
Ngbanda : il faut lire cela !
Nguz : aujourd’hui, j’aurai le temps de le lire un peu !
Ngbanda : selon les commentaires ou les impressions qu’il l’a donné, il m’a dit qu’au début, il a pu parler de lui-même. C’est un homme politique qui fait son éloge. Quand il est entré dans le vif du sujet, qu’l s’agisse du problème de la Constitution, il a défendu votre thèse. A la fin, il lui a été posé la question de savoir comment il pouvait situer la déclaration du Premier ministre Nguz, à savoir «il ne peut accepter d’être Premier ministre, s’il n’est pas plébiscité par la CNS». Il leur a répondu ceci : «que pensez-vous de M. Martens qui avait dit qu’il ne formerait jamais un gouvernement avec les socialistes» ? A la question de savoir ce qu’il pensait alors de la déclaration du Président Mobutu qui avait dit que de son vivant, il n’y aurait jamais de multipartisme ? Vundwawe a répondu que les «hommes politiques évoluent dans leurs pensées, suivant le consensus». (Ironiquement à petite voix, Ngbanda imite le journaliste belge qui aurait dit à Vundwawe : vous avez répondu à toutes les questions précises».
Nguz : C’est-à-dire que…là je crois aussi… (coupure dans la communication)
Ngbanda : Alors comme hier, nous étions secoués, à cause de cette histoire-là. En rentrant hier, j’ai lu l’article du début jusqu’à la fin et j’ai compris que partout il avait bien parlé. Sauf la malheureuse phrase qu’il avait prononcée. Mais on l’a sorti tranquillement de son contexte et on l’a imprimé en gros caractère complètement hors de son contexte.
Nguz : Voilà, c’est là la mauvaise foi !
Ngbanda : J’ai fait l’analyse de cette interview que j’ai envoyé au kulutu (grand-frère pour parler de Mobutu) pour pouvoir l’apaiser un peu et qu’il prenne cela dans sa vraie dimension. De un, il y a peut-être incompréhension, de deux c’est comme il aurait pu éviter cette phrase-là en exigeant de lire le texte avant publication.
Nguz : Surtout avec les «Noko» (oncles en lingala pour dire les belges), il faut être prudent !
Ngbanda : il faut être prudent, en exigeant le texte, l’approuver en paraphant.
Nguz : le parapher en tirant une copie, au cas où il (journaliste) publierait autre chose. Tu diras alors que ce n’est pas cela.
Ngbanda : si ce n’est pas le cas, il faut un démenti. Eh bien comme je lui avais envoyé cette analyse (au président Mobutu), j’attends le téléphone pour avoir ses réactions suite à votre prestation à la télévision l’autre soir. Sinon, c’était très bien. J’attends les réactions de la journée, surtout que c’était passé tard. J’ai eu les premières réactions par ici par là, mais pendant la journée, nous aurons des réactions en détails.
Nguz : on reste en contact.
Ngbanda : Ok.
Il s’en suit une conversation entre deux individus en dialecte ngbandi à travers laquelle on cite des noms comme Cardinal Etsou…L’on y entend aussi des phrases en français du genre «nous savons qu’ils sont contre nous…Martin Luther qui a fondé le protestantisme était un moine augustin…prêcher la révolution, c’est ça exactement la situation entre Monsengwo et Etsou… ».
La conversation entre les deux compères Nguz et Ngbanda reprend.
Nguz : je suis cloué au lit.
Ngbanda : oh là là, encore, ça continue ?
Nguz : On m’avait coupé la dent, je t’avais dis. J’ai eu des névralgies, la joue est complètement gonflée et je pense que j’ai commencé hier la malaria. Alors tout cela en même temps.
Ngbanda : ah !
Nguz : Le Dr Jibi Ngoy (ministre de la Santé) vient de m’envoyer le médicament pour la malaria ainsi que l’antibiotique. Je reste encore au lit, je me sens un peu faible.
Ngbanda : La meilleure façon de récupérer, c’est le repos…
Nguz : ma chance, c’est qu’ici où nous sommes entrés (pour parler de sa nouvelle résidence)…allô ???...il n’y a que toi (Ngbanda) et Carbure (Mandungu Bula Nyati) qui le savez…
Nouvelle interruption définitive de la communication…
Pire comme la Prima Curia ! 
Quand nous avons eu à dénoncer la Prima Curia, des faibles d’esprit avaient cru que nous blaguions. Mais, ce que font aujourd’hui les valets au service de la dictature est pire comme la Prima Curia. Après les tueries sauvages des chrétiens, les dimanches 16 février et 1er mars 1992, par les mercenaires du pouvoir, les bourreaux du peuple se révèlent au grand jour. Nguz a Karl I Bond est aujourd’hui à découvert. Le leader tribalo-sécessionniste fait bel et bien partie des commanditaires du massacre des chrétiens à Kinshasa.
Son monologue de conférence de presse aux lendemains du carnage du 16 février n’était que l’expression de la haine viscérale qu’il éprouve envers l’église catholique et certains hommes politiques de la véritable opposition. Se moquant des martyrs de la démocratie comme s’ils n’étaient pas des sujets de droit, Nguz le despote libéral et le super ministre flic, le chrétien Honoré Ngbanda Nzangbo Ko Atumba; témoignent d’un mépris sans égal à l’égard du peuple congolais martyrisé, voire des diplomates accrédités au pays de Lumumba.
Aussi, étant incapables de maîtriser leurs instincts primaires, Nguz et Ngbanda sont passés carrément aux aveux au cours de cet entretien téléphonique insolite. Les deux bourreaux ont oublié que la parole qui sort de la bouche est traitrise. Dieu merci, le peuple aura été édifié une fois pour toute. Pour exorciser les incrédules, nous avons publié à l’intention de l’opinion nationale et internationale la communication diabolique entre Nguz et «le chrétien» Ngbanda dans cette édition explosive.
Léon Moukanda Lunyama

ACTU Radio OKAPI 5 08 018

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Radio Okapi : 8 nouvelles publications

Link to Radio Okapi

Posted: 04 Aug 2018 10:02 AM PDT


Vital Kamerhe a été investi candidat de l’Union pour la nation congolaise (UNC) pour la présidentielle du 23 décembre prochain. C’est l’une des résolutions du IIe Congrès de ce parti d’opposition qui s’est clôturé samedi 4 août à Kinshasa.

