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RDC: Etienne Tshisekedi fait vaciller le pouvoir

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RDC: Etienne Tshisekedi fait vaciller le pouvoir

HUBERT LECLERCQ 
La Libre Belgique, Publié le jeudi 28 juillet 2016 à 12h15 

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BELGIQUE
Les paris étaient ouverts depuis qu’Etienne Tshisekedi avait annoncé son retour à Kinshasa. Le vieux leader de l’UDPS (84 ans), en Belgique depuis 18 mois pour raison de santé allait-il encore pouvoir mobiliser le peuple de Kinshasa ?
Ce mercredi, sur le coup de 7 heures du matin, son avion a quitté Bruxelles, non sans que les responsables des services de sécurité congolais n’aient tenté de retarder son vol, officiellement pour des raisons de sécurité. Dans les faits, ils voulaient faire en sorte que l’appareil se pose après la tombée du jour (+/- 18 heures sur l’Equateur), ce qui aurait pu freiner l’ardeur de ses supporters. Car depuis quelques jours, un vent de folie a gagné la capitale de la République démocratique du Congo (RDC). Malgré les menaces, malgré les poursuites judiciaires, les messages de soutien à Tshisekedi, Moïse Katumbi et généralement à l’attention de tous les leaders de l’opposition fleurissaient inexorablement dans toute la ville.
Sur le coup de 14 heures, les services de renseignements (ANR) ont fait une nouvelle tentative pour éviter que l’avion qui se positionnait en bout de piste n’atterrisse sur l’aéroport de Ndjili et empêcher une joyeuse entrée trop réussie pour Tshisekedi. Car dehors, depuis le matin, ils sont des centaines de milliers à s’être dirigé vers l’aéroport pour voir le "Sphinx de Limete". Le boulevard Lumumba, gigantesque artère à six bandes qui mène à l’aéroport a dû être fermé un temps, face à l’afflux de la population. "Un mouvement spontané et incontrôlable", expliquait mercredi matin un membre de l’ANR posté non loin du rond-point Victoire, un des lieux symboliques de la capitale.
Le langage de la menace
Il faudra finalement plus d’une heure trente pour que l’avion, qui a refusé de se dérouter sur l’aéroport voisin de Brazzaville, reçoive l’autorisation d’atterrir. Il faudra surtout que les leaders de l’opposition, venus pour accueillir Etienne Tshisekedi, menacent les responsables de l’aéroport de ne pas contrôler leurs sympathisants en cas de non-atterrissage. La suite, c’est une haie d’honneur sur plus de vingt kilomètres pour accompagner Tshisekedi jusque chez lui, dans la 10e Rue du quartier de Limete résidentiel, là, où il y a un peu moins de cinq ans, il a prêté serment comme président démocratiquement élu, en refusant le verdict de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) qui donnait, elle, la victoire à Joseph Kabila dans des conditions très discutables.
Tshisekedi 1 - Kabila 0
Etienne Tshisekedi a réussi son premier pari. Il a mobilisé certainement plus d’un million de Kinois. Ce chiffre et cette foule hallucinante sont aussi un revers de taille pour le président Joseph Kabila qui tente de s’accrocher à son pouvoir aux dépens de la Constitution et contre, on le sait aujourd’hui, cette déferlante populaire. Car cette mobilisation pour Etienne Tshisekedi est une mobilisation contre Joseph Kabila. Une mobilisation qui n’a rien d’ethnique. Dans ce magma humain présent sur les routes menant à l’aéroport, il n’y avait pas que les Baluba (originaires du Kasaï comme Tshisekedi) mais bien un melting-pot de toutes les ethnies du Congo qui ont fini par constituer ce peuple insolent et insoumis de Kinshasa.
Cette victoire de Tshisekedi, c’est aussi un échec pour le dialogue national qui tarde toujours à se mettre en place et dont personne ne veut en réalité. Si Kabila le désire, c’est pour tenter de gagner du temps, pas pour son éventuel contenu. L’opposition, elle, l’accepte du bout des lèvres, pour ne pas vexer la communauté internationale qui semble y tenir… Mais juste pour éviter le chaos. Les seuls qui veulent vraiment y croire sont Madame Zuma, la présidente sud-africaine de l’Union africaine, et Edem Kodjo, ex-Premier ministre togolais et facilitateur de ce dialogue. Un homme que tout le monde sait très proche du clan Kabila et qui a été récusé par les pontes de l’opposition. Qu’à cela ne tienne, Kodjo fait mine de vouloir avancer sur un dialogue qui se ferait sans Tshisekedi et sans Katumbi. Une pièce au rabais et imbuvable. Kodjo et Zuma sont donc "démonétisés".
Vital Kamerhe, le troisième homme de la dernière présidentielle, qui s’accroche au wagon de l’opposition tout en annonçant sa participation éventuelle au dialogue "à la Kodjo", a aussi bu la tasse. Son étoile a pâli ce mercredi.
Une journée de mobilisation
La majorité présidentielle, quant à elle, vient de vivre un cauchemar. Elle a pris le risque d’annoncer une journée de mobilisation pour ce vendredi. Pour éviter un bide désastreux, les fonctionnaires ont déjà été réquisitionnés.
Suffisant ? Dimanche, l’opposition, gonflée à bloc, redescendra dans la rue pour un grand meeting où Tshisekedi devrait être accompagné de Moïse Katumbi qui, malgré les menaces judiciaires, a annoncé qu’il serait présent. Il faut dire que la juge qui l’a condamné à trois ans de prison dans un dossier de spoliation, s’est enfuie après avoir expliqué qu’elle avait subi " des pressions terribles" de l’ANR et de la présidence pour signer cette condamnation.
Arrêter Katumbi après cet aveu et dans la fièvre du dimanche semble suicidaire pour un régime aux abois.


RDC: l'opposition pro-Tshisekedi refuse le dialogue national et récuse le facilitateur

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RDC: l'opposition pro-Tshisekedi refuse le dialogue national et récuse le facilitateur

BELGA Publié le dimanche 24 juillet 2016 à 21h38 -


 
Une plate-forme d'opposition congolaise présidée par l'opposant historique Etienne Tshisekedi wa Mulumba a annoncé dimanche soir son refus de participer au "dialogue national" prévu fin juillet en République démocratique du Congo en vue d'élections "apaisées" et récusé le facilitateur désigné par l'Union africaine (UA). 
Le "Rassemblement des Forces politiques et sociales acquises au Changement" déplore la précipitation avec laquelle le facilitateur du dialogue, l'ancien Premier ministre togolais Edem Kodjo, "a lancé, unilatéralement, l'invitation pour les travaux préparatoires du dialogue" au lendemain de la publication des ordonnances (signées par le président Joseph Kabila et accordant des grâces à certains détenus, ndlr) "qui ne satisfont pas aux exigences de libération inconditionnelle de tous les prisonniers politiques et d'opinion", a indiqué M. Tshisekedi dans un communiqué adressé à l'agence Belga.
Le Rassemblement, créé lors du conclave de l'opposition congolaise organisé début juin à Genval, en Brabant wallon, considère que le communiqué du 23 juillet (par lequel M. Kodjo annonçait le lancement le 30 juillet des travaux préparatoires au dialogue en vue d'élections "apaisées" et "crédibles") est "une machination de Monsieur Edem Kodjo et un mépris inacceptable à l'égard du peuple congolais", poursuit le texte.
Le Rassemblement ajoute qu'il "ne se sent pas concerné par ce communiqué" et "récuse M. Kodjo", en demandant à l'UA de tirer les conséquences qui découlent de cette situation "afin de sauver le processus de mise en oeuvre de la résolution 2277 du Conseil de sécurité (de l'ONU) sur laquelle reposent les espoirs de notre peuple d'obtenir pacifiquement l'alternance au pouvoir conformément aux prescrits de notre Constitution".
M. Tshisekedi évoque aussi une "provocation susceptible de remettre en cause tous les efforts déployés à ce jour dans la recherche d'une voie de sortie pacifique à la crise actuelle" en RDC.
L'ex-Congo belge puis Zaïre traverse une crise politique depuis la réélection contestée du président Joseph Kabila en 2011 pour un second mandat, à l'issue de scrutins entachés de fraudes massives.
M. Tshisekedi, qui préside l'Union pour la Démocratie et le Progrès social (UDPS), la principale formation d'opposition congolaise, était arrivé en deuxième position, selon les résultats officiels. Mais il se considère toujours comme le "président élu".
M. Kabila est au pouvoir depuis 2001. Aux termes de la Constitution, il ne peut se représenter et doit abandonner son poste le 19 décembre à la fin de son mandat.
A moins de six mois de cette échéance, aucune date n'a encore été fixée pour la présidentielle - censée se tenir avant le 19 septembre - et tout indique que celle-ci ne pourra pas être organisée dans les délais constitutionnels.
Un récent arrêt de la Cour constitutionnelle autorise dans ce cas le président à rester en fonctions jusqu'à l'élection de son successeur.
L'opposition, qui dénonce cet arrêt comme nul et non avenu, accuse depuis des mois M. Kabila de chercher à trahir la Constitution pour se maintenir au pouvoir.
M. Tshisekedi, âgé de 83 ans, séjourne en Belgique depuis le 16 août 2014 en "convalescence". Il a prévu de rentrer mercredi prochain à Kinshasa pour participer le 31 juillet à une manifestation destinée à exiger la tenue dans les temps de l'élection présidentielle.
La majorité au pouvoir a pour sa part appelé à manifester le 29 juillet à Kinshasa pour soutenir le président Kabila et le "dialogue politique national et inclusif" qu'il a proposé en novembre dernier pour des élections "crédibles et apaisées".

