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MAJOR NGANI L'homme qui a sauver MOBUTU d'echapper a la Mort
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http://www.jeuneafrique.com/Article/JA2716p056_057.xml0/
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ZORRO MABIALA ALA TOMBE DE MOBUTU AU MAROC
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La Norvège, la Suède, le Danemark, l'Irlande haussent le ton : L'Ouganda sommé de rembourser 10 millions d'euros d'aide à ces pays

Trois nouveaux pays réclament le remboursement des aides versées à l'Ouganda d'un total de 9,9 millions d'euros après la découverte d'un vaste détournement de fonds. La Norvège, la Suède et le Danemark exigent maintenant un remboursement partiel pour la première et intégral pour les autres, des sommes versées à l'Ouganda et détournées par les fonctionnaires du cabinet du Premier ministre, Amama Mbabazi. L'Ouganda a bénéficié d'aides au développement versées par la Norvège, la Suède et le Danemark. Un audit du Contrôleur général du gouvernement ougandais avait révélé en octobre dernier que 10 millions d'euros d'aide internationale avaient indûment atterri dans les comptes des fonctionnaires du cabinet du Premier ministre Amama Mbabazi.
Aujourd'hui, les pays scandinaves, à l'instar de l'Irlande en novembre dernier, demandent à l'Ouganda de rembourser les sommes qui ont été détournées par les fonctionnaires du cabinet du Premier ministre.
Les trois pays scandinaves exigent aujourd'hui à Kampala le remboursement de l'aide qu'ils lui avaient octroyée. La Norvège réclame le remboursement de 3,1 millions d'euros. " Nous avons demandé à être remboursés de 23 millions de couronnes norvégiennes (3,1 millions d'euros) et on nous a promis que nous le serions ", a déclaré Astrid Versto, porte-parole du ministère norvégien de l'Aide au développement.
Contrairement aux autres donateurs qui exigent la restitution de toutes les sommes versées, la Norvège ne demande que le remboursement des montants détournés. " L'aide norvégienne était versée sur un compte spécifique et on a donc un meilleur contrôle de l'usage qui a été fait de notre argent, alors que les autres pays abondaient un compte commun ", a expliqué Mme Versto.
Le Danemark a, lui, annoncé avoir reçu l'assurance que la totalité de son aide de 10 millions de couronnes danoises (1,3 million d'euros) lui serait rendue.
La Suède, par la voix de l'une porte-parole de l'Agence d'aide au développement international (Sida) a indiqué que des négociations étaient en cours pour le remboursement de 45 millions de couronnes suédoises (5,2 millions d'euros).
Au mois de novembre dernier, l'Irlande affirmait que l'Ouganda s'était engagé à lui rembourser 4 millions d'euros. Dublin venait en effet de découvrir que la somme, destinée à la reconstruction du nord de l'Ouganda - région dévastée par des décennies de conflit -, avait été détournée par les fonctionnaires du cabinet du Premier ministre, Amama Mbabazi.
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Le Potentiel : « Kagame insulte les Congolais, en faisant de la RDC « un problème » dans les Grands Lacs »
Le Potentiel rapporte que le passage, la semaine dernière, du président rwandais sur la célèbre chaîne américaine CNN alimente encore la chronique politique nationale. S’étant investi dans un vaste travail de lobbying pour se faire blanchir en rapport avec son soutien avéré aux rebelles du M23, Paul Kagame joue aujourd’hui à la défensive, affirme le journal.
Rendu responsable du nouveau drame dans l’Est de la RDC, ses traditionnels soutiens, notamment la Grande-Bretagne et les Etats-Unis n’ont plus d’estime pour l’homme fort de Kigali, poursuit-il. Ils ont, tour à tour, mis fin à leur aide au développement en faveur du Rwanda. Pris de panique et dans un contexte de ralentissement de l’activité économique interne dans son pays, Paul Kagame est convaincu que la terre est en train de se dérober sous ses pieds. Ce qui l’oblige à déployer ses dernières cartouches dans l’espoir de rebondir du jour au lendemain. Sa dernière sortie médiatique internationale sur la célèbre chaîne américaine, CNN, tiendrait à cette logique, selon Le Potentiel.
Il s’est finalement déchargé sur la RDC, qu’il a qualifié de « problème » autant pour son pays que pour la région des Grands Lacs. Comparées à tous les malheurs lui attribués depuis plus d’une décennie dans l’Est de la RDC, les déclarations du président rwandais sont une insulte, non seulement aux dirigeants congolais mais surtout aux Congolais eux-mêmes, estime le quotidien. Jusqu’à quand le Congolais supportera-t-il que l’opprobre lui soit jeté par le même voisin, se demande Le Potentiel.
Pour sa part, Forum des As nous signale, au sujet de la Brigade Spéciale de la Monusco pour pacifier le Nord-Kivu, que « L’Afrique du Sud bloque l’initiative de Ban Ki-Moon ».
L’usage de la force pour pacifier le Nord-Kivu occupé par procuration par les rebelles du M23 risque de ne jamais devenir réalité, note le quotidien. Ceux-ci, pourtant catégorisés par le Conseil de sécurité de l’Onu comme une force négative au même titre que les jihadistes d’Ansar Dine, Aqmi et Mujao du Nord-Mali, bénéficient des faveurs du lobbying anti-RDC, opérationnel dans les grandes places diplomatiques. Ce lobby est constitué d’Ougandais, de Rwandais et de Congolais qui sont à la manœuvre pour le blanchiment du M23 et la diabolisation du Gouvernement congolais.
Il n’y a plus de doute possible que c’est bel et bien ce lobby qui était entré en action pour tenter d’étouffer dans l’oeuf la création de la Brigade spéciale d’intervention de 2.5000 hommes à intégrer à la Monusco tel que préconisé par Ban Ki-Moon, le secrétaire général de l’ONU, indique Forum des As. Du coup, la Brigade risque de n’être qu’un mort-né, alors que sa mission était louable : pacifier le Nord-Kivu par la force, c’est-à-dire par l’opération armée pour chasser le M23 de tous ses bastions. La Brigade ne verra très probablement pas le jour, prédit le journal.
Le canard martèle que, selon des informations fiables, c’est l’Afrique du Sud (RSA) qui s’est opposée avec virulence à la constitution de cette Brigade dont, pourtant, le commandement lui a été proposé avec comme adjoint la Tanzanie. Des explications données par la RSA sont très alambiquées. Mais, on sait que Pretoria exige que toutes les revendications du M23 soient examinées avant la constitution d’une telle force.
A ce titre, la RSA semble dans la même intelligence que le Président ougandais, médiateur de la CIRGL, Yoweri Museveni, qui est de mettre sur la table des négociations toutes les revendications du M23, prédit Forum des As.
Dans un tout autre sujet, La Prospérité nous informe de l’augmentation excessive du taux de loyer, dans cet article titré : « Des Immeubles de l’INSS : des locataires protestent ! »
Des chiffres avancés sont si scandaleux qu’ils suscitent à la fois colère et protestation, s’exclame la Prospérité. Plus de 300 % d’augmentation de taux de loyer. En plus, un préavis de moins de 30 jours. Puis, enfin, l’idée brusque d’arracher de ses locataires, le renouvellement de trois mois de garantie locative supplémentaire.
En effet, dans une lettre datée du 31 décembre 2012, le comité de Syndicats des immeubles de l’INSS élève une véhémente contestation du nouveau taux de loyer en raison notamment, de son caractère jugé excessif mais aussi, du fait de sa fixation unilatérale. En bloc, ces locataires de plusieurs immeubles disséminés à travers Kinshasa, la capitale, rejettent, par conséquent, ce nouveau taux de loyer. Le journal indique que ceux-ci l’ont dit, dans la lettre sus-évoquée, au Président du Conseil d’Administration de l’INSS, en réservant copie pour information au Président de la République, Joseph Kabila Kabange et à d’autres autorités du pays.
Radio Okapi
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DECISION DU COMITE NATIONAL DE L’APARECO PORTANT REVOCATION D’UN MEMBRE SIGNATAIRE DE L’ACCORD POLITIQUE DENOMME « TRAITE DE NICE »
L’an 2013, le 31 janvier
Vu les statuts de l’Alliance des Patriotes pour la Refondation du Congo ;
Vu le Règlement d’ordre intérieur ;
Vu le communiqué du Comité national de l’APARECO, du 05 décembre 2012, relatif à l’accord politique dénommé « Traité de Nice » signé à Nice, entre le « Collège Hospitalier », d’une part, et le « Conseil National Congolais », d’autre part.
Vu le rapport d’enquête sur tous les membres qui ont pris part aux réunions et séances de travaux à Nice dans la suite de l’ancien Secrétaire Général SHUNGU ;
Considérant que l’Accord politique dénommé « Traité de Nice » viole les principes fondamentaux de souveraineté nationale et d’intégrité territoriale de la RDC, ainsi que la ligne politique de l’Alliance des Patriotes pour la Refondation du Congo.
Considérant que l’Alliance des Patriotes pour la Refondation du Congo n’a donné mandat à personne ni de la représenter ni de l’engager.
Considérant que trois membres du Cabinet de l’ancien Secrétaire Général SHUNGU, MM Hyppolite NAMAYELE, Freddy EMBUMBA et Théo FUNGA, qui l’avaient accompagnés à Nice se sont désistés dès qu’ils ont pris connaissance du projet inique du «Traité de Nice» et ont mis fin à leur participation aux travaux et en ont informé leur chef, l’ancien Secrétaire Général SHUNGU, de leur décision ;
Considérant qu’ils ont été rassurés à leur tour par l’ancien Secrétaire Général que tout contact avait été rompu avec les initiateurs de cette rencontre de Nice;
Considérant par contre, qu’un autre membre de l’Alliance des Patriotes pour la Refondation du Congo, Madame Françoise MBOKANGA BESHANGA a poursuivi les contacts avec l’ancien Secrétaire Général SHUNGU jusqu’à la signature dudit «Traité de Nice» et que par ce fait, elle a gravement manqué à son engagement politique. En effet, puisque même fait à titre privé, l’adhésion à un tel «Traité» est en contradiction avec les idéaux de l’Alliance des Patriotes pour la Refondation du Congo.
Considérant que Madame Françoise MBOKANGA BESHANGA est devenue membre du Conseil National Congolais (CNC) en signant l’acte constitutif de cette organisation politique signataire du «Traité de Nice».
Considérant la gravité des faits incriminés.
Le Comité National décide :
1.L’exclusion de Madame Françoise MBOKANGA BESHANGA de l’Alliance des Patriotes pour la Refondation du Congo.