La candidature de Vital Kamerhe est notamment motivée par le souci de sortir les Congolais dans la « pauvreté et la misère dans lesquelles ils se trouvent, alors que le pays regorge des ressources humaines et naturelles inexploitées. »
Posted: 04 Aug 2018 07:46 AM PDT
Toutes les dispositions sont déjà prises pour contenir la fièvre hémorragique à virus Ebola dans le territoire de Beni au Nord-Kivu, a assuré samedi 4 août le directeur général de la lutte contre la maladie au ministère de la Santé, le Dr Ndjoloko Tambwe Bathé.
Posted: 04 Aug 2018 07:25 AM PDT


Le sénateur congolais Jean-Pierre Bemba est arrivé samedi 4 août à Gemena dans le Sud-Ubangi. De milliers de sympathisant qui l’attendaient depuis l’aube sont venus l'accueillir. Le tarmac était plein de monde. Il a fallu un temps pour convaincre la population à dégager un corridor pour qu’il quitte son jet vers 10 heures, heure locale.
Posted: 04 Aug 2018 06:47 AM PDT


L’Alliance des forces démocratiques du Congo (AFDC) demande au ministre de l’Urbanisme et Habitat, Joseph Kokonyangi, de libérer le poste qu’il occupe actuellement pour le compte de ce parti politique. Son secrétaire général, Luzenga Shamandevu l’a déclaré à la presse, vendredi 3 août à Kinshasa.
Posted: 04 Aug 2018 03:53 AM PDT


Toutes les activités ont normalement repris, samedi 4 août, dans la cité de Kasumbalesa, frontalière entre la RDC et la Zambie. Les véhicules à l’import et à l’export font des mouvements dans tous les deux sens. Un calme précaire y règne, après une journée mouvementée observée la veille, avec l’annonce du retour de l’opposant congolais Moïse Katumbi, bloqué du côté zambien.
Posted: 04 Aug 2018 03:21 AM PDT

Posted: 04 Aug 2018 02:37 AM PDT


Le sénateur Jean Pierre Bemba Gombo dit ne pas être convaincu du retrait de la MONUSCO de la RDC. Il s’est ainsi exprimé, vendredi 4 août, lors de son point de presse tenu à Kinshasa. Pour le président du MLC, le travail effectué par la mission onusienne sur le sol congolais est appréciable.
Posted: 04 Aug 2018 01:30 AM PDT


Réagissant au blocage de Moïse Katumbi en Zambie, Jean-Pierre Bemba a appelé vendredi 3 août les autorités de la RDC « à calmer le jeu ». Les élections doivent être inclusives et, à ce stade, l’unité et la cohésion du pays doivent être renforcées, a-t-il estimé au cours de son point de presse à Kinshasa.

Le leader du MLC a appelé les autorités à s’impliquer pour la tenue d’élections inclusives :
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Radio Okapi

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5 août 2018 à 09:28
Répondre à : Radio Okapi <contact@radiookapi.net>
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Radio Okapi : 8 nouvelles publications

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Posted: 04 Aug 2018 10:02 AM PDT


Vital Kamerhe a été investi candidat de l’Union pour la nation congolaise (UNC) pour la présidentielle du 23 décembre prochain. C’est l’une des résolutions du IIe Congrès de ce parti d’opposition qui s’est clôturé samedi 4 août à Kinshasa.

La candidature de Vital Kamerhe est notamment motivée par le souci de sortir les Congolais dans la « pauvreté et la misère dans lesquelles ils se trouvent, alors que le pays regorge des ressources humaines et naturelles inexploitées. »
Posted: 04 Aug 2018 07:46 AM PDT
Toutes les dispositions sont déjà prises pour contenir la fièvre hémorragique à virus Ebola dans le territoire de Beni au Nord-Kivu, a assuré samedi 4 août le directeur général de la lutte contre la maladie au ministère de la Santé, le Dr Ndjoloko Tambwe Bathé.
Posted: 04 Aug 2018 07:25 AM PDT


Le sénateur congolais Jean-Pierre Bemba est arrivé samedi 4 août à Gemena dans le Sud-Ubangi. De milliers de sympathisant qui l’attendaient depuis l’aube sont venus l'accueillir. Le tarmac était plein de monde. Il a fallu un temps pour convaincre la population à dégager un corridor pour qu’il quitte son jet vers 10 heures, heure locale.
Posted: 04 Aug 2018 06:47 AM PDT


L’Alliance des forces démocratiques du Congo (AFDC) demande au ministre de l’Urbanisme et Habitat, Joseph Kokonyangi, de libérer le poste qu’il occupe actuellement pour le compte de ce parti politique. Son secrétaire général, Luzenga Shamandevu l’a déclaré à la presse, vendredi 3 août à Kinshasa.
Posted: 04 Aug 2018 03:53 AM PDT


Toutes les activités ont normalement repris, samedi 4 août, dans la cité de Kasumbalesa, frontalière entre la RDC et la Zambie. Les véhicules à l’import et à l’export font des mouvements dans tous les deux sens. Un calme précaire y règne, après une journée mouvementée observée la veille, avec l’annonce du retour de l’opposant congolais Moïse Katumbi, bloqué du côté zambien.
Posted: 04 Aug 2018 03:21 AM PDT

Posted: 04 Aug 2018 02:37 AM PDT


Le sénateur Jean Pierre Bemba Gombo dit ne pas être convaincu du retrait de la MONUSCO de la RDC. Il s’est ainsi exprimé, vendredi 4 août, lors de son point de presse tenu à Kinshasa. Pour le président du MLC, le travail effectué par la mission onusienne sur le sol congolais est appréciable.
Posted: 04 Aug 2018 01:30 AM PDT


Réagissant au blocage de Moïse Katumbi en Zambie, Jean-Pierre Bemba a appelé vendredi 3 août les autorités de la RDC « à calmer le jeu ». Les élections doivent être inclusives et, à ce stade, l’unité et la cohésion du pays doivent être renforcées, a-t-il estimé au cours de son point de presse à Kinshasa.