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Etienne Tshisekedi a réussi son premier pari. Il a mobilisé certainement plus d’un million de Kinois. Ce chiffre et cette foule hallucinante sont aussi un revers de taille pour le président Joseph Kabila qui tente de s’accrocher à son pouvoir aux dépens de la Constitution et contre, on le sait aujourd’hui, cette déferlante populaire. Car cette mobilisation pour Etienne Tshisekedi est une mobilisation contre Joseph Kabila. Une mobilisation qui n’a rien d’ethnique. Dans ce magma humain présent sur les routes menant à l’aéroport, il n’y avait pas que les Baluba (originaires du Kasaï comme Tshisekedi) mais bien un melting-pot de toutes les ethnies du Congo qui ont fini par constituer ce peuple insolent et insoumis de Kinshasa.
Cette victoire de Tshisekedi, c’est aussi un échec pour le dialogue national qui tarde toujours à se mettre en place et dont personne ne veut en réalité. Si Kabila le désire, c’est pour tenter de gagner du temps, pas pour son éventuel contenu. L’opposition, elle, l’accepte du bout des lèvres, pour ne pas vexer la communauté internationale qui semble y tenir… Mais juste pour éviter le chaos. Les seuls qui veulent vraiment y croire sont Madame Zuma, la présidente sud-africaine de l’Union africaine, et Edem Kodjo, ex-Premier ministre togolais et facilitateur de ce dialogue. Un homme que tout le monde sait très proche du clan Kabila et qui a été récusé par les pontes de l’opposition. Qu’à cela ne tienne, Kodjo fait mine de vouloir avancer sur un dialogue qui se ferait sans Tshisekedi et sans Katumbi. Une pièce au rabais et imbuvable. Kodjo et Zuma sont donc "démonétisés".
Vital Kamerhe, le troisième homme de la dernière présidentielle, qui s’accroche au wagon de l’opposition tout en annonçant sa participation éventuelle au dialogue "à la Kodjo", a aussi bu la tasse. Son étoile a pâli ce mercredi.
Une journée de mobilisation

RDC: Retour d'Etienne Tshisekedi à Kinshasa, démonstration de force plus de 100.000 Kinois dans la rue !

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RDC: Retour d'Etienne Tshisekedi à Kinshasa, démonstration de force plus de 100.000 Kinois dans la rue !

Pas une image d'arrivée d'Etienne Tshisekedi à la RTNC-média publique et porte voix du régime. Des thuriféraires et coupagistes inféodés par le pouvoir d'alias Joseph Kabila demeurent silencieux. Et pourtant , après la réussite de la Conclave de l'opposition congolaise à Genval en Belgique et la mise en place du Rassemblement des forces du changement que préside Etienne Tshisekedi, le sphinx de Limeté a fait une démonstration de force à son retour aujourd'hui à Kinshasa. Ce qui est particulier est que l' accueil de Ya Tshitshi par les Kinois après deux ans d'absence du pays, est spontané, pas une mobilisation à coup des billets de dollars. Très impressionnant!



Comme manœuvre dilatoire, le régime de Kinshasa a envoyé l'un de ses fossoyeurs à Paris pour une interview expresse sur TV5 Monde. Fieffé menteur, le Moyibicrate Kin Key Mulumba "Debré Mpoko-Moto na Libandi" a reçu la raclée de sa vie. Pointilleuse, la consœur Linda Guéguerre de TV5 a humilié voire ridiculisé "Masimanimba désir" qui voulait raconter des salades. Acculé le Moyibicrate, ex-rebelle du RCD-Goma, Kin-Key s'est renié en déclarant que le but de son immonde association n'était pas de militer pour un 3ème mandat de Kabila. L'infortuné s'est vite déguisé avant sa fuite de Paris.
Le fait que des centaines de milliers de jeunes Kinois suivent Etienne Tshisekedi 83 ans, dans un pays comme la République démocratique du Congo dirigé par défi par alias Joseph Kabila 45 ans signifie clairement que les Congolais ne veulent pas d'un 3ème mandat à Alias ! 16 ans qu'il trône abusivement en RDC.











Le régime d'imposture vient d'user et d'abuser l'arme de destruction massive: le délestage ! Alias Joseph Kabila et ses apparatchick corrompus-mafieux ont couper l'éléctricité aux Kinois à cause de l'accueil par les Kinois d'Etienne Tshisekedi à son retour à Kinshasa.

RDC dialogue politique : Eden Kodjo cede face à la pression de l'Udps!

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Dialogue : le début des travaux du comité préparatoire reporté

by kienge
Initialement prévu pour le samedi 30 juillet, le lancement des travaux du comité préparatoire du dialogue est reporté à une date ultérieure. Brahima Traoré, membre du staff d’Edem Kodjo, le facilitateur désigné par l’Union africaine l’a annoncé vendredi 29 juillet. « Les conditions ne sont pas réunies », a indiqué Brahima Traoré après la réunion […]

Après la Banque Mondiale, la BAD suspend son aide à la RDC pour cause d'incertitude politique

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ECONOMIE 29 JUILLET 2016

La Banque africaine de développement suspend son appui budgétaire à la RDC

L‘avenir politique n‘étant toujours pas prometteur, les principaux bailleurs de fonds se réservent d’appuyer financièrement la RDC. Après que la Banque mondiale ait suspendu son appui financier au projet Inga 3, c’est au tour de la Banque africaine de développement (BAD) de réserver une fin de non recevoir à la demande du gouvernement.
 
La Banque africaine de développe ment (BAD) a affirmé qu’elle va continuer à travailler avec le gouvernement de la République démocratique du Congo, mais ne sera pas en mesure d’apporter un soutien au budget du pays jusqu’à ce que ses conditions politiques et structurelles soient remplies, rapporte l’agence de presse américaine Bloomberg.
 
Au mois de mai, ajoute la source, le gouvernement de la République démocratique du Congo avait déclaré qu’elle avait besoin de 100 millions Usd de la Banque africaine de développement (BAD) et 500 millions Usd de la Banque mondiale après l’effondrement des prix du cuivre et du pétrole, entrainant une baisse de revenus du gouvernement pour les quatre premiers mois de 2016.
« Certaines questions doivent être méthodiquement traitées afin d’ouvrir la voie à une assistance plus structurée, coordonnée et suffisamment complète des partenaires du pays », a déclaré le représentant résidant de la BAD en RDC, Sylvain Maliko, à l’agence de presse Bloomberg. La BAD, a-t-il ajouté, continuera à allouer des fonds à l’infrastructure, l’agriculture et les projets d’intégration régionale, mais elle sera incapable de fournir un appui budgétaire tant que l’avenir politique immédiat du Congo demeure incertain.
 
