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  • Title: Une nouvelle Afrique voit jour
  • Channel Number: 6061327
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Colonel Mamadou N'dala N'est plus en vie

January 2, 2014, 6:02 am
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RDC  : 5 militaires blessés dans une embuscade de rebelles ougandais dans l’est du pays – La Colonel Mamadou N’dala vient d’être confirmée

Image


C’est la voiture du commandant Mamadou N’dala en charge des opérations contre la rébellion ougandaise, qui a été visée. Le sort de ce commandant reste inconnu selon son garde du corps. L’attaque s’est déroulée dans le nord de la province du Nord-Kivu dans l’est de la République démocratique du Congo.
Les FARDC viennent de confirmer la mort du Colonel Mamadou Moustapha Ndala.
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RDC : le colonel Mamadou Ndala tué dans une embuscade à Beni

January 2, 2014, 6:11 am
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Le colonel Mamadou Mustafa Ndala des FARDC/Photo FacebookLe colonel Mamadou Mustafa Ndala des FARDC/Photo Facebook
Le colonel Mamadou Ndala, commandant de la Brigade Commando URR, a été tué ce jeudi 2 janvier dans une embuscade des rebelles ougandais de l’Adf-Nalu dans le village appelé Ngadi, entre l’aéroport de Mavivi et Beni-ville (Nord-Kivu).
Selon des sources militaires, plusieurs membres du convoi ont également été tués. Pour l’instant, les Casques bleus népalais de la Monusco, arrivés sur les lieux, s’activent à éteindre le feu mis par les assaillants à l’un des véhicules du convoi. Celui-ci aurait perdu plusieurs autres de ses membres dont le nombre reste à déterminer.
Peu avant la confirmation de sa mort, son garde du corps, le caporal Paul Safari, a fait ce témoignage à l’AFP :
« Une roquette est arrivée du côté droit de la route et a atteint notre jeep, surmontée d’une arme lourde. J’ai commencé à tirer jusqu’à terminer toutes mes munitions, mais nos agresseurs avançaient toujours. Quand la roquette a touché la jeep, le colonel était toujours en vie. Quand j’ai fui, je ne l’ai pas vu sortir de la voiture, je ne sais pas s’il est vivant ou pas ».
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02/01/14/ REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE JEUDI (CongoForum)

January 2, 2014, 6:21 am
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02/01/14/ REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE JEUDI (CongoForum)
Le nouvel an 2014 a été fêté de manière timide à Kinshasa. Des zones d’ombre continent à planer sur le dossier du coup de force à Kinshasa lundi dernier. Celui-ci a occupé une place de choix dans le message de Nouvel an de JKK.

Réveillon tristounet

Le nouvel an 2014 a été fêté de manière timide à Kinshasa où plusieurs quartiers  n’ont pas été illuminés par des décorations, contrairement aux années précédentes, hormis quelques artères du centre-ville. Pour certains Kinois contactés par l’ACP, cette situation fait suite aux attaques perpétrées, lundi 30 décembre, par des hommes armés contre certains sites stratégiques, en l’occurrence la Radiotélévision nationale,(RTNC), l’aéroport international de N’Djili et l’Etat-major général des forces armées de la République Démocratique du Congolaise( FARDC).

Attaque du 30/12/13 / zones d’ombre

Trois jours après les attaques à Kinshasa, Lubumbashi, Kolwezi et Kindu, des enquêtes sont actuellement menées dans les milieux des services de renseignement et de sécurité, annonce RFI. Elles doivent permettre de découvrir pourquoi les assaillants, qui se sont réclamés du prophète Mukungubila, ont agi avec autant de facilité contre des objectifs hautement stratégiques. Elles ont également pour objectif de comprendre comment la préparation de ces attaques a échappé à la vigilance de ceux qui sont chargés de veiller à la sécurité du pays.

Le Conseil supérieur de la défense, réuni mardi en séance extraordinaire, à Kinshasa, sous la direction de Joseph Kabila, a pris un train de mesures pour renforcer la sécurité dans le pays. Le Conseil, qui se penchait sur la situation sécuritaire dans le pays, au regard des attaques lundi dernier de certains sites de Kinshasa, de Lubumbashi, de Kolwezi et de Kindu, par quelques assaillants, identifiés comme des terroristes, a arrêté ces mesures en vue d’éviter que ce genre de surprises se reproduisent.
(Ce « renforcement de la sécurité dans le pays », la « vigilance accrue » du message de Nouvel An, les récentes noinations au sein de la police qui promeuvent des officiers « musclés », la déception liée à la non-concrétisation des promesses de « libération des prisonniers politiques », tous ces éléments donnent à penser que le pouvoir – qu’il ait ou non « monté » les événements du 30/12/13 – fait de la musculation en vue d’événements futurs. Lesquels exactement ? C’est difficile à à dire. La répresson est de toute façon nécessaire pour continuer à maintenir la fiction du « résultat » des élections du 28/11/11[1]. Il pourrait s’agir également de précautions contre des réactins à l’annonce d’une « nouveau gouvernement » indigeste, ou de tripotages concernant la présidentielle de 2016. Les hyppothses sont nmbreuses dans un pays où, depuis trois ans, toute autorité prétendue ne relève plus que de la force, de l’intimidation, d’un coup d’état de fait. Le principal ressort de ce coup d’état consiste à progresser, comme si de rien n’était, dans les tâches qui suivent normalement une élection et à mettre le pays et le monde devant le fait accompli. NdlR)
Le haut émissaire de l'ONU en RDC, annonce Xinhua, a condamné "dans les termes les plus forts" les attaques perpétrées par des hommes armés sur un certain nombre de sites stratégiques dans le pays, a déclaré mardi un porte-parole de l'ONU dans un communiqué. Selon le communiqué, le représentant spécial du secrétaire général de l'ONU pour la RDC, Martin Kobler, a déploré lundi les attaques menées contre le quartier général des forces armées congolaises, le siège de la Radiotélévision nationale Congolaise et l'aéroport international de la capitale, Kinshasa.
Plus de 100 morts d’après les autorités, essentiellement dans les rangs des assaillants. Des assaillants qui étaient des partisans du pasteur Joseph Mukungubila, un prédicateur chrétien et candidat malheureux à la présidentielle de 2006. Pourquoi ces fidèles ont-ils ainsi pris les armes ? Pas d’explications officielles pour l’instant.      
« Nous avonsété tous choqués, a déclaré hier le porte-parole du gouvernement, Lambert Mendé, cité par Le Potentiel, ce sont des jeunes gens à fleur d’âge qui ont été utilisés pour accomplir des tâches suicidaires à l’évidence. Des jeunes gens dont l’avenir ne pouvait aussi délibérément être enfermé dans une entreprise criminelle désespérée. Même au nom de Dieu ».
Afrikarabia rappelle pour sa part que « dans une lettre ouverte datée du 5 décembre, le pasteur Joseph Mukungubila avait violemment dénoncé la gestion du pays par Joseph Kabila et tenu un discours haineux à l’encontre du Rwanda voisin, dont il rappelait les agressions contre la RDC et avec qui, selon lui, le président Kabila 'pactise'. (…) Si les attaques semblent avoir été concertées, Joseph Mukungubila affirme qu’elles n’étaient qu’un soulèvement 'spontané' de ses partisans (…).»
Le pasteur congolais Joseph Mukungubila Mutombo, dont des adeptes ont mené lundi des attaques dans plusieurs villes de la RD Congo a demandé mardi que le président Joseph Kabila “quitte le pouvoir”, et affirmé qu’il n‘était pas “en fuite” à l‘étranger. “Qu’il puisse quitter le pouvoir, qu’il puisse laisser (le pouvoir)! (...) C’est intolérable qu’un étranger soit à la tête du pays. C’est intolérable”, a-t-il déclaré par téléphone à l’AFP, faisant référence à des allégations selon lesquelles M. Kabila serait Rwandais.

Vingt heures après les attaques simultanées de ses "frères"à Kinshasa, Lubumbashi, et Kindu, le pasteur Paul-Joseph Mukungubila livre aussi à Jeune Afrique sa lecture des événements du 30 décembre. Il accuse notamment les autorités congolaises d'avoir "massacré" ses adeptes alors qu'ils n'étaient pas armés, selon lui. Joint au téléphone par Jeune Afrique, l'investigateur présumé des attaques du 30 décembre s'est dit d'emblée "affecté" par ce lourd bilan. Paul-Joseph Mukungubila, père de "10 ou 12 enfants" (il ne se rappelle plus du "nombre exact"), soutient toutefois qu'il n'y a pas eu de préméditation de la part de ses "frères" qui ont attaqué les différents sites à Kinshasa 

En ce qui concerne les attaques de lundi dernier, dit RFI, beaucoup dans l'appareil d'Etat soupçonnent ou même accusent des responsables katangais d'avoir instrumentalisé le pasteur Mukungubila et ses partisans. La crise au Katanga serait-elle en train de s'exporter ? (…) En coulisses, nombreux sont ceux qui cherchent à avancer leurs pions. Pour entrer au gouvernement, mais aussi pour se placer en vue de la présidentielle de 2016, puisqu'officiellement, Joseph Kabila ne peut se représenter.
Les attaques ont été revendiquées par des partisans du pasteur Joseph Mukungubila. Ce dernier aurait pris la fuite à l'étranger, selon le porte-parole du gouvernement Lambert Mende. Le pasteur Mukungubila avait déclaré lundi a la BBC que ses partisans s'étaient révoltés après un assaut sur sa résidence à Lubumbashi, ce qu'a démenti le gouvernement. Tour à tour, les assaillants, munis d'armes et de machettes ont attaqué le siège de la télévision nationale, l'aéroport international et la base de l'état-major militaire dans la capitale congolaise.
Attaque du 30/12/13 / Manipulation ?
Toujours est-il que « ce coup de force raté en RDC pose un certain nombre d’interrogations pour le moment sans réponse, relève Afrikarabia.Le bilan tout d’abord, particulièrement lourd. De nombreuses voix (notamment des ONG) s’élèvent pour dénoncer la riposte 'disproportionnée' des forces de sécurité congolaises face à des assaillants faiblement armés (machettes et armes de poing). Sur la toile les opposants politiques à Joseph Kabila parlent d’un 'véritable massacre' contre des 'civils' ou d’un 'faux coup d’Etat monté par le pouvoir'. » Enfin, toujours d’après Afrikarabia,« dernier élément préoccupant pour le régime de Kinshasa : l’extrême facilité avec laquelle les insurgés ont pu pénétrer dans des lieux aussi stratégiques (télévision, aéroport, Etat major militaire). Beaucoup pensent que les assaillants ont bénéficié de complicités au sein des établissements attaqués ou dans l’appareil sécuritaire… ce qui réveille chez certains, la théorie d’une 'mascarade' organisée par le régime de Joseph Kabila, en difficulté politique après sa signature avec les rebelles du M23.»
Le nom de John Numbi (et, plus généralement des « Katangais ») a également été prononcé au sujet de ces attaques. L’ancien patron de la police nationale congolaise a réagi, mardi 31 décembre, au cours d’un point de presse tenu dans sa ferme privée de Benjhin, située à une quarantaine de kilomètres du centre-ville de Lubumbashi, chef-lieu du Katanga, dont RadioOkapi rend compte Le général John Numbi nie son implication dans les attaques armées perpétrées le 30 décembre dernier contre les sites stratégiques, à Kinshasa, Lubumbashi (Katanga) et Kindu (Maniema). Extrait :
 « Radio Okapi : Mon général, votre nom est cité parmi les gens impliqués dans les récents événements de Kinshasa, Lubumbashi et Kindu ou vous êtes cité comme étant la personne qui a collaboré avec le révérend-pasteur Mukungubila ?       
John Numbi : Je l’ai appris comme vous. Monsieur Mukungubila, je l’ai vu uniquement à la télévision comme candidat-président de la République. Je ne l’ai jamais croisé sur la route et il ne m’a jamais dit bonjour même au téléphone. Je ne connais même pas un de ses proches-collaborateurs. Voilà le mal qui ronge le pays : le mensonge au lieu que les gens travaillent. Mukungubila l’a reconnu officiellement à la télévision mais il ne m’a jamais cité comme son collaborateur direct.
Radio Okapi : Vous avez des affinités avec lui ?
John Numbi : Je ne sais pas. Je pense que vous êtes professionnel et il n’y a pas un service de l’Etat qui peut définir le lien qui me lie avec Mukungubila. Je ne connais pas sa famille, il ne connait pas non plus la mienne. Je ne connais pas ses enfants et il ne connait non plus pas les miens.
Radio Okapi : Pourquoi votre nom apparaît ?
John Numbi : C’est là où vous pouvez fouiller. Nous avons développé une culture de mensonge dans notre pays. J’ai même suivi des journalistes qui posaient des questions à notre ministre de l’Information qu’il fallait désarmer John Numbi. Je suis en suspension depuis trois ans par discipline. Lorsque le Conseil supérieur de la Défense prend une décision, je dois me plier et saluer cette décision. Je me suis retranché et je suis resté calme sans rien dire. On veut désarmer mes hommes ! Quels hommes ? Ils sont où ?
Radio Okapi : Vous avez une compagnie ou un bataillon ?John Numbi : Vous pensez qu’il est justifié qu’un officier en suspension puisse avoir un bataillon ou une brigade ou encore un peloton ? Quelle est ma supériorité par rapport aux institutions du pays, à l’organisation de l’armée ou de la police pour que je puisse détenir plus de 30 ou 40 hommes ? Chez moi à Lubumbashi, je n’ai qu’un seul garde du corps. Dans cette ville, personne ne m’a vu avec une escorte ou un garde du corps en train de me promener.
Radio Okapi : Certaines langues disent que vous êtes mécontent depuis que le président de la République a confirmé le général Bisengimana à votre place et vous vous êtes lancé dans cette optique de soulèvement armé ?
John Numbi : Je ne suis pas l’ami du président de la République. Il est le commandant suprême et il n’a pas d’associé dans l’exercice de son pouvoir. Lorsqu’il prend la décision de nommer quelqu’un, il ne doit pas me consulter et je ne dois pas m’opposer. Je ne peux même pas juger la décision du président de la République car quand il m’a suspendu, je n’avais pas boudé. Lorsqu’il a désigné Bisengimana comme intérimaire, je n’ai pas boudé et je suis calmement parti. Pourquoi je dois bouder aujourd’hui parce qu’il l’a désigné. Il n’a pas seulement nommé Bisengimana qui aussi a ses adjoints. Donc, je vais mettre en cause la décision du président de la République ? De quelle manière je peux le faire ? Si vous dites que par la révolte. Qui s’est révolté ? Ce n’est pas mon garde du corps, ni mon chauffeur. Ceux qui se sont révoltés sont entre guillemet des hommes de Mukungubila ; ces hommes sont tous des civils et il n’y a un seul policier ou un militaire. »
Message de fin d’année

L’année 2013 est celle de la victoire incontestable des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) sur une énième pseudo rébellion » voulue, conçue et organisée » pour déstabiliser la RDC, a déclaré Joseph Kabila mardi, dans son message de fin d’année à la Nation congolaise. Pour lui, il s’agit également d’une victoire de la diplomatie congolaise, qui a permis de clarifier la situation dans la région des Grands lacs et d’accroître le nombre des amis sur la scène internationale; une victoire des valeurs de la République et du pacte républicain, du patriotisme des Congolaises et des Congolais, de la conscience et de la cohésion nationale.
Le gouvernement congolais a affirmé mardi que 103 personnes avaient été tuées dans "l'offensive terroriste" menée lundi par des assaillants se réclamant d'un opposant à Joseph Kabila, qui a appelé mardi ses compatriotes à la "vigilance". Dans son traditionnel discours de fin d'année, JKK a déclaré qu'il en appelait "une fois de plus, à la vigilance tous azimuts des Congolaises et des Congolais".  