Le leader du MLC a appelé les autorités à s’impliquer pour la tenue d’élections inclusives : 

JOSEPH KABILA TENTE PAR LE STRATAGEME A LA POUTINE

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Ayant plongé le suspens jusqu'à quelques heures de la clôture de délais d'enregistrement de candidature aux présidentielles 2018, Joseph Kabila a évité de jeter de l'huile sur le feu et avec risque de l'implosion de son fameux FCC. Plusieurs se nourrissaient de cette ambition de lui succéder car, s'étant rendu à l'évidence qu'il ne pouvait ni obtenir l'amendement de la constitution ou un passage en force pour l'enregistrement de sa candidature à sa propre succession. Pour lui éviter toute contestation de son autorité ou le risque de se voir trahi, il a choisi dans sa famille biologique quelqu'un qui lui doit tout et qu'il peut manipuler demain à sa guise pour continuer à assouvir sa passion pour la RDC et ses richesses. Un Bahati, un Kengo... pouvaient facilement demain contester son autorité. Il est tenté par la tactique de Vladimir Poutine!

Etant sûr de la victoire de son dauphin par la fraude électorale à travers notamment de la machine à voter, du potentiel de 13 millions des faux électeurs, la corruption de certains opposants, la complicité de Nanga Corneille, il est rassuré que rien n'est perdu pour lui.
PEUPLE CONGOLAIS, RESTE VIGILANT CAR, TU N'AS GAGNE QU'UNE BATAILLE SUR LA KABILIE, MAIS LA GUERRE EST ENCORE LONGUE ET COMPLEXE

Quand Donald Trump tient Joseph Kabila à l'oeil

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RDC-Élections : Les USA invitent les autorités congolaises et la CENI à publier un nouveau fichier électoral et de trouver une méthode de vote autre que la machine à voter
9 août 2018
Dans une correspondance datée du 9 août 2018 et transmise à la rédaction de 7SUR7.CD, la section des affaires publiques de l’ambassade des USA en RDC, invite la CENI à user de tous les moyens pour un processus électoral crédible.
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Cohen estime que le plan de Kabila derrière le choix de Shadary est de reprendre le pouvoir après un ou deux ans

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Cohen estime que le plan de Kabila derrière le choix de Shadary est de reprendre le pouvoir après un ou deux ans

by La Rédaction


La nomination d’Emmanuel Ramazani Shadary comme héritier politique de Joseph Kabila a donné lieu à un certain nombre de théories du complot sur les possibles et véritables intentions de Kabila. « Le plus plausible est similaire à celui du président russe Poutine-Medvedev: après les élections, Kabila deviendra un sénateur pour la vie. S'il a la majorité des sénateurs, il sera élu président du Sénat. Après un ou deux ans, Shadary démissionnera et Kabila deviendra président par intérim de la RDC. Kabila se présentera ensuite aux élections suivantes pour remplacer Shadary » analyse l’auteur du livre ‘’The mind of the African Strongman’’.
L'annonce de Joseph Kabila a suscité une satisfaction générale et des déclarations de bienvenue aux États-Unis. À New York, l’ambassadeur des Etats-Unis à l’ONU, Nikki Haley, a publié une déclaration de félicitations tout en avertissant que le gouvernement de la RDC doit maintenant s’attacher à rendre les élections du 23 décembre totalement libres, équitables et transparentes.
« Le député Ed Royce, président du comité des relations extérieures, a fait une déclaration similaire. Manifestement, la Rep. Royce et l’ambassadeur Haley reconnaissent la lutte acharnée pour la démocratie en RDC. Leurs déclarations suggèrent que les responsables américains vont probablement suivre de près cette élection » pense Cohen.
Quelques jours avant l’annonce du dauphin de Joseph Kabila à la prochaine présidentielle, le parlement Congolais avait adopté une loi sur la protection des anciens chefs de l’Etat. Votée à l’unanimité par les parlementaires de la majorité présidentielle, après un boycott du vote par les membres du parlement de l’opposition, cette nouvelle loi est étendue aux autres corps de grandes institutions du pays dont le parlement et la magistrature.
Fiston Mahamba