En RDC, les tensions politiques sont fortes en prévision des élections prévues pour le mois de novembre, mais susceptibles d’être retardée. L’opposition politique affirme que le président Joseph Kabila, à qui la Constitution interdit de postuler à nouveau, devrait démissionner lorsque son mandat se termine en décembre. Ses partisans, au contraire, veulent qu’il reste au pouvoir jusqu’à ce que les élections aient lieu et que le nouveau président élu soit installé.
 
En réponse, les partis politiques d’opposition ont appelé à des manifestations, alors que les autorités ont arrêté des dizaines dé dirigeants politiques et militants pro-démocratie. Ce que, d’aucuns qualifient d’arrestations ayant des motivations politiques.
« L’incertitude liée à la période pré-électorale assombrit l’avenir proche. Ce qui empêche les donateurs de répondre positivement à l’appel du pays pour une assistance appropriée », a déclaré M. Maliko.
 
LE CIEL SEMBLE S’ASSOMBRIR
Même du côté de la Banque mondiale, le ciel semble s’assombrir. « Alors que la Banque mondiale se dit prête à discuter des options à lever pour aider le gouvernement à gérer l’impact de la baisse des prix des matières premières, elle ne s‘est pas engagée à fournir un soutien budgétaire », a déclaré à l’agence américaine Bloomberg, la porte-parole de la Banque mondiale en RDC, Louise Engulu Makonda. Cette dernière n’a pas donné des précisions quant à la sollicitation d’une demande formelle pour le soutien.
 
Le gouvernement de la RDC a réduit les prévisions de croissance économique du pays à 5,3% en Juin, à partir d’une estimation de 9% au début de l’année. Les experts de la BAD indiquent qu’une réduction supplémentaire est possible. Le déficit du gouvernement pour l’année se situait à 322 milliards de francs congolais (environ 339 millions de dollars) le 15 Juillet, selon le bureau du Premier ministre.
 
« Le gouvernement a réagi promptement à l’effondrement des prix des produits de base en réduisant les dépenses et en essayant d’augmenter les recettes, mais les conditions sont toujours difficiles », a déclaré M. Maliko. Selon lui, les indicateurs économiques, si leurs tendances récentes persistent, mettent le pays dans une position où il se dirige vers une récession.
 
Le prêteur est préoccupé par la capacité de la RDC à continuer à gérer l’impact de la flambée des prix des produits de base si l’appui budgétaire n’est pas fourni. Il promet de continuer à travailler avec le gouvernement ainsi qu’avec d’autres bailleurs de fonds pour trouver une solution.
Par Olivier KAFORO

27 juillet 2016 : date historique dans la lutte de libération de la RDC

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Le 27 juillet 2016, restera une date historique dans notre pays. Spontanément et dans moins de 24 heures, 1, 5 millions de kinoises et kinois sont descendus la rue pour accueillir le père de la démocratie congolaise. Du jamais vu, meme en provinces, les gens sont allés virtuellement accueillir leur Ya Tshitshi. Match eza te!

Bob

La MP engagée à soutenir Joseph Kabila

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La MP prête à defendre Kabila


mpMeeting
Les partis membres de la famille politique du chef de l’État ont juré de défendre le président Kabila. Lors du meeting, le secrétaire général de la Majorité présidentielle a appelé les congolais à soutenir le dialogue. Dans une interaction avec le public entrecoupée par des intermèdes musicaux, Minaku questionnait si le peuple voulait les élections, l’enrôlement et le dialogue. Un grand Oui, répond la foule. Kabila veut le dialogue pour amener le peuple aux élections apaisées. Non aux troubles, enchaîne Kimbuta. Quand il dit Kabila, le public répond enrôlement, dialogue et élection. La manif, c’est terminer dans un engouement total. Sur tous les visages de leaders la majorité, on pouvait une entière satisfaction. Kinshasa n’est pas le bastion de l’opposition, la démonstration a été faite aujourd’hui, a rappelé Alain Atundu, le porte-parole de la Majorité présidentielle.


RDC : Le secret de l'enrichissement de l'élite congolaise

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RDC : Le secret de l'enrichissement de l'élite congolaise

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imageJoseph Kabila et ses quatre mousquetaires

"L’homme d’affaires israélien Dan Gertler nous donne beaucoup d’argent. Mille fois plus que mon salaire." Un des mécanismes de base est d’empêcher l’aboutissement heureux de toute tentative d’amélioration de la gouvernance. Notre homme de la quarantaine qui a travaillé avec trois ministres de l’économie, affirme, sans ménagement, que la plupart des ministres et responsables des entreprises étatiques ne souhaitent aucune réforme dans le sens d’une bonne gouvernance. Même lorsque le conseil des ministres, souvent sous la pression des pays occidentaux, décide d’améliorer la gouvernance, cette décision est souvent bloquée grâce à la corruption. Un exemple : un congolais responsable d’un projet de la Banque Mondiale explique que son institution a initié, à la demande du gouvernement, un projet d’informatisation des dépenses publiques afin de réduire la corruption. Ce projet n’a jamais pu être exécuté car ceux qui tirent profit du système actuel n’en voulaient pas. Pour bloquer un tel projet, explique ce témoin, les ministres qui n’en veulent pas corrompent les collègues ministres chargés de ce projet. C’est à ce genre « d’opérations » que notre homme de la quarantaine doit une partie de sa fortune.

Comment s’enrichir dans ce pauvre Congo : Radioscopie d’un état prédateur

Le journaliste Australo-congolais Eric Mwamba a enquêté pour MO sur le secret de l'enrichissement de l'élite congolaise. La plupart des témoins requièrent l'anonymat pour des raisons de sécurité. Cela ressemble à une espèce d'omerta congolaise. John Vandaele a sélectionné les éléments saillants des découvertes de Mwamba auxquels il a ajouté des éléments découverts personnellement.
Mon salaire n’atteint même pas les 750 €. Cependant je peux mensuellement générer un revenu allant jusque 225.000 €, raconte ce Kinois de la quarantaine. Il porte une monture en or et une montre en diamant. Cet homme était entre 2006 et 2011 conseiller dans un ministère sous les gouvernements GIZENGA-MUZITO. Il nous confie comment on s’enrichit sous le couvert de l’Etat. En échange, il nous prie de préserver l’anonymat car si cela venait à se savoir ou si l’existence de sa villa venait à transpirer, il viendrait à courir des gros risques pour sa sécurité.
Il possède une villa en marbre de trois étages à Mont-Fleury, un quartier huppé de la ville de Kinshasa. Son parking est bourré de grosses cylindrées. Un mois plus tard nous le rencontrons à Sandton, un quartier chic de Johannesburg en Afrique du Sud, où il a installé sa famille depuis 5 ans. Là encore, une somptueuse  villa, baignant dans une mère de verdure. Ses trois enfants qui fréquentent une école américaine hors de portée sont en train de nager dans la piscine. C’est visiblement une famille qui est loin des préoccupations du congolais ordinaire. Cette famille n’est pas unique. Il existe au Congo un groupuscule qui, en dépit de la pauvreté générale du pays, dilapident des sommes astronomiques. Cela est d’autant plus délicat que le revenu annuel par habitant n’atteint pas les 150 € - un des chiffres les plus bas au monde d’un pays disposant des plus faibles équipements(fournitures) publics si bien que la population doit payer pour chaque service. Il existe plusieurs manières permettant à l’élite –administrative - de s’enrichir.

Bloque les réformes!