2. Le maintien dans l’APARECO, en attendant la conclusion finale du supplément d’enquête en cours, de MM Hyppolite NAMAYELE, Freddy EMBUMBA et Théo FUNGA qui ont refusé de signer le «Traité de Nice» et se sont retirés des séances des travaux.
3.D’encourager et de féliciter les trois membres sus-cités pour leur comportement patriotique face aux prédateurs de notre pays.
Vice-président national
Secrétaire Général a.i
NDALA WA NDALA
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L’APARECO France décortique et dénonce
le « Traité de Nice » sur Congomikili !!
(Vidéo)
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ACCORD SECRET ENTRE UE,LE RWANDA ET "JOSEPH KABILA" : NE JAMAIS DÉNONCER...
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Radiookapi.net : 8 articles
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- Mbuji-Mayi: la population tue un homme entrain de voler
- Sud-Kivu: la Monusco forme des membres de la Société civile sur la résolution des conflits
- RDC : aucun nouveau cas de poliomyélite n’a été enregistré en 2012
- Katanga: plusieurs corps sans vie retrouvés sur la rivière Luvua
- Kinshasa: polémique autour du partage du patrimoine de l’Apukin avec le CPUC
- Maniema: de nouveaux cas de l’épidémie de rougeole enregistrés à Kunda
- Lubumbashi : le consul de l’Afrique du Sud dénonce les réseaux mafieux d’obtention de visas
- Transport aérien : la Belgique s’engage à aider les entreprises de la RDC à sortir de la liste noire de l’UE
Posted: 03 Feb 2013 08:01 AM PST Un homme d’une trentaine d’année a été tué, dans la nuit du samedi 2 au dimanche 3 février, au quartier Lubanda dans la commune de Bipemba dans la ville de Mbuji-Mayi au Kasaï-Oriental. La population l’a lynché alors que la victime s’était introduite chez un militaire pour voler, selon des témoins. Il avait blessé le [...] |
Posted: 03 Feb 2013 07:38 AM PST Les communautés des territoires de Kalehe et de Mwenga vivent en conflit dans la province du Sud Kivu. Une douzaine de présidents des noyaux territoriaux de la société civile sont chargés de leur faciliter une cohabitation pacifique. La section des affaires civiles de la Monusco/Bukavu les a formés en matière de transformation, de résolution et [...] |
Posted: 03 Feb 2013 06:31 AM PST La représentante du Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) Barbara Bentein déclare qu’aucun nouveau cas de poliomyélite n’a été enregistré tout au long de l’année 2012. Déclaration faite la semaine dernière à Kasenga dans le Katanga. En revanche, Barbara Bentein a souligné que les efforts de l’Unicef se focaliseront notamment dans la lutte contre [...] This posting includes an audio/video/photo media file: Download Now |
Posted: 03 Feb 2013 03:52 AM PST |
Posted: 03 Feb 2013 03:31 AM PST La question liée au partage du patrimoine de l’Association des professeurs de l’Université de Kinshasa (Apukin) doit être traitée en assemblée générale, a indiqué le président de l’Apukin, samedi 2 février au sortir de l’assemblée générale de son association. Il réagissait au propos du porte-parole du Conseil des professeurs d’université du Congo (CPUC), le professeur David Lubo, [...] |
Posted: 03 Feb 2013 01:23 AM PST De nouveaux cas de rougeole ont été enregistrés dans l’aire de santé de Bikenge à Kunda dans le Sud de la province du Maniema. Le ministre provincial de la santé l’a fait savoir, vendredi 1er février, au cours d’un point de presse. La rougeole persiste malgré la prise en charge qui a suivi la déclaration [...] |
Posted: 03 Feb 2013 01:15 AM PST « J’ai déjà la liste de cinq bureaux de mafia et nous les remettrons au ministre de l’intérieur ». Le consul général de l’Afrique du Sud, Malatse Mnele l’a déclaré samedi 2 février à Lubumbashi dans la province du Katanga. Malatse Mnele a indiqué que les résultats obtenus grâce au nouveau système de demande de [...] |
Posted: 03 Feb 2013 12:20 AM PST |
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Katanga: plusieurs corps sans vie retrouvés sur la rivière Luvua
Une mission conjointe composée d’autorités du district de Tanganyika et les représentants des sections techniques de la Monusco doit quitter Kalemie, lundi 4 février matin, pour Manono dans le Katanga pour évaluer la situation sécuritaire dans le secteur. En effet, plusieurs corps humains sans vie ont été découverts sur la rivière Luvua dans la localité de Kitumbi, il y a quatre jours. Les circonstances de la mort des victimes ainsi que leur nombre restent difficiles à établir pour le moment. La société civile de Manono sollicite une enquête indépendante sur cette affaire.
La nouvelle est partie d’une ONG » Ieda », indiquant avoir été contacté par un témoin. Ce dernier lui a affirmé avoir participé à l’enterrement des quatorze corps au village de Kitumbi, à 42 kilomètres de Manono centre. La nouvelle s’est vite répandue sur toute la cité de Manono.
Mais, les chiffres sur le nombre de corps retrouvés restent divergents. Certaines sources parlent de quatorze corps. D’autres indiquent que les habitants de villages riverains de la rivière Luvua ont repêché une trentaine de corps. Cependant, tous sont d’accord sur le fait que la plupart des victimes sont des femmes et des enfants.
Le commissaire de district du Tanganyika a annoncé qu’il se rendrait sur les lieux de l’incident afin de s’enquérir de la situation:
« C’est l’œuvre de qui ? Combien de morts il y a eu et pourquoi ?» se demande le commissaire de district. Il compte trouver les réponses lors de la mission conjointe avec la Monusco prévue pour lundi 4 février.
Sur place à Manono, la coordination de la société civile se plaint d’avoir été écartée de cette mission d’enquête. Pourtant, elle avait été associée à la discussion élargie au conseil de sécurité extraordinaire tenue dernièrement. Le coordonnateur de la société civile, Antoine Kamukende, a déclaré que cette exclusion l’«inquiète».
La rivière Luvua tire sa source au lac Moero, situé à 450 km au sud-est de Kalemie.
Mambo wa Lumona
USA: +14256228489
Australia: +61390134360
HongKong: +85281927585
DRC: +246896012680
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DRC: +246896012680
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Rwanda: une disparition, et beaucoup de questions
Où est Omar Léo, plus connu sous le surnom d'Oustazi ? Le responsable de la communication du Parti démocratique vert n'est plus apparu en public depuis le 15 janvier.
La police, saisie par ses proches, a ouvert une enquête lundi dernier. Un contact est maintenu avec sa soeur. Le chef du parti, Frank Habineza, a été entendu comme témoin vendredi.
Mais le porte-parole de la police rwandaise considère que si cette disparition est prise au sérieux, elle comporte aussi des étrangetés. En effet, le jeune homme est invisible de ses proches mais reste actif sur les réseaux sociaux. « Je vais bien. N'accusez personne », dit en substance Omar Léo dans l'un des ses derniers messages.
Cette activité sur Facebook ne constitue pas une preuve de vie, un individu peut très bien utiliser son compte à son insu. L'un de ses messages s'en prend d'ailleurs directement à Frank Habineza, le chef de son parti.
Conséquence immédiate : Omar Léo a été suspendu samedi de toutes ses activités au sein du Parti démocratique vert. Joint par RFI alors qu'il se trouve à l'étranger, Frank Habineza reste prudent. « Nous ne savons pas ce qui s'est passé, nous attendons les conclusions de l'enquête », concède tout juste l'opposant.
Il faut dire que depuis sa création en 2009, son parti n'a pas été épargné. Celui-ci n'a toujours pas été enregistré et, bien plus grave, en juillet 2010, le corps du vice-président du parti avait été retrouvé décapité dans le sud du pays.
La police, saisie par ses proches, a ouvert une enquête lundi dernier. Un contact est maintenu avec sa soeur. Le chef du parti, Frank Habineza, a été entendu comme témoin vendredi.
Cette activité sur Facebook ne constitue pas une preuve de vie, un individu peut très bien utiliser son compte à son insu. L'un de ses messages s'en prend d'ailleurs directement à Frank Habineza, le chef de son parti.
Conséquence immédiate : Omar Léo a été suspendu samedi de toutes ses activités au sein du Parti démocratique vert. Joint par RFI alors qu'il se trouve à l'étranger, Frank Habineza reste prudent. « Nous ne savons pas ce qui s'est passé, nous attendons les conclusions de l'enquête », concède tout juste l'opposant.
Il faut dire que depuis sa création en 2009, son parti n'a pas été épargné. Celui-ci n'a toujours pas été enregistré et, bien plus grave, en juillet 2010, le corps du vice-président du parti avait été retrouvé décapité dans le sud du pays.
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SYRIE: » Raid Israélien »: Téhéran et Damas menacent de représailles by Guylain Gustave Moke Munsche Mvula
by Guylain Gustave Moke Munsche Mvula |
Le raid mené par l'aviation israélienne la semaine dernière en Syrie visait un centre de recherche sur les armes chimiques. L’attaque a été fermement condamnée, Téhéran et Damas menacent de représailles.![5175503[1]]()
![5175503[1]](http://guylainmoke.files.wordpress.com/2013/02/51755031.jpg?w=300)
"L'entité sioniste regrettera son agression contre la Syrie, comme elle a regretté ses guerres des 33 jours, des 22 jours et des huit jours", a assuré ce lundi le secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale iranien, Saïd Jalili.
Le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a également condamné cette attaque et a accusé l'Etat hébreu de se livrer à un "terrorisme d'Etat". "Ceux qui traitent Israëlcomme un enfant gâté doivent s'attendre à n'importe quoi n'importe quand".
L'Algérie a également "fermement" condamné les frappes aériennes israéliennes qu'elle estime constituer une violation du droit international. Bachar-al Assad a réagi de son côté en accusant Israël de vouloir "déstabiliser" et "affaiblir" la Syrie, selon des propos rapportés par l'agence officielle Sana.
Un centre de recherche militaire endommagé
Le raid mené par l'aviation israélienne pourrait avoir endommagé le principal centre syrien de recherche sur les armes biologiques et chimiques, rapporte dimanche The New York Times. L'aviation israélienne a bombardé près de Damas un site de missiles sol-air et un complexe militaire adjacent abritant des produits chimiques, l'Etat hébreu affirme craindre des transferts d'armes au Hezbollah chiite libanais.
Selon un responsable militaire américain, cité par le New York Times, les dommages causés au centre syrien d'études et de recherches scientifiques ont probablement été provoqués par les bombes visant des véhicules transportant des armes anti-aériennes et ensuite par l'explosion des missiles.
