Dans mon travail qui est d’aider juridiquement l’Eglise persécutée, je suis souvent confrontée à des questions posées par le corps de Christ sur la justesse d’une réponse légale à une situation difficile à la fois de la part des victimes et des personnes qui peuvent être concernées. Beaucoup de gens pensent que la persécution est ordonnée par Dieu et doit donc être subie (stoïquement) sans chercher la protection et l’intervention des gouvernements locaux. En étudiant les Ecritures, je trouve cependant une compréhension différente du rôle du gouvernement et de l’Eglise par rapport aux abus, y compris celui de la persécution religieuse.
« Le magistrat est serviteur de Dieu pour ton bien. Mais si tu fais le mal, crains ; car ce n’est pas en vain qu’il porte l’épée, étant serviteur de Dieu pour exercer la vengeance et punir celui qui fait le mal. » (Romains 13:4)
Ne sommes-nous pas appelés à pardonner ?
Une autre question qui revient souvent est celle de dire : « Mais ne sommes-nous pas appelés ‹à pardonner à ceux qui nous ont offensés› ? » On conseille aux victimes de violence de « pardonner » et de s’abstenir de toute action judiciaire. Si l’enseignement sur le pardon est clair, il concerne l’individu mais pas l’Etat. Une telle forme de « pardon » sans conséquences pénales ou autres conduirait à l’anarchie et au désordre dans la société. Malheureusement la communauté chrétienne est trop souvent disposée à pardonner alors que la victime court de droite et de gauche pour tenter d’arrêter la violence et obtenir justice.
Appel à l’action
Beaucoup d’entre nous ne laissent malheureusement pas leur foi déborder dans toutes les sphères de la vie. Nous limitons le rôle que Dieu a ordonné aux gouvernements. C’est un acte de foi de s’exprimer pour l’Eglise persécutée, voire pour toutes les victimes d’injustice et de violence, et d’interpeller les gouvernements à agir face aux abus. Le Dieu que nous servons nous rappelle à plusieurs reprises qu’en tant que corps de Christ, nous sommes profondément unis ; si une partie du corps souffre, les autres membres souffrent aussi. Si certains membres du corps de Christ souffrent d’injustice, nous devons être prêts à nous tenir à leurs côtés et à interpeller les gouvernements concernés et les autorités à prendre les mesures appropriées.
En savoir plus sur notre travail d’aide juridique en Inde : Une aide légale pour les victimes de la violence
Ne sommes-nous pas appelés à pardonner ?
Une autre question qui revient souvent est celle de dire : « Mais ne sommes-nous pas appelés ‹à pardonner à ceux qui nous ont offensés› ? » On conseille aux victimes de violence de « pardonner » et de s’abstenir de toute action judiciaire. Si l’enseignement sur le pardon est clair, il concerne l’individu mais pas l’Etat. Une telle forme de « pardon » sans conséquences pénales ou autres conduirait à l’anarchie et au désordre dans la société. Malheureusement la communauté chrétienne est trop souvent disposée à pardonner alors que la victime court de droite et de gauche pour tenter d’arrêter la violence et obtenir justice.
- Tehmina Arora
- Tehmina Arora, avocate en Inde, uvre pour les droits de lhomme et apporte un soutien juridique aux chrtiens qui ont t victimes dabus et de violences
Appel à l’action
Beaucoup d’entre nous ne laissent malheureusement pas leur foi déborder dans toutes les sphères de la vie. Nous limitons le rôle que Dieu a ordonné aux gouvernements. C’est un acte de foi de s’exprimer pour l’Eglise persécutée, voire pour toutes les victimes d’injustice et de violence, et d’interpeller les gouvernements à agir face aux abus. Le Dieu que nous servons nous rappelle à plusieurs reprises qu’en tant que corps de Christ, nous sommes profondément unis ; si une partie du corps souffre, les autres membres souffrent aussi. Si certains membres du corps de Christ souffrent d’injustice, nous devons être prêts à nous tenir à leurs côtés et à interpeller les gouvernements concernés et les autorités à prendre les mesures appropriées.
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