Divers, en bref.
·      
D’après Radio Okapi, des coups de feu ont été entendus mercredi 1er janvier dans la soirée au centre-ville de Lubumbashi, créant une panique généralisée. Selon des témoins, un militaire visiblement en état d’ivresse a ouvert le feu sans que l’on ne sache pourquoi. Dans le concert de tirs qui s’en suivi, un soldat a été tué. On dénombre également plusieurs blessés parmi les militaires et les civils, indiquent des sources militaires. Il est environ 18 heures 30’ lorsqu’un militaire apparemment en état d’ivresse ouvre le feu non loin de la Grand-Place de la poste ou se tient un concert de musique. (D’autres témoignages font un récit presque identique, à ceci près qu’il n’y aurait pas eu un, mais deux militaires ivres.NdlR)

Le chef du village de Basipiyo, une  localité du  territoire de Bondo, à plus de 500 km au Nord de Kisangani  dans la Province Orientale signale la présence depuis lundi 30 décembre,  des militaires centrafricains de la Seleka,  à 1 km du centre de cette entité. Craignant d’éventuelles exactions de ces militaires étrangers, la population a vidé  le village pour se diriger vers le centre de la chefferie de Gurumasi et  le poste d’Etat de Bili et la chefferie de Gowa. (AFP)

La Police nationale congolaise (PNC) a saisi depuis mardi 24 décembre dans le territoire de Watsa dans le district du Haut-Uélé (Province Orientale), un camion transportant du bois appartenant à un groupe des Somaliens. Ce bois était sur le point d’être exporté illégalement, a indiqué ce mercredi à Bunia le ministre provincial en charge des Ressources naturelles, Paulin Odiane, qui revient de Watsa où il a ordonné cette saisie. Il a aussi suspendu le superviseur de service de l’Environnement accusé d’être impliqué dans l’exploitation illicite du bois par des expatriés. (Radio Okapi)


© CongoForum, le jeudi 2 janvier 2014
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ACTU Rd CONGO commentée par Jeune Afrique

January 2, 2014, 6:44 am
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RDC : 103 morts dans "l'offensive terroriste", Kabila appelle à la "vigilance"

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| Rwanda: un opposant "assassiné" en Afrique du Sud | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique

January 2, 2014, 6:47 am
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| Rwanda: un opposant "assassiné" en Afrique du Sud | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique
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Prospective | Que réserve 2014 à l'Afrique ? | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique

January 2, 2014, 7:02 am
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Prospective | Que réserve 2014 à l'Afrique ? | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique

Certains sont joyeux, d'autres moins. Certains sont attendus, d'autres donnent lieu à un véritable suspense. Panorama des événements qui feront l'actualité en 2014.
Impuissance. Le mot est dur, mais il est juste. Du Mali en janvier à la Centrafrique en décembre, de Servalà Sangaris, l'année 2013 aura été marquée par l'incapacité de l'Afrique à résoudre ses crises sans recourir à une intervention extérieure. Certes, plus d'un demi-siècle après les indépendances, cet amer constat a été occulté par le caractère "présentable" de ces deux ingérences françaises, souhaitées par la majorité de la population des pays concernés et décidées à contrecoeur par l'ancienne puissance coloniale. Il n'empêche : les chefs d'État africains seraient plus crédibles quand ils s'insurgent contre les empiétements de la Cour pénale internationale s'ils étaient en mesure d'assumer seuls, chez eux, leur propre souveraineté. L'année qui s'ouvre devant nous sera à n'en pas douter ponctuée par les développements de ces deux crises non encore apaisées. Tout comme elle verra les pays nord-sahariens gérer tant bien que mal les conséquences d'événements majeurs survenus en 2013 : échec des expériences islamistes en Égypte et en Tunisie, AVC présidentiel en Algérie, dislocation de la révolution libyenne. Ce sera aussi, hélas, notre première année sans Nelson Mandela. Parmi tous les héritages que nous laissent les douze mois écoulés, celui-là est sans doute le plus exigeant...
Sommaire :
- Tour d'horizon des grands rendez-vous politiques africains de l'année 2014
- Justice, football, cinéma, sciences... les grands événements de l'année à venir

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RDC : Un coup d’état d’opérette à la fin de l’année

January 2, 2014, 7:10 am
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TRADUCTION LIBRE DC – MARC MAWETE
Surprenant et subliminale du cœur de l’Afrique – Afrique du taz-éditeur Dominic Johnson-traduction libre et completé par Marc Mawete/DC
 30.12.2013, 23:12
 
Quelle fin de l’année mouvementée pour la République démocratique du Congo:
un "coup d’Etat" présumé a secoué la ville de Kinshasa ce matin. Alors  qu’ il était  apparu complètement ridicule ce matin, par la suite il est apparut   un peu plus complexe que sa première impression, même s’il est encore trop mystérieux pour en  donner un jugement définitif.
Mais le cours des événements révèle beaucoup d’information cachées sur la la manière de fonctionner de la politique au Congo d’ aujourd’hui.
Voici les évenements. A 08h40, selon les témoins oculaires, un groupe d’une dizaine d’hommes en T-shirts, armés de gourdins et "bâtons" pénètrent dans un studio de la télévision d’Etat RTNC de Kinshasa et ils expliquent aux journalistes présent qu’ ils sont " libres " et qu’ils doivent  nécessairement informer le public maintenant à propos de leur message. Dans des scènes chaotiques, quelques minutes avant que le signal transmis soit éteint (prétendument par le gouvernement lui-même), les assaillants prononcent  la phrase "Mukungubila est le roi, Mukungubila est notre libérateur" ( il est venu sauver les congolais du joug rwandais). Qui est Mukungubila?
On verra cela plus tard.
Tout cela aurait pu ne pas être pris au sérieux si presque simultanément on n’aurait pas entendu des tirs à l’arme lourde et légère dans  tous les principaux sites stratégiques de la ville: de  l’aéroport de Ndjili international, à la plus grande base militaire Tshatshi, jusqu’au " Palais de Marbre » (où loger le président) et quelques autres endroits sensibles. Un panique générale éclate à Kinshasa. Les bruits commencent à circuler d’un coup d’état en exécution. Pourquoi? Cela aussi on le verra plus tard.
Le cauchemar qui vivent les Kinois et même les habitants d’autres villes se termine rapidement. Près de trois heures après la première attaque, le ministre de l’Information, Lambert Mende, parle d’une attaque "terroriste" par un "groupe non identifié" et a annoncé le bilan suivant: RTNC – tué 8 des 30 attaquants, 2 arrêtés; aéroport – 10 tués 20 assaillants; état-major général – 16 tués 20 attaquants. fait un total de 34 morts. "Nous n’avons pas l’impression que les attaquants,  avec un tel équipement maigre et un petit nombre,  auraient pu avoir une autre  objecif que celui de de susciter la panique et la terreurà la veille des célébrations du Nouvel An», a déclaré Mende.
Le coup et la logistique etaient certe reduit mais pas si maigres que cela. Des témoins oculaires, en effet,  parlent d’opérations militaires massives contre des adversaires armés soupçonnés opérer dans diverses parties de la ville. Tant à  l’aéroport qu’à la  RTNC sont par la suite signalés des cadavres " rwandophone» (comme si les cadavres pourraient parler…..).
Certains témoins parlent de combats internes entre des unités des forces de sécurité. Impossible d’en savoir plus. Les rumeurs les plus folles commencent à circuler.
D’autant plus que  dans d’autres villes des combats sont signalés. Dans la capitale du Katanga,  Lubumbashi,  ainsi que dans l’importante  ville minière de Kolwezi des échanges de tirs sont signalés. Dans la capitale du Maniema, des prétendus  miliciens Maï-Maï occupent brièvement l’aéroport de la capitale, Kindu.
Le bilan officiel des victimes est revu à la hausse dans la soirée à 52 assaillants morts et trois membres morts des forces de sécurité à Kinshasa et 39 emprisonnés. Une vidéo qui circule sur le net, montre un camion ouvert plein de cadavres sanglants. (le 31/12/2013 l’AFP donne un bilan total de 140 civils tués à Kinshasa et Lubumbashi- ndlr).
Les premiers rapports disent que que les assaillants  avaient annoncé la « libération du Congo des Rwandais » à  la télévision d’Etat RTNC. Ce message n’a pas été  réitérée par la suite. Cette revendication semble se référer à l’accusation que certaines forces politiques lancent contre Kabila d’être un ressortissant rwandais.
1* . Version publiée: Le prédicateur patriotique illuminé Mukungubila dont les  les assaillants «libérateurs» seraient les adeptes, est un chef de culte évangélique du Katanga, où il y a des nombreux de ce genre – la plupart du temps partisans du président Kabila. Joseph Mukungubila Mutombo mène une église appelée "Ministère de la restauration" et ilse fait appler le "prophète de l’éternel" et il se réfère pour cela à deux versets bibliques.
Le premier,  Isaïe 61, 1-2: «L’Esprit du Seigneur est sur ​​moi, parce que il m’a oint. Il m’a envoyé pour prêcher aux humbles, pour guérir le cœur brisé, pour proclamer aux captifs la liberté, prêcher pour réconforter tous ceux qui pleurent la venue de l’année de grâce du Seigneur et le jour de vengeance de notre Dieu, ". et la deuxième aux actes 3, 19-21: "Repentez-vous donc et convertissez-vous, pour que vos péchés soient effacés, afin que des temps de rafraîchissement viennent de la présence du Seigneur……
Mukungubila est né, comme nous le lisons sur Internet, en 1947 à Kisala (Nord-Katanga, la région d’origine de la famille Kabila, avec qui il est censé être, selon une version, lié par des liens de famille) . En 1977 Dieu lui avait rendu visite deux fois et puis il avait fondé son église. En 2006, il rejoint l’élection présidentielle au Congo en 2006 comme indépendant et il s’est présenté sous la bannière «L’élu de Dieu» (Le choix de Dieu) obtenant officiellement 59 228 votes (0,35%) -.
Depuis, il diffuse ses prises de positions politiques sur son site Internet où il va s’attaque  ouvertement au  Rwanda et de toute influence rwandaise suspectée au Congo .
Par exemple, il y  a  écrit une lettre ouverte de Novembre 1996 (le début des guerres du Congo) au dictateur zaïrois Mobutu, dans laquelle il protestait contre les visées du Rwanda  à dominer le pays. Dans des tons millénaristes,  il met en garde contre l’occupation et envisage une armée professionnelle ;  il écrit entre autre  "elle doit fonctionner selon la volonté de l’éternel »".  .  Dans une autre lettre ouverte, le plus en deux parties 5 et 27 Décembre a été publié en 2013, Mukungubila s’insurge contre l’intégration des rebelles du M23 dans l’armée, affirmant qu’il a des soldats rwandais qui prenne position partout dans le pays  - à Lubumbashi, Kindu, Kisangani, Kananga. "Chers compatriotes,  écrit-il, «Nous connaissons tous ces intrigues. Par conséquent, M. Kagame, avec lequel il a menacé la vie du peuple congolais, doit arreter son jeu » conclut-il avec l’appel suivant, qui contient une menace:« La communauté internationale doit nous aider à faire partir  tous les Tutsis rwandais qui sont déversés sur notre région. Les éloigner rapidement est necessaire. Les éloigner immédiatement! Le dernier mot est réservé donc au Seigneur dans le ciel, le propriétaire de la victoire. Nous sommes maintenant prêts à honorer le Dieu éternel pour chanter et danser. " .
On peut supposer que Mukungubila n’est pas juste un électron libre, mais qu’il sert de porte-parole pour une certaine ligne politique, dont le contenu doit être suffisamment clair.
Sa lettre ouverte datée du 5 et 27 Décembre fait reference comme par  pure coïncidence presque à tous les lieux où il a eu des combats aujourd’hui.
Mukungubila a répondu à des événements d’aujourd’hui. Dans un communiqué publié sur Facebook il écrit: Le dimanche soir, 29 Décembre j’ avais distribué aux «enfants» à Lubumbashi des exemplaires de ma Lettre ouverte citée ci-dessus. Ils les ont arrêtés et le lendemain matin, la maison d’un de ses partisans avaient été attaqués à Lubumbashi et  il y avait eu plusieurs morts. Nous avons demandé à la MONUSCO, la mission de l’ONU en RDC,  d’intervenir mais en vain. En signe de protestation, les disciples du Prophète s’étaient ainsi soulevés dans plusieurs villes.  Le Porte-parole de son église ont nié dans des interviews télévisées qu’ils étaient derrière les attaques. "Nous n’avons pas d’armes, nous avons Dieu", a déclaré un porte-parole. L’église elle-même ne faisait que répondre aux attaques contre leur prophète à Lubumbashi.
A en croire cela, Mukungubila serait plus puissant et mieux connectés que le M23 et tous les autres mouvements rebelles du pays. Peut-il être vrai ? Mais comment justifier tous les évenements d’au jour d’hui ?
2. Ce qui est important de souligner ces sont les luttes de pouvoir non résolus au sein du pouvoir kabiliste à Kinshasa. Rappelons que le Président Kabila, dans son discours à l’issue de la concertation nationale le 23 Octobre 2013,  avait annoncé un vaste mais indéfinis et  vague ensemble de réformes. Y compris un nouveau exécutif, un "gouvernement de cohésion nationale» (Gouvernement de la cohésion nationale), élargi à  l’opposition et la société civile; ainsi que d’autres ouvertures  dans les entreprises publiques et services de l’Etat. Initialement il avait donné l’impression que ces changements aller se passer  cette année (2013).
Les  journaux de Kinshasa ce sont régulièrement plaint du retard qui prenaient les reformes ainsi que de l’inertie dans laquelle était placées les institutions de l’Etat.
Cela a été causé par le retard enregistré dans les  négociations avec le mouvement rebelle M23, qui ont abouti à un accord  de paix signé seulement le  12 Décembre 2013. En attendant, les hypothèses les plus folles circulent. Comme celle qui concerne le général François Olengha, qui est considéré comme l’un des artisans de la victoire des FARDC de l’armée nationale contre les rebelles, qui serait nommé désormais chef d’état-major à la place du général Etumba. Le chef intérimaire de la police, le général Bisengimana, enfin confirmé à la place qu’il occupe depuis 2010 à la place de l’ancien chef de la police, John Numbi, suspendu  en raison de sa prétendue implication dans l’assassinat du militant des droits de l’homme Floribert Chebeya. Dans cette vague de changement Matata Ponyo, Premier ministre, serait obligé de quitter son bureau en faveur d’un représentant de l’opposition politique, ou même en faveur d’une personnalité de l’entourage présidentiel … Toutes ces questions empoissonnent l’atmosphere politique à Kinsahsa.
 Le dimanche 29 Décembre . un certain nombre de remaniements ont été annoncés au sommet de la police– pour commencer.
Et en effet, le général John Numbi a finalement perdu son poste – il  était suspendu depuis trois ans et demi - en faveur du général Charles Bisengimana.
Et entre autres choses, on a nommé le nouveau chef de la police à Kinshasa brigadier Célestin Kanyama.
Bisengimana, fils de l’ancien chef de cabinet de Mobutu Barthélémy Bisengimana, vient de la fois puissante famille tutsie dans le pays, avec une ferme dans le Masisi et beaucoup d’influence. Il est considéré comme un lien crucial entre le président Kabila et les Tutsis de l’est du Congo, qui n’ont pas milité dans le M23. Bisengimana s’était mis en exergue  fin 2011 pour réprimer les manifestations à Kinshasa contre la fraude électorale. Son ascension formelle offusque beaucoup de "patriotiques" congolais qui la rejettent…( il sied de rappeler les massacres du 26 novembre 2011 le dernier jour de la campagne électoral à l’aéroport de Ndjili).
Kanyama, un ancien policier de Mobutu province de Kasai, qui a été viré à la dernière seconde avant la chute de Kinshasa en 1997 ,  est surnommé à Kinshasa "Esprit de la Mort"Kuluna qui ont lieu à Kinshasa pendant plusieurs semaines, ont coûté de nombreuses vies(12 exécutions extrajudiciaires ndlr).