Le ministre israélien de la Défense, Ehud Barak, a implicitement confirmé dimanche à Munich le raid. Des sources israéliennes de sécurité ont annoncé que l'armée envisageait d'instaurer une zone tampon en territoire syrien pour empêcher des groupes radicaux de s'approcher de sa frontière sur le plateau du Golan en cas de chute du régime de M. Assad.
Par Guylain Gustave Moke
WordPress/AFP
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EGYPTE: Un manifestant humilié et brutalisé accuse la police
by Guylain Gustave Moke Munsche Mvula |
Un Egyptien, qu'une vidéo a montré nu, traîné au sol et battu lors de la répression d'une manifestation au Caire, s'est rétracté pour dénoncer des brutalités de la police après avoir accusé des manifestants.

Capture d'écran d'une video d'Al-Hayat TV montrant un homme nu, traîné au sol et battu lors de la répression d'une manifestation le 1er février 2013 au Caire
"C'est la police qui m'a battu", lors d'une manifestation d'opposants vendredi soir devant le palais présidentiel, affirme Hamada Saber Mohamed Ali, dont la volte-face fait la Une de la plupart des journaux locaux lundi.
Sur une vidéo qui a choqué l'opinion publique, on voit des policiers battre l'homme avec des matraques, le bousculer et le dévêtir, avant de le traîner au sol, puis de l'embarquer dans un fourgon blindé posté devant le palais.
Admis dans un hôpital relevant du ministère de l'Intérieur, ce père de famille avait affirmé dans un premier temps sur la télévision d'Etat que des manifestants l'avaient pris pour un policier et l'avaient déshabillé, ajoutant avoir été "sauvé" par les forces de sécurité.
Cette version difficilement convaincante, compte tenu des images montrant clairement qu'il est battu par des policiers, a de surcroît été mise à mal par des membres de sa famille qui ont affirmé que la victime faisait "l'objet de beaucoup de pressions" et avait peur.
"J'étais sous la pression et la terreur des policiers à l'hôpital. Mais j'ai admis la vérité après avoir regardé la vidéo où, comme un animal, des officiers et des policiers s'acharnaient sur mon corps nu", a rectifié l'homme, cité par le quotidien Al-Chorouk. Il a expliqué sur une télévision avoir fait volte-face après que sa famille l'eut "désavoué" et avoir constaté que "toute l'Egypte était en colère et qu'on me ridiculisait sur Facebook".
Cet ouvrier de 50 ans vit avec sa femme et ses trois enfants dans une seule pièce dans un quartier pauvre du Caire, selon le journal Al-Watan.
Sa volte-face "ne change rien à la position du ministère de l'Intérieur qui refuse la violence", a commenté un responsable du ministère, cité par Al-Chorouk.
Le parquet a ouvert une enquête et l'opposition a réclamé la démission du ministre de l'Intérieur, Mohamed Ibrahim, sur l'affaire, présentée par les autorités comme "un acte isolé".
Fin 2011, l'image d'une manifestante voilée que l'armée traînait sur la chaussée, mettant à découvert son ventre et son soutien-gorge, avait provoqué l'indignation en Egypte et dans le monde.
Par Guylain Gustave Moke
WordPress/AFP
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Le fisc sud-africain confisque tous les biens de Julius Malema, l’ex-leader de la Ligue de la Jeunesse
Avec notre correspondante à Johannesburg, Solenn Honorine
« Malema SDF ». Le titre qui s’étale à la Une de l’édition de ce 3 février du Sunday Independent est sans ambiguïté sur le sort désormais dévolu au tribun populaire qui était réapparu au premier rang du cercle médiatique après le massacre de Marikana, menant alors la charge contre le président Jacob Zuma.
L'homme politique déchu, connu pour ses goûts de luxe et son train de vie extravagant, se trouverait désormais complètement démuni. Ses deux maisons et ses belles voitures de grosses cylindrées ont été saisies par le fisc, qui lui réclame plus de 1,5 million d'euros d'impôts impayés, affirme le journal. Le Sunday Independent estime même que tous ses biens pourraient être vendus aux enchères, « jusqu'aux choux qu'il cultive dans sa ferme de Limpopo », va jusqu’à préciser l’article.
Dans les mois qui ont suivi le massacre de Marikana, lors duquel la police sud-africaine a tué 34 mineurs grévistes, Julius Malema avait mené la charge contre son ennemi juré, le président Jacob Zuma. Mais depuis la large victoire de celui-ci au congrès de l'ANC de décembre dernier, son avenir politique paraît totalement bouché.
Déchéance politique et démêlés judiciaires
Sa demande de réintégration au sein du parti dominant a été déboutée. La Ligue de la Jeunesse, qui jusque-là lui restait acquise, a été mise au pas. Julius Malema s'était même plaint dans la presse d'être ostracisé par ses anciens amis.
Ses démêlés avec le fisc ne marquent d’ailleurs pas la fin de sa déchéance publique. L’ancien leader politique doit en effet encore comparaître en avril prochain devant la justice pour répondre d'inculpations de racket et blanchiment d'argent, dans le cadre d’une série d’affaires troubles dans sa province de Limpopo.
L'homme politique déchu, connu pour ses goûts de luxe et son train de vie extravagant, se trouverait désormais complètement démuni. Ses deux maisons et ses belles voitures de grosses cylindrées ont été saisies par le fisc, qui lui réclame plus de 1,5 million d'euros d'impôts impayés, affirme le journal. Le Sunday Independent estime même que tous ses biens pourraient être vendus aux enchères, « jusqu'aux choux qu'il cultive dans sa ferme de Limpopo », va jusqu’à préciser l’article.
Déchéance politique et démêlés judiciaires
Sa demande de réintégration au sein du parti dominant a été déboutée. La Ligue de la Jeunesse, qui jusque-là lui restait acquise, a été mise au pas. Julius Malema s'était même plaint dans la presse d'être ostracisé par ses anciens amis.
Ses démêlés avec le fisc ne marquent d’ailleurs pas la fin de sa déchéance publique. L’ancien leader politique doit en effet encore comparaître en avril prochain devant la justice pour répondre d'inculpations de racket et blanchiment d'argent, dans le cadre d’une série d’affaires troubles dans sa province de Limpopo.
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Honorable Bakungu: libre après une première comdamna

Enfin libre. La peine capitale, commuée à l'emprisonnement soit 12 mois fermes arrive tardivement à terme. L'honorable Bakungu, élu du Kivu, accusé de préparer un assaut sur Kinshasa a retrouvé les siens, sa famille biologique et sa famille politique. C'est la liesse générale.
Une affaire montée de toute pièce selon laquelle ce député détenait une cache d'armes et entretenait une milice. Ce montage a failli lui coûter la vie n'eût été la forte démonstration juridique de ses avocats, l'alerte que Vital Kamerhe a portée au niveau des chanceleries et diverses organisations des droits humains.
Il sera soumis à un contrôle médical , observera le repos dans sa ferme avant de revendiquer ,en toute légitimité, sa place au sein de l'assemblée nationale, dans les rangs de l'UNC et alliés.
Nous partageons ce plaisir, l'accompagnons dans ses prochaines étapes de la vie reconstituée;
Awazi Kasele
Une affaire montée de toute pièce selon laquelle ce député détenait une cache d'armes et entretenait une milice. Ce montage a failli lui coûter la vie n'eût été la forte démonstration juridique de ses avocats, l'alerte que Vital Kamerhe a portée au niveau des chanceleries et diverses organisations des droits humains.
Il sera soumis à un contrôle médical , observera le repos dans sa ferme avant de revendiquer ,en toute légitimité, sa place au sein de l'assemblée nationale, dans les rangs de l'UNC et alliés.
Nous partageons ce plaisir, l'accompagnons dans ses prochaines étapes de la vie reconstituée;
Awazi Kasele
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DC : Scandale au sommet de l’Etat
J. Kabila et les 40 voleurs : Falsification du journal officiel
DC : Scandale au sommet de l’Etat

Notre devoir est d’informer le Peuple Congolais de la façon dont le pays est géré. La plénière sera à Huis clos pour traiter ce dossier à l’assemblée nationale.
RDC : République des inconscients, plus de 7milliards de dollars de manque à gagner au Trésor Public
Après analyse du rapport de la commission d’enquête, on peut comprendre pourquoi le gouvernement introduit toujours en retard le projet de loi des finances, sollicite chaque année le budget provisoire. Aussi le pouvoir de légiférer pendant les périodes des vacances parlementaires.
La commission d’enquête a été présidée par les honorables Musemena Bongala Gaston et Franck Diongo. Après auditions des personnes impliquées dans l’affaire du journal officiel de la République, la commission constate et déplore des manquements graves dans le chef de plusieurs responsables imbriqués dans les rouages des institutions de notre pays.
Le gouvernement méconnait les procédures pourtant édictées par lui-même à travers les textes qui régissent son fonctionnement.
Comment peut-on comprendre qu’une structure aussi importante que le secrétariat Général du Gouvernement transmette des documents aussi importants comme des projets des ordonnance-lois à la signature du Président de la République sans s’assurer de leurs états ?
Comment comprendre qu’un Cabinet du Président de la République qui est doté d’une administration supposée constituée des compétences et des collèges des conseillers supposés expérimentés, puissent faire signer au Président de la République des documents truffés des fautes d’une gravité inimaginable, des omissions, des incohérences, surtout qu’il s’agit d’une ordonnance-loi ?
Comment expliquer que le Directeur de Cabinet du Président de la République, Monsieur BEYA SIKU, ait resté silencieux vis-à-vis du courrier aussi important et urgent ?
Que dire du Journal Officiel, un service aussi sensible qui exécute des instructions des personnes et structures non habilitées, sans souci de référer à sa hiérarchie, dans un domaine aussi délicat que la publication des lois ?
Comment expliquer que la liberté et les excès du pouvoir de certains membres des Cabinets ministériels qui se permettent tout sans s’en référer à leurs Ministres ?
Comment expliquer toutes ces contradictions au sommet de l’Etat ?
Pourquoi les modifications ont été apportées sur le texte de l’ordonnance-loi n°007/2012 du 21 septembre 2012 portant code des douanes et Accises, signé par le Président de la République avant sa publication dans le journal officiel ?
Pour répondre à la question, la commission d’enquête a invité les personnalités ci-après pour audition :
1. * Premier Ministre, Chef du Gouvernement ;
2. * Secrétaire Général ai du gouvernement ;
3. * Directeur de Cabinet du Président de la République ;
4. * Directeur Général du Journal Officiel ;
5. *Directeur Général de la DGDA.