Un des mécanismes de base est d’empêcher l’aboutissement heureux de toute tentative d’amélioration de la gouvernance. Notre homme de la quarantaine qui a travaillé avec trois ministres de l’économie, affirme, sans ménagement, que la plupart des ministres et responsables des entreprises étatiques ne souhaitent aucune réforme dans le sens d’une bonne gouvernance. Même lorsque le conseil des ministres, souvent sous la pression des pays occidentaux, décide d’améliorer la gouvernance, cette décision est souvent bloquée grâce à la corruption. Un exemple : un congolais responsable d’un projet de la Banque Mondiale explique que son institution a initié, à la demande du gouvernement, un projet d’informatisation des dépenses publiques afin de réduire la corruption. Ce projet n’a jamais pu être exécuté car ceux qui tirent profit du système actuel n’en voulaient pas. Pour bloquer un tel projet, explique ce témoin, les ministres qui n’en veulent pas corrompent les collègues ministres chargés de ce projet. C’est à ce genre « d’opérations » que notre homme de la quarantaine doit une partie de sa fortune.
Il raconte que les collaborateurs des autres ministres vinrent parfois avec des sommes qu’il jugea insuffisantes. Il en réclama davantage. « Dans un dossier spécifique, l’homme de main d’un ministre proposa 110.000 €. J’ai pu ramener cette somme 520.000 € ». Une partie de cette somme lui revint tout naturellement.
Ces procédés expliquent pourquoi c’est si difficile d’établir avec exactitude combien de personnes sont au service de différents ministères – malgré les multiples projets financés par les partenaires étrangers. Il y a toujours quelqu’un qui arrive à bloquer l’identification des fonctionnaires afin de mettre à profit cette confusion en se réservant une partie de la paie desdits fonctionnaires.
Qui connait cette réalité, réalise le caractère cynique de la déclaration du 1er Ministre congolais Alphonse Muzito qui entre 2008 et 2011 disait que le problème réside dans l’insuffisance des moyens financiers pour financer les infrastructures de base nécessaires à l’attrait de l’investissement privé.

Bradez et encaissez sous la table!

Cet argent que la classe dirigeante amasse, vient de toutes formes d’aide au développement, le fouillis des redevances formelles et informelles que ces multiples services publics imposent et des revenus générés par les ressources naturelles du Congo. En particulier, ces ressources naturelles offrent au Congo une chance de développement unique si on arrive à en faire un usage judicieux et parcimonieux. L’Initiative pour plus de Transparence dans l’Industrie Extractive (ITIE) veut y contribuer mais est confronté, dans le cas du Congo, à des grosses difficultés. Il veut lutter contre la corruption en incitant les entreprises à publier les sommes versées dans le cadre de l’acquittement des taxes et redevances et d’un autre côté, amener les instances publiques à publier les taxes et redevances encaissées. Il ressort du dernier rapport ITIE sur les années 2008 et 2009 une différence importante entre les déclarations des deux parties : les entreprises déclarent avoir versé un montant plus élevé que celui que les services de l’Etat déclarent d’avoir reçu.
Le parlement Congolais a publié au fil des années plusieurs rapports critiques sur cette matière. Dans cette optique, le Sénat a présenté en 2009 un rapport sur la mauvaise gestion dans le secteur des mines. Ce rapport déplore que le pays n’a gagné que 68 millions dans l’industrie minière alors que le pays a perdu 337 millions à cause de la sous-facturation, la fraude fiscale, les contrats frauduleux et une mauvaise comptabilité.
Le président de la commission sénatoriale, David Mutamba Dibwe, a déclaré que la plus grande partie de l’exportation minière n’est pas déclarée et que les services des impôts, mal équipés, ne sont pas en mesure de (re)tracer ce commerce. Dans les provinces du Kivu, 80 % de l’exportation minière n’est pas enregistrée. Ce genre de rapports critiques viennent et passent mais n’entrainent pas de changements importants.
A la fin de l’année 2011, le parlementaire britannique Eric Joyce dénonçait la perte 3,75 milliards € par l’Etat congolais. Le Congo avait vendu 4 mines à un prix de loin inférieur au prix du marché à quatre entreprises enregistrées aux îles vierges. Ces entreprises sont sous contrôle de l’homme d’affaires Israélien Dan Gertler, un ami proche de Joseph Kabila et son bras droit, feu Katumba Mwanke. Il en découle que Kabila et compagnie sont royalement rétribués sous la table pour le bradage des richesses nationales. La technique utilisée est l’une des plus lucratives. Un insider déclare que « cela se produit maintenant moins que 5 ans plus tôt. Cependant, il y a encore du chemin à faire. »
Eric Joyce estime que le fonds monétaire international (FMI) ne fait pas assez pression sur le Congo pour le respect des conditions de transparence nécessaire à l’obtention du soutien du FMI. En 2004, le FMI déclarait que les revenus générés par le secteur minier représentaient 0,18 % du revenu national tandis qu’au Botswana ce rapport se chiffrait à 22 %. ‘ Il y a donc encore de l’espace pour faire mieux’ concluait prudemment le FMI.
Depuis il y a quelques avancées. ‘En 2011 les recettes publiques rassemblées par les 3 principaux services des impôts représentait presque 2,3 % du PIB. Les recettes totales de toutes les formes des richesses naturelles ( et aussi le bois et le pétrole) représentent 5 % du PIB, déclarait à MO*  Oscar Melhado, le représentant local du FMI au Congo.
Cela ne signifie pas que tout va bien pour le FMI. Ainsi donc, en décembre 2012 le FMI refusa de prolonger sa facilité de crédit pour le Congo parce que le gouvernement n’avait pas transmis assez d’éléments sur le transfert de l’actif de l’entreprise publique la Gécamines à la société Comide. Melhado : ‘Les autorités déclarent qu’il n’y a pas vraiment un contrat pour cette transaction. Cependant, ce qu’elles ont publié, ne renferme pas assez d’informations relatives à cette transaction d’où la décision du FMI de ne pas prolonger sa facilité de crédit.’
Selon Mr Melhado, les recettes publiques procèdent à concurrence de 26,5 %  des ressources naturelles. Ceci est, à en croire un rapport du FMI, moins que le Botswana (31,5 %) en beaucoup moins que le Nigéria 72 % et le Congo-Brazzavile (88%)
Mr Melhado n’est pas tenté d’affirmer que le Congo tire trop peu de recettes publiques de ses ressources naturelles. Il le formule plutôt positivement : ‘Il y a un potentiel d’augmentation des recettes du secteur minier. Des efforts sont consentis afin d’accroître la collecte des revenus dans le secteur des mines. Le FMI apporte une assistance technique dans la gestion des finances publiques, de l’administration fiscale et le renforcement de la politique fiscale’

La prédation des terrains

Une autre astuce grâce à laquelle certaines personnes parviennent à s’enrichir, consiste à acquérir des terrains et des bâtiments de l’Etat de manière irrégulière et contre un prix très bas.
‘Nous n’acceptons pas que des maisons soient construites sur les terrains d’un hôpital’, crie Pascal Nkelenge, entouré d’autres habitants du quartier Kintambo à Kinshasa. Une dizaine de maisons « d’intouchables » se trouve sur le terrain de l’hôpital général de Kintambo, derrière une clôture de tôles ondulées protégées par des agents de police, armés de kalachnikov.
Le cadastre ne divulgue pas les noms de propriétaires irréguliers. ‘Les ministres et haut-cadres de l’armée figurent aussi parmi ceux qui construisent sur ce terrain’, déclare Jacques Bakabi, du bureau de renseignements de la police d’intervention rapide. ‘Enfin, le président a lui-même suspendu les travaux de construction parce que les interminables protestations des habitants de ce quartier devenaient embarrassants.’
En général, cela ne s’achève pas comme cela. Selon Laurent Simon Ikenge, ministre de l’urbanisme et de l’habitat dans le gouvernement Gizenga entre 2006 et 2008, ‘il ne se passe pas un jour sans que les biens immobiliers de l’Etat, dévalués, soient vendus à des particuliers en violation des procédures. L’ancien ministre déplore que toutes les recommandations de différents rapports d’enquête ne soient suivies d’aucun effet.
SOS-Kinshasa, une association sans but lucratif, a fait de son slogan ‘Touche pas à mon école’ sa marque de fabrique, dans sa lutte contre l’expropriation des terrains d’école. Leny Ilondo Ye Nkoy, président de l’association, qualifie la justice de tendon d’ Achilles de la démocratie Congolaise. Depuis 2008, l’organisation a inventorié dans la ville de Kinshasa uniquement, 70 écoles, qui sont victimes de ce genre de pratiques d’expropriation. Plusieurs plaintes sont déposées au parquet général de Kinshasa mais la justice n’a même pas ouverte une seule enquête, dixit Ilondo.