Kanyama est en partie responsable de certains assassinats politiques mystérieuses à Kinshasa et aussi de la  disparition et l’arrestation de l’opposant Diomi Ndongala, leader de l’opposition congolaise de la Démocratie Chrétienne gravement malade en prison, récemment hospitalisé en urgence et enlevé des urgences par un commando militaire le 28/12/13 à 23h00 pour être de nouveau emprisonné, au risque de sa vie, après un avc qui n’a pas été soigné.

Kanyama  était également impliqué dans la repression  de la police contre l’opposition après les élections de 2011.
Ces cercles de perdants des nouvelles nominations tous du nord Katanga comme John Numbi , cercles auxquels appartient aussi le "prophète" Mukungubila, auraient pu s’allier.
Le risque pour certaines personnalité  de perdre le pouvoir et l’influence si le président Kabila fait une ouverture politique, est bien établi. Mais au dela des personnalité de l’appareil étatique et de sécurité qui risquent d’être marginalisés, d’autres structures de pression sont apparu dernièrement, comme la milice Maï-Maï, qui commette régulièrement des campagnes terroristes contre la population civile dans le nord du Katanga, la "Bakata Katanga", selon le slogan d’une sécession du Katanga, ce sont à plusieurs reprises attaqué à Lubumbashi et à d’autres villes, et chaque fois ils ont pu rapidement et mystérieusement disparaître ; d’autres groupes de pression sont les églises protestantes, comme celle des «prophètes» Mukungubila
La référence à ces groupes est bien souvent considéré comme une théorie du complot classique à Kinshasa. Le souci d’exhaustivité de notre analyse  veut qu’au dela des groupes de pression mentionné soient cité aussi d’autres élements à prendre en compte pour justifier les récentes déstabilisations:
La lutte pour le pouvoir à la tête de l’armée FARDC affecte également le chef de l’armée limogé Amisi (Tango Fort), qui avait dirigé l’armée au moment où elle allait de  défaite en défaite contre le  M23.
Il a été accusé d’ avoir vendu des armes aux rebelles et aux milices dans l’est du Congo. Amisi n’est pas seulement un vieil ami des anciens chefs rebelles Laurent Nkunda, mais aussi un  de collègue du Général  Kanyama dans la formation militaire à l’École Kananga général de 1990. Amisi et Kanyama seraient entré dans l’ AFDL de Laurent Désiré Kabila en 1997, peu de temps avant la prise de Kinshasa. Depuis quelque temps, circulent maintenant des rumeurs selon lesquels Amisi et ses partisans dans l’armée préparaient un coup d’État et ce matin 30/12/13  certaines sources speculaient sur la préparation d’un coup d’Etat par l’ancien chef d’Etat-major de l’Armée de Terre.

 Quelle est la verité? Une révolte des aigris anti-rwandais? Un coup de semonce du pouvoir de l’élite du Katanga proches du  président Kabila? Une tentative de coup d’Etat par un général déchu avec des complicités dans l’appareil? Ou tous ensembles? Ou rien de tout cela et simplemant un montage de l’appareil d’Etat pour justifier la répression des opposants et d’autres personnalités derangeantes? Personne ne peut le dire avec certitude. 

Pour chaque théorie, il y a  des arguments valables à évoquer. Aucun d’entre eux doit être consideré comme absolu. Quoi qu’il en soit, les objectifs énoncés publiquement à la RTNC pour justifier le coup n’ont pas été atteints. Peut-être les véritables objectifs restent, cependant, très bien cachés.
 TRADUCTION LIBRE DC VIA GOOGLE
de Dominic Johnson / complété par Marc Mawete.
http://blogs.taz.de/kongo-echo/2013/12/30/ein-operettenputsch-zum-jahresende/
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Cette vidéo donne un témoignage à "chaud" de l’implication de certains collaborateurs de haut- gradés dans  les évènements du 30/12/2013. Le militaire que la donne le fait avec extrême spontanéité, citant la présence de gardes du corps et chauffeurs de généraux en fonction parmi les assaillants du 30/12/2013. Ecoutez le témoignage:
      http://democratiechretienne.org/2013/12/31/rdc-un-coup-detat-doperette-a-la-fin-de-lannee/
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Quelque chose d’inhumain sévit en RD Congo

January 2, 2014, 7:20 am
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Quelque chose d’inhumain sévit en RD Congo

par mpp le 31 décembre 2013
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RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO

Quelque chose d’inhumain en RD Congo

Posté le 30/12/2013
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Si, d’après les écrits de Shakespeare dans La tragique Histoire d’Hamlet, il y avait quelque chose de pourri dans le royaume du Danemark, il semble qu’il existe quelque chose d’inhumain en République Démocratique du Congo. Effectivement, au pays des léopards, tous les citoyens ne sont guère traités sur le même pied d’égalité au regard de la loi. D’ailleurs, la Constitution n’est que très rarement respectée. La déclinaison des conclusions des concertations nationales tarde pendant que l’oppression règne implacablement sur les opposants, les acteurs de la société civile et les journalistes. Pis encore, on est en train d’assister purement et simplement à l’incohésion nationale et sociale.
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Deux poids, deux mesures

Les récents déboires connus par les journalistes  Mag Mikombe du quotidien kinois Le Palmarès et Modeste Kisema du journal Echos du Sud témoignent de l’agissement de la majorité présidentielle à l’encontre de toute personne qui ose écrire un article en sa défaveur. Que dire des menaces de mort proférées par le porte-parole militaire du M23, Vianney Kazarama, contre Thomas Kubuya, journaliste à Virunga Business Radio, une station privée émettant à Goma dans le Nord-Kivu ?
C’est à juste titre que Jolie Kamuntu, présidente de l’Association des femmes des médias au Sud-Kivu, a déploré la non-existence de la liberté de presse en République Démocratique du Congo. Raison pour laquelle l’Association congolaise pour l’accès à la justice (Acaj) a demandé au gouvernement de faire adopter une loi dépénalisant les délits de presse dans le meilleur délai. Selon l’avocat Georges Kapiamba,« la Justice ne doit plus servir d’instrument de musellement de la liberté de presse ».
Pour ce qui est de l’aspect politiquement incorrect, on constate que la présomption d’innocence n’est prise en contact qu’en fonction de l’appartenance ou non à la majorité présidentielle. Ainsi le général John Numbi a-t-il bénéficié d’office de ce principe juridique[1], alors que l’opposant Eugène Diomi Ndongala[2] est en train de mourir en prison[3].
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L’honorable Eugène Diomi Ndongala à la clinique Ngaliema à Kinshasa
Toujours dans cette stratégie de décapitation de l’opposition, une descente policière a eu lieu le 24 novembre 2013 à Kinshasa, au domicile du député du Mouvement de libération du Congo (MLC)[4], Fidèle Babala. Ce dernier était visé par un mandat de la Cour pénale internationale (CPI), selon les autorités congolaises.
Rappelons que, dans un passé très proche, le gouvernement de Kinshasa n’a fourni aucun effort pour transférer vers cette juridiction internationale le criminel Bosco Ntaganda. Il aurait fallu que le Rwanda le fasse pour que l’ancien dirigeant du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP) se retrouve à La Haye.
Dans son rapport 2013 sur la situation des droits de l’Homme dans le monde, Amnesty international n’a-t-il pas épinglé le régime de Kinshasa, dans la mesure où  « les groupes armés comme les forces de sécurité gouvernementales ont menacé, harcelé et arrêté arbitrairement des défenseurs des droits humains, des journalistes et des membres de l’opposition politique » du fait de leurs opinions ?
Pourtant, peut-t-on lire dans article récemment publié dans les différents réseaux sur le Net, l’article 8 de la Constitution de la République Démocratique du Congo reconnaît le caractère sacré des droits liés à l’existence et aux activités de l’opposition dans sa lutte en vue de la conquête démocratique du pouvoir. Quant à l’article 12 de la loi fondamentale, elle stipule que « tous les Congolais sont égaux devant la loi et ont droit à une égale protection des lois ».

Les violations systématiques de la Constitution

Si le gouvernement de la République Démocratique du Congo ne cesse verbalement de s’opposer à toute proposition susceptible de constituer une violation de la Constitution aux pourparlers de Kampala entre les rebelles du Mouvement du 23 mars (M23) et la délégation gouvernementale, force est de constater que, pour ce qui relève des affaires intérieures, la loi fondamentale a sans arrêt été foulée sous le pied par ceux qui sont censé la faire respecter.
Ainsi la récente décision d’envoyer les éléments des FARDC[5] en Centrafrique n’a nullement été conforme aux dispositions constitutionnelles. Cela a aussi été le cas, dans le même ordre d’idées, de la ratification de l’accord-cadre pour la paix ratifié le 24 février 2013 à Addis-Abeba, lequel a été conclu par le gouvernent congolais sans l’aval du Parlement réuni en Congrès.
Par ailleurs, de nos jours, des citoyens congolais à part entière sont privés de droit de vote et d’éligibilité. Pis encore, leurs enfants bénéficiant de citoyennetés étrangères du fait du droit du sol ou d’être nés d’un parent étranger, se voient refusés la nationalité congolaise d’origine en violation de l’alinéa 3 de l’article 10 de la Constitution congolaise. Toutes ces injustices ne font que confirmer l’inégalité de tous les Congolais au regard des lois nationales.

L’échec des concertations nationales

Dès lors que  la méthode de travail a été bâclée en amont par le présidium, on ne pouvait que s’attendre à des surprises désagréables dans l’usage des recommandations dudit forum. Ainsi l’hypothèse de la formation d’un gouvernement d’union nationale et les pourparlers de Kampala préfiguraient-ils les conséquences du cirque qui s’est produit à grands frais à Kinshasa[6]. Il est déplorable, en guise d’illustration, de constater que le choix de la majorité de personnes ayant représenté la diaspora s’est fait, en dernier ressort, sur la base du mercantilisme et de la logique politicienne.
Par conséquent, la liberté de conscience de quelques membres de la diaspora, susceptibles d’orienter les débats sur les véritables causes de la guerre de l’Est, a fait peur aux organisateurs. L’exclusion de quelques acteurs patriotiques, de l’intérieur comme de l’extérieur, au profit des affidés de la majorité présidentielle a d’emblée hypothéqué les chances de la cohésion nationale et sociale.

L’incohésion nationale et sociale

Un exemple parmi tant d’autres. Le décret gouvernemental signé le 2 octobre 2012, ayant interdit à partir du 2 décembre 2012 l’importation de tout véhicule d’occasion mis en circulation avant 2002, a pénalisé la diaspora congolaise, laquelle participe activement à l’économie du pays grâce à l’envoi des fonds et du matériel en tout genre au pays. Plutôt que d’encourager l’incohésion sociale, hypothéquant ainsi l’émergence d’une classe sociale moyenne, le gouvernement congolais aurait dû prendre des mesures exigeant le contrôle technique obligatoire s’agissant de la fiabilité de tout véhicule.
Confrontée à la crise politique en cours, les autorités congolaises n’ont pas fait montre d’un patriotisme sans faille dans l’articulation et l’acceptation d’un processus qui aurait dû aboutir à la cohésion nationale et sociale. Le peuple congolais est resté, de facto, l’otage d’une classe politique non désireuse d’agir au profit de l’intérêt supérieur de la Nation. En tout cas, les actes du pouvoir en place à Kinshasa n’ont fait qu’amplifier les causes ayant contribué à l’affaiblissement de l’Etat, à la fracture sociale, à l’incohésion nationale et au risque de balkanisation.

Quelques sillons

Il va falloir une réelle ambition nationale et régionale pour sortir la Réplique Démocratique de l’impasse dans laquelle elle est malheureusement cantonnée. Une ambition collective est donc nécessaire « pour réinventer la manière de faire de la politique et de rendre possible une alternative crédible »[7].
Ainsi est-il indispensable de proposer aux Congolaises et aux Congolais un projet de société d’avant-garde fort, humaniste et fraternel, dans le but de poser les véritables fondements du « Congo d’avenir » : c’est-à-dire « un pays capable de conjuguer le dynamisme économique avec la justice sociale, un pays qui fait non seulement le choix de la paix, de la croissance et de l’Etat de droit mais aussi en mesure de surmonter les défis de la compétitivité et de la solidarité entre les administrés, de la cohésion nationale et de l’osmose régionale »[8]…

[1] Une décision compréhensible dès lors que le général John Numbi n’était pas condamné par le juge.
[2] Dont la mise en résidence surveillée pourtant prononcée par le juge n’a même pas été appliquée.
[3] La garde républicaine a arraché Eugène Diomi Ndongala dans la nuit du 28 décembre dernier, d’après un communiqué de presse de Démocratie Chrétienne, de son lit – le privant ainsi de soins intensifs de la clinique Ngaliema à la suite d’un accident vasculaire cérébral.
[4] Le MLC est une force de l’opposition fondée par l’ancien vice-président de la République, Jean-Pierre Bemba, qui attend d’être jugé à La Haye, aux Pays-Bas, par la Cour pénale internationale (CPI).
[5] Forcées armées de la Républiques Démocratique du Congo.