6. * Ministre Délégué auprès du Premier Ministre chargé des Finances ;
7. * Secrétaire au Bureau du Directeur du Cabinet du Président de la République ;
8. * Conseiller chargé d’études à la cellule Fiscale au Ministère des Finances.
Chose grave, en dépit de l’invitation lui adressée, en bonne et due frome le 29 décembre 2012, le Premier Ministre, Augustin Matata Ponyo n’a pas répondu à l’invitation de la commission.
Par ailleurs, le Secrétaire Général ai du Gouvernement, Monsieur Xavier BONANA YA NGANZI, dans son audition, a retracé le parcours suivi par cette ordonnance-loi dès sa conception jusqu’à son adoption. Il affirme n’avoir pas été au courant d’une initiative visant la correction du texte de l’ordonnance-loi signé par le Président de la République. Il a appris l’information lors du débat télévisé de l’assemblée nationale.
Quant au Directeur du Cabinet, BEYA SIKU affirme l’avoir reçu en bonne et due forme et l’a soumis à la signature du Président de la République. Il déclare avoir appris l’affaire seulement lors du débat de l’assemblée nationale, et les faits lui paraissent graves.
Le Directeur du Journal Officiel, Mr NYAMUGABO MPOVA, a reconnu avoir reçu pour publication l’ordonnance-loi n°007/2012 du21 septembre2012 lui transmis par Madame Emilie Tshilumba, assistante juridique du Directeur du Cabinet du Président de la République en version électronique. Il a déclaré que ses services lui ont fait état des nombreuses fautes, omissions et erreurs dans le texte de la dite ordonnance-loi. Il a ajouté cependant, avoir reçu avant la publication, la visite de Mr Kalala du Ministère des Finances pour des séances de travail avec Mr KUBURHANWA, Directeur des Accises à la DGDA.
Monsieur Déo RUGWIZA MAGERA, dans son intervention, a déclaré qu’il avait instruit le Directeur des Accises, Mr KUBURHANWA d’entrer en contact avec Mr Kalala, conseiller chargé d’études à la cellule fiscale au Ministère des Finances. Mr Kalala confirmera l’information en ajoutant qu’il était mandaté sur des instructions venant d’en haut d’amener le Draft pour des corrections du texte.
Mr Kalala affirme qu’il a été désigné par le Ministère Délégué aux Finances pour le suivi des différents textes fiscaux concernés par la loi d’habilitation. Il a affirmé s’être rendu à la Présidence de la République après signature de l’ordonnance-loi n°007/2012 du 21 sept 2012 et d’autres textes d’ordonnances-lois sur instruction de son Ministère, pour le toilettage du texte.
Maffia organisée au sommet de l’Etat
Après avoir procéder à la comparaison du texte certifié conforme de l’ordonnance-loi n°007/2012 du 21 sept 2012 portant code des Accises à celui falsifié du journal officiel. Il ressort un grand manque à gagner au Trésor Public.
a. a. De la taxation des eaux gazéifiées de la position tarifaire 22.02.10.00
Il a été constaté un écart de 2%, le texte publié dans le journal officiel reprend un taux de 8% alors que le texte original prévoyait sur la situation tarifaire pour les eaux minérales et les eaux gazéifiées, additionnées de sucre ou d’autres édulcorants, un taux de 10%. Le manque à gagner serait de 95.558.752 $.
b. b. De la taxation des pneumatiques neufs en caoutchouc de la rubrique tarifaire 40.11
Le texte original ne reprend que les pneumatiques en caoutchouc synthétique, alors que le texte falsifié du journal officiel prend en compte tous les pneumatiques en caoutchouc naturel et synthétique. Le manque à gagner est de l’ordre de 1.083.199.634 $ pour l’année 2012. Projeté en 2013, il serait de 5.570.740.975 $.
c. c. De la taxation des véhicules de la position tarifaire 87.03.31.93
Non prévu dans le texte original, cette position est reprise dans le journal officiel, occasionnant un manque à gagner de 198.605.175$.
Ainsi, la falsification étant reconnue comme une altération volontaire dans l’intention de tromper. Nous demandons au Procureur de la République et les autres instances judiciaires et Politiques d’engager des poursuites judiciaires à l’encontre des présumés auteurs, co-auteurs et complices des modifications du texte de l’ordonnance loi n°007/201 2 du 21 septembre 2012 ayant occasionné un manque à gagner de plus de 7 milliards de dollars au Trésor Public.
Fiston Lumumba
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Kabila, président affaibli / LA LIBRE BELGIQUE
Kabila, président affaibli
MFC
Mis en ligne le 01/02/2013
Le chef de l’Etat congolais est faible car mal élu. Mais il est aussi un président « lié » à divers groupes de pression. Cela entrave la bonne marche de l’Etat et rend difficile tout remaniement du gouvernement. Entretien avec le professeur Jean Omasombo.
Contraintes
Joseph Kabila n’est pas seulement un président faible parce que mal élu, il est aussi prisonnier de réseaux parce que, pour obtenir des voix, il s’est lié à plusieurs groupes de pression. » Quatorze mois après les élections frauduleuses de novembre 2011 - « non crédibles« , selon les observateurs nationaux et internationaux -, le politologue Jean Omasombo, professeur à l’université de Kinshasa et chercheur au Musée de Tervueren (section Histoire du temps présent), analyse la mise en place des institutions après ces scrutins.
Et tout d’abord le gouvernement Matata, aux affaires depuis le 28 avril 2012, dont sept des trente-six membres sont katangais alors qu’« aucune autre province n’a plus de quatre ministres nationaux« .
Ils ont demandé pardon pour lui
Le professeur en voit l’origine dans un congrès de Buluba-i-Bukata (« les Lubas sont nombreux »), association tribale des Lubas du Katanga, dont était issu Laurent Kabila, père et prédécesseur de l’actuel président. Un congrès tenu par quelque 5 000 délégués à Kamina, du 31 janvier au 2 février 2011, et« financé à hauteur de 3 millions de dollars par la présidence, chacun des délégués recevant 500 dollars », explique Jean Omasombo. Selon lui, la commission socio-économique du congrès « a relayé les griefs des Lubas envers le chef de l’Etat, considéré comme un mauvais fils parce que le Nord-Katanga« , dont sont originaires les Lubas du Katanga, « n’a rien reçu « de sa présidence. Tandis que la commission politico-stratégique, présidée par Jean Mbuyu (qui fut conseiller spécial du chef de l’Etat pour la Sécurité), « devant laquelle des partisans de Joseph Kabila ont demandé pardon pour lui, a établi des plans pour le faire réélire« , explique le chercheur.
Le document diffusé par cette seconde commission note que, « la CENI (NdlR : Commission électorale nationale indépendante, impliquée dans les fraudes électorales à grande échelle de 2011 ; dirigée par le pasteur Daniel Ngoy Mulunda, parent de Joseph Kabila et Luba du Katanga) n’étant pas sous la totale supervision de notre camp, il faudra que la Balubakat (soit les Lubas du Katanga) se dote d’une structure parallèle de maîtrise du processus » électoral. Cette seconde commission juge aussi « nécessaire de susciter la mise en place de réseaux d’observateurs protestants, islamiques et/ou œcuméniques pour contrebalancer l’influence du réseau catholique (Renadoc) « .
Le document final du congrès lubakat réitérait son soutien « inconditionnel » à Joseph Kabila, « unique candidat du peuple luba », qui lui assurera « une victoire éclatante » et dont la devise est « Joseph Kabila Kabangre ou rien ! ».
Récompensés par des postes
Les résultats officiels des élections en zone luba au Katanga atteignirent « les 100 % », rappelle Jean Omasombo. Soulignant qu’en politique « les résultats priment sur le contenu », le chercheur y voit la raison pour laquelle les Lubakats sont récompensés au-delà de leur poids électoral au sein du gouvernement : quatre des sept ministères « katangais » leur reviennent, et pas des moindres – le poste de vice-Premier ministre et la Défense, attribués à Alexandre Lubal Lamu ; les Mines à Martin Kabwelulu; l’Emploi à Félix Kabange Numbi et, pour Baudouin Banza Mukalay, la Jeunesse, Sports et Loisirs, Culture et Arts. Pour ne pas créer de tensions intra-katangaises, des postes sont attribués aussi à des originaires de la province issus d’autres ethnies, souligne le professeur : l’Intérieur à Richard Muyej, la Justice à Wivine Mumba, les Travaux publics à Fridolin Kasweshi.
« Après le Katanga, c’est au Maniema (86,7 %) et au Bandundu (82,2 %) que Kabila a le plus de votes enregistrés » officiellement, poursuit M. Omasombo. « Ces deux provinces sont également récompensées ». Ainsi, le Premier ministre, Mapon Matata Ponyo, est du Maniema, de l’ethnie bangubangu de la mère de Joseph Kabila. Les Transports et Communications vont à un autre ressortissant de la province, ainsi que le poste de vice-ministre des Finances.
La présidence de l’Assemblée nationale revient, quant à elle, au Bandundu, en la personne d’Aubin Minanu, qui avait « co-initié, avec Christophe Lutundula, le processus de révision de la Constitution en vue de voir le scrutin présidentiel se dérouler en un seul tour », rappelle le professeur. Il a en outre l’avantage de ne pas être de l’ethnie Pende des deux Premiers ministres de la législature précédente, MM. Gizenga et Muzito, du parti Palu – « un allié devenu encombrant« pour le chef de l’Etat. Lorsqu’il avait été question de faire partir Adolphe Muzito, dont la corruption et l’incompétence étaient dénoncées de toutes parts, le Palu n’avait pas hésité à attaquer l’Assemblée nationale, dont le portail avait été détruit.
« Cette fois, Joseph Kabila a voulu limiter cette alliance encombrante et n’a plus de convention entre son parti, le PPRD, et le Palu. Et lorsqu’il a choisi des gens de ce parti, ce ne sont pas des Pendes et ils n’ont pas été choisis par leur parti, comme sous la précédente législature« , note Jean Omasombo.
Remaniement du gouvernement non accepté
« Dans l’espoir de limiter au maximum les entraves à sa liberté, Joseph Kabila a évité de prendre au gouvernement des chefs de partis – à part trois exceptions, à la tête de petits partis. Cela a d’ailleurs mécontenté le PPRD. Le résultat, c’est que la grande majorité des ministres sont des inconnus ou des quasi-inconnus de la population congolaise « , explique le chercheur.
« Dans la pratique, cependant, Kabila est un président faible, parce que mal élu, et un président lié. Voilà des mois que le gouvernement devrait être remanié « , notamment parce que le ministre de la Défense, pharmacien de formation, n’est pas à la hauteur de la tâche avec une reprise des combats au Kivu. « Mais rien ne se fait parce que Buluba-i-Bukata ne veut pas en entendre parler : ce ministre est le fils du chef coutumier de Manono », la région d’origine de Laurent Kabila.