l'ex-chef de campagne de Trump

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Paul Manafort, ex-chef de campagne de Donald Trump, à Washington le 15 juin 2018/AFP/Archives
Paul Manafort, ex-chef de campagne de Donald Trump, à Washington le 15 juin 2018 / AFP/Archives
Après avoir entendu une kyrielle de témoins à charge décrire comment Paul Manafort aurait caché des millions de dollars au fisc américain, les jurés attendent mercredi les déclarations finales dans le procès de l'ex-chef de campagne de Donald Trump.
Accusé de fraudes fiscale et bancaire, cet ancien consultant politique de renom âgé de 69 ans est le premier à faire face à un procès découlant de l'enquête explosive de Robert Mueller, le procureur spécial chargé du dossier russe.
Mais les faits reprochés sont antérieurs à l'élection présidentielle de novembre 2016 et le nom du président américain n'a été évoqué que de loin.
Ce procès ultra-médiatique n'en reste pas moins embarrassant pour Donald Trump, qui n'a de cesse de dénoncer une "chasse aux sorcières" et a tenté de se distancer de son ancien chef de campagne.
Au tribunal fédéral d'Alexandria, près de Washington, où le procès s'est ouvert le 31 juillet, le juge T.S. Ellis a demandé aux parties de présenter réquisitoire et plaidoyer à partir de 09H30 (13H30 GMT) mercredi.
Les douze jurés entreront ensuite en délibération et pourraient livrer leur verdict d'ici la fin de la semaine.
- Activités en Ukraine -
La défense n'a appelé personne à la barre alors que les procureurs ont fait défiler plus de vingt témoins pour tenter de démontrer que Paul Manafort avait dissimulé au fisc des millions de dollars, tirés en majorité de ses activités pour l'ex-président ukrainien Viktor Ianoukovitch, soutenu par Moscou.
L'ex-lobbyiste est également accusé de fraude bancaire pour avoir caché aux autorités l'existence de comptes à l'étranger --la plupart à Chypre-- et d'avoir menti à des banques sur ses finances pour obtenir des prêts, une fois que Viktor Ianoukovitch --sa "poule aux oeufs d'or", selon les procureurs-- a fui l'Ukraine.
Paul Manafort rejette toutes ces accusations.
S'il n'a présenté aucun témoin, c'est parce que "ses avocats et lui ont estimé qu'ils avaient laissé assez de place au doute" dans l'esprit des jurés lors de leurs contre-interrogatoires des témoins de l'accusation, explique à l'AFP Jacob Frenkel, ex-procureur fédéral américain et associé du cabinet juridique Dickinson Wright.
Veste en python, maisons luxueuses, massif de fleurs formant son initiale, "M": derrière les descriptions colorées de dépenses exorbitantes qui ont fait beaucoup parler, l'accusation a surtout présenté dans le détail des centaines de factures et autres courriers officiels plus rébarbatifs.
- Convaincre les jurés -
"Le défi" pour les procureurs dans leur réquisitoire est désormais d'exposer au jury ce dossier comme un "cas très simple: M. Manafort avait obligation de payer ses impôts, de remplir correctement ses déclarations d'impôts et de dire la vérité lorsqu'il empruntait aux banques", selon M. Frenkel.
Si les jurés ne parviennent pas à se mettre d'accord sur un verdict, "ce sera aussi une victoire pour la défense", poursuit l'ex-procureur.
Or le témoin clé de l'accusation, Richard Gates a reconnu qu'il s'était entendu avec Paul Manafort pour cacher des millions de dollars dans des banques à l'étranger afin d'éviter le fisc américain. Ancien adjoint de l'accusé, avec lequel il a travaillé pendant une décennie, il a aussi admis lui avoir volé des centaines de milliers de dollars.
Richard Gates, 46 ans, coopère avec Robert Mueller depuis qu'il a accepté de plaider coupable en février, en échange d'une peine de prison plus clémente.
"Si le jury décide que Rick Gates est responsable ou si le doute s'est installé dans l'esprit d'un seul juré, cela suffira pour qu'il ne condamne pas M. Manafort", avance Jacob Frenkel.
Risquant déjà de passer le restant de ses jours en prison avec ces poursuites, M. Manafort doit affronter un second procès en septembre, toujours dans le cadre de l'enquête du procureur spécial.
Parmi la trentaine d'individus déjà visés par Robert Mueller, dont une majorité de Russes, Paul Manafort est le seul Américain à avoir refusé de passer un accord avec la justice pour éviter un procès. Une stratégie risquée qui conduit certains observateurs à conclure qu'il pourrait avoir espoir d'obtenir une grâce présidentielle.

Trump dit "condamner tous les types de racisme", un an après les violences de Charlottesville

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Donald Trump Carlos Barria/Reuters
Le président américain Donald Trump a dit samedi "condamner tous les types de racisme et les actes violents", appelant à l'unité nationale un an après le rassemblement néo-nazi meurtrier de Charlottesville.
Le président américain Donald Trump a dit samedi "condamner tous les types de racisme et les actes violents", appelant à l'unité nationale un an après le rassemblement néo-nazi meurtrier de Charlottesville. "Le rassemblement de Charlottesville, il y a un an, a entraîné la mort et des divisions insensées", a tweeté Donald Trump, qui avait été vivement critiqué pour n'avoir jamais condamné les manifestants néo-nazis après les événements du 12 août 2017. "Nous devons nous rassembler en tant que Nation", a-t-il ajouté, alors que des néo-nazis ont prévu de manifester devant la Maison Blanche dimanche.
Néo-nazis et contre-manifestants sont attendus dimanche devant la Maison Blanche pour des retrouvailles tendues, un an après le rassemblement meurtrier de Charlottesville qui avait projeté sous une lumière crue une extrême droite américaine enhardie sous Donald Trump. Les autorités ont renforcé la sécurité dans la capitale américaine avant le rassemblement d'extrême droite, convoqué au nom de la défense des "droits civiques des Blancs" par le réseau "Unite the Right", déjà derrière la manifestation qui s'était finie dans le sang. Le 12 août 2017, un sympathisant néo-nazi avait foncé en voiture dans une foule de manifestants antiracistes à Charlottesville, en Virginie, tuant une jeune femme de 32 ans, Heather Heyer, et faisant 19 blessés.
A lire :Charlottesville : l'Amérique face à ses démons
Les manifestants d'extrême droite sont appelés à se rassembler à 17H00 (21H00 GMT) dimanche près d'une station de métro dans le centre de la capitale avant de défiler jusqu'à la Maison Blanche. Les organisateurs leur recommandent de ne pas venir armés et de ne pas "se battre". Même si les consignes sont pacifiques, "nous sommes vraiment inquiets", explique à l'AFP Lecia Brooks, experte du Southern Poverty Law Center (SPLC), un observatoire des groupes extrémistes. "La suprématie blanche est une idéologie fondée sur la violence et ils la mettent donc en pratique". Richard Spencer, l'une des figures de l'extrême droite américaine, a lui annoncé sur Twitter qu'il n'y participerait pas cette fois: "Je ne sais pas exactement ce qui va se passer mais ça ne sera probablement pas bon". Il était à Charlottesville, l'an dernier, lorsque des centaines de néo-nazis portant des torches rappelant le Ku Klux Klan avaient défilé dans cette ville étudiante le 11 août pour protester contre le retrait de statues confédérées - des symboles du passé raciste et esclavagiste du pays aux yeux de beaucoup aujourd'hui.