[6] In Gaspard-Hubert Lonsi Koko : « Le présidium des concertations nationales a pénalisé le travail au profit du clientélisme.

[7] In La République Démocratique du Congo, un combat pour la survie, Gaspard-Hubert Lonsi Koko, L’Harmattan, Paris, 2011.
[8] In Ma vision pour le Congo-Kinshasa et la région des Grands Lacs, Gaspard-Hubert Lonsi Koko, L’Harmattan, Paris, novembre 2013.
http://democratiechretienne.org/2013/12/31/quelque-chose-dinhumain-sevit-en-rd-congo/
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Les dirigeants au pouvoir en RDC ont tojours été fécondés in vitro dans les officines occidentales

January 2, 2014, 7:30 am
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Les documents secrets de l'UE révèlent comment Joseph Kabila a été imposé en 2006 au Congolais
             
 
 
Comment la France et les Etats-Unis ont installé Joseph Kabila au pouvoir en 2006
 Dans son livre à paraître le 16 octobre prochain, le journaliste d'investigation Charles Onana publie des documents internes de l'Union Européenne très accablants. Un ouvrage qui met à nu la diplomatie de la respectable institution dans les Grands Lacs depuis une décennie. On y apprend surtout que la condition pour que Joseph Kabila reste au pouvoir était qu'il se taise sur  l'action de Paul Kagame et des troupes rwandaises à l'Est du pays. Pour l'auteur, on ne peut pas comprendre la tolérance et la complaisance à l'égard de la fraude massive aux élections présidentielles de 2011 en RDC si on ne connaît pas le pacte conclu entre Joseph Kabila et « la communauté internationale » lors du scrutin de 2006.
 1- Comment le commissaire Louis Michel va s'imposer dans le processus électoral en RDC et préparer son soutien à Joseph Kabila et à l'action de Paul Kagame en RDC
 A Bruxelles, un homme veut absolument jouer les premiers rôles dans ce dossier. Il s’agit de Louis Michel, le commissaire européen. Au cours d’une réunion qui se tient dans son bureau le 4 octobre 2004 et qui va durer environ une heure et trente minutes, monsieur Michel est très nerveux et s’en prend au responsable de la direction des relations extérieures de la Commission, monsieur Thierry de Saint Maurice. Il lui reproche de conduire une politique hasardeuse, inefficace et coûteuse en RDC. Le discours de Louis Michel est approuvé par les membres de son cabinet, le directeur général pour de développement de la Commission, Stefano Manservisi, et les divers assistants qui participent à la réunion. Le vrai problème de Louis Michel est plutôt qu’il a le sentiment de ne pas être au cœur des initiatives de l’Union Européenne relatives au processus électoral congolais. Il veut être le chef d’orchestre des élections congolaises et cette réunion est l’expression de ses frustrations ou plus exactement de ses aspirations. Il réclame entre autre de pouvoir superviser le travail des observateurs électoraux, celui des chefs de mission, etc. Au milieu des débats, il prend la parole et annonce qu’en tant que commissaire européen, il refusera de donner des crédits à la direction des relations extérieures de l’Union Européenne s’il n’obtient pas « la responsabilité totale de l’opération » des élections au Congo. La menace est directe et brutale. En réalité, Louis Michel est à la fois proche de Joseph Kabila et de Paul Kagame. Il ne semble pas travailler uniquement pour le compte de l’Union Européenne. Parallèlement à ses intérêts personnels au Congo, il a un net penchant en faveur de Joseph Kabila et veut aussi défendre ou protéger l’influence rwandaise au Congo. On peut, dans ces conditions, comprendre l’énergie qu’il met à critiquer et à menacer ses collègues à Bruxelles. Louis Michel décide donc de se rendre régulièrement en RDC pour suivre lui-même l’évolution du dossier électoral. Entre le 27 et le 29 août 2005, il va s’enquérir de l’enregistrement des électeurs sur les listes électorales. Il se rend au nord du Katanga, une région riche en diamants, et au Kasaï Oriental, accompagné de l’abbé Apollinaire Malu Malu, président de la commission électorale indépendante (CEI). Il constate certes l’ampleur des difficultés sur le terrain mais retient seulement que la distribution des cartes d’électeurs est gratuite, que les Congolais veulent absolument voter et que les leaders politiques sont disposés à aller aux élections. A cette occasion, il rencontre presque tous les responsables des partis politiques congolais (Joseph Kabila, Jean-Pierre Bemba, Azarias Ruberwa, Anotine Guizenga et Etienne Tshisekedi). Il leur annonce que l’Union Européenne étudie la possibilité d’envoyer des observateurs au moment des élections. Il co-préside surtout avec l’abbé Malu Malu une réunion du Comité de pilotage du projet d’appui au processus électoral. Il achève son séjour à Kinshasa par un déjeuner de travail avec les présidents du sénat et de l’assemblée nationale. Pour lui, « le processus de transition est la seule voie possible pour le Congo ». Il n’y a pas, d’après lui, de « plan alternatif ». Mais tout le monde au sein de l’Union Européenne ne partage pas la position pour le moins tranchée, sinon partisane et très personnelle, de monsieur Louis Michel sur le dossier électoral congolais.
 2- Contrairement à l'analyse de Louis Michel , une note du chef de la délégation européenne en RDC adressée à l'attention de madame Elisabeth Tison, chef d'unité à la délégation de la Commission Européenne en date du 12 octobre 2005 met en avant les problèmes relatifs au « blocage de la transition »  : «  Il est de plus en plus évident que les autorités congolaises usent de beaucoup de manœuvres dilatoires pour bloquer, de facto, le processus de Transition. a) S’agissant du processus électoral, si les opérations d’enregistrement en cours illustrent la volonté de la population d’aller vers les élections, il n’en va pas de même pour les dirigeants de la Transition qui ne sont pas pressés d’examiner la loi électorale. Au 10 octobre 2005, le nombre d’électeurs enregistrés dépassait 16 millions. Ce résultat est très satisfaisant compte tenu de la situation du pays et des nombreuses vicissitudes que le processus d’enregistrement a vécues. Il ne doit cependant pas faire illusion (…). Il semblerait surtout que les trois principaux dirigeants de la Transition congolaise ne soient pas du tout pressés d’aller affronter un scrutin dont l’issue est de plus en plus incertaine. Leurs bases politiques ne sont pas aussi sûres qu’ils le pensaient initialement lorsqu’ils se sont engagés dans le processus électoral, qu’il s’agisse du Katanga pour le président Kabila, de l’Equateur pour M. Bemba et du Sud-Kivu pour M. Ruberwa. b) Concernant le processus de brassage et d’intégration de l’armée, il convient en outre de déplorer les retards, maintenant très importants, avec lesquels la deuxième phase est lancée (…). Si le manque de moyens logistiques est l’alibi trouvé par les militaires pour ne pas acheminer les troupes vers les centres de regroupement, cette situation traduit surtout un manque de volonté politique qui, si la tendance n’était pas inversée rapidement, risquerait de menacer le processus électoral en cours ainsi que ses résultats. 2. Face à ces manœuvres dilatoires, la Communauté internationale, dans sa grande majorité, continue de se montrer extrêmement compréhensive. a) Ainsi la MONUC et le PNUD ont, trop rapidement épousé le point de vue du Président de la CEI de reporter la date du référendum, fixée initialement le 27 novembre, au 18 décembre 2005 (...). b) La plupart des membres de la Communauté internationale mettent trop souvent en avant, devant les dirigeants congolais, le retard intervenu dans l’adoption de la résolution 1621 du Conseil de sécurité des Nations Unies portant notamment sur la logistique du processus électoral en République Démocratique du Congo. Si ce retard très important (3 mois) est en effet regrettable, il conviendrait surtout de dénoncer toutes les manœuvres dilatoires que les dirigeants congolais utilisent. Ceux-ci, outre le souhait de rester plus longtemps au pouvoir avec tous les privilèges qu’il confère, semblent aujourd’hui sous-estimer l’impact des échéances du 31 décembre 2005, voire même du 30 juin 2006. Ils ont, en effet, tellement redouté l’échéance du 30 juin 2005 qui, s’étant bien déroulée, les amène à être très optimistes sur la manière dont se négocieront et le 31 décembre 2005 et le 30 juin 2006. Ils font le calcul, non sans raison, que la Communauté internationale continuera de les soutenir quoiqu’il arrive, tout en continuant à critiquer celle-ci en lui imputant l’essentiel des retards dans le processus de transition (…). 3. (…) la Transition congolaise demeure essentiellement une phase de maintien de la paix. Or, les étapes de ce processus, lorsqu’il n’est pas possible d’obtenir le soutien et l’appropriation des dirigeants en place pour les mener à bien, doivent leur être imposées par la communauté internationale dans l’intérêt même de la population congolaise. Il me paraît à cet égard plus important aujourd’hui de nous rapprocher des vœux de l’immense majorité de la population, qui attend avec impatience d’aller aux élections, que de chercher à convaincre une classe dirigeante qui, quoi qu’elle dise, ne semble pas avoir d’autre perspective que de perpétuer le plus longtemps ses avantages d’autant plus qu’elle pense pouvoir compter sur l’apathie de la rue kinoise ainsi que sur la poursuite du soutien massif de la communauté internationale même au-delà de la Transition... »
 3- A la veille de l'élection présidentielle, l'Union Européenne ne tient pas compte de l'avertissement de ses propres diplomates
 Dans un rapport restreint du 5 mai 2006, le chef de la délégation européenne en RDC, monsieur Carlo de Filippi soulève d'importantes questions : « 
Depuis le début de la transition, la communauté internationale n’a pas su ou pas voulu s’opposer aux manœuvres dilatoires des dirigeants congolais. De ce point de vue l’installation au pouvoir, suite à Sun City, des anciens belligérants s’est révélée être une erreur tant elle a favorisé, sur fond de méfiance réciproque : et les pratiques de corruption et de mauvaise gouvernance, et les manœuvres dilatoires et leur volonté de rester au pouvoir coûte que coûte. Si la communauté internationale, à travers le CIAT a paru, fin novembre 2005, vouloir enfin changer de ton vis-à-vis des dirigeants congolais, les choses ont malheureusement rapidement évolué suite au référendum constitutionnel du 18 décembre 2005. Alors que le risque de non respect de l’échéance du 30 juin 2006 se posait déjà, la communauté internationale, soudée en façade mais largement divisée en profondeur, a préféré agir en ordre dispersé dans la dénonciation des manœuvres dilatoires des dirigeants congolais qu’il s’agisse de la promulgation de la Constitution et de la loi électorale ou de l’intégration de l’armée et des discussions sur la gouvernance. Les dirigeants congolais depuis janvier 2006 ne prennent d’ailleurs plus de gants pour refuser tout dialogue avec la communauté internationale : de fait les réunions avec l’espace présidentiel et celles des commissions mixtes sont devenues rarissimes et le CIAT préfère diffuser des communiqués relativement complaisants sur les problèmes de la transition congolaise. Or depuis la promulgation de la Constitution de la IIIème République, le non respect de l’échéance du 30 juin 2006 constitue surtout un problème politique. Sur un plan juridique l’article 222 de la nouvelle Constitution permet en effet d’assurer la continuité des institutions de la transition au-delà du 30 juin 2006. Toutefois la marginalisation volontaire de l’UDPS, semble-t-il appuyée aujourd’hui par une partie de la hiérarchie catholique (Monseigneur Monsengwo), pourrait contribuer à compliquer cette nouvelle prolongation de la transition. Dans un contexte d’extrême fragilité du processus de transition marqué entre autre par l’insécurité croissante à l’Est de la RDC, notamment en Ituri où le regain des milices cache mal les ingérences croissantes de l’Ouganda, par les atteintes répétées aux droits de l’Homme perpétrées surtout par l’armée congolaise, qu’elle soit intégrée ou pas, par la méfiance croissante des membres de l’espace présidentiel qui se présentent, presque tous, à l’élection présidentielle, la moindre déstabilisation pourrait entraîner une cascade d’événements non souhaitables et difficilement contrôlables. Par exemple, Jean-Pierre Bemba se plaint ouvertement que les troupes de
 Joseph Kabila, essentiellement la GSSP, n’ont pas été brassées, contrairement à la plupart de ses soldats. De plus, International Crisis Group souligne que le RCD, un des déçus probables du processus électoral en cours, pourrait être tenté de déstabiliser l’Est du pays »
  4- Le diplomate fait savoir qu'il est dangereux pour une partie de « la communauté internationale » de soutenir ostensiblement Joseph Kabila
 « Le nombre, sans doute trop important, des candidats qui se présentent soit aux présidentielles, soit aux législatives, devrait paradoxalement avantager Joseph Kabila. a) C’est le seul qui se dégage vraiment de la liste des 33 candidats aux présidentielles. Avec beaucoup d’habileté, il est en train de réussir plusieurs choses : apparaître comme un candidat ‘‘indépendant’’ seul contre tous, transcendant les clivages ethniques et politiques ; sa séparation, de façade, avec le PPRD, constitue une bonne opération politique de même que les rumeurs sur son futur mariage, en juin prochain, qui sera béni par le Cardinal Etsou ; accélérer la décomposition du MLC ; donner l’impression de venir en aide au RCD sur la question de Minembwe sans pour autant s’exposer publiquement à l’impopularité qu’une telle décision entraînerait ; favoriser un grand nombre de candidatures de complaisance qui se rallieront à lui juste avant le premier tour des présidentielles afin de provoquer un grand rassemblement, soit avant le deuxième tour, si un deuxième tour est nécessaire. De fait il existe une forte chance que Joseph Kabila soit élu au premier tour : non seulement ses partisans en sont convaincus, certains faisant même courir le bruit qu’il y aurait un risque à organiser un deuxième tour des présidentielles ; mais surtout lui-même, par son côté ‘‘force tranquille’’, donne l’impression que son élection constituera une simple formalité. En outre, l’attitude d’une partie de la communauté internationale accentue cette tendance en donnant l’impression qu’elle soutient Joseph Kabila. Ce comportement est extrêmement dangereux car l’opinion publique en RDC finit par en être convaincue ce qui risque de dénaturer un processus démocratique en offrant une fausse liberté de choix. De fait, certains acteurs bilatéraux membres du CIAT qui étaient jusqu’ici plutôt neutres par rapport au processus électoral, semblent maintenant vouloir changer d’attitude pour appartenir au ‘‘camp des vainqueurs’’... A l’opposé, l’actuel président de l’Union Africaine, Denis Sassou Nguesso, ferait tout pour compliquer la tâche de Joseph Kabila en incitant l’UDPS à participer au processus et en soutenant Jean-Pierre Bemba. b) S’agissant des législatives, la multitude des candidatures retenues par la CEI (9632) risque, sans grands partis vraiment structurés, d’accoucher d’un Parlement atomisé, donc faible et sans doute, à la botte de Joseph Kabila » 
 5- Le diplomate rappelle l'Union Européenne à son devoir de neutralité
La promesse des postes de haut niveau peut également favoriser des ralliements, Olivier Kamitatu étant de plus en plus convaincu d’être choisi par Joseph Kabila pour diriger le futur gouvernement issu des élections... Cette recomposition du paysage politique congolais ‘‘à la gabonaise’’ pourrait permettre d’aboutir à un certain consensus politique après les joutes électorales. Elle risque toutefois de donner l’impression à l’électeur congolais que son vote a été détourné d’où l’appel récent de Mgr Monsengwo à une certaine transparence dans le processus électoral, ‘‘le peuple et l’opinion nationale autant qu’internationale’’ ayant ‘‘le droit de savoir s’il a des candidats alimentaires qui sont de simples figurants ou prête-noms et dont la candidature ne sert qu’à induire l’électeur dans l’erreur’’. Cette approche risque également de rompre l’équilibre qui avait été voulu par les auteurs de la Constitution de la IIIème République en faisant du Parlement une simple chambre d’enregistrement, les décisions essentielles se prenant à la présidence. Devant le risque d’avoir un système démocratique dévié de ses objectifs, la communauté internationale, et surtout l’Union Européenne, doit rester très vigilante. Tout d’abord en s’assurant que le processus électoral en cours soit au minimum crédible, c’est-à-dire en faisant tout pour que ce processus évite essentiellement de ‘‘légitimer par avance’’ Joseph Kabila. Dans ce contexte, il conviendrait pour la communauté internationale : - de veiller au strict respect du calendrier fixé ; - d’afficher une stricte neutralité vis-à-vis des candidats aux législatives ainsi qu’aux présidentielles. Cette attitude sera difficile à observer vis-à-vis de certains candidats appartenant à l’espace présidentiel et qui sont incontournables si on veut maintenir un minimum de dialogue avec les dirigeants de la RDC. Elle sera encore plus difficile à observer de la part des Etats qui ont déjà publiquement manifesté leur préférence au point d’induire l’opinion publique congolaise en erreur ; - d’empêcher toute tentative de découplage entre législative et présidentielle, risque toujours possible si on finit par se rendre compte qu’il sera peut-être difficile d’organiser les élections législatives pour le 30 juillet 2006 ; l’entourage de Joseph Kabila est naturellement très favorable à ce découplage faisant même courir le bruit que si les élections n’ont pas lieu avant le 30 juin 2006, il risque d’y avoir des troubles à Kinshasa... ; - de veiller au respect d’une certaine déontologie en exigeant en particulier l’adhésion de tous les candidats à un code de bonne conduite lorsque les différentes campagnes électorales démarreront ; - de permettre à la Haute Autorité des Médias de jouer son rôle en matière d’égalité d’accès aux médias, de transparence et de respect absolu de la liberté d’expression ; - de poursuivre, sans compromission, l’objectif d’inclusivité du processus par exemple en essayant de convaincre l’UDPS à participer aux élections provinciales qui serviront à la désignation des sénateurs et gouverneurs ; - d’assumer une observation des élections qui soit performante ; - d’accélérer l’arrivée de la force européenne qui devrait constituer une assurance contre toute tentation de dérapage, d’où qu’elle vienne »
 6- Un rapport secret envoyé au cabinet de Louis Michel le 16 février 2006 à 15h16 confirme le choix de Joseph Kabila par Paris et Washington.
 Il y a en réalité deux positions au sein de ce qui est qualifié de « communauté internationale ». D’une part celle représentée par la France et les Etats-Unis qui soutiennent déjà la désignation, ou plus exactement le maintien, de Joseph Kabila au pouvoir et d’autre part celle de certains membres de la Commission Européenne qui souhaitent plutôt la tenue d’un scrutin libre et incontesté. Des négociations et des actions de lobbying se multiplient néanmoins à Bruxelles pour convaincre certains dirigeants congolais de se ranger derrière Joseph Kabila. Ses soutiens occidentaux se mobilisent beaucoup pour le rassurer de l’appui de la « communauté internationale » c’est-à-dire essentiellement celui de la France et des Etats-Unis. Le Comité international d’accompagnement de la transition (CIAT), qui avait été mis en place pour servir de moyen de pression auprès des dirigeants congolais dans le but d’équilibrer le rapport de force politique, perd très vite de son autorité. Les grandes puissances, qui ont déjà pris parti pour Joseph Kabila, ne souhaitent plus l’intervention du CIAT, tout au moins, dans le processus portant sur l’élection du président de la République du Congo. Dans un rapport secret envoyé le 16 février 2006 à 15h16 au cabinet de Louis Michel par la délégation européenne à Kinshasa, il est écrit : « La France et les Etats-Unis continuent d’ailleurs d’estimer que le CIAT n’a pas pour fonction d’intervenir dans les affaires congolaises, surtout lorsqu’il s’agit de celles du chef de l’Etat ». On lit plus loin : « Dans ce contexte, la France qui visiblement pourrait avoir convaincu l’Allemagne, estime que les experts/techniciens travaillant sur le processus électoral devraient avoir un rôle limité et laisser l’aspect politique aux diplomates et aux ambassadeurs ». Si la volonté de placer Joseph Kabila en position de « vainqueur » des prochaines élections devient incontestable et irréversible, une question néanmoins demeure. On comprend parfaitement que les Etats-Unis continuent de soutenir Joseph Kabila et Paul Kagame au vu de leur politique dans les Grands-lacs. Mais le suivisme de la France est moins évident. Est-ce pour la France un alignement aveugle sur la position des Etats-Unis ou est-ce une erreur d’appréciation de la personnalité de Joseph Kabila et de la nature de ses liens plus ou moins serrés avec Kigali ? Une chose est certaine, le soutien de la France à Joseph Kabila n’a jamais placé cette dernière en position de force, ni au Congo ni au Rwanda. Chaque fois qu’il en a l’occasion, le président rwandais, Paul Kagame, s’évertue à invectiver les dirigeants français ou à les tourner en ridicule. Cet ancien maquisard à la culture sommaire et à la courtoisie limitée s’en prend pêle-mêle aux ministres et aux diplomates français sans que personne ne lui porte une réplique digne de ses amabilités. Jusqu’à présent, la « contre-offensive » française dans les Grands Lacs est restée faible, peu ambitieuse et totalement insignifiante face à l’agressivité et à la stratégie anglo-américaine. Le dictateur rwandais a même poussé le zèle jusqu’à bannir le français au Rwanda pour faire de l’anglais la nouvelle langue officielle du pays et à intégrer le Commonwealth, au détriment de la France qui semble plus que jamais résignée à subir les tacles de ses alliés en Afrique. En vérité, Jacques Chirac ne voulait pas d’un affrontement avec George Bush, ni sur le Congo ni sur le Rwanda. Eprouvé par la tension avec les Etats-Unis durant la guerre irakienne, dépassé par le déploiement militaire américain – notamment la force Africom – dans son pré carré, usé par son dernier mandat et acculé par le bouillant Nicolas Sarkozy qui cherchait à tout prix à entrer à l’Elysée, le chef de l’Etat français aspirait surtout à prendre une retraite tranquille. Il a finalement choisi d’être conciliant avec Washington, évitant un bras de fer inutile. Cette position transparaît clairement lorsque l’auteur du rapport secret souligne l’attitude de la France et des Etats-Unis : « Si le délai du 30 juin 2006 n’est pas respecté, ces pays n’hésiteront pas à faire ‘‘porter le chapeau’’ aux ‘‘experts’’ ainsi qu’au PNUD plutôt que d’avoir à reconnaître leur complaisance vis-à-vis des autorités congolaises et leur inertie au sein du CIAT. Fidèle à sa stratégie, la France veut faire primer le discours politique du ‘‘tout va bien Madame la marquise’’ sur la nécessité d’une pression sur les principaux dirigeants de la transition s’agissant de la réalisation dans un délai raisonnable, entre autres, des aspects techniques d’organisation des scrutins, de diffusion du matériel, de formation de personnel, du dépôt de candidatures, de leur dépouillement et des recours éventuels et occulte ainsi le temps nécessaire et incompressible de ces différentes étapes. Aider à la bonne réalisation de ces étapes dans les délais raisonnables, c’est permettre à la transition de se terminer dans les temps et sans heurts ! Il apparaît assez clairement que Kabila dicte sa ligne de conduite et possède ainsi un pied dans l’Union Européenne et que l’ambassade des Etats-Unis influence le CIAT à travers Bill Swing. Par ailleurs, au sein du CIAT, les Etats africains sont probablement influencés par la France et les Etats-Unis, tandis que la Chine et la Russie ne s’intéressent que de loin à la politique congolaise et/ou ne souhaitent pas faire de vagues ». Le processus électoral ira finalement à son terme, conformément aux volontés affichées au sein de l’Union Européenne. Pour s’en rendre compte, il suffit simplement de suivre ici les commentaires dithyrambiques exprimés par ses représentants officiels dès le premier tour du scrutin, qui voit Joseph Kabila arriver très largement en tête avec officiellement plus de 44% des suffrages. Javier Solana, Haut Représentant pour la Politique Étrangère et de Sécurité Commune de l’Union Européenne (PESC), exprime le premier sa satisfaction : « Je salue la tenue dans de bonnes conditions des élections présidentielles et législatives en République Démocratique du Congo ce dimanche 30 juillet. Je félicite le peuple congolais qui s’est rendu nombreux aux urnes et qui a pu s’exprimer, d’une manière générale, dans le calme et dans la dignité, exprimant sa détermination à construire un meilleur avenir pour son pays (...). L’Union Européenne reste fermement aux côtés de la population congolaise dans ces moments historiques et témoigne, entre autres par la présence de sa mission EUFOR, de son engagement en vue de voir aboutir les élections dans un esprit de réconciliation et de consensus national ». Louis Michel, Commissaire européen au Développement et à l’aide humanitaire, parmi les plus fervents partisans de Joseph Kabila, ne boude pas son plaisir : « Le 30 juillet 2006 les premières élections démocratiques et pluralistes depuis 40 ans se sont tenues en République Démocratique du Congo. Il s’agit de l’aboutissement concret d’un rêve qui pour les Congolais vient de très loin, une vraie opportunité de renouveau qui est maintenant à portée de main. Je voudrais sincèrement féliciter le peuple congolais qui a montré une maturité et une appétence pour la démocratie. Je suis heureux d’avoir misé, depuis 1999, sur le peuple congolais qui était fatigué de la guerre et des conflits et qui a eu la volonté d’aller vers la démocratie, un processus irréversible. (…) A présent nous exhortons la population congolaise et toutes les parties concernées à poursuivre leur participation pacifique à ce processus dans un esprit de réconciliation nationale et de respect de la démocratie et de l’Etat de Droit dans l’intérêt général du pays. La Commission européenne, premier bailleur de fonds du processus électoral, continuera d’apporter son soutien au peuple et à l’Etat congolais dans cette nouvelle phase »
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Halte à la désinformation : Joseph Kabila est bien le fils de Laurent-Désiré Kabila