MARIE FRANCE CROSLLB
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Kamerhe et Luhaka en rendez-vous avec Tshisekedi

Le pacte est conclu chez les opposants dans la perspective du dialogue. Vital Kamerhe et le MLC ainsi que l’UN -Union pour la nation- de Clément Kanku Bukassa l’ont concré¬tisé dans une cérémonie so¬lennelle, le 6 février, au siège du parti bembiste. Kamerhe avait fait le déplacement à l’invitation de Thomas Luhaka, préoccupé de s’enquérir sur les contacts entrepris par le leader de l’UNC et du con¬tenu du mémorandum que le laboratoire kamerhiste en a tiré. L’invité a été si persuasif que son hôte a donné son ad¬hésion. Les deux se sont ac-cordés pour aller, ensemble, fait part de la démarche à Eti¬enne Tshisekedi wa Mulumba. Une demande d’audience a été formulée et le rendez-vous ne dépend plus que de la disponibilité de Limete. Le schéma Kamerhe prévoit la mise en place de deux commissions, la Commission Politique-Institutions et la Commission Défense et Sé¬curité. Les deux éclateront en plusieurs sous-commissions selon la nature des questions à traiter. En ce qui concerne la durée du dialogue, Kamerhe pense que deux semaines suffisent si un prépatoire peut prendre une semaine, aupar¬avant, pour harmoniser les termes de référence entre les différentes parties. Kamerhe avait défendu le même plan, 24 heures plutôt, devant le président de la CENCO, Mgr Nicolas Djomo. L’initiative a été prise pour mettre Jo¬seph Kabila devant ses re-sponsabilités. Celui-ci ne fait qu’annoncer l’imminence du dialogue sans que rien de concret ne s’ensuive. Pour lui lier les mains, il fallait ap¬prêter une proposition, quitte à prendre l’opinion à témoin. Pour donner plus de poids à la démarche, Kamerhe a pris la précaution de fédérer. Ainsi sa visite au siège des FAC –Forces acquises au changement- au début de la semaine, son tête à tête avec Martin Fayulu Ma¬didi avec qui il était brouillé, il y a peu, sa concertation avec la société civile au CEPAS et bien d’autres contacts. A la rencontre du siège du MLC, c’est quasiment tous les hauts galonnés bembistes qui avaient pointé présents. Luhaka était entouré de Jean-Lucien Bussa, Fidèle Babala et Germain Kambinga. Kamerhe était accompagné de son allié Steve Mbikayi, de Justin Bita¬kwira, de Baudouin Mayo, de Pierre Kangudia, d’Alain Mba¬ya et bien d’autres cadres de l’UNC. L’autre allié de l’UNC Franck Diongo a dû s’excuser en dernière minute. (Lire le plan Kamerhe à la 7).
Matthieu kepa
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RDC – Affaire Chebeya : Thierry Michel menace

RDC – Affaire Chebeya : Thierry Michel menace
Le cinéaste belge Thierry Michel menace de faire de nouvelle révélations dans l’affaire Chebeya. Mais pas avant la reprise du procès, le 9 avril.
« Maintenant que l’on m’a interdit de séjour, j’ai la totale liberté de dire tout ce que je sais. » Le cinéaste belge Thierry Michel, qui, en dépit de la promesse que lui a faite avant le sommet de la Francophonie Augustin Matata Ponyo, le Premier ministre, n’a toujours pas obtenu de visa pour présenter en RD Congo son film L’Affaire Chebeya, un crime d’État ?, menace de faire de nouvelles révélations. Il avait déjà diffusé le témoignage du policier exilé Paul Mwilambwe, qui mettait en cause John Numbi, le chef de la police suspendu.
« J’ai recueilli d’autres éléments accablants provenant d’autres sources, explique le cinéaste, mais je vais attendre que le procès reprenne avant de les sortir. » La prochaine audience a été fixée au 9 avril.

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Les infos de la RDC du 8 & 9/02/2013 à 22h00 GMT
Mes salutations !
Voici les infos de la RDC du 8 & 9/02/13 disponibles sur le site du
fouineur de la RDC, le journal des journaux. Bonne fouine !!!
(http://www.rd-congo.info/index.html)
7* L'ex-milicien Ngudjolo acquitté par la CPI, demande l'asile aux Pays-Bas
6* Démantèlement partiel d'un réseau de trafic de drogue
5* Un ancien chef de milice congolais demande l'asile aux Pays-Bas
4* Ngudjolo demande l'asile aux Pays-Bas
3* Plus de rebelles de la RDC se cachent en Afrique du Sud (police)
2* L’UFCR n’inquiète pas le gouvernement congolais
1* Kasaï-Occidental:le gouverneur Alex Kande prend officiellement ses
fonctions
8.02.13
8* Publicité de la bière congolaise Skol, qu'en pensez-vous? Vidéo
7* Montée de l’insécurité et menace du choléra dans la région du Nord Kivu
6* Le nombre de réfugiés fuyant la Centrafrique augmente
5* Retrait de la délegation congolaise à Kampala: Claude Mashala explique
Vidéo
4* Les révoltés condamnent l'agression du musicien Kakol
3* SOS GOMA à Atlanta le 23 février 2013
2* Congo, the Grand Inga projet
1* Le Top 20 des joueurs africains: avec Pierre Kalala
http://www.rd-congo.info/index.html
@+
Le fouineur
Infos mis à jour
24h/24
Voici les infos de la RDC du 8 & 9/02/13 disponibles sur le site du
fouineur de la RDC, le journal des journaux. Bonne fouine !!!
(http://www.rd-congo.info/index.html)
7* L'ex-milicien Ngudjolo acquitté par la CPI, demande l'asile aux Pays-Bas
6* Démantèlement partiel d'un réseau de trafic de drogue
5* Un ancien chef de milice congolais demande l'asile aux Pays-Bas
4* Ngudjolo demande l'asile aux Pays-Bas
3* Plus de rebelles de la RDC se cachent en Afrique du Sud (police)
2* L’UFCR n’inquiète pas le gouvernement congolais
1* Kasaï-Occidental:le gouverneur Alex Kande prend officiellement ses
fonctions
8.02.13
8* Publicité de la bière congolaise Skol, qu'en pensez-vous? Vidéo
7* Montée de l’insécurité et menace du choléra dans la région du Nord Kivu
6* Le nombre de réfugiés fuyant la Centrafrique augmente
5* Retrait de la délegation congolaise à Kampala: Claude Mashala explique
Vidéo
4* Les révoltés condamnent l'agression du musicien Kakol
3* SOS GOMA à Atlanta le 23 février 2013
2* Congo, the Grand Inga projet
1* Le Top 20 des joueurs africains: avec Pierre Kalala
http://www.rd-congo.info/index.html
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Le fouineur
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24h/24
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L'ORDRE DU MAL PLUS FORT QUE LA CENCO PAUL KAGAMÉ CONTINUE SES RÉFORMES DE LA RDC QUI CÈDE AU M-23
L'ORDRE DU MAL PLUS FORT QUE LA CENCO
PAUL KAGAMÉ CONTINUE À RÉFORMER LA RDC
LE GOUVERNEMENT CONGOLAIS CÈDE AU M-23
Il n'est pas difficile de déduire de la faiblesse de
la CENCO face au crime qui extermine les Congolais,
L'Épiscopat esquive le peuple qui l'invite à le défendre
(Cliquez pour voir ce qu'on inflige à deux Congolaises en Angola)
PRÉAMBULE
"Devant Pilate, le Christ proclame qu'Il est « venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité » (Jn 18, 37). Le chrétien n'a pas à « rougir de rendre témoignage au Seigneur (2 Tm 1,8). Dans les situations qui demandent l'attestation de la foi, le chrétien doit la professer sans équivoque, à l'exemple de Saint Paul en face de ses juges. Il lui faut garder « une conscience irréprochable devant Dieu et devant les hommes » (Ac 25, 16). ... Les disciples du Christ ont « revêtu l'homme nouveau créé selon Dieu dans la justice et la sainteté qui viennent de la vérité » (Ep 4, 24). « Débarrassés du mensonge » (Ep 4, 25), ils ont à « rejeter toute méchanceté et toute ruse, toute forme d'hypocrisie, d'envie et de médisance » (1 P 2, 1) ... Faux témoignage et parjure. Quant il est émis publiquement, un propos contraire à la vérité revêt une particulière gravité. Devant un tribunal, il devient un faux témoignage. Quant il est tenu sous serment, il s'agit d'un parjure. Ces manières d'agir contribuent, soit à condamner un innocent, soit à disculper un coupable ou à augmenter la sanction encourue par l'accusé. Elles compromettent gravement l'exercice de la justice et l'équité de la sentence prononcée par les juges. Source : Catéchisme de l'Église Catholique, canons 2471, 2475, 2476. Édition CECC 1993. Ottawa.
Objet : La "CENCO" ne dit pas la vérité à ses ouailles
elle hausse souvent pour les médias, mais n'agit
pas, à sa suite s'ajoutent les juristes catholiques.
MES CHERS COMPATRIOTES,
Cohésion nationale avec les moyens de déstabliser La RDC
entre les mains des étrangers Kigali, Kampala, les FARDC
- Yvon Ramazani ;
- Élie Du Jardin ;
- Clarisse Nseka ;
- Jean-Luc Skam ;
- Antonio Rodriguez ;
- Jérémie Kado, etc ...
Plus loin, "La Conférence des Évêques de la RDC", dont on taquine la paix du peuple de Dieu qu'elle a en charge et pour lequel elle voit chaque jour l'errance en transhumance, l'arrachement des terres qui sont siens avec ce qu'elles contiennent, à savoir : "les domaines de l'Église". Face à l'hypothèque de ces territoires aux faux rebelles pris aux population que l'on chasse de son berceau historique, l'"Épiscopat congolais" est sans parole et ne se montre pas préoccupée ni habitée par une volonté praxéologique de s'impliquer contre la falsification du patrimoine dont le "Christ" confié à sa charge par l'Esprit-Saint à travers le constitut de l'Église.
Dès lors, pour s'expurger de la remontrance des fidèles qui crient comme des pauvres déshérités à la manière des "Damnés de la terre", la "CENCO" scrute l'environnement en sondant les humeurs sociales et confessionnelles dans l'air pour jauger de l'instant propice dans l'environnement afin de faire une communication sociale qui réunit toutes les conditions de la faire excuser et de la faire passer pour le "Syndicat chrétien citoyen le plus agissant". Ainsi, à la première occasion d'enflammer les émotions, la CENCO bondit avec des puissantes déclarations qui caressent ce que d'aucuns veulent entendre par l'embrasement des émotions puis après, il n'y aura plus des suivis. Cet opportunisme très incommodant est le mode opératoire dont se sert l'Épiscopat de la RDC pour entrer en communication avec la nation.