Kofi Annan et l’Afrique: la cicatrice du génocide, les succès d’un diplomate

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Kofi Annan et l’Afrique: la cicatrice du génocide, les succès d’un diplomate

Premier secrétaire général des Nations unies originaire d'Afrique sub-saharienne, le Ghanéen Kofi Annan, décédé samedi à 80 ans, aura connu sur le continent l'un des pires moments de sa carrière avec le génocide au Rwanda et plusieurs de ses plus belles réussites de diplomate.
Comme toute une génération de responsables, diplomates et ministres des Affaires étrangères, Kofi Annan restera marqué à jamais par l'incapacité de la communauté internationale à prévenir et empêcher le génocide au Rwanda en 1994, qui fit 800.000 morts selon l'ONU, essentiellement parmi la population tutsi.
Kofi Annan a 56 ans et occupe depuis un an le poste de secrétaire général adjoint en charge des opérations de maintien de la paix lorsque les machettes des génocidaires s'abattent sur les Tutsi et hutu modérés au Rwanda.
Une mission de maintien de la paix de l'ONU (Minuar) est déployée au Rwanda au moment du génocide, sous le commandement militaire du général canadien Roméo Dallaire, mais elle n'a pas arrêté les massacres, faute de renforts dont l'envoi nécessitait un vote du Conseil de sécurité.
Pendant que les tueries faisaient rage, les effectifs de la Minuar ont même été réduits.
A plusieurs reprises après le génocide, Kofi Annan reconnaîtra que son action a été insuffisante pour prévenir les massacres.
- 'Regrets amers' -
"La communauté internationale n'a pas été à la hauteur au Rwanda et cela devra toujours être pour nous une source de regrets amers et de chagrin", a-il notamment déclaré, à l'occasion du 10e anniversaire du génocide.
Fin 2006, un mois avant de quitter son poste de secrétaire général de l'ONU après 10 ans de mandat, Kofi Annan promet de ne pas oublier l'Afrique. "Je ne suis pas fatigué et je voudrais travailler sur l'Afrique, offrir mes conseils", glisse-t-il à la presse.
Un peu plus d'an après, son désir est exaucé, l'Union africaine faisant appel à ses talents de diplomate pour faire office de médiateur dans la crise politique kényane et y éteindre l'incendie des violences électorales.
Kofi Annan arrive à Nairobi en terrain miné fin janvier 2008: le pays est déchiré par des violences politico-ethniques qui feront au total plus de 1.100 morts et 600.000 déplacés, à la suite de la contestation par le candidat de l'opposition Raila Odinga de la réélection du président Mwai Kibaki.
M. Annan s'installe dans un grand hôtel de Nairobi où il mène à huis clos les premières séances de médiation entre les deux camps. Les déclarations empreintes de défiance des représentants du pouvoir et de l'opposition, lors de conférences de presse improvisées devant l'hôtel, ne laissent rien augurer de bon.
Pourtant, fin février, avec l'appui massif de la communauté internationale - Etats-Unis en tête - M. Annan arrache aux protagonistes un accord de partage du pouvoir qui ramène progressivement le calme dans le pays.
- 'Élégance' et 'éloquence' -
Kofi Annan quitte le Kenya auréolé d'une image de faiseur de miracle: des employés de la réserve animalière du Masaï Mara baptisent un rhinocéros nouveau né "Kofi Annan" et le portrait de l'ancien secrétaire général de l'ONU fleurit sur les mini-bus de transports collectifs de Nairobi.
Samedi, l'annonce de son décès a suscité de nombreuses réactions au Kenya.
"On se souviendra de M. Annan pour sa médiation en faveur du retour de la paix au Kenya, quand notre pays était confronté à des turbulences politiques en 2007", écrit ainsi M. Kibaki dans un communiqué où il salue également "son inimitable élégance" et son "éloquence".
Raila Odinga a tenu à saluer "la +doctrine Annan+" selon laquelle, d'après le responsable kényan, "la communauté internationale a le droit d'intervenir quand les gouvernements échouent à protéger la vie de leurs citoyens".
Outre la crise kényane, M. Annan avait supervisé en 2006, alors qu'il était encore secrétaire général de l'ONU, un accord entre le Nigeria et le Cameroun au sujet la péninsule pétrolière de Bakassi, au centre d'un long différend entre les deux pays.
En 2000, il avait annoncé depuis Addis Abeba avec un plaisir non dissimulé la fin de la très meurtrière guerre entre l'Ethiopie et l'Erythrée, obtenue grâce à la médiation de l'Algérie.
De fait, les armées des deux pays ont continué de se regarder en chiens de faïence de part et d'autre de leur frontière commune pendant encore près de deux décennies, avec parfois de violents accrochages à la clé.
M. Annan aura vécu assez longtemps pour voir le Premier ministre éthiopien et le président érythréen publiquement enterrer la hache de guerre, le 9 juillet dernier.
Par François AUSSEILL | AFP

ACTU Radio OKAPI 26 08 018

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Radio Okapi : 11 nouvelles publications

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Posted: 25 Aug 2018 10:22 AM PDT


Me Nsimi Ngwala, avocat du candidat président de la République Jean-Paul Moka dont la candidature a été invalidée déplore la mise à l’écart de meilleurs filles et fils de la RDC à la présidentielle. Il accuse aussi, ce samedi 25 août, la CENI d’être inféodée à la Majorité présidentielle.
Posted: 25 Aug 2018 09:26 AM PDT


La MONUSCO affiche sa satisfaction en ce qui concerne l’avancée de son projet d’assistance aux victimes d’exploitation et d’abus sexuels dans le Nord-Kivu.
Posted: 25 Aug 2018 09:01 AM PDT


Adolphe Muzito dont la candidature à l’élection présidentielle a été recalée par la Commission électorale nationale indépendante estime que la même CENI est entrain d’obéir à une vision politique. Au cours d’une conférence de presse tenue ce samedi 25 aout ici à Kinshasa, le Premier ministre honoraire a ainsi réagi à l’invalidation de sa candidature à la présidentielle de décembre 2018.
Posted: 25 Aug 2018 06:34 AM PDT


L’effet cumulé du conflit et du retour de la pandémie à virus Ebola dans la province du Nord-Kivu, en République démocratique du Congo (RDC), menace des millions de personnes, a averti vendredi l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR).