January 2, 2014, 7:47 am
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Ce texte date du 1/02/2008 alors que j'étais encore Représentant plénipotentiaire de l'UDPS en France. 
Monsieur  Joseph KABILA ESTCONGOLAIS ?
Pendant longtemps, j'ai prêté une oreille attentive à tout ce qui se disait sur les origines de l'actuel Président de la RD Congo, monsieur Joseph KABILA. Je dois vous avouer que je pensais, comme vous, que monsieur Joseph Kabila était un sujet rwandais. Je refusais d'admettre que madame SIFA MAHANYA pouvait être sa mère biologique. Je donnais toujours raison à tous ceux qui contestaient sa congolité car j'étais absolument convaincu qu'il avait usurpé notre nationalité. Mais aujourd'hui, je dois me rendre à l'évidence que j'étais passé peut-être à côté de la réalité. Pour moi, Joseph KABILA est un congolais. Il est le fils de madame SIFA MAHANYA notre sœur mubangubangu et donc le fils monsieur Laurent-Désiré Taratibu Kabila comme le lui avait dit sa maman. Pourquoi, ai-je opéré ce virage à 360°, me demanderez-vous sans doute ? Et bien pour plusieurs raisons.
 
1. La fille que monsieur Joseph KABILA a eu avec notre sœur Olive Lembe s'appelle SIFA, comme par hasard, le nom de sa maman. Cette fillette est née en 1999 c'est-à-dire à l'époque où monsieur Joseph KABILA n'était alors encore qu'un simple officier supérieur des FAC. Pourquoi a-t-il donné à sa fille le même patronyme que celui de madame SIFA ? Savait-il qu'un jour, il se servirait d'elle comme une mère protectrice ou putative pour couvrir un crime de parricide ?
 
2. Eddy KAPEND croupit dans les geôles du CRPK de Kinshasa depuis plusieurs années. Lui qui était le bras droit de M'ZEE Laurent-Désiré KABILA et qui plus est, son neveu ou cousin du côté de sa maman de Karund, doit connaître très bien le lien de parenté qui existe entre Joseph et Laurent-Désiré. Je vois mal qu'un homme que monsieur Joseph KABILA fait souffrir en prison ne sache pas prendre sa revanche en balançant sur la place publique le secret sur la filiation de Joseph KIBILA. Il en ferait d'ailleurs son fonds de commerce au point qu'il en abusera pour faire chanter monsieur Joseph KABILA. Or, depuis qu'il a été jeté en prison par le "rwandais", il n'a fait aucune déclaration compromettante sur l'actuel Président de la République démocratique du Congo. Il se tait. A sa place, quiconque détiendrait le scoop, agirait autrement. Je conclue par conséquent qu'il est soit naïf et accepte de souffrir en prison, soit qu'il sait pertinemment que Joseph est le fils de son défunt cousin maternel éloigné.
 