Ce processus fonctionne et les gens que l'on écoute après un discours de l'Épiscopat sont souvent plein d'éloge pour leur courage affiché. Or, quand on dépasse la frontière de la retenue et que l'on perfore ce même discours dans l'anatomie réelle de sa racine interpersonnelle, on finit pas découvrir que les "Évêques" mentent. Pour ne pas tergiverser sur ce point "nous ment-on ou pas ?". La plus simple piste pour arriver à une analyse logique, c'est de ramener à l'inventaire tout ce que les autorités de l'Église, par la CENCO, ont dit au "Peuple congolais" depuis la Conférence nationale. Aucune des promesses faites n'a abouti à consacrer la paix ou une entente respectée avec le concours des Évêques. Est-ce que c'est cela le rôle de la "CENCO", dire pour ne pas accomplir même si elle dit la "Vérité" sans être capable de la faire valoir ? Pourquoi, la CENCO ne fait-elle pas briller sa vérité et ne parvient-elle pas à la réalisation de ses promesses ?
Plus que ça, les "Juristes catholiques" qui semblent être une organisation auxiliaire à la CENCO parle, elle aussi, une langue de bois. Ce groupe est allé jusqu'à interroger les "Congolais" d'exhiber les preuves des crimes de "P. Kagamé" dont ils détiendraient en RDC. C'est grave, car poser cette question-là, c'est comme faire voir que l'on ne vit pas au Congo et on n'est pas au courant de tous les Rapports de l'ONU. Tout cela est inquiétant.
La signature d'hier dont "Roland Kiloka Ngoie" pollue avec nos forums est une preuve éloquente de la "Capitulation" dont je fais mention. En effet, le processus de la capitulation a commencé, le "Congo-RDC" a cédé à Paul Kagamé, à Yoweri Museveni qui ont mis en prison, le Président de l'Assemblée nationale, le Ministre de la Défense et les Députés rdéciens pendant deux mois au"Resort Hotel Munyonyo" de Kampala. Et ce cycle de claustration des officiels congolais va continuer à procéder de la sorte pendant encore et plus longtemps en RDC. À Kinshasa, on trompe la nation, on l'invite à s'unir pour des pourparlers sur la fallacieuse et artisanale notion de "Cohésion nationale". Des mots que du verbiage imaginé par "Paul Kagamé" et la "pègre". Ceux-ci, ont mis sur la bouche de "Joseph Kabila" la notion d'une "Force Neutre" qui fut un concept imaginé par "Paul Kagamé", cet homme qui annonce au "Forum Économique de Davos", en Suisse, la création d'une Bourse des minerais à Kigali. De quoi s'alimente cette bourse ? N'est pas du stock constituée avec les produits du crime organisé en RDC par les pillages que les Rapports de l'ONU ont mis en lumière depuis 2002.
À ce stade, avec la compilation des réactions et des déclarations de la CENCO dans cette situation de triste existence imposée aux Congolaises et Congolais, il est tout à fait naturel d'en arriver à la conclusion qui suppute une "Disposition de mensonge" qui tient lieu de la posture défendant de la "Conférence Nationale des Évêques" face à la population congolaise meurtrie. Les Évêques ne veulent pas prendre part à la lutte pour la dignité du Congolais directement qui mobilise toute la "RDC" citoyenne derrière elle contre les méfaits des fausses rébellions entretenues par le Rwanda. Autrement dit, les Évêques congolais esquivent la véritable problématique de cette infrahumanisation des Congolais, mais savent qu'il faut de temps en temps comme font les politiciens, sortir de son mutisme, condamner et dire ce que le peuple veut entendre. C'est tout. d'où dire que les Évêques, par la CENCO, mentent le peuple congolais dans le dossier de la guerre et des crises récurrentes en RDC, cela n'est pas un constat faux, mais vrai. C'est la somme de leurs promesses qui les accusent de cette disposition invraisemblables de la part des Pasteurs.
De là à dire que l'Église catholique de la RDC ment, c'est se fourvoyer en diffamant une Institution spirituelle et ce n'est pas ce que je dis. L'Église ne ment jamais, elle est sous la mouvance de l'Esprit Saint, mais les Évêques qui la dirigent peuvent par leurs fonctions et leur rôle trahir leur mission. Cela est arrivé plusieurs fois dans l'histoire. C'Est le moins que l'on puisse dire. Et là-dessus, le cas d'une telle correspondance, en RDC, c'est la relation de contrepartie qui peut naître dans les services réciproques que les autorités ecclésiales et civiles se rendent. Sous la mouvance de la temporalité de coopération, il est facile d'arriver à sortir des principes de la Fonction pastorale. On peut évoquer l'hypothèque à la CENI comme un impair de la CENCO, car elle a donné à l'Administration de l'État congolais, pour l'organisation des élections de 2011, un impression bataillons des fidèles de l'Église, soit, "33.000 assesseurs", mais qui n'ont finalement pas rempli le travail citoyen que l'on attendait d'eux.
En clair, ce ne sont pas ces assesseurs qui ont mal fait le travail, mais les autorités ecclésiales se sont servis d'eux sans finalement dire la vérité capitale à la "République", mais le service reçu comme réponse de bonne foi, ce sont les incidents. Même si ce désagrément réponde partiellement à la vérité, la CENCO a refusé d'aller loin dans ce dossier et la fraude a pris le dessus.
II. AUX CONFINS DES ENGAGEMENTS PIEUX ET ÉVASIFS
DE LA CENCO, LA DIGNITÉ DU CONGOLAIS EST CHIMÈRE
MES CHERS COMPATRIOTES,
Les Négociation de Kampala sur fond
d'un faux en écriture de D. Kamanzi
de falsification avérée de nationalité
Pourtant, la "CENCO" comme d'aucuns savent que "Joseph Kabila" n'est pas prêt à se ranger du côté de la vérité et de la raison vraie du peuple. Joseph Kabila sort de la matrice de "Paul Kagamé", le Front Patriotique rwandais, les hommes qui tuent en RDC sont ses anciens compagnons et ceux qui dirigent ces razzias sont ses compatriotes de sang. Car, la vérité, sur ce point n'est pas négociable, Joseph Kabila est venu du "Rwanda" dans le cortège des tueurs infiltrés au sein de l'AFDL. Dans ces conditions-là, que peut-il sortir de vrai et de sincère lorsqu'ils s'agit pour les Congolais de s'organiser et d'attaquer ceux qui les massacrent ? La vérité sera que "Joseph Kabila" va à toutes les stations empêcher aux soldats congolais de chasser leurs bourreaux. Puisque, en toute logique, la fin des guerres en RDC sera aussi sa fin. Par ailleurs, ce dernier ne saura où se réfugier si ses frères sont vaincus.
Partant, "Joseph Kabila" voudra sauver tous ses proches et protégés, à savoir :
- Les M-23 ;
- Le CNDP mué ;
- Le RCD/Goma ;
- Le FPR ;
- Le FDLR ;
- La LRA.
Car, en vérité, tous ces groupes armés sont l'unité d'une même déflagration rangée en famille de différents commandement et non de différente adversité et belligérance. Le "Seigneur Jésus" dit sans utiliser des paraboles que "Le démons entre-eux ne se divisent pas". Ce principe vaut également pour les associations des malfaiteurs. La RDC a à sa tête un malfaiteur, quelqu'un qui connaît toutes les connexions criminelles et mafieuses des guerres qui frappent le Congo. D'ailleurs, Joseph Kabila n'a jamais arrêté un seul Rwandais ou un Ougandais pour le punir, mais les Congolais, il en a même lui-même tué, comme "Armand Tungulu". Dans ces conditions-là, peut-on espérer de cet homme créer une "Cohésion nationale" comme il l'appelle de tout son cœur. Il est tellement clair que cet appel est une mascarade horrible et offensant puisque les chef de l'Armée nationale, les FARDC, ceux qui dirigent les militaires du Congo depuis le Haut-Commandement jusqu'au Commissariat National de la Police, sont des Rwandais et des anciens officiers du Front Patriotique Rwandais.
De ce point de vue, à quoi va servir la rencontre de la "Cohésion Nationale" ? C'est facile à deviner, il va s'agir de recueillir toutes les informations du désiratum national pour les donner au Président rwandais, Paul Kagamé et à ses organisations criminelles pour amplifier davantage la mainmise sur le Congo. En fait, la "Cohésion nationale", ce rendez-vous que Joseph Kabila appelle de tous ses poumons n'est pas un moment heureux pour les Congolais, mais une "Conférence Nationale d'espionnage ouvert sur la nation", car les résultats de ce dialogue intercongolais vont devoir être fourni à "Paul Kagamé" par ses infiltrés de l'Armée, des sévices de sécurité et des "Douanes et accises". une partie de la raison de l'échec des "Forces Armées Zaïroises" dans la guerre de l'Angola vient du fait que Mobutu a confié les bases stratégiques, logistiques et tactiques aux étrangers communistes d'alors en qui il croyait faire confiance plus qu'à n'importe quel autre congolais, voire un "Belge" puisque ces derniers étaient encore engagés dans notre armée comme assistants techniques.
Après son voyage en Chine et en Corée du Nord, "Mobutu Sese Seko" a donné le Centre de formation militaire de Kitona et de Lubumbashi aux Nord-Corées. Dès lors que les enjeux requéraient à ce que les Coréens et les Chinois choisissent leur camp face à la guerre d'Angola, les "Nord-Coréens" ont choisi l'Angola d'"Agostino Neto" contre le Zaïre de Mobutu. En se penchant vers"Luanda", les "Nords-Coréens" ont donné toutes les cartes des sites militaires congolais et ont également donné l'inventaire des armes des "Forces Armées Zaïroises" de l'époque. On verra, quelques mois après, soit au mois de décembre 1975 et janvier 1976, un Mobutu médusé qui remercie les Nord-Coréens en les renvoyant chez-eux. Mais, ces militaires ne sont pas allés loin, ils ont transité à Brazzaville qui était alors pays socialiste et se sont redirigés en Angola pour aider les "Force Populaire de Libération de l'Angola", les FAPLA, au détriment du "Front National de Libération de l'Angola", le FNLA.