Selon le HCR, les combats impliquant plusieurs groupes armés opérant dans la région se sont intensifiés dans les six territoires du Nord-Kivu, où opèrent plus de 100 groupes armés, terrorisant continuellement la population.
Posted: 25 Aug 2018 06:25 AM PDT


Les membres du Parti Lumumbiste unifié (PALU) ont manifesté ce 25 août dans la cité de Gungu, chef-lieu du territoire portant le même nom dans la province du Kwilu pour protester contre l’irrecevabilité des candidatures d’Antoine Gizenga et Adolphe Muzito, originaires de ce territoire.

Le premier dégât à signaler est la destruction du siège permanent du PALU par les militants eux-mêmes, emportant ainsi quelques biens de valeurs.
Posted: 25 Aug 2018 04:28 AM PDT


La commission électorale nationale indépendante a déclaré recevables 15222 candidatures des députés nationaux sur les 15505 reçues, indique le communiqué de cette institution publié vendredi 24 août la nuit.

Par contre 283 candidatures ont été déclarées irrecevables, en raison de candidatures multiples ou non conformes aux conditions d’éligibilité en application des dispositions des articles de la loi électorale.
Posted: 25 Aug 2018 04:17 AM PDT


Le porte-parole du candidat à la présidentielle Adolphe Muzito, Steve Kivuata affirme que l’irrecevabilité de la candidature du Premier ministre honoraire prouve que la CENI est « inféodée  au Front commun pour le Congo (FCC) et n’a fait que la volonté de cette plateforme de la majorité au pouvoir.
Posted: 25 Aug 2018 02:33 AM PDT


Le parti politique de l’opposition Mouvement de libération du Congo (MLC) menace de quitter le processus électoral. Une décision de son bureau politique en concertation avec le président de ce parti Jean-Pierre Bemba est attendue dans les heures qui suivent, a annoncé vendredi 24 août l’Inspecteur général de ce parti, Jacques Djoli.
Posted: 25 Aug 2018 02:14 AM PDT

Posted: 25 Aug 2018 02:09 AM PDT


Découvrez des astuces qui peuvent vous aider dans cette chronique de Taty Mapuku.

/sites/default/files/2018-08/23082018-service-des_astuces_pour_trouver_un_temps_de_lecture01m34s.mp3

Posted: 25 Aug 2018 02:06 AM PDT

Joseph Kabila a loupé d'entrer dans l'histoire politique congolaise

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Pour nos présidents africains, spécialement mon président qui este encore jeune: il y a une vie après la présidence. Pour modèle: Nicolas Sarkozy.

Le président Joseph Kabila a manqué l'occasion d'entrer dans l'histoire politique de la RDC par la grande porte. Il lui aurait fallu juste il y a sous peu de respecter la constitution de son pays et ne pas suivre les mauvais conseils de ses flatteurs membres du FCC.

Maintenant c'est bien tard pour lui car il a fini par céder à la suite de l'accumulation des assassinats des manifestants pacifiques congolais exigeant une alternance au sommet de l'Etat et la pression internationale pour sa non participation aux futures présidentielles du 23 décembre 2018.

Avec autant de fosses communes, avec autant de cadavres... il n'y a que les poursuites au niveau de la justice internationale qui l'attendent après son mandat qui finit sous une note sombre.

Avec autant d'argent accumulé et évalué pour certains à quelques 35 milliards de dollars américains, il pouvait se la couler douce.

ACTU Jeune Afrique

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RDC : la Lucha appelle à manifester le 3 septembre contre les machines à voter

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Les militants de la Lucha ont appelé mardi à des manifestations le 3 septembre contre l'utilisation des machines à voter pour le scrutin présidentiel du 23 décembre en RDC.
« Machines à voter, machines à tricher. » C’est en tout cas ce qu’estiment les militants du mouvement congolais Lutte pour le changement (Lucha), qui ont appelé mardi 21 août à des marches le 3 septembre pour exiger l’abandon de ces outils sud-coréens censés sécuriser l’élection présidentielle prévue pour le 23 décembre en RDC.

À LIRE : RDC : comment les machines à voter des Sud-Coréens ont séduit Corneille Nangaa


Pour annoncer ces marches prévues sur toute l’étendue du territoire, les militants ont organisé des conférences de presse dans plusieurs villes du pays (Kinshasa, Goma, Bukavu…). Si celles-ci se sont déroulées sans incident, les manifestations de Lucha ont jusque là systématiquement été interdites et dispersées.
Le mouvement, qui s’est associé le 14 août à Filimbi, les Congolais debout, l’Aeta et l’Acaj pour créer une plateforme citoyenne pour le suivi du processus électoral, réclame la mise en œuvre des recommandations du rapport d’audit de l’Organisation internationale de la francophonie, laquelle avait identifié en mai dernier plusieurs millions d’électeurs sans empreintes digitales sur le fichier électoral, qui recense quelque 40 millions d’électeurs au total.