Le président donne-t-il un bon exemple ?

Tout celui qui séjourne quelque temps au Congo, sait que les fonctionnaires à quel niveau que ce soit,  essaient de s’enrichir. ‘Ça nous coûte 14 mois pour acheminer les tubes d’eau du port de Matadi au Kasai, simplement parce que nous n’étions pas prêts à soudoyer toutes sortes de personnes’ , témoigne quelqu’un de la Coopération Belge. Que les fonctionnaires de rang inférieur essaient de s’enrichir en inventant des taxes est encore compréhensible car ils sont souvent mal payés mais cela ne signifie pas que c’est sans conséquence. Il existe au monde très peu de pays où l’Etat fait tellement d’efforts pour décourager l’initiative de ses citoyens – qu’il s’agisse d’un étang de poisson ou d’un container importé. Ainsi, l’Etat dysfonctionnel se comporte comme un prédateur quand il s’agit du développement. Afin d’y apporter des changements, le sommet est très important et on constate très peu d’évolution à ce niveau.
Un inspecteur de la police économique explique les conditions de travail de son service quand il s’agit des entreprises des amis du président Kabila. ‘Prenons les groupes Beltexco et Marsavco de Mazar Rawji et ses frères. Bien que nous disposions des notes de service bien ficelées sur des irrégularités il nous a été formellement défendu d’enquêter sur ces entreprises. Même le plus petit agent de police de notre service sait que ceci touche aux intérêts du président.’
Le moins que l’on puisse dire est que le président Joseph Kabila affectionne les ranches. Il possède non seulement un ultramoderne ranch à Kingakati à 130 kilomètres de Kinshasa mais en a aussi dans la périphérie de Lubumbashi en du Nord-Kivu près de Beni. ‘Si les fermes fournissaient de la viande et de la nourriture à la population locale, Kabila et son entourage auraient été très populaires, dit un agent du ministère de l’agriculture à Lubumbashi. ‘Au contraire, ces fermes ne sont rien d’autres que des véhicules pour recycler des millions d’euro qu’il a gagnés dans des opérations louches.’
Le président collectionne aussi des moto-cross et des jeep 4x4. Une source du protocole d’Etat ajoute que, lors des voyages officiels, le président dépense sans compter. Lors de la 67è session de l’Assemblée Générale des Nations Unies à New york, fin septembre  2012, avec sa suite d’une centaine de personnes, Kabila n’a pas hésité à prendre des chambres à l’hôtel Waldorf Astoria au Park Avenue 301. Pas mal de chambres louées coûtaient 4000 € la nuit.
Les quelques 50 millions de dollar prévus par le budget national pour la présidence ne sont qu’une fraction des revenus de Kabila, dont la majeure partie est constituée du bradage des richesses nationales. Par ailleurs, il y aussi les amis du « Petit Joseph ». Pour pouvoir rester « ami », comme directeur d’une entreprise publique qui génère des recettes, il convient d’offrir des cadeaux à Kabila. Comme gage de loyauté, une enveloppe est remise au président et des cadeaux sont offerts au parti politique du président, le Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD). Celui qui ne le fait pas risque de perdre son poste.
Le bureau provincial du PPRD se réjouissait dans une correspondance du 20 septembre 2005 des contributions substantielles des mandataires de la Gécamines et de la société des chemins de fer SNCC. Les concernés furent cités nommément dans une lettre de recommandation adressée à la hiérarchie du parti. Les entreprises privées ne sont pas de reste, bien entendu. Ainsi, il apparaît dans la même correspondance que l’entrepreneur belge ‘Monsieur George Arthur Forrest et son groupe n’ont pas ménagé des efforts pour les aider pas à pas à installer progressivement le parti’.
Et puis il y a le Fonds Souverain de la République. Théodore Mugalu, ambassadeur et pasteur de son état, est à la tête de la maison civile de la présidence et fait partie du pré-carré de Joseph Kabila. Dans un document, rédigé en août 2010, et intitulé ‘ les renseignements de sécurité à l’attention de son Excellence, monsieur le président de la république, Mugalu prévient que Augustin Katumba Mwanke (AKM), l’homme qui depuis des années gèrait les grands dossiers économiques, s’apprête à succéder à ou remplacer Kabila.
Il est intéressant de constater qu’il s’étend dans le cadre de ce rapport sur le soi-disant Fonds Souverain qu’AKM tente de s’approprier de manière criminelle. Ce rapport décrit en détail les banques où Katumba Mwanke a placé l’argent du Fonds. Il est par exemple question de la Banque Générale du Luxembourg, numéro de compte 0001-61-247-6 sous le couvert de l’entreprise de Katumabu-Transit. Le compte a été ouvert le 14 juin 2009 avec un montant de 30 millions €, qu’ ‘AKM utilise pour contrôler les membres du parlement par une corruption permanente’. Au rang des victimes de cette corruption figurent Evariste Boshab qui deviendra plus tard président du parlement. Boshab aurait reçu sur son compte n° LU 93003084672157000 de la Banque et Caisse d’Epargne de l’Etat au Luxemboug environ 256.000 € depuis juillet 2009  soit 32.000 € par mois.
Plus loin les notes de ce rapport mentionnent également les banques de Kampala et d’Ouganda, le Credit Bank Limited de Hong Kong, la Ned Bank d’Afrique du Sud, la Banque Hapaolom in Panama et Tel-Aviv, et de la Banque Rossiyskiy à Moscou.
Nous ne savons pas si ces données sont vraies. Cependant, elles nous renseignent sur le type de sommes logé dans le Fonds Souverain, sur la corruption des politiciens et sur le fait que l’élite congolaise se sent comme un poisson dans l’eau dans le système bancaire international. Ça leur permet de mettre à l’abri leur cash. Ou mieux : le cacher comme une aiguille dans une botte de foin.

Périr dans une brume de billets de banque

Nous ne saurions peut-être jamais si les accusations portées contre AKM sont exactes. L’homme a perdu la vie dans un crash à Bukavu en février 2012. Il ne fait l’ombre d’aucun doute qu’il était le Raspoutine du régime. Bien qu’il n’était pas ministre, il gérait tous les grands dossiers économiques. La rentabilité d’une telle fonction est à voir à Pweto, le village natal de AKM, dans le Nord-Katanga à la frontière avec la Zambie.
Pweto porte encore les marques de la richesse et le pouvoir de l’homme. La ville, autrefois difficilement accessible, est à présent répertoriée sur la carte du monde grâce à l’érection d’un aéroport portant le nom de son bienfaiteur Mwanke. Quoique le pays souffre d’un manque chronique d’électricité, Pweto est non seulement desservie par une ligne spéciale venant de la Zambie mais aussi par un barrage hydroélectrique sur la rivière Lulua. Impressionnant : les multiples jets privés (gros cargos et passagers), des dizaines de maisons hyperluxueuses, un hôtel 4 étoiles et…une villa à la Beverly Hills – la fameuse LESA- résidence de Katumba Mwanke avec un grand escalier central donnant sur les salons intérieurs et extérieurs. La résidence dispose d’un jardin à la plage du lac Moero.  A Pweto, Katumba Mwanke passait pour le bon samaritain. Les panneaux reprenant la mention  ‘Don de l’honorable Mwanke’ sont encore visibles.
La Banque Internationale de Crédit a ouvert une agence dans ce recoin. Ce bureau n’est pas destiné à la population locale, qui est très pauvre, dit le gérant de l’agence. ‘Mais bien pour les utilisateurs venus de partout dans le monde entier pour s’entretenir avec Katumba Mwanke’
L’un des hommes d’affaires se rendant souvent à Pweto est l’israélien Dan Gertler, dit un chauffeur de Katumba Mwanke à Pweto. ‘Le patron l’appelait Dany. Son jet venait plusieurs fois la semaine. J’allais toujours le prendre à l’aéroport. Ses visites n’étaient pas programmées. Il était ici comme chez lui. Il nous donnait de l’argent, beaucoup d’argent, mille fois plus que mon salaire.’
Plusieurs versions circulent sur les circonstances de la mort de Katumba Mwanke. Une version qui revient assez souvent, est celle des billets de dollars qui se sont envolés lors du crash de l’avion. Il se raconte qu’AKM se dirigeant vers l’île d’Idjwi dans le Kivu afin d’acheter la ferme de Bertrand Bisengimana. Cet achat devait se faire au contant apparamment. L’histoire contribue à la mythologie obscure qui s’est développé autour de Katumba Mwanke. Il est clair qu’après le décès de Katumba, certains commencent à manœuvrer afin de récupérer sa position dans l’ombre mais fort lucrative. Il  y a peu d’indications que le système va subir de profondes mutations.
 Ce dossier a été réalisé grâce au soutien du Fonds Pascal Decroos pour le Journalisme Spécial.
[Auteur: Eric Mwamba/http://www.mo.be/]