La rencontre que "Joseph Kabila" appellent de toutes ses forces est exactement la répétitions de cette erreur-là. Sauf qu'au temps de Mobutu, celui-ci a fait une rétrospective et s'est juré de ne plus commettre cette sorte d' "erreur", car il était"Congolais". Mais "Joseph Kabila" ne fera pas pareil, car c'est lui qui a permis le pourrissement du Congo et c'est lui, devant toutes les télévisions du monde qui a fait entrer l'"Armée rwandaise" pour occuper le Congo sans guerre. C'était le 20 janvier 2009 pendant la cérémonie de l'inauguration de "Barack Obama" comme Président des États-Unis, alors que l'attention du monde entier était tournée vers le Capitole en plein Washington DC pour la "Prestation de serment" de ce nouveau chef de l'État de l'Amérique.
Le discours que tient CENCO est toujours le même et sans effet depuis la "Conférence Nationale Souveraine". On peut excuser certains membres de cette Organisation, mais l'Institution qui tient lieu de "Conférence épiscopale" n'a pas fait peser de son poids dans le massacre et extermination des Congolais qui se continue jusqu'à ces jours. Ce son, plus souvent, des vœux pieux et des intentions évasives que la CENCO fait. Par contre, lorsqu'elle sollicitée par l'État pour donner son avis dans tel ou tel problème, la Conférence Épiscopale Nationale s'offre à 180 degré avec la science et le pouvoir de sa constitution. Et la place du peuple, dans ce cas-là, où est-elle ? La Conférence de Kampala vient de boucler une étape que vante les voix du "régime de Kinshasa". A-t-on entendu une interrogation ou un commentaire du côté de la CENCO quand, tous, nous savons que la RDC est une propriété de tous les Congolais y compris les Évêques catholiques de la Conférence Épiscopale ? Toute la question est là. Faut-il imaginer pire que cette distance visible et sensible de la plus "Haute Élite Ecclésiale" face au peuple pour l'écouter ?
III. COGITONS SUR LE DESTIN PSYCHOLOGIQUE DU CONGOLAIS
ET DE L'AVENIR SPIRITUEL DE LA RDC SANS CESSE VIOLÉE
Lorsqu'on cogite, c'est toute l'expression faciale qui parle,
qui scrute l'esprit et interroge le fond de l'âme et des idées
Sur cet entrefaite, les problèmes qui surgissent sont de deux natures capitales à l'interrogation de l'observateur qui regarde les événements de la "conscience pure" et de la "conscience empirique" du Congolais. Là-dessus, il s'agit d'une part de la subjectivité de la personnalité congolaise telle qu'elle est immergée dans le monde de la raison pure. Autrement dit, sur le lieu où se transigent les conditions de la souveraineté de son existence. Donc, celle que le Congolais mène présentement sans être assujetti à une procure de tutelle. Existe-t-elle ? Et d'autre part, il convient de rendre compte de l'objectivité affective de la relation du Congolais avec la bourse de sa parité en face de son prochain et son environnement tant institutionnel que social.
Nous trouvons en face d'une problématique qui crée la phénoménologie de l'existentialisme congolais, car celle-ci existe, sinon le Congolais comme peuple, avec la rafale d'événements dramatiques et tragiques qui le terrassent depuis le 30 juin 1960, après être sorti du cauchemar du Congo-Belge, lequel qui fut précédé par l'esclavage arabo-islamique et européenne, du Congo on aurait seulement parlé d'un peuple éteint. Le fait d'avoir survécu à tous ces courants de désolations successives, il y a lieu de ne pas se méprendre sur les à priori de déni forgé par le mépris de l'habitant du Congo. Cette survivance au-delà des tempêtes et des vagues et effectivement ce qu'il convient de reconnaître comme "Existentialisme congolais". En parvenant à saisir cette évidence vraie, on arrive à interpréter sans faux-fuyant ce qui manifeste la personnalité du Congolais dans sa situation actuelle.
Pour commenter cette situation sans en faire rapport une thématique compliqué, je mets à la vue du lecteur deux opinions citoyennes que viennent d'écrire deux compatriotes. Pour ressortir les inférences de cet existentialisme auquel je fais allusion dans ce que je nomme pour "conscience pure" et "conscience empirique". Les deux personnages convoqués par mon écriture sont chacun dans une conviction inconciliable. Cependant, avec un peu de lucidité, on constate tout de suite que l'un ment et l'autre dit la vérité. Il n'empêche que celui qui défend "la défaite des négociations de Kampala" , c'est probant, refuse de voir dans la signature que vient d'apposer le gouvernement congolais face au M-23 un aveu de capitulation.
De cet exercice, le but avoué pour qui défend Kinshasa est de vanter les muscles flasques du régime qui est de sa mouvance politique. Or, l'autre compatriote, celui qui critique la fin en queue de poisson des "Négociations de Kampala", insiste avec véhémence pour dire à à tout interlocuteur fanatique de Kinshasa que la vérité ne se dit pas en multipliant les déclarations, mais en peu des mots et c'est facile à voir. Ce faisant, celui-ci rabroue le menteur, fanatique du régime conspué, à voir en face de lui qu'il n'y a pas d'avenir avec les faux rebelles qui massacrent en RDC et au Nord-Kivu et qu'à toute fin utile, le "gouvernement congolais" se ridiculise en discutant avec les assassins de sa population.
Cette discussion ainsi exposée, même sans une mise en confrontation directe des individualités prises pour exemples, les extraits de leurs discours ont le mérite de montrer clairement la dichotomie bipolaire d'un "Existentialisme congolais" de facto. C'est à partir de ce constat qu'il devient facile d'interpréter la fissure en deux hémisphères de la société congolaise perçue des points de vue politique, idéologique et morale. Du coup, on arrive à dresser à la posture morale du Congolais face à la chose publique et les Dirigeants de son pays. Puis, par cette découverte phénoménologique, on dresse le portrait de l'"Existentialisme congolais" avec ses emprises et ses ruptures pour mettre en contexte ce que cet exposé reproche à la "CENCO" par rapport à sa distance de la scène du combat quotidien des Congolais en quête d'une libération des chaînes qui bloquent leur dignité et leur développement.
En d'autres mots, les Congolais sentent qu'ils sont dans une prison des contraintes et des privations pléthores, ils se rendent comptent de cela par des agressions à répétitions. Aussi, au-delà de cette évidence, les Congolais se sont aperçu qu'ils luttent seuls tant sur le plan national que sur le plan international. Essayons de déballer un peu tout ça en affichant le raisonnement des écrits de ces deux auteurs d'extraits choisis pour l'illustration de cet "Existentialisme" :
A/ PROPOS DU CONGOLAIS FANATIQUE
DU RÉGIME : "DEBRÉ MPOKO" :
Un Ministre qui n'est pas militaire va discuter de
guerre en ignorant ses généraux derrière à Kinshasa
- Jean-Marie Runiga ;
- Makenga ;
- Vianney Kazarema ;
- Désiré Kamanzi (même absent) ;
- François Rucogoza, etc ...
Tous sont des "Rwandais". Ces gens ont un avantage. Le "Dialogue National" veut se tenir sans changement à la façon dont on a modulé l'échiquier du pouvoir. En d'autres mots, "Joseph Kabila" cherche à donner aux Congolais un semblant de souveraineté sur les discussions de la politique générale du pays alors que ceux qui dirigent les logiciels de la névralgie institutionnelle sont tous Rwandais, à savoir "Bivegete, Bisengimana" et tous les autres agents infiltrés qu'il n'est pas nécessaire de rappeler nominalement.
En clair, c'est bien là une organisation officielle d'un espionnage-sondage qui se met en place pour permettre au Rwanda, à l'Ouganda et au M-23 de se positionner et de faire chanter encore plus le peuple de la RDC dans les orientations qu'il prend pour restaurer l'État de droit. Ceci fait voir que le "Dialogue National" est une farce. C'est cela le fond de la question. Mais pour faire passer cette astuce sans trop susciter des interrogations contre les décisions ex-cathedra qui ont marqué la présence de"Joseph Kabila" au pouvoir, "voilà maintenant 12 ans", Kinshasa fait intervenir des Congolais du giron national sans avoir modifié son échiquier du pouvoir institutionnel, les "Rwandais" sont là comme les Belges à l'époque du "Congo-Belge". Notons que eux aussi se servaient des Congolais de service pour faire passer leurs desideratum comme la volonté des Congolais. C'est cela que fait valoir la rédaction, ci-dessous, de "Debré Mpoko" :
Ils ont pris les armes au motif que l'accord du 23 mars n'avait pas connu d'application satisfaisante, selon leurs souhaits. ils ont, pour cela, semé la terreur au sein d'une innocente population. Ils ont provoqué la fuite massive de plus de 600.000 personnes qui vivent aujourd'hui dans des conditions inacceptables. Ils ont violé, volé et pillé. Ils ont hypothéqué l'indépendance et l'intégrité territoriale de leur propre pays (s'ils sont réellement congolais) en pactisant avec les ennemis du Congo. Ils ont livré les ressources de la RDC à la prédation la plus abjecte. Ils ont spéculé sur le sordide projet de balkanisation de la RDC.
Le M23, qui est responsable de ce sombre tableau, vient d'être confondu à Kampala au terme de l'évaluation du fameux accord du 23 mars 2009. Le compte indique que, dans l'ensemble, le Gouvernement aura réalisé entièrement 75% des attentes comprises dans cet accord, contre 10% de réalisation partielle et 15% de non réalisation. En faisant le compte, on constate que les attentes non réalisés nécessitent objectivement un temps plus long et un travail de fond pour éviter des dérapages. Il s'agit, par exemple, de la création d'une police de proximité. Cette perspective doit nécessairement s'inscrire dans le processus en cours de réforme de la police nationale. De même elle devrait être intégrée dans le processus de décentralisation. On ne se réveille donc pas un matin pour recruter des jeunes de quartier en quartier, leur fournir tenue et équipements pour estimer avoir constitué une police de proximité. De plus, une police de proximité est un exercice délicat dans le contexte de la fragilité ethno-sociologique du moment, particulièrement à l'Est de la RDC. Il est alors question de marcher sur les œufs pour éviter de tomber dans une situation où l'on a une police tribale comme justement ce que le M23 avait voulu faire au sein des FARDC en constituant virtuellement une armée tribale.