Pour la Lucha, Joseph Kabila reste « le maître absolu du processus électoral »

La Constitution interdisait à Joseph Kabila de se représenter après deux mandats. Le 8 août, après plusieurs mois de tensions politiques, ce dernier a désigné son ancien ministre de l’Intérieur et secrétaire permanent du parti présidentiel (PPRD), Emmanuel Ramazani Shadary, comme candidat de la majorité à la présidentielle. « Notre peuple ne peut pas et ne doit pas accepter un simulacre d’élection où Joseph Kabila, tout en n’étant pas lui-même candidat, resterait néanmoins maître absolu du processus électoral » et de ses résultats, estime la Lucha.
La Lucha a en outre appelé la conférence des évêques catholiques à « prendre ses responsabilités » pour le respect total d’un accord opposition-majorité signé sous médiation fin 2016. Trois marches organisées par un collectif catholique contre le pouvoir depuis fin décembre ont été violemment réprimées, faisant 15 morts.
La Lucha est un mouvement né à Goma (est de la RDC) qui se dit apolitique et non partisan mais décidé à demander des comptes aux dirigeants. Il a été à la pointe du combat contre un troisième mandat de M. Kabila depuis 2015. Le mouvement a été endeuillé le 8 juin par la mort de l’un de ses fondateurs, Luc Nkulula, qui a péri dans l’incendie de sa maison. L’enquête pour déterminer les causes du drame a été classée sans suite le 27 juillet par la justice congolaise.

ACTU Radio OKAPI

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Radiookapi.net : 10 articles

Link to Radio Okapi

Posted: 26 Aug 2018 11:24 AM PDT


Les échantillons de cas suspects de la fièvre à virus à Ebola enregistrés à Bunia (Ituri) sont déclarés négatifs, a précisé dimanche 26 août le vice-gouverneur de la province, Pacifique Keta. Selon lui, le laboratoire de Beni au Nord-Kivu n’a rien trouvé comme indice de l’épidémie à virus Ebola.
 
Posted: 26 Aug 2018 10:04 AM PDT




L'international congolais international, Yannick Balasie, a été prêté pour une saison à Aston Villa, actuel cinquième du Championship (D2 anglaise). L’annonce a été faite par le club anglais de deuxième division samedi 25 août sur son site.

Gravement blessé peu après son arrivée, il y a deux ans à Everton en provenance de Crystal Palace (D1 anglais) pour ligaments croisés, le Léopard est sous contrat avec Everton jusqu'en 2021.

Il compte 16 sélections avec la République Démocratique du Congo (7 buts).
 
Posted: 26 Aug 2018 09:25 AM PDT




Vclub est arrivé à Abidjan (Côte d’Ivoire) depuis ce dimanche (11h GTM) où l’équipe de Kinshasa sera reçue par Asec Mimosas en match de la 6ème et dernière journée - groupe A de la 15e édition de la Coupe de la Confédération- Caf.

La rencontre aura lieu mercredi 29 août (19h TU) au stade Felix Houphouët Boigny.
 
Posted: 26 Aug 2018 09:19 AM PDT




L’équipe nationale de basket-ball de moins de 18 ans de la RDC (les Léopards U18 messieurs) s’est imposée face à la Guinée Conakry (85-74), en match de la 3e journée -phase des groupes du Championnat d'Afrique des moins de 18 ans -FIBA 2018. Une rencontre qui s'est jouée dimanche 26 août au Palais des Sports Salamatou Maiga, à Bamako, la capitale malienne.
 
Posted: 26 Aug 2018 09:14 AM PDT




Le volley club Espoir a remporté la 15e édition de la coupe du Congo de volley-ball, après avoir battu le volley club Mwangaza en finale par trois sets à zéro (25-19/27-25/25-16).

Le match entre les deux clubs kinois a eu lieu dimanche 26 août au stadium Mapon de Kindu (Maniema).

VC Espoir se succède. Il avait aussi battu VC Mwangaza en finale, lors de la dernière édition à Kinshasa par le même score (3 sets à 0).
 
Posted: 26 Aug 2018 08:29 AM PDT


Un camion en provenance de Kananga s’est renversé vendredi dernier sur la route menant vers la frontière de Kalambambuji, près de la mission catholique Tshibala, dans le territoire de Kazumba (Kasaï-Central). Le chef de secteur de Mboie, Sylvain Batuambi, a affirmé dimanche 26 août, avoir trouvé sur place deux morts et seize blessés.

Pour leur part, des sources locales avancent un bilan de quatre morts.
 
Posted: 26 Aug 2018 07:16 AM PDT


Une personne est décédée samedi 25 août à Bunia (Ituri), après avoir présenté des signes similaires de la maladie à virus Ebola. Selon le vice-gouverneur de province, Pacifique Keta, le malade est mort quelques heures après avoir vomi du sang.
 
Posted: 26 Aug 2018 03:49 AM PDT


La relance de la République démocratique du Congo (RDC) passera essentiellement par le développement des milieux ruraux, a estimé Stephen Bwansa, membre du Consortium international des entreprises d'Asie qui regroupent des entreprises publiques et privées.
 
Posted: 26 Aug 2018 03:18 AM PDT


Samy Badibanga, ancien premier ministre dont la candidature à la présidentielle a été invalidée, estime que la Commission électorale nationale indépendante (CENI) n’est pas censée interpréter le droit. Il a ainsi réagi, samedi 25 août, après avoir été éliminé de la course pour raison de nationalité.
 
Posted: 26 Aug 2018 02:48 AM PDT


L’Union pour la nation congolaise (UNC) déplore la décision d’invalider les candidatures de Jean-Pierre Bemba et Adolphe Muzito. Selon lui, les raisons de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) non fondées.

« Nous déplorons qu’on ait déclaré irrecevables les candidats d’autres partis significatifs de l’opposition pour des raisons qui n’en valent », a fustigé le secrétaire général de l’UNC, Baudouin Mayo.
 