3. LE RCD a contrôlé pendant plusieurs années le territoire et le village d'origine de madame SIFA. Il était facile à ce mouvement insurrectionnel de se renseigner à la source sur la filiation de Joseph KABILA, son pire ennemi. Or, le RCD n'a jamais dit que madame SIFA n'était pas la maman de monsieur Joseph KABILA. Ne pouvait-on pas trouver dans le village d'origine de madame SIFA des personnes qui pouvaient la confondre ? A l'époque où monsieur Joseph KABILA ne contrôlait pas les provinces de l'Est, il eut été facile de se rapprocher des oncles maternels de l'intéressé en vue d'obtenir des renseignements crédibles. N'oublions pas que la naissance des jumeaux est un événement chez nous. Je vois mal comment celle de Joseph et de sa sœur Jeannette pouvait échapper à la règle, surtout qu'il s'agissait des premiers enfants que mettait au monde une jeune fille originaire du village.
 
4. Monsieur Jean-Pierre BEMBA a fui la RD Congo à la suite de l'hypothèque qui pèse sur lui. Il se dit victime d'un acharnement judiciaire orchestré dans l'ombre par monsieur Joseph KABILA. Un "mwana mboka" qui se fait chasser de son "mboka" par un étranger et qui plus est, un rwandais, c'est du jamais vu. Pourquoi, monsieur Jean-Pierre BEMBA ne se sert-il pas de cette arme de destruction massive pour pousser monsieur Joseph KABILA dans ses derniers retranchements ? A la place de monsieur le Sénateur BEMBA, je ferai chanter monsieur Joseph KABILA au point de le rendre ridicule et de lui faire faire des choses pas toujours catholiques.
 
5. Que dire des déclarations à tout vent de monsieur Honoré Ngbanda, lui qui connaît les rouages des services des renseignements ? C'est très facile pour ce barbouze de descendre au Rwanda et en Tanzanie pour nous apporter des preuves sur les origines rwandaises de monsieur Joseph KABILA. Il n'a jamais indiqué le nom du village, ni du clan d'origine de la mère rwandaise de monsieur Joseph KABILA. Pourtant, il connaît son prénom et même son nom. Il sait par ailleurs là où elle habiterait tantôt aux States dans la ville de Charlotte, tantôt en Ouganda, tantôt au Rwanda. Mais jamais, il n'a produit la moindre photo de cette illustre inconnue du peuple congolais.
 
J'ai encore plusieurs autres arguments sur lesquels je fonde ma conviction actuelle sur les origines congolaises de Joseph KABILE. Pour moi, il est le fils de madame SIFA MAHANYA, et donc notre mjomba. Il est aussi le fils de monsieur feu le Président L.D. KABILA de par la déclaration de sa mère (nous savons tous qui est notre mère mais pas forcement celui qui est notre vrai père) et les ressemblances de son visage avec celui de M'ZEE. Cessez donc de vilipender monsieur Joseph KABILA que nous devons respecter compte tenu des fonctions politiques qu'il exerce actuellement. Il est notre Président de la République. Qu'il ne sache pas parler correctement la langue de Jean-Baptiste Poquelin alias Molière, qu'il soit naïf, ou encore je ne sais quoi, et bien c'est notre Président de la République et en tant que tel, il mérite notre respect. Je préfère l'avoir comme Président de la République en lieu et place d'un certain Jean-Pierre BEMBA, un homme trop arrogant et trop imbu de sa personne. Je ne fais pas un clin d'œil au PPRD ni encore moins à monsieur Joseph KABILA. Je me suis senti dans l'obligation de dire sur ce forum de watoto ya Maniema ce que je pense sur la polémique autour de ses origines. Je suis membre d'un parti de l'opposition politique en RDC (un grand responsable politique) et je préfère le rester. Je ne quémande pas un poste car j'ai un bon boulot et un salaire actuellement qui me mettent à l'abri des problèmes existentiels. Cessons ces ragots autour des origines du Président de la république. Il est congolais comme nous. Je ne demande que des preuves pour être convaincu sur sa non congolité. En l'absence de celles-ci, je conclue qu'il est congolais.
 
Salamu kwako
 
K. MWANIA
 
PARIS/FRANCE
 
 
 

----Message d'origine----
A: MANIEMA KINDU
De: Patrick Selemani
Date: Fri, 1 Feb 2008 11:17:53 +0000 (GMT)
Sujet: [kindumaniema] CLIQUEZ SEULEMENT
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CLIQUEZ SEULEMENT POUR LIRE

DIPLOME DE KABILA
http://www.lalibre. be/economie/ actualite/ article/399138/ internet- le-miroir- aux-alouettes. html
NOUVEAU PREMIER MINISTRE DU CONGO EN PROJET
http://www.aparecor dc. org/forum/ /galerie/ /documents/ 12017106472605. pdf

IDENTITE DE KABILA

http://www.aparecor dc.org/forum/ /galerie/ /documents/ 11715130192993. pdf
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Christiane Taubira, derrière les sourires : ''Je souffre d'un chagrin d'amour''

January 3, 2014, 5:41 am
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Christiane Taubira, derrière les sourires : ''Je souffre d'un chagrin d'amour''

Pure peoplePar Purepeople.com | Pure people – il y a 18 heures

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Après une année éprouvante, Christiane Taubira a pris la direction de sa région natale, la Guyane. Un endroit où la Garde des Sceaux aime à se retrouver, à se ressourcer. Une nécessité pour celle qui a porté vent debout le projet du mariage pour tous et qui a dû faire face à une avalanche d'attaques racistes en fin d'année. Paris Match est parti à sa rencontre.
Au milieu des livres qui occupent la plupart des murs de la grande pièce à vivre de sa maison de Cayenne, Christiane Taubira, élue femme de l'année par le magazine Elle, se souvient avec émotion de sa maman Bertille, morte d'épuisement à l'âge de 49 ans quand elle n'en avait que 16. Une femme d'une force de caractère incroyable, d'une générosité unique et au parcours semé d'embûches et d'épreuves dont elle s'est toujours relevée pour élever, seule, ses onze enfants issus de différentes relations, dont cinq qu'elle aura avec le père de Christiane Taubira. Une femme "éblouissante", à la soif de culture impressionnante et qui se plongeait dans les livres après ses longues journées passées à travailler en tant qu'aide-soignante, à faire le tour du quartier pour aider les personnes âgées en difficulté où à contrôler les devoirs et les corvées des enfants...
D'émotions, il en est également question lorsqu'elle évoque son ex-mari, avec qui elle a connu une romance passionnée durant 20 belles années avant le coup de couteau dans le dos : en 1998, il se présente à sa place en tête de liste aux régionales, sans l'en informer... Christiane Taubira ne pouvait digérer la trahison et a donc divorcé. Pourtant, la ministre aime encore cet homme, Roland, père de ses quatre enfants. "Je souffre d'un chagrin d'amour. Je souffre aussi de remords. Je suis toujours amoureuse de mon mari. Sauf que, dans mon mental, il n'est pas concevable que je revive avec lui", confie Christiane Taubira à Paris Match, évoquant le regard de la (...) Lire la suite sur purepeople.com
 
 
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RETROSPECTIVE DE L'ANNEE 2013 SUR YAHOO

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Le vaillant colonel Mamadou Ndala tué par un des 35 militaires envoyés de Kinshasa par Joseph Kabila

January 3, 2014, 6:06 am
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Le vaillant colonel Mamadou Ndala tué par un des 35 militaires envoyés de Kinshasa par Joseph Kabila

Par Freddy Mulongo, jeudi 2 janvier 2014 à 23:12 ::Radio Réveil FM International::#4354::rss
"Mentez, mentez, il en restera toujours quelque chose", ordonnait en 1940 Joseph Goebbels sinistre ministre nazi de la propagande, architecte de l’une des plus puissantes machines de désinformation du XXe siècle à ses collaborateurs. Derrière chaque politicailleur menteur il y a un voleur… de conscience, de droit, de mémoire, d’espoir et de vérité ! Joseph Kabila, ses barons et apparatchiks sont des voleurs de conscience, de droit, de mémoire et d'espoir du peuple congolais ! En bon psychopathe, alias Joseph Kabila est décidé de liquider tous les congolais qui aiment le Congo, les meilleurs d'entre-nous sont assassinés. Les Congolais exigent la vérité sur l'assassinat du Colonel Mamadou Ndala.
Le vaillant Colonel Mamadou Ndala assassiné par Joseph Kabila
A Réveil FM International, nous réfutons avec la dernière énergie la version officielle sur la mort du vaillant Colonel. A l'heure où nous couchons ces lignes à Béni les congolais crient leur colère "A bas Kabila" et des soldats rwandais ont quitté Kitona pour Kinshasa. Au Rwanda, le recrutement continue pour le M23. Le colonel Mamadou Ndala a été assassiné, pourquoi les médias coupagistes et thuriféraires du régime de Kinshasa nous disent le contraire. D'après nos sources, le colonel Mamadou Ndala avait planifié une attaque contre les différents groupes armées sévissant dans la région et spécialement la cellule dormante du M23 agissant sous l'étiquette des Adf Nalu qui continue d'alarmé les congolais du grand Kivu...
Le Colonel Mamadou Ndala a été assassiné par l'un des 35 tireurs d'élites envoyés la semaine dernière par Kinshasa pour renforcer la sécurité du colonel Mamadou et soutenir la brigade dans des opérations de poing contre les différents groupes armées sévissant dans la région et spécialement la cellule dormante du M23 agissant sous l'étiquette des Adf-Nalu qui continue d'alarmé les congolais du grand Kivu. Le Colonel Mamadou Ndala planifié une vaillante attaque prévue le lundi 6 janvier 2014. Qui l'a trahi ? Pourquoi parle-t-on de l'embuscade uniquement pour la jeep du Colonel Mamadou Ndala ? Pourquoi les autres soldats des Fardc n'ont pas été attaqués ?
"Le lieutenant proche du colonel Mamadou en larme que je viens d'avoir au téléphone et qui viens de quitter l'endroit ou le corps du vaillant est congelé me dit que un troupe composé de plus ou moins 35 militaires leur a été imposé par la présidence et non la hiérarchie militaire, ils sentaient tous le danger venir... Les images de la voiture calciné ne qu'un gros montage et une manipulation idiote. Le tireur qui a assassiné le Colonel Mamadou Ndala a été neutralisé, il est transféré à Kinshasa pour être auditionné...Il s'appelle le Général Mundos de la garde républicain de Joseph Kabila celui là qui avait tué aussi Monsieur Ngezayo à Goma"

Le vaillant Colonel Mamadou Ndala assassiné par Joseph Kabila
Goma, Béni, Bukavu crient en chœur à bas Kabila. Joseph Kabila remplit sa funeste mission liquider l'Etat congolais en zigouillant les meilleurs d'entre-nous. Après le Colonel Mamadou Ndala, à qui le tour ?
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RDC: des commandos en larmes après la mort du colonel Ndala

January 3, 2014, 6:36 am
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RDC: des commandos en larmes après la mort du colonel NdalaRDC: des commandos en larmes après la mort du colonel Ndala© AFP
Des commandos en larmes, submergés par le chagrin, la colère et l'incompréhension: la mort du colonel Mamadou Ndala, officier très populaire tué dans une embuscade jeudi dans l'est de la République démocratique du Congo, laisse ses hommes inconsolables.
Jeudi matin, une roquette a touché la jeep du colonel Ndala à Matembo, une localité du territoire de Beni, situé dans le nord de la province riche et instable du Nord-Kivu (Est), où sévissent plusieurs dizaines de groupes armés locaux et étrangers.
"Juste quand on est arrivé à Matembo, une roquette est venue du côté droit de la route et a atteint notre jeep, surmontée d'une arme lourde. J'ai commencé à tirer jusqu'à terminer toutes mes munitions, mais nos agresseurs avançaient toujours", explique le caporal Paul Safari, un garde du corps du colonel Ndala.
"Quand la roquette a touché la jeep, le colonel était toujours en vie. Quand j'ai fui, je ne l'ai pas vu sortir de la voiture, je ne sais pas s'il est vivant ou pas", a-t-il précisé.
Puis, le choc: "J'ai une triste nouvelle. Le colonel Mamadou Ndala a été tué. (. . . ) Il était en route vers Eringeti, à 54 km de (la ville de) Beni pour le déploiement d'un bataillon de commandos quand sa jeep est tombée dans une embuscade", annonce Lambert Mende, porte-parole du gouvernement.
Un jeune colonel, d'une trentaine d'années
Après l'attaque à la roquette, des renforts ont été envoyés sur place. Sur place, pas de doute sur la violence des combats. Dans un virage bordé de palmiers à huile et de roseaux, la jeep du colonel, surmontée d'une arme lourde, est entièrement calcinée, encore fumante, le moteur à l'air.
Près de la jeep, des traces de sang et des douilles. A l'intérieur, le corps calciné et décapité du colonel Ndala, qui avait une trentaine d'années. "Cherchez un sachet et mettez-y les restes du corps du commandant", intime un major tout juste arrivé dans une jeep pleine de commandos.
Le caporal Safari est en larmes. Un peu partout, des commandos pleurent aussi. Ils ne comprennent pas comment leur chef a pu mourir alors que les combats sérieux n'ont pas commencé avec les groupes armés qu'ils sont venus déloger.
Il y a plus d'une semaine, le colonel Ndala, le commandant de l'unité, expliquait souriant sur la télévision publique que les groupes armés étaient appelés à la reddition "sans délai et sans condition" -conformément à l'appel lancé par l président Joseph Kabila.
Les groupes armés doivent "se rendre au centre de la Monusco (Mission de l'ONU) le plus proche, ou soit aux positions des FARDC les plus proches, ou soit au chef coutumier le plus proche d'eux", avait-il précisé. Et d'insister: seuls "les FARDC, la police nationale et la Monusco" ont le droit de porter une arme.
"Celui qui a exterminé le M23!"
Leur première cible était la rébellion ougandaise Alliance des forces démocratiques et de l'Armée nationale pour la libération de l'Ouganda (ADF-Nalu), née au milieu des années 1990 de la fusion de deux groupes armés opposés au président ougandais Yoweri Museveni, au pouvoir depuis 1986.
Ses combattants ont toujours trouvé un abri au Zaïre, devenu RDC en 1997, sur les pentes verdoyantes de la chaîne volcanique du Rwenzori, qui culmine à plus de 5. 000 mètres et se trouve à bonne distance du lieu de l'attaque.
Mais pour M. Mende et un officier de la Monusco, une embuscade des ADF-Nalu, qui pactisent avec des groupes armés locaux, n'est pas à exclure. Le caporal Safari n'en n'est pas si sûr: J'ai vu deux des assaillants, et ils portaient l'ancienne tenue verte des FARDC. Je ne crois pas que ce soit les ADF-Nalu".
Près de la jeep, des commandos accusent des frères d'armes de "régiment" d'avoir tué leur chef. "Ils sont jaloux à cause de notre succès dans le Rutshuru! Ils vont nous sentir!", a lancé l'un d'eux, dont l'avis est partagé par certains.
Le colonel Mamadou Ndala était en effet crédité pour de brillantes victoires contre la rébellion Mouvement du 23 mars (M23), présumée soutenue par le Rwanda et l'Ouganda voisins, et qui a capitulé le 5 novembre après une offensive musclée de l'armée et de la brigade d'intervention de l'ONU.
Des soldats népalais de la Monusco arrivent avec des blindés, prennent des photos et repartent.
Des paysans alertés par la mort d'un commandant s'approchent. "C'est quel commandant qui est mort?", demandent-ils tous. En apprenant la nouvelle, c'est la désolation: "Mamadou. . . Mamadou! Celui qui a exterminé le M23? Oh non. . . "