Par ailleurs, et toujours parmi les attentes non réalisées, il y a le cas du retour des réfugiés. Il s'agit, en fait, du nerf de la guerre pour le M23. Ce retour est, en effet, un élément essentiel, si pas capital, dans le dispositif tactique de ce mouvement tribalo-rebelle qui rêve de disposer d'un "coin spécifique" de vie dans une portion déterminée du territoire national. Ce n'est donc pas pour rien que, parmi sa flopée de revendications, le M23 inscrivait en ordre utile la question du fédéralisme. Durant les moments chauds de la guerre, il a été créé une page facebook annonçant la création d'une République fédérale à l'Est de la RDC. Après la chute de Goma, Kazarama fera diffuser en boucle sur la RTNC le message suivant : "vous êtes responsables de votre avenir en tant que peuple. Le Gouvernement de Kinshasa vous a causé beaucoup de tort. C'est à vous de nous dire ce que nous devons faire, si vous voulez qu'on reste avec vous dans le Kivu. Nous sommes prêts à faire du Kivu un Etat de droit".
Bref, pour ces raisons et tant d'autres, personne de censé ne pouvait se laisser traverser l'esprit par l'idée de prendre les armes pour réclamer ce qui ne s'octroie pas d'un coup de baguette magique. On finit alors par conclure que l'accord du 23 mars n'a été que le prétexte pour la perpétuation d'un agenda machiavélique sur la RDC. On dira tout, mais une chose est sure : les Congolais sont parvenus à barrer la route à tous ces boutefeu qui voulaient les distraire afin de réaliser leur forfaiture. Et la cohésion nationale pour laquelle s'active Joseph Kabila ne viendra que cimenter la détermination des Congolais pour que, désormais, toute nouvelle aventure militaire en RDC devienne périlleuse. Source :Pascal Debré Mpoko
Cette façon de se comporter avec une motivation de gratification, car faut-il le dire, "Debré Mpoko, Yvon Ramazani, Clarisse Nseka, Jean-Luc Skam, Jérémie Kado, Antonio Rodriguez, Claudia Girl, Rosemary" pour faire ce qu'ils font, il faut vraiment être corrompu. C'est la rétribution qui enlève à ces hommes et femmes leur dignité et s'obligent même pour passer anonyme de prendre des noms postiches de femmes, d'homme et des cover girl pour brimer la vérité que le peuple restaure par ses cris de douleur et par la voix des Congolais restés fidèles à la Patrie. Cette sorte des Congolais ainsi englués dans la corruption sont le prototype du profil de la conscience empirique. Ces gens ont déjà contaminé leur probité au vice et ne s'empêche pas de se compromettre déshonorablement. Celui qui a bien lu "Débré Mpoko" va me donner raison ou va pencher dans le sens de ma déduction, car le vice est bien porté par les propos de ce citoyen à la main tendu pour recevoir le salaire de "son sophisme" contre la rectitude du "civisme congolais.
B/ PROPOS DU CONGOLAIS NON-FANATIQUE
DU RÉGIME, MICHAEL NDJOLI
Joseph Emmanuel Kant qui a senti
le Congo deux siècles auparavant
En fait Kabila et ses complices nous prennent pour des cons ou quoi ? Hier c’était la CNDP, au jour d’hui c'est le m23 et en plus le m23 a été déclaré comme mouvement des terroristes ... C'est qui est encore plus confuse et grave c'est que : le gouvernement de Kabila et l’assemblée nationale avaient traite Roger Lumbala de traître pour s’allier avec les agresseurs ou rebelles ; le parti de Lumbala a été exclus et son droit et titre de député de Lumbala roger seront enlevées ... Mais comment expliquer que c'est le même roger Lumbala que vous traitiez de traître collabo, la haute trahison et d'y allez même loin d'exclure son parti politique d'exister sur l’étendue nationale; mais a Kampala en Ouganda les diables, les criminels, les terroristes signent encore les accords entre eux !!!!!! qui se moque de qui ? Allez y comprenez ba ndeko na ngai; nini ezali koleka na kati wana ? Pourquoi la CENCO n'est pas encore assez efficace avec l'armée de son élite pour contredire le pouvoir qui négocie toujours à plat-ventre avec les organisations terroristes implantées en RDC pour durer lorsqu'on sait que c'est le "Président Rwandais" qui est le chef de cette "Mafia". Source : Michael Ndjili, Communiqué de presse 'Les parties adoptent le Rapport sur la Revue de l'Accord de paix du 23 mars 2009.
À la vérité, on n'est pas loin de ce que Racine ou Corneille dit " Ce que l'on conçoit bien se dit clairement et les mots pour les dire arrivent aisément. J'en conviens en m'inscrivant dans cette conclusion logique de l'un de ces auteurs. À cet effet, on ne peux pas ne pas considérer, dans la comparativité des valeurs cogitative ne pas dire que "Michael Ndjoli" est dans cette zone psychologique de la conscience pure. Attention, je ne dis pas que ce concitoyen a la conscience pure, mais qu'il est dans la logique d'une raison neutre qui cogite avec la préséance d'une prudence rationnelle, celle de d'éviter de se compromettre par une adhésion immédiate à une tendance fut-elle gratifiante à priori.
C'est cette disposition-là qui peut, par spéculation de bonne foi, être comprise comme un étant de la conscience pure vu le fait que l'on ne raisonne pas avec les inférents intellectuels et psychologiques contaminés de facto. C'est cela la disposition de l'intentionnalité de Yvon Ramazani et sa compagnie, j'assume cette affirmation par le fait que ces derniers attendent chaque diffusion de ma plume pour y déverser leurs négationnisme avant même d'avoir réfléchi. C'est bine-là conséquence d'une intégrité morale contaminée et portée à mentir sans relâche puisqu'on a fait de son intelligence une faculté mercenaire pour arriver à ses fins.
Ces différences de la personnalité congolaise psychologiquement modulée dévoile en toute fin d'analyse logique des comportements rationnels et équivoques, un "Existentialisme congolais" du temps présent. Celui-ci est forgé par les caractéristiques des souffrances infusées dans les réflexes et les tendances qui condamnent l'homme congolais à garder son intégrité probe en refusant tout penchant vers la compromission ou toute disposition d'accepter la vassalité d'un qui s'impose devant soi, par l'argent ou par la force, comme un subordonné. Dans la réalité courante, depuis 2001, une certaine frange des Congolais se tient devant Joseph Kabila avec cet effacement de soi qui est toute une démission contre la dignité de soi. "Joseph Emmanuel Kant" remarque cela dans l'univers de son temps à certains degré et parvient à parler de la "Fondation de la métaphysique des mœurs".
"C'est ici qu'en retour à Kant se propose ; non point pour parfaire une description de l'apparaître d'autrui, mais pour comprendre le sens de l'existence qui s'annonce dans cette apparaître. Il est remarquable que ce soit le philosophe le plus désarmé sur le terrain de la description phénoménologique qui soit allé droit à ce sens de l'existence. Lorsque Kant introduit dans la Fondation de la métaphysique des moeurs, la seconde formule de l'impératif catégorique :
« Agis de telle sorte que tu traites l'humanité aussi bien dans ta personne que dans la personne de tout autre toujours en même temps comme une fin, et jamais simplement comme un moyen ».
On peut être choqué de cette introduction brusque d'autrui dans le formalisme kantien et on peut se plaindre que nulle description de la connaissance d'autrui ne précède cette détermination pratique d'autrui par le respect. Ne faut-il pas d'abord connaître l'autre en tant qu'autre et ensuite le respecter ? Le kantisme propose une réponse toute différente. C'est dans le respect même, comme disposition pratique, que réside la seule détermination de l'existence d'autrui. Source : « À l'école de la phénoménologie », Paul Ricœur, Bibliothèque d'histoire de la philosophie, Librairie philosophique, J. Vrin, 6, Place de la Sorbonne, Paris 5V. 2004
En clair, l'affirmation du Congolais par sa détermination rationnelle et morale n'est pas une évidente réalité. La République est une entité qui existe, mais qui échappe au Congolais puisque depuis cinquante ans, c'Est l'autre, l'intelligence étrangère à la sienne qui convoque le "Congolais" à disposer de sa nature et de sa possession par l'entremise d'une négociation et d'une procuration. "Joseph Emmanuel Kant", dans un tout autre tableau et toute une autre culture s'exprime comme quelqu'un qui connait les problèmes de la RDC. Le politique Directeur du Congo n'agis pas comme il doit le faire, c'est-à-dire avec le councours de l'indépendance de son âme et de son esprit, l'impératif catégorique, lorsqu'il réunit les conditions de l'usiter, il y une tutelle qui vient disposer de l'indépendance de sa cogitation et de son discours. Au fond, la République Démocratique du Congo est une République subordonnée au formalisme des prérequis qu'on lui confère, sinon c'est l'anarchie et le chaos qui siéent.
N'allons-nous pas vers là négativement avec la tenue du "Dialogue National" lorsque la revue de la politique nationale montre que c'est bien là tourner en rond puisqu'il y a eu :
- Les Accords de Lusaka ;
- La Conférence de Sun City ;
- Les Accords successifs de Naïrobi ;
- Les Accords de Goma en série ;
- Les Accords de l'Hôtel Yhoussi, à Goma ;
- Enfin les Accords de l'échec de Kampala supervisé par les agresseurs, etc ...
Pourquoi retomber une fois de plus dans ce schéma dont le but est celui de faire accepter à la fin de toute cette ronde, la supercherie des criminels qui ont versé tant de sang en RDC. Pourquoi la CENCO n'est pas encore assez efficace avec l'armée de son élite pour contredire le pouvoir qui négocie toujours à plat-ventre avec les organisations terroristes implantées en RDC pour durer lorsqu'on sait que c'est le"Président Rwandais" qui est le chef de cette "Mafia" qui garde le Congo dans cette tutelle qui défend au Congolais d'être "Maître chez-eux". La crise qui ne finit pas déroge à notre souveraine liberté et à cause de cela, ce qui passe pour un "Existentialisme congolais" ne l'est qu'en partie, avec une épaisse couche de désolation, puisque l'autre dimension est servitude et vide.
La Force Neutre et la SADC sont des
mensonges de l'Afrique du Sud de Zuma
qui sert d'entremise aux multinationales,
Ces compagnies qui financent la guerre.
NB : "Je demande à Dieu pardon, par le Christ, et au peuple de Dieu pardon", car je n'excuse pas la "Conférence des Évêques de la RDC" qui n'a pas fait grand'chose dans le massacre de plus de "Six millions de Congolais". Dans le monde ailleurs, l'Église prend part au débat de société avec les moyens de sa puissance et de son intervention. Au Congo, les Évêques sont loin, en France le Clergé est là proche du peuple, comme maintenant, à côté des autres forces sociales d'opinion contraire à la sienne, elle fait entendre sa voix dans le débat sur la famille.
(À suivre)
Djamba Yohé,
Gaston-Marie F.
Le Congolais de l'Atlantique Nord,
Ottawa, le 10 février 2013,
Canada.
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