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Première mobilisation pour le retour de Moïse Katumbi sans incident à Gom

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Première mobilisation pour le retour de Moïse Katumbi sans incident à Goma

 by La Rédaction
Des milliers de partisans de Moïse Katumbi ont pris d’assaut les principales artères de la ville de Goma pour chuter au quartier général de la mission de l’ONU pour déposer le mémorandum de structures soutenant le retour de Moïse Katumbi pour sa participation à la prochaine présidentielle.
« Aux noms de toutes les forces Katumbistes de Goma qui ont répondu massivement présents à notre appel de la marche demandant à la MONUSCO de s'impliquer personnellement à la mise en œuvre effective de l'accord de la Saint Sylvestre sur son volet décrispation du climat politique en faveur des cas emblématiques dont Moïse Katumbi fait partie et en agissant selon la résolution 2348 des Nations-Unies pour que dans un bref délai notre candidat rentre et dépose sa candidature aux prochaines élections » a dit à POLITICO.CD Michel Mokoria, coordonateur national de l’association Ensemble pour Moïse Katumbi tout en félicitant la police et les autorités urbaines qui ont compris le bien fondé de la démarche qui est un droit reconnu par la constitution du pays rappelle la source.


« Enfin nous espérons que la MONUSCO fera diligence pour convaincre le gouvernement congolais à autoriser notre président de retourner au pays pour participer comme tous les autres au processus électoral qui nous souhaitons tous inclusif et apaisé » a déclaré à POLITICO.CD, Michel Mokoria.
« Les partis politiques et les associations membres de la plateforme Ensemble réclamant le retour de Moïse Katumbi en homme libre pour participer aux élections et qui ont déposé le memo à la MONUSCO pour son implication l'avantage » a dit Maris Mambo, président du fan club du football Tout Puissant Mazembe et coordonnateur des amis et sympathisant de Moïse Katumbi; également président fédéral du PND au Nord-Kivu.
Le vase se remplit chaque jour davantage. Il finira inévitablement par déborder !
Après @UNHumanRights, c’est le tour des jeunes de "Ensemble"/ Goma de réclamer le retour du Pdt @moise_katumbi en homme libre 👇pic.twitter.com/NmjWduwHHO
— Salomon SK Della (@SalomonKalonda) 31 août 2018
Dans une lettre adressée à Éric-Dupont Moretti, avocat de l’ancien gouverneur de la province du Katanga le 29 juillet dernier, le conseil de droits de l’homme de Nations unies appelle la RDC à prendre toutes les mesures nécessaires afin de s’assurer que l’opposant Moïse Katumbi rentre en RDC.
Le conseil de droits de l’homme de Nations unies dont la RDC a été élu État membre depuis l’an dernier appelle la RDC à se conformer aux textes de son organisation en “prenant toutes les mesures pour garantir le  droit de Moïse Katumbi à la liberté et la sécurité en le protégeant contre toute forme d’arrestation ou de détention arbitraire”.
Dans une déclaration faite à Bruxelles ce 30 août, l’Union Européenne a également appelé au respect de l’accord politique de la Saint Sylvestre et la résolution 2409 du Conseil de sécurité des Nations Unies, appelant à un processus véritablement inclusif qui puisse aboutir à des élections crédibles, transparentes et pacifiques, facteurs indispensables pour arriver à un résultat accepté par toutes les parties et à une stabilisation durable en RDC.
Fiston Mahamba

France 24 Actu de la semaine

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Affaire falsification Passeport: Moïse Katumbi n'est pas au bout de ses peines

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« L’information judiciaire sur le passeport semi-biometrique de Moïse Katumbi révèle de la procédure administrative »: Olivier Kamitatu

 by La Rédaction
"Depuis février, Kinshasa refuse de donner suite à la demande de passeport biométrique de Katumbi" écrit Olivier Kamitatu qui qualifie le gouvernement congolais d'un Etat voyou.
Contacté, Olivier Kamitatu, directeur de cabinet de Moïse Katumbi n’a pas répondu aux questions de POLITICO.CD qui voulait savoir si la notification officielle de la justice belge sur l'ouverture d'une information judiciaire à l'encontre de l'opposant congolais est parvenue à Moïse Katumbi.
Lundi dans la soirée, le directeur de cabinet de l’ancien gouverneur de la province du Katanga a déclaré que Moïse Katumbi n’est pas officiellement saisi par la justice belge sur cette procédure judiciaire.
“A ce stade, aucune information car nous ne sommes pas saisis. Et vous comprendrez qu’on ne peut réagir sérieusement de manière claire, précise et complète sur base d’un article de presse” a dit à POLITICO.CD, Olivier Kamitatu.
Dans une déclaration faite mardi à POLITICO.CD, le substitut du procureur du Parquet du roi de Halle-Vilvoorde en Belgique a confirmé avoir retiré le passeport à Moïse Katumbi considéré comme un faux.
La justice belge a affirmé ce mardi dans un échange avec POLITICO.CD avoir confisqué le passeport de l’opposant Congolais Moïse Katumbi, dont une partie est considérée comme un faux.
“Le passeport en question a été confisqué par mon Office” écrit dans un mail adressé à POLITICO.CD, Gilles Blondeau, substitut du procureur au Parquet du roi de Halle-Vilvoorde.
La justice belge affirme également avoir ouvert une information judiciaire à l’encontre du président de la plate-forme Ensemble pour le changemet sur le même dossier.
“Je peux que vous confirmer qu’un PV a été rédigé à charge de monsieur Katumbi puisqu’une partie de son passeport a été estimée comme faux”précise Gilles Blondeau.
À la question de savoir si l’opposant Congolais qui vit en exil en Belgique depuis son départ de la République Démocratique du Congo séjournerait illégalement sur le territoire belge, la justice belge explique qu’elle ne peut pas se prononcer sur la question, laissant la conclusion aux enquêtes en cours.
“L’enquête est en cours pour le moment. Nous n’avons pas plus d’infos à communiquer pour le moment” détaille la dernière réponse de Gilles Blondeau aux questions de POLITICO.CD.
Fiston Mahamba
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