Attaque chimique : la pression internationale se durcit contre le régime syrien. François Hollande a estimé, dimanche 25 août, qu'il y avait "un faisceau d'évidences" tandis qu'Obama et Cameron parlent d'une "attaque significative aux armes chimiques avait été menée par le régime syrien".![]()
Les chars syriens.
La communauté internationale semble de plus en plus convaincue que l'attaque aux armes chimiques menée mercredi 21 août dans la région de Damas (Syrie) est le fait des autorités syriennes. François Hollande a estimé, dimanche 25 août, qu'il y avait "un faisceau d'évidences" indiquant que l'attaque était "de nature chimique" et que "tout conduisait à considérer" que le régime en était "responsable". Les Etats-Unis et la Grande-Bretagne examinent des options militaires contre le régime syrien.
Barack Obama et David Cameron se sont entretenus au téléphone samedi et ont exprimé "leur profonde préoccupation (...) devant des signes de plus en plus importants (indiquant) qu'une attaque significative aux armes chimiques avait été menée par le régime syrien", ont expliqué les services du Premier ministre britannique.
Les images vidéos montrant des centaines de femmes et d'enfants asphyxiés dans les hôpitaux et les rues des faubourgs de Damas, sont des pièces à conviction qui pourraient faire basculer le conflit syrien. L'attaque chimique ne fait plus de doute aussi pour des membres de Médecins sans frontières sur place, 355 patients morts présentent des symptômes neurotoxiques : "Il y a bien eu contamination massive en un lieu précis", selon Françoise Saulnier, juriste à Paris à Médecins sans frontières.
Ces déclarations interviennent alors que le président américain semble se rapprocher d'une possible action militaire limitée en Syrie.
Le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, a estimé dimanche 25 août qu'il n'y avait "aucun doute" sur l'attaque à l'arme chimique près de Damas, la capitale de la Syrie, et sur la "responsabilité" du régime syrien. "Les indications sont totalement convergentes sur l'étendue du massacre et la responsabilité écrasante du régime", a-t-il ajouté.
Auparavant, la Russie a mis en garde les Occidentaux, qui appellent au recours à la force contre le régime syrien de Bachar Al-Assad, contre une répétition de "l'aventure" en Irak. Ces déclarations interviennent alors que le président américain semble se rapprocher d'une possible action militaire limitée en Syrie. Barack Obama examine d'éventuelles options militaires depuis samedi. Il s'est mis d'accord avec le Premier ministre britannique, David Cameron, pour parler de "possibilités de riposte".
"Tout cela ne peut que nous rappeler les événements d'il y a dix ans, quand, en prenant pour prétexte des informations mensongères sur la présence en Irak d'armes de destruction massive, les Etats-Unis, en contournant l'ONU, se sont lancés dans une aventure, dont tout le monde connaît maintenant les conséquences", a déclaré le porte-parole de la diplomatie russe Alexandre Loukachevitch. Par ailleurs, la Russie, fidèle alliée de Bachar Al-Assad, s'est dite "satisfaite" de l'accord donné par Damas à une enquête de l'ONU sur les allégations d'usage d'armes chimiques.

Les chars syriens.
La communauté internationale semble de plus en plus convaincue que l'attaque aux armes chimiques menée mercredi 21 août dans la région de Damas (Syrie) est le fait des autorités syriennes. François Hollande a estimé, dimanche 25 août, qu'il y avait "un faisceau d'évidences" indiquant que l'attaque était "de nature chimique" et que "tout conduisait à considérer" que le régime en était "responsable". Les Etats-Unis et la Grande-Bretagne examinent des options militaires contre le régime syrien.
Barack Obama et David Cameron se sont entretenus au téléphone samedi et ont exprimé "leur profonde préoccupation (...) devant des signes de plus en plus importants (indiquant) qu'une attaque significative aux armes chimiques avait été menée par le régime syrien", ont expliqué les services du Premier ministre britannique.
Les images vidéos montrant des centaines de femmes et d'enfants asphyxiés dans les hôpitaux et les rues des faubourgs de Damas, sont des pièces à conviction qui pourraient faire basculer le conflit syrien. L'attaque chimique ne fait plus de doute aussi pour des membres de Médecins sans frontières sur place, 355 patients morts présentent des symptômes neurotoxiques : "Il y a bien eu contamination massive en un lieu précis", selon Françoise Saulnier, juriste à Paris à Médecins sans frontières.
Ces déclarations interviennent alors que le président américain semble se rapprocher d'une possible action militaire limitée en Syrie.
Le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, a estimé dimanche 25 août qu'il n'y avait "aucun doute" sur l'attaque à l