Affaire Evariste Boshab et 32 millions $ redevance Snel

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DOSSIER Evariste BOSHAB (1)

19 avril 2009
Evariste Boshab a étè choisi comme nouveau Président de l’AN. Un choix qui fait parler beaucoup. Evariste Boshab a tout de même contre lui cette affaire de 32 millions de dollars américains de la SNEL recouvrés auprès du Congo/Brazza en 2004 que les congolais n’ont pas oublié. Voila une première partie d’un long et discutible dossier… à suivre dans les jours à venir
Evariste Boshab ou le choix douteux de Joseph Kabila(Congo Inter 17/04/2009)
Evariste Boshab, Secrétaire Général du PPRD, est la personne sur qui le Chef de l’Etat, Joseph Kabila, a jeté son dévolu. Comme il fallait s’y attendre, Il est le seul candidat de la majorité à la présidence du Bureau de l’assemblée nationale. Soutenu par les mobutistes rompus à l’art de combines et des vagabonds politiques sans envergure surtout obsédés par leur survie politique que pour le bien être de la population mais aussi pour leurs pouvoirs personnels au sein de la famille présidentielle.
La semaine dernière alors que l’éviction de Vital Kamerhe était acquise, la cacophonie à l’AMP semblait prendre fin, Joseph Kabila surprenait tout le monde en annonçant son choix serait Evariste Boshab .
Mais ce coup d’éclat est-il un coup de maître ? Pas sûr. Si l’on considère que le choix du prochain président de l’assemblée nationale est finalement la première décision d’ordre présidentiel des candidats, on peut se demander si le président Kabila ne vient pas là de commettre une première bévue.
C’est avec tambours et chants à la mobutu que le PPRD a déposé lundi 13 avril 2009 la candidature de M. Evariste Boshab à la présidence de l’assemblée nationale de la RDC. La forte mobilisation des partisans du secrétaire général du parti présidentiel au palais du peuple ne peut pourtant masquer la cacophonie qui règne au sein de l’Alliance de la majorité présidentielle .
Evariste Boshab a tout de même contre lui cette affaire de 32 millions de dollars américains de la SNEL recouvrés auprès du Congo/Brazza en 2004 que les congolais n’ont pas oublié . D’aucuns parlant haut et fort de ce détournement dans le chef de M. Boshab, à l’époque directeur de cabinet du chef de l’Etat, Joseph Kabila. On sait que la justice n’a finalement jamais inquiété Evariste Boshab, qui avait dû démissionner de ses fonctions auprès du président de la république à la suite de la publication d’un rapport parlementaire ad hoc. Malgré cette ombre au tableau et en cas du respect des consignes de vote de la part des députés de la majorité, il est assuré de gagner le perchoir de l’assemblée nationale .
Entre l’idéal politique du changement qui doit rompre radicalement avec le passé et l’enrichissement personnel. Evariste Boshab avait choisi. Ainsi donc, le professeur, a usé d’un excès de zèle rare dans le dossier de recouvrement des arriérés de la SNEL auprès de ses débiteurs étrangers en vue d’empocher une juteuse commission. Après l’affaire des créances de la SNEL, l’opposition réclamma sa démission. Même le président Kabila dut fléchir à cette demande, malgré le soutien apporté à Boshab par la famille politique du chef de l’État.
Le choix de porter le professeur Boshab à la tête du parlement est on ne peut plus discutable. Le président Kabila devra assumer le résultat alors lui même venait de dénoncer la corruption en affirmant dans un grand journal américain qu´il n´a pas plus de 7 personnes compétentes ou incorruptibles autour de lui.
Par Arthur Kengana 

La LUCHA présente au meeting de l'UDPS

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plusieurs associations dont le mouvement citoyen Lucha participent au meeting d’Etienne Tshisekedi ce dimanche à sur l’espace compris entre le Boulevard Triomphal et l’Avenue de l’enseignement, dans la commune de Kasavubu.
« Nous ne sommes pas un parti politique, mais nous sommes contre un éventuel troisième mandat du Président Kabila et surtout pour la tenue des élections en 2016, a dit à Politico.cd, un membre de la LUCHA.
Pour rappel, les sept membres du Front citoyen 2016 arrêtés mercredi 27 juillet à Bunia (Ituri) ont été relâchés ce vendredi 29 juillet 2016. Ils étaient arrêtés alors qu’ils participaient à une marche de soutien au dialogue national organisée par la mairie de Bunia. Détenus au cachot du Parquet à Bunia, ils sont accusés de trouble à l’ordre public « pour avoir brandi une pancarte qui rappelait l’exigence de respecter la Constitution malgré la tenue du dialogue », avait dit à POLITICO.CD un membre de la coordination du Front Citoyen 2016.

Meeting d'Etienne Tshisekedi: Joseph Kabila doit libérer le Palais de la nation au 20 décembre 2016

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« Comme prévu par la constitution, les élections doivent avoir lieu cette année 2016. Le 19 septembre 2016 est la première ligne rouge à ne pas franchir. Le corps électoral doit être convoqué pour l’élection présidentielle. Au cas contraire, la haute trahison sera attestée dans le chef de monsieur Kabila qui endosse la responsabilité du malheur des congolais. Dès cet instant, le décompte de son préavis de trois mois de locataire au palais présidentiel commence le 19 décembre 2016. Le préavis terminé le 20, la maison doit-être libre. Cet homme qui depuis 2001 jusqu’aujourd’hui joue à qui perd gagne ne devra plus échapper à votre vigilance », a dit Etienne Tshisekedi.

Discours intégral d'Etienne Tshisekedi au meeting de Kinshasa

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Etienne Tshisekedi â bel et bien tenu son meeting devant une foule nombreuse venue l'écouter .

Premier meeting d'Etienne Tshisekedi â Kinshasa

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Etienne Tshisekedi a tenu ce dimanche 31 juillet 2016 son premier discours à Kinshasa depuis 2011. Il a parlé pendant une vingtaine de minutes devant plusieurs milliers de personnes. Annoncé à 13H00, ce meeting a débuté à 15H20.
Rassemblement
« Nous sommes ensemble, désormais. Nous devrons avoir le même langage au sujet du dialogue. Nous sommes très attachés à notre constitution. Et elle déclare que le président ne peut aller au-delà de deux mandats. »
Elections
 « Si la CENI ne convoque par le corps électoral, ce sera considéré comme une haute trahison. Kabila débutera son préavis le 19 septembre. Cette fois-ci, les congolais doivent se prendre en charge. Nous ne voulons pas que les étrangers s’immiscent dans nos affaires. Nous lançons un signal qui dit que nous sommes débout. S’ils ne respectent pas la constitution, la population doit se prendre en charge. Le peuple doit démontrer sa souveraineté (…) Si les élections ne sont pas convoquées en septembre, le peuple va imposer sa démocratie ».
Elections 2011
« Vous savez qui a gagné les élections en 2011. On serait déjà loin aujourd’hui. Les « dongolo miso » en ont décidé autrement. »
Facilitateur Edem Kodjo
« Le Facilitateur Kodjo est un grand Kabiliste »
C’est Joseph Olenghankoy qui a assuré la modération du meeting. Les délégations de l’UDPS, de la Dynamique, du G7, de l’AR, du  G14, de MPP, du Front du Peuple, de la Convention des républicains étaient présentes. La société civile était représentée par Maitre Georges Kapiamba et Kabengela Ilunga. Les mouvements citoyens LUCHA et FILIMBI étaient aussi présents.