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Afrique du Sud: début de l’enquête après l’assassinat du Rwandais Patrick Karegeya

January 3, 2014, 7:07 am
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C’est dans cet hôtel ultra-sécurisé de Johannesburg que Patrick Karegeya a été assassiné.
C’est dans cet hôtel ultra-sécurisé de Johannesburg que Patrick Karegeya a été assassiné.
AFP PHOTO/ALEXANDER JOE

Par RFI
L'ancien chef des renseignements extérieurs du Rwanda a été retrouvé mort, mercredi 1er janvier, en Afrique du Sud. Le corps de Patrick Karegeya a été découvert sans vie dans une chambre de l'un des plus grands hôtels de Johannesburg. Cet ancien homme clé du pouvoir rwandais était, depuis 2007 et son départ en exil, devenu un opposant acharné du régime en place, lui qui avait été auparavant un très proche du président Paul Kagame. Son parti, le RNC, accuse Kigali d'être derrière cet assassinat.
Le corps de Patrick Karegeya a été retrouvé, mercredi, dans l'une des chambres du complexe hôtelier Michelangelo, l’un des hôtels le plus cher et surtout le plus sécurisé de Johannesburg. L'autopsie est en cours ce jeudi, selon la police sud-africaine. Mais selon toute vraisemblance, Patrick Karegeya a été étranglé. Le cou de l'ancien chef des renseignements extérieurs était enflé et une corde a été retrouvée sur les lieux.
« Il avait réservé une chambre le 29 décembre, explique Katlego Mogale, la porte-parole de la police sud-africaine. La police l'a trouvé mort allongé sur son lit. Son coup était très enflé et selon les premiers éléments de l'enquête une corde et une serviette tâchée de sang ont été retrouvées dans le coffre fort de la chambre. Cela ouvre la possibilité d'un étranglement. L'autopsie confirmera l'heure exacte de la mort. Nous cherchons à vérifier pourquoi il s'est rendu dans cet hôtel, et combien de personnes se trouvaient dans sa chambre, les enquêteurs étudient actuellement les images captées par les caméras de vidéo surveillance de l'hôtel ».
Le reste de l'histoire pour l'instant, on ne le connait que par des membres de son parti, le RNC, et des membres de sa famille. Le dernier contact qu'ils ont eu avec lui, c'était à 19h30, le soir du réveillon du Nouvel an. Il devait rencontrer un certain Appollo, quelqu'un qu'il connaissait bien. Dans un message, il l'a même qualifié d'« ami de passage » avec lequel il comptait boire un verre pour célébrer la nouvelle année. Appollo Ismael Kiririsi, assure le RNC, lui aurait tendu un piège. Cet homme d'affaires vivant au Rwanda se serait donc, si l'on croit la version de l'opposition, retourné contre Patrick Karegeya.
Il se savait en danger
Depuis la tentative d'assassinat en 2010 contre l'ancien chef d'état-major rwandais, Kayumba Nyamwasa, les services secrets sud-africains avaient proposé à Patrick Karegeya de le mettre, comme le général Kayumba, sous protection. Ce dernier, même s'il se savait en danger, avait refusé pour conserver sa liberté de mouvement. Il avait tout de même pris la précaution d'envoyer sa famille à l'étranger.
→ A (RE)LIRE : Kayumba Nyamwasa: «Je suis prêt à apporter toutes les preuves»
L'homme était prudent. Il n'acceptait de rencontrer ses interlocuteurs que chez lui, une résidence ultra-sécurisée, ou dans les grands hôtels, les casinos ou les centres commerciaux. Le complexe Michelangelo était, de loin, le plus sécurisé. C'est d'ailleurs un lieu où de nombreuses personnalités, y compris les plus recherchées, donnent des rendez-vous. Un hôtel, qui selon plusieurs observateurs, est sous surveillance des services secrets sud-africains.
En juillet dernier, Patrick Karegeya n’avait pas caché à RFI ses craintes pour sa vie. Il disait que le président rwandais Paul Kagame voulait sa mort, avant même son départ du Rwanda. Des accusations toujours balayées du revers de la main par Kigali. Mais qui avaient motivé son départ du pays en 2007.
« J’avais déjà testé la prison deux fois. Et j’ai été maintenu à l’isolement. Deux fois en deux ans. Quand je suis sorti, j’ai été amené au ministère de la Défense, j’ai été malmené par des officiers, certains sont en prison aujourd’hui, d’autres ont des problèmes. Mais bon, le fait important, c’est qu’ils m’ont dit que Kagame allait s’occuper de moi définitivement, expliquait en juillet dernier Patrick Karegeya à RFI. Ca en inquiétait tout de même certains. Ils m’ont dit que mon temps au Rwanda était fini, que si je tenais à la vie, il fallait que je parte. Je n’avais pas de raison d’en douter, ils m'avaient donné des preuves. Donc je suis parti. Et en fait, c’était bien vrai. C’est qu’il a essayé de faire ici. C’est pour ça qu’on a tiré sur mon collège Nyamwasa. J’ai eu de la chance de m’en sortir sans aucune égratignure ».
→ A (RE)LIRE : Patrick Karegeya : «Nous savons d’où les missiles sont partis»
Ancien proche de Kagame
Pendant 20 ans, Patrick Karegeya a été un proche du président rwandais voire son meilleur ami. Leurs familles partaient en vacances ensemble. Mais depuis le début des années 2000, les deux hommes ne s'entendaient plus. C'est ce qui se disait dans les cercles du pouvoir. Lui qui avait été pendant dix ans chef des renseignements extérieurs s'était retrouvé en 2004 porte-parole de l'armée, avant d'être envoyé en prison pour insubordination.
Depuis, Patrick Karegeya ne cachait pas sa haine de Paul Kagame. Il consacrait sa vie à tenter de le renverser. Selon plusieurs sources au sein de l'opposition en exil, la mort de l'ancien chef des renseignements extérieurs est une immense perte, tant l'homme connaissait tous les rouages du régime et avait des contacts au Rwanda, comme à l'extérieur. « Tout le monde savait que ce serait une lutte à mort entre lui et Kagame », explique un proche de Patrick Karegeya. Selon une source diplomatique rwandaise, Kigali n'a pas à commenter la mort de l'ancien officiel. Cela concerne strictement la justice sud-africaine.

Le Michelangelo Towers, un hôtel hypersécurisé
La Michelangelo Tower surplombe Sandton de ses 143 m de haut. Ici, tout respire le luxe, la volupté et la sécurité. L’hôtel promet un système d’empreintes digitales et une vidéosurveillance qui fonctionne évidemment 24h/24h. Des stars, des hommes politiques ont séjourné ici.
Le complexe Michelangelo est connu pour être l’un des lieux de rendez-vous les plus sûrs de Johannesburg. L’hôtel serait même surveillé par les services secrets sud-africains. L’assassinat de Patrick Karegeya a créé une onde de choc dans ce petit monde policé. Mais pas question d’en parler. Ce jeudi 2 janvier, la direction de Michelangelo Towers se refusait à tout commentaire sur l’affaire.
Le personnel de sécurité qui veille à l’entrée des magasins de luxe et devant les portes de l’hôtel voisin s’interroge à voix basse. L’un des gardiens explique que certaines chambres de Michelangelo Towers sont habitées à l’année par les mêmes résidents. Ceux-ci reçoivent, il y a du passage à l’entrée.
La police sud-africaine étudie justement les images enregistrées par les caméras de vidéo surveillance de l’hôtel pour tenter de savoir combien de personnes se trouvaient dans la chambre de Patrick Karegeya ce soir-là et pour comprendre quand et comment elles y seraient entrées.
TAGS: AFRIQUE DU SUD - PAUL KAGAME - RWANDA
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Kayumba Nyamwasa: «Je suis prêt à apporter toutes les preuves»

January 3, 2014, 7:09 am
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Faustin Kayumba Nyamwasa lors d'une comparution devant une court de Johannesburg, en juin 2012.
Faustin Kayumba Nyamwasa lors d'une comparution devant une court de Johannesburg, en juin 2012.
AFP PHOTO / ALEXANDER JOE