Etienne Tshisekedi mobilisation sans corruption

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UN FLEUVE HUMAIN SANS LE MOYEN DE L'ETAT
Le peuple doit boycotter pour 2 jours les bus de la MP Minorité Présidentielle
Photo de Dieudonné Dikita Makubakuba.

RDC : l’opposant Tshisekedi exige la présidentielle et le départ de Kabila avant fin 2016

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Des partisans de l'opposant historique Étienne Tshisekedi l'accueillent avec son portrait devant sa résidence à Kinshasa, le 27 juillet 2016 ©

L'opposant historique en République démocratique du Congo Étienne Tshisekedi a exigé dimanche la tenue de la présidentielle d'ici la fin de l'année et le départ du président Joseph Kabila le 20 décembre, lors d'un meeting populaire à Kinshasa.


« Le 19 septembre 2016 est la première ligne rouge à ne pas franchir. Le corps électoral doit être convoqué (à cette date, ndlr) pour l’élection présidentielle. Au cas contraire, la haute trahison sera attestée dans le chef de M. Kabila qui endosse la responsabilité du malheur des Congolais », a déclaré le président de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), de retour au pays après deux ans d’absence.
« Dès cet instant, le décompte de son préavis de trois mois de locataire au palais présidentiel commence », a-t-il ajouté, concluant : « le 20 décembre, la maison doit être libre ».
M. Tshisekedi s’exprimait devant des dizaines de milliers de personnes venues assister à son premier meeting, alors que le climat politique est tendu dans le pays à mesure qu’approche l’échéance du mandat de M. Kabila.
Ce dernier a convoqué, fin novembre, un dialogue afin de permettre l’organisation d’élections apaisées dans le pays, mais plusieurs forces d’opposition avait d’abord boudé un forum perçu comme un piège. Rassemblées autour de M. Tshisekedi, plusieurs d’entre elles ont finalement donné un avis favorable à ces pourparlers, moyennant des préalables dont la libération des prisonniers politiques et d’opinion.
Ainsi, M. Tshisekedi a également exigé la cessation des procédures arbitraires judiciaires ou autre à l’encontre des leaders de l’opposition comme c’est le cas de Moïse Katumbi et Martin Fayulu.
 Le vieil opposant a par ailleurs récusé de nouveau l’ex-Premier ministre togolais Edem Kodjo, facilitateur désigné par l’Union africaine (UA) pour ce dialogue, qu’il a accusé de prendre parti pour M. Kabila.
M. Kodjo avait déjà rejeté cette accusation, la qualifiant d’injuste.
« En tout état de cause, le 20 décembre 2016 (…) nous dirons tous au revoir à M. Kabila et nous inaugurerons une nouvelle ère, telle que nous la déciderons au cours d’un vrai dialogue politique inclusif sans Kabila », a lancé M. Tshisekedi.
M. Kabila est au pouvoir depuis 2001 et la Constitution lui interdit de se représenter.

USD 600 millions des réserves de change déjà dilapidés, Mutombo alimente le marché noir

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USD 600 millions des réserves de change déjà dilapidés, Mutombo alimente le marché noir

29 Juin 2016,  Rédaction Africa News
 
Alors que la dépréciation du franc congolais face au billet vert est devenue le sujet favori de la presse RD-congolaise, des brillants économistes sont d’avis que la décision de la Banque centrale d’injecter 50 millions de dollars sur le marché de change contribue à renforcer le marché parallèle et la décote de la devise nationale! Ces dernières semaines, le gouvernement Matata se fend d’une série d’explications pour justifier le retour de l’inflation, le retour aux vieux démons, l’attribuant essentiellement à la conjoncture mondiale, principalement la chute de cours des matières premières! Au fond, le gouvernement paie cash sa politique économique.
 
N’y Avec d’une part, une économie basée sur l’exploitation du cuivre, du cobalt et du pétrole, principales sources des devises étrangères, le dollar surtout, le gouvernement découvre que l’accalmie sur les marchés locaux de change est une utopie sans la diversification de l’économie. L’inflation existe. Le choc qu’il a créé sur le pays occasionne des effets pervers tant sur les prix des biens et services, en hausse, que sur le panier de la ménagère étant donné que les gens ont perdu 20% du pouvoir d’achat.

D’autre part, la recherche effrénée du dollar à la fois par les opérateurs économiques et les thésaurisateurs crée la rareté du billet vert alors que le manque, depuis 2012 à ce jour, d’un programme formel avec le FMI et la Banque mondiale révèle que malgré les mises en garde des experts, le Premier ministre Matata Ponyo, qui croise la décote du franc congolais et en fait l’expérience amère, donne l’impression de n’avoir pas prévu de plan B. Sauf à prétendre compter sur une intervention aléatoire de la Banque centrale du Congo -BCC-, c’est le prix de l’arrogance de certains et/ou du manque de clairvoyance des autres.

Dans la bataille contre la dégringolade de la monnaie nationale, le gouverneur de la Banque centrale du Congo Déogratias Mutombo revient à la charge en injectant USD 50 millions sur le marché. Dans un communiqué officiel daté du 27 juin 2016, la BCC fait savoir: «A l’issue de l’opération d’adjudication des devises intervenue ce jour, et conformément à son annonce de la fin de la semaine dernière, la Banque centrale du Congo vient de vendre une première tranche de 50 millions de dollars américains aux Banques commerciales pour la couverture des besoins pressant d’importation des biens de première nécessité». De la portée de cette intervention, la Banque centrale précise: «Cet effort visant l’amélioration de l’offre des devises sur le marché des changes, combiné aux restrictions de l’offre de la monnaie nationale, devra à terme stopper durablement la dépréciation du franc congolais observée ces dernières semaines».
 
Au mois de février dernier, la Banque centrale du Congo avait déjà fait une intervention similaire pour le même montant d’USD 50 millions.
Concrètement, alors que le pays est en situation de déficit de l’offre du franc congolais face à la demande, la BCC prétend intervenir pour soutenir la parité en vendant le dollar et en achetant le franc congolais sur le marché des changes dans la perspective d’obtenir la réduction de la base monétaire via l’achat des titres.

Voici que des brillants économistes demeurent sceptiques quant à l’efficacité de cette intervention.
 
Selon un tweet de l’ancien vice-Premier ministre en charge du Budget et professeur à la Faculté des Sciences économiques de l’UNIKIN, Daniel Mukoko Samba, «la dernière fois que la RD-Congo a eu ce problème, le gouvernement n’a pas recouru à une quelconque intervention de la Banque centrale mais à l’appui coordonné de la Banque mondiale, du FMI -NDLR: avec lesquels le pays était en programme- et de la Banque africaine de développement -BAD». Les trois institutions ont claqué 500 millions de dollars et la RD-Congo s’était tirée d’affaires.
 
La monnaie nationale devenue sans valeur!

A en croire Albert Tcheta-Bampa, professeur à l’Université de Paris 1-Panthéon Sorbonne cité par le site Zoom Eco, «l’intervention de la BCC sur le marché des changes par la cession des devises ne sera pas efficace parce que la persistance de degré de dollarisation et la structure de production de l’économie RD-congolaise empêchent la transmission de la politique monétaire». Tcheta-Bampa affirme également dans un tweet mardi 28 juin que par son contrôle des changes qui a pour but de modifier le volume de transactions en devises, la BCC renforce le marché noir.

Déjà le 21 juin 2016, Jean-Claude Masangu Mulongo, 16 ans à la tête de la Banque centrale du Congo, se plaignait: «Je suis interpellé par la chute des cours de nos principaux produits d’exportation -cuivre, cobalt et pétrole- ainsi que par la chute des recettes fiscales de l’Etat qui ont entrainé d’importantes coupes budgétaires et une réduction significative de la croissance économique, une baisse sensible des réserves de change de la Banque centrale du Congo et une dépréciation inquiétante du Franc congolais. Je suis également préoccupé par la hausse des prix des produits importés en particulier des denrées alimentaires frappant ainsi de plein fouet les populations les plus vulnérables»

Depuis Bruxelles où il séjourne, l’ancien Premier ministre Adolphe Muzito donne également de la voix, détails chiffrés à l’appui: «La population a perdu plus de 20% de son pouvoir d’achat à cause de la dépréciation du franc congolais alors que les autorités monétaires et le gouvernement ont déjà dépensé environ 600 millions de dollars des réserves de change destinées à sécuriser le pays. Cette intervention de la Banque centrale n’aidera pas à stabiliser la monnaie nationale tant que le gouvernement continuera à recourir à la planche à billets. Au contraire, l’action de la BCC renforce le marché parallèle».

Avis Charles Kabuya, avocat, analyste des risques politiques et économiques en Afrique et essayiste sur l’économie et le développement: «Le contexte politique étant anxieux, l’aspiration des devises sur le marché est un obstacle pour la stabilité monétaire». Puis: «La recherche effrénée du dollar à la fois par les opérateurs et les thésaurisateurs ne peut qu’accentuer la dépréciation du franc congolais».

Joint via Viber mardi, Noël Tshiani, haut fonctionnaire international à la Banque mondiale se montre très offensif: «Une intervention de 50 millions de dollars pour sauver une monnaie devenue sans valeur et totalement supplantée par le dollar me semble être de la naïveté de la part des autorités monétaires. Le problème réel est celui de la situation globale du pays, devenu un grand risque pour les investisseurs. Les grandes compagnies comme Freeport MacMoran vendent leurs actifs à cause du contexte politique peu rassurant et qui ne fait que croitre à cause de la mauvaise gouvernance généralisée».

En plus: «Certes la baisse des prix des matières premières a entrainé la baisse des réserves de change face à une demande toujours importante des devises pour payer les importations. Mais il y a aussi la corruption endémique qui fait perdre des millions de dollars au Trésor public en plus de la fraude fiscale et les détournements de fonds publics dénoncés par le Conseiller spécial Luzolo Bambi mais restés sans suite. Ce qui montre que le pays n’est pas sérieux pour mener les réformes nécessaires à la relance de l’économie et l’accroissement de la capacité de générer les ressources intérieures».

Face à cet abîme, Tshiani indique aux autorités une exigence: au-delà du taux de change dont la dépréciation montre que la stabilité du cadre macroéconomique n’était qu’une fiction, les autorités monétaires et politiques doivent indiquer clairement dans quel état se trouve le système financier RD-congolais après la mise sous administration provisoire de la BIAC. Une déclaration de la BCC sur la santé globale du système financier est plus que nécessaire surtout que le pays n’a pas mis en place une institution d’assurance des dépôts bancaires pour sécuriser le public, dit-il. AKM
 

La Banque mondiale suspend le financement de la centrale Inga III : L’orientation stratégique congolaise à la base de cette suspension

Actu Jeune Afrique 03 08 016

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RDC : Kalev Mutond et Alexis Thambwe Mwamba visés par une plainte pour « torture » aux États-Unis

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Darryl Lewis, l'ancien conseiller en sécurité américain de l'opposant congolais Moïse Katumbi a porté plainte pour "torture" devant la justice américaine contre le chef de l'Agence nationale de renseignement (ANR), Kalev Mutond, et le ministre de la Justice, Alexis Thambwe Mwamba. Accusé d'être un "mercenaire", il avait été détenu en RD Congo pendant plus d'un mois avant d'être relâché et de regagner les États-Unis.

Darryl Lewis est un homme en colère. Cet ancien militaire américain reconverti dans la sécurité privée n’a pas du tout apprécié son escapade en RD Congo et compte bien le faire payer aux autorités congolaises.
4,5 millions de dollars demandés
Le 29 juillet, il a déposé une plainte de douze pages devant la Cour du district de Washington D.C. et dont Jeune Afrique a pu obtenir une copie (la traduction en français, réalisée par les avocats de Darryl Lewis, est disponible au bas de cette article). L’Américain y porte plainte pour « torture » contre deux officiels congolais : l’administrateur général de l’Agence nationale de renseignement (ANR) Kalev Mutond ainsi que le ministre de la Justice, Alexis Thambwe Mwamba. Il leur réclame 4,5 millions de dollars de dédommagement.
Recruté comme conseiller en sécurité de l’entreprise Jones Group International (JGI) par l’opposant Moïse Katumbi, Darryl Lewis avait été arrêté le 24 avril à Lubumbashi et accusé par le ministre congolais de la Justice, Alexis Thambwe Mwamba, d’être un mercenaire, accusation qu’il a toujours niée.
Mauvais traitements
Lewis affirme avoir subi de mauvais traitements dans le but de lui extorquer de faux aveux pendant sa détention. « Les membres de l’ANR ont interrogé M. Lewis […] lui infligeant une douleur psychique et physique extrême, y compris frapper M. Lewis, lui tirant ses mains menottées derrière son dos afin d’exercer une pression extrême sur ses articulations autour des épaules, tout en le poussant au niveau de la tête ». Il cite, entre autre, des interrogatoires de 16 heures, des privations de sommeil et de nourriture. Il affirme aussi avoir assisté au passage à tabac d’un codétenu. « Pendant le passage à tabac, un agent de l’ANR est venu à la fenêtre de M. Lewis et a déclaré « vous êtes le suivant », affirme le texte de la plainte. Il finalement été expulsé par les autorités congolaises après six semaines de détention à Kinshasa.
Contacté par Jeune Afrique, le ministre de la Justice Alexis Thambwe Mwamba a affirmé, dans un SMS : « la République mettra des avocats américains pour défendre. Nous verrons si le juge acceptera la thèse de M. Lewis. Un Congolais qui aurait agi aux États-Unis comme Lewis en RD Congo aurait certainement eu à s’expliquer devant le FBI et autres services ».
Quid de la souveraineté congolaise ?
Un tel procès aux États-Unis pourrait-il se heurter à la souveraineté de la RD Congo ? « Ils sont poursuivis en tant qu’individus, a précisé Me Godfrey. Toutes les affaires sont différentes, mais il y a eu des précédents comme le cas Samantar ». Dans cette affaire, la Cour suprême des États-Unis avait estimé que Muhammad Ali Samantar, un ancien Premier ministre de Somalie, pouvait être poursuivi aux États-Unis en vertu de la législation contre la torture.
Les avocats de Darryl Lewis affirment, par ailleurs, que d’autres agents congolais pourraient être poursuivis si de nouvelles responsabilités étaient établies.
Darryl Lewis est défendu par Donald Pongrace et Merrill Godfrey, deux employés d’Akin Gump, l’un des principaux cabinets d’avocat et de lobbying américain. Akin Gump a également pour client direct Moïse Katumbi, qui l’a engagé pour un montant de 180 000 dollars d’avril à novembre 2016 selon l’agence Bloomberg. Interrogé par Jeune Afrique sur cette concomitance, Merrill Godfrey a simplement répondu : « mon seul client est M. Lewis ».

Vous pouvez consulter ci-dessous le document original de la plainte déposée par Darryl Lewis, traduit en français par ses avocats, que Jeune Afrique s’est procuré :
Lewis Complaint – Version en français.docx by jeuneafrique on Scribd

Tom PIERRELLO, 'envoyé spécial de Barrack OBAMA dans la Région des Grands Lacs en audience chez Etienne TSHISEKEDI WA MULUMBA

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Je porte à la connaissance de l'opinion tant nationale qu' internationale que; Le President élu, President du Rassemblement, le Docteur Etienne TSHISEKEDI WA MULUMBA reçoit en ce moment l 'envoyé spécial de Barrack OBAMA dans la Région des Grands Lacs Tom PIERRELLO , accompagné du panel qui devrait conduire le dialogue selon la résolution 2277, à la Présidence provisoire de la République.
Photo de Yannick Pyren's Luntadila.
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