Par RFI
L'ancien chef d’état-major rwandais Kayumba Nyamwasa réitère ses accusations envers Paul Kagame. Il se dit prêt à répondre aux questions de la justice française sur l’attentat contre l’avion de l’ancien président Juvénal Habyarimana. Il avait été inculpé dans le cadre de cette affaire par la justice française en 2006, suite au rapport du juge Jean-Louis Brugière.
Propos recueillis par notre envoyée spéciale en Afrique du Sud, Sonia Rolley
RFI: Général Kayumba Nyamwasa, vous avez accusé le président Kagame d’être responsable de l’attaque qui a coûté la vie à Juvénal Habyarimana. De quel type de preuves disposez-vous ?
Kayumba Nyamwasa : J’étais en position de savoir qui est responsable de l’attaque. Je ne me cache pas. Le rapport sur l’attentat (ndlr : le rapport Bruguière) a été publié quand j’étais en Inde. Je n’ai pas fui et suis resté à mon poste. Et les Français, s’ils le souhaitaient, auraient pu venir me parler. Et même maintenant, je suis toujours prêt à leur parler. Ce que je sais sera une affaire entre la justice et moi. Je suis prêt à leur apporter toutes les preuves dont je dispose. A l’époque, j’étais responsable des renseignements militaires. C’est impossible que je ne sois pas au courant de qui a mené l’attaque et de ce qui s’est passé.
Mais étiez-vous vous-même impliqué dans cette attaque ?
Cela, je vais en parler avec le juge. Mais quand j’ai dit ce que j’ai dit, c’est simplement parce que je savais qu’un jour, j’aurai la possibilité de dire toute la vérité.
Donc vous êtes prêt à témoigner en France, par exemple ?
Sans aucun doute, évidemment, oui. Je serai amené à le faire un jour.
Même si vous êtes accusé d’y avoir participé ? Vous irez répondre à ces accusations ?
Être accusé, ce n’est pas la même chose que d’être coupable. Je suis accusé, mais pas coupable. J’ai la conscience tranquille.
En 2008, un juge espagnol a lancé des mandats d’arrêt contre quarante officiers supérieurs rwandais pour des crimes commis après 1994 et en particulier pour l’assassinat de religieux et de travailleurs humanitaires qui travaillaient au Rwanda à l’époque. Et vous en faites partie. Etes-vous prêt à répondre également de ses accusations ?
Oui, bien sûr. Mais d’abord, vous devrez lire le rapport du juge espagnol. Si vous regardez la liste de ses officiers, Kagame ne fait pas partie des quarante, mais son nom est cité dans le rapport. Il est simplement protégé par son immunité. Ce que je peux vous dire sur cette liste, c’est que la majorité d’entre eux ne sont pas coupables. Et je pense que quand le régime de Kagame ne sera plus en place, toute la vérité sera dite. Mais en ce qui me concerne, oui, je suis prêt à rencontrer le juge espagnol. Je lui donnerais les preuves dont je dispose et je laverai mon nom.
Vous et le président Kagame, vous avez lutté côte à côte, vous avez été proches, quand est-ce que vos relations ont commencé à devenir difficiles ?
Cela ne s’est pas fait du jour au lendemain, ça a pris peut-être cinq ou six ans. Parce que j’ai peu à peu réalisé que tout ce pourquoi nous nous étions battus était en train d’être détourné. Au lieu de construire une démocratie, de travailler à la réconciliation, nous n’étions en train de travailler que pour le bénéfice d’un seul. Et je lui en ai un peu parlé, lui ai fait part de mon mécontentement. Et je n’étais pas le seul. Certains de mes collègues ont fait pareil. Mais ça n’a jamais marché. Ces remarques étaient perçues comme une remise en cause du régime. On a fini par être considérés comme des rebelles, des ennemis du pays. On a été traité de tous les noms. C’est la raison pour laquelle je vis en exil aujourd'hui.
Est-ce qu’à un moment, au sein du Front patriotique rwandais (FPR), la prise de décision était collégiale ou est-ce qu’elle a toujours été le fait d’un seul ?
A l’origine, pendant la lutte, nous parlions ouvertement. On pouvait être d’accord, pas d’accord. Pas seulement d’ailleurs le président Kagame et moi. Nous avions un comité exécutif au FPR. J’ai été membre de ce comité, j’étais aussi membre du haut commandant et puis j’ai fini par devenir chef d’état-major. Je peux vous dire comment ça se passait parce que j’ai participé à presque toutes les réunions. Mais dans les années 1998, 1999 ou même 2000, tout a changé. Il n’était plus permis de discuter les décisions. Ne pas être d’accord revenait à faire dissension. Ce qui s’est passé, ce que ce qui était une organisation est devenu un one-man show. Et je me suis dit que je n’étais plus à ma place.
Donc quand vous avez été nommé ambassadeur en Inde en 2004, ce n’était pas le début de vos ennuis avec le président Kagame ?
Non c’était plutôt l’un des pics de tension. Parce que quand j’ai été envoyé en Inde, notre relation de travail s’était complètement dégradée. Depuis 2000, j’ai fait savoir que j’étais mécontent de la situation et particulièrement concernant la mise à l’écart du président Pasteur Bizimungu et puis finalement son emprisonnement. Donc quand ils m’ont envoyé en Inde, c’est simplement parce que le président Kagame voulait me mettre hors jeu, peut-être qu’il ne supportait même plus de me voir. Je me suis dit que c’était un mal pour un bien. J’ai pris ces cinq années en Inde comme un moyen de disparaître de sa vue et même peut-être de lui sortir de la tête.
Mais il y avait beaucoup de personnes envoyées en prison à l’époque. Pourquoi avoir choisi de plaider la cause de Pasteur Bizimungu auprès du président Kagame ?
Pasteur Bizimungu n’a jamais commis aucun crime. Il était en désaccord avec Kagame. Il a été forcé de démissionner. Il a essayé de créer un parti politique d’opposition, ce n’est pas un crime, ça. Je pensais que Pasteur Bizimungu devrait avoir le droit de créer son parti, de devenir le ténor de l’opposition et que s’il gagnait l’élection et bien, qu’il en soit ainsi. Mais vu le contexte de l’époque, il n’avait aucune chance de gagner l’élection, donc il n’y avait aucune raison pour eux de le jeter en prison. Mais ils ont monté un dossier contre lui avec des accusations fantasques : avoir créé une milice, avoir l’idéologie génocidaire, des choses comme ça. Mais moi, je savais que tout ça avait été monté de toutes pièces. Et je m’y suis opposé. Ce n’est pas parce que quelqu’un crée un parti politique, qu’il n’est pas d’accord avec nous, qu’il faut le jeter en prison. Ce n’est pas la bonne manière de faire. Nous nous sommes battus pour ramener la liberté dans le pays, la liberté d’expression, la liberté de réunion et si Bizimungu voulait exercer cette liberté, pourquoi l’emprisonner ?
Alors pourquoi ne pas avoir protesté publiquement ?
Vous savez, j’étais membre de ce gouvernement et j’étais dans l’armée. Je ne vois pas vraiment comment j’aurais pu manifester ouvertement mon mécontentement. Je pense que la loi et les réglementations voulaient que ces choses soient discutées à huis clos avec les autorités et c’est ce que j’ai fait.
Pourquoi avez-vous quitté le Rwanda en février 2010 ?
J’ai quitté le Rwanda parce que la situation a empiré. J’ai reçu des informations indiquant que ma sécurité était menacée. Je savais que par le passé, il y avait eu des tentatives de m’éliminer. Ceux qui avaient été mandatés pour le faire avaient refusé. En 2010, on m’a convoqué pour une réunion d’explication. L’objectif était de m’accuser de plusieurs choses concernant mon comportement. On m’a demandé de présenter mes excuses à Paul Kagame. J’ai répondu que je n’avais commis aucun crime. Que tout ce dont on m’accusait était faux. Et j’ai refusé de le faire. Beaucoup de gens l’ont fait par le passé et le font encore aujourd’hui au Rwanda, que ce soit dans le cas de mon ami, le général Karenzi, qui a été mis en prison pour une affaire qui n’a jamais été jugée. On lui a demandé de présenter ses excuses. D’après ce que j’ai compris, il a écrit une lettre. Je peux aussi vous citer aussi le cas du général Muhire. Lui aussi a fait de la prison, n’est jamais passé devant la justice et a dû écrire une lettre pour demander pardon. Je pourrais vous en citer plein d’autres. Pour moi, c’était inconcevable de demander pardon pour un crime que je n’avais pas commis. Et je savais aussi que le président Kagame voulait que j’écrive cette lettre pour pouvoir m’incriminer par la suite. Qu’il allait l’utiliser au sein du FPR, peut-être la transmettre à des diplomates et même peut-être la rendre publique. Ces lettres sont utilisées pour prendre les gens en otage. Et je ne voulais pas devenir l’otage du régime.
En février 2010, il y a eu des attaques à la grenade sur le sol rwandais. Et vous avez été accusé par Kigali d’être responsable de ces attaques…
Si j’avais été mêlé à ces attaques, j’aurais été arrêté à Kigali. Mais je n’ai été accusé que plus tard, quand j’étais déjà ici en Afrique du Sud. C’est bien la preuve que je ne suis pas impliqué. Et puis les gens qui ont été arrêtés au Rwanda pour avoir lancé ces grenades ne m’ont jamais accusé. Je n’aurais pas transporté des grenades depuis l’Inde pour les lancer à Kigali. C’est un mensonge. Et Kagame le sait. En fait, il y a des informations qui circulent comme quoi ce sont les services de renseignement militaires qui ont lancé des grenades à cette époque-là, avec l’intention d’arrêter Victoire Ingabire en l’accusant elle de les avoir lancés. Mais quand je suis parti, ils ont préféré m’accuser moi.
Donc vous êtes parti en exil. Vous êtes arrivé ici en Afrique du Sud. Et en juin 2010, on a attenté à votre vie. Connaissez-vous les responsables ?
Je n’ai aucun doute sur celui qui est derrière cette attaque. C’est le président Kagame, parce que, avant même qu’il ne le fasse, il l’a dit au Parlement. S’il doit utiliser un marteau pour tuer une mouche, il va le faire. Et il faisait référence à Patrick Karegeya (ndrl : ancien chef des renseignements extérieurs aujourd’hui en exil en Afrique du Sud) et moi. Il a dit ça en mai, et en juin, on m’a tiré dessus. Quand il s’est rendu en Ouganda par la suite, il a dit ouvertement que je méritais ce qui m'était arrivé. Cette affaire est devant la justice. Je ne veux pas spéculer. Mais toutes les preuves qui ont été présentées à la cour indiquent que ces gens ont été mandatés par d’autres pour me tuer. Et ceux qui ont attenté à ma vie n’ont jamais eu de travail ici et pourtant ils ont les meilleurs avocats du pays. Qui paie la note ? Voilà, c’est mon point de vue et il est partagé par beaucoup de monde. Le président Kagamé ne l’a d’ailleurs jamais démenti.
Beaucoup disent : ces gens-là parlent parce qu’ils sont en exil, mais quand ils faisaient partie du gouvernement, ils ne critiquaient pas le président Kagame.
Vous pouvez tolérer certaines choses parce que vous espérez un changement. Mais maintenant, au Rwanda, il n’y aura pas de changement. Il n’y a plus d’espace pour ça. Cette dictature ne s’est pas développée en un jour. Cela a pris deux décennies. Il est temps que l’on parle pour qu’on puisse y mettre un terme. Parce que sinon, il y aura de nouvelles violences pour changer le régime. C’est pourquoi nous utilisons des moyens pacifiques, et je dis bien pacifiques, pour mobiliser les gens et pour les appeler à résister à la dictature pacifiquement.
Donc vous n’êtes pas en train de comploter pour renverser le régime du président Kagame ?
Non, nous ne faisons que mobiliser les gens pour qu’ils rejettent cette dictature, qu’ils résistent. C’est pour cela que nous parlons ouvertement, que je parle avec vous aujourd’hui.
Pendant la guerre, pourquoi ne pas avoir essayé de prendre Kigali, pourquoi avoir tourné autour ?
C’était un choix stratégique et tactique. Quand vous affrontez un ennemi, vous devez regarder ses points faibles pour remporter la victoire sans avoir trop de casse et sans épuiser vos ressources. Et à cette époque, encercler Kigali était le meilleur moyen de démoraliser l’ennemi, de couper ses lignes de ravitaillement, Parce que les troupes gouvernementales étaient mieux armées que nous. Si on les avait attaquées frontalement, on aurait eu plus de pertes.
Donc ce n’était pas pour une question de communication ? Laisser le génocide se dérouler à Kigali où il y avait des caméras de télévision, ça ne faisait pas partie de votre plan ?
Le génocide a eu lieu partout. Pas seulement à Kigali. Et il y a eu apparemment plus de victimes dans les villages que dans les villes. Dans les villes, certains ont pu se réfugier auprès de l’ONU. Même si l’ONU en a abandonné certains. Certains ont pu se cacher dans les hôtels. D’autres ont ralliés les positions des unités du FPR. Mais dans les villages, les gens étaient sans défense.

Le général Kayumba vit aujourd’hui en exil en Afrique du Sud. Il avait fui le pays en février 2010 et il est accusé par les autorités rwandaises d’être responsable d’attaques à la grenade à Kigali à quelques mois de l’élection présidentielle. En juin 2010, il avait échappé à une tentative d’assassinat. Et lors d’une des audiences dans le procès des présumés responsables de cette tentative d’assassinat, il avait accusé le président Paul Kagame d’être responsable de l’attentat contre l’avion de l’ancien président rwandais en avril 1994.

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Nicok
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mort de mamadou ndala @nyoso makambu

January 3, 2014, 7:31 am
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RDC: les habitants de Beni manifestent après la mort du colonel Mamadou Ndala

January 3, 2014, 7:51 am
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Le colonel Mamadou Mustafa Ndala des FARDC/Photo FacebookLe colonel Mamadou Mustafa Ndala des FARDC
Une vive tension est observée depuis ce vendredi 3 janvier dans la matinée dans la ville de Beni et dans plusieurs localités du territoire du même nom au Nord-Kivu. La population proteste contre le meurtre, la veille, du colonel Mamadou Ndala, commandant du 42ème bataillon des commandos des unités de réaction rapide des FARDC. La police est déployée dans les coins stratégiques pour éviter tout débordement.
A Beni, plusieurs jeunes ont brûlé des pneus sur le Boulevard Nyamwisi, l’artère principale de la ville. Les mêmes scènes sont observées dans certains quartiers des communes de Mulekera et Beu; où des boutiques, magasins et petits commerces sont fermés.
Selon des sources locales et administratives, des manifestations similaires sont organisées dans d’autres localités du territoire de Beni comme Oicha, Mbau, Mutwanga et Eringeti.
Ces localités sont parmi les plus touchées par les enlèvements des civils par des présumés rebelles ougandais des ADF/Nalu.
C’est dans cette même zone que se déploient depuis quelques jours les commandos des unités de réaction rapide des FARDC, en prévision de la traque de ces rebelles et leurs alliés. Le colonel Mamadou Ndala était chargé des opérations contre ces rebelles ougandais, responsables de multiples exactions contre les populations civiles dans cette partie de la province du Nord-Kivu. Il a été tué à 5 kilomètres de la ville de Beni dans une embuscade tendue par des hommes armés.
Après sa mort, la société civile du Nord-Kivu a appelé à une série des journées villes mortes pour protester contre ce meurtre.
Appel au calme
Pour sa part, le gouverneur du Nord-Kivu, Julien Paluku, appelle au calme.
Il affirme que la mort du colonel Mamadou Ndala ne devrait pas servir de « porte d’entrée aux ennemis de la paix au Nord-Kivu.»
« Alors que nous pleurons tous sa disparition, j’invite toute la population au calme afin d’honorer la mémoire du colonel Mamadou dans la dignité. Aller au travail dans le calme et la concorde prônés par l’illustre disparu», explique-t-il.
Le gouverneur annonce que la journée du 4 janvier, consacrée à la célébration des Martyrs de l’indépendance en RDC, sera dédiée au colonel Mamadou Ndala, « l’un des martyrs de la lutte héroïque contre les forces du mal ».
Cet officier des FARDC s’est récemment illustré lors des victoires de l’armée congolaise contre les rebelles du M23. Il était au premier plan lors des opérations des militaires congolais qui ont défait cette rébellion en novembre dernier. L’annonce de sa mort a jeté dans la consternation les habitants de plusieurs villes du Nord-Kivu notamment à Goma, où il était très apprécié.

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RDC: Martin Kobler condamne l’assassinat du colonel Mamadou Ndala (+Vidéo)

January 3, 2014, 7:56 am
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publié il y a 6 heures, 38 minutes, | Denière mise à jour le 3 janvier, 2014 à 8:59 | sous Actualité, La Une, Nord Kivu, Sécurité. Mots clés: ADF/Nalu, colonel Mamadou Ndala, M23

Martin Köbler, patron de la Monusco le 01/10/2013 à Kinshasa. Radio Okapi/Ph. John BompengoMartin Köbler, patron de la Monusco le 01/10/2013 à Kinshasa. Radio Okapi/Ph. John Bompengo
Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies en RDC, Martin Kobler, condamne l’assassinat du colonel Mamadou Ndala tué le jeudi 2 janvier dans une embuscade tendue par des hommes armés non identifiés à 5 kilomètres de Beni au Nord-Kivu. Dans un communiqué publié le même jour, le patron de la Monusco exprime sa profonde indignation et sa tristesse après cet assassinat.
« J’ai rencontré le Colonel Mamadou à plusieurs reprises. C’était un homme dynamique et courageux. Sa famille est en souffrance, rien ne compense le vide que vient creuser en vous la perte d’un être aimé. Mon esprit et mon cœur sont avec eux», indique Martin Kobler.
Le chef de la mission onusienne en RDC assure que l’assassinat de l’officier des FARDC « n’entamera en rien la ferme détermination de la Monusco à lutter contre les forces négatives où qu’elles se trouvent et quelles que soient leurs motivations ».
Dans son communiqué, il affirme que la pression « sera maintenue sur les groupes armés, conformément au mandat qui a été confié à la Monusco par le Conseil de Sécurité de l’Onu en vue d’assurer la protection des populations civiles et la restauration de l’autorité de l’Etat congolais dans l’Est du pays ».
Au moment de sa mort, le colonel Mamadou Ndala menait une opération contre des rebelles ougandais des ADF/Nalu. L’armée avait déjà réussi à récupérer la localité de Kamango, Kisiki et le pont de Semliki, jadis occupé par des rebelles. La Monusco avait apporté son soutien logistique à l’armée dans sa contre-offensive pour récupérer les positions des ADF-Nalu à Kamango.
« Officier discipliné et loyal »
Dans un communiqué lu à la télévision publique dans la soirée, le porte- parle des FARDC, le général Léon Kasonga a exprimé le regret et la douleur de l’armée après l’assassinat du colonel Mamadou Ndala.
« Officier supérieur de grande valeur, grand combattant, Mamadou Ndala était un officier intègre, discipliné et loyal », a-t-il déclaré.
Le porte-parole de l’armée a indiqué qu’en dépit de cet acte, « les Forces armées de la RDC sont déterminées à sécuriser nos populations jusqu’au sacrifice suprême ».
Le colonel Mamadou Ndala était le commandant du 42e bataillon des unités de réaction rapide. Formé par des instructeurs belges, angolais, américains, voire chinois, cet officier d’une trentaine d’années faisait partie de ces commandos mobiles de la nouvelle force de réaction rapide de l’armée congolaise dont il dirigeait une unité.
Consternation à Goma
La mort du colonel Mamadou Ndala a consterné plusieurs habitants de la ville de Goma où il était très apprécié pour son implication dans les combats contre les rebelles du M23. L’officier des FARDC était au premier plan lors des opérations de l’armée congolaise contre cette rébellion en octobre et novembre dernier.
Un habitant de Goma a confié que cet officier de l’armée congolaise était pour lui« celui qui a redonné de la dignité aux Congolais de Goma, en infligeant une cuisante défaite au M23 dans les faubourgs de la ville et alentours ».
A Goma, le colonel Mamadou était  particulièrement adulé par les conducteurs des motos taxis et les militaires des rangs, enthousiasmés quand ils le voyaient passer tous les matins lors de son jogging.
Lire à ce sujet : Le commandant des opérations des FARDC à Goma n’est pas rappelé à Kinshasa
A l’annonce de la mort du colonel, des femmes des militaires ont brièvement marché dans les rues de Goma, encadrées par des policiers. Les conducteurs des motos taxis se sont mis à klaxonner. La plupart des commerces ont tout de suite fermé. Certains craignaient que l’annonce de cet assassinat provoque des réactions violentes dans la ville.
Vous pouvez suivre la vidéo de la mort du colonel Mamadou Ndala.
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MACABRE RECUPERATION POLITICIENNE DE LA MORT DE MAMADOU NDALA

January 3, 2014, 8:05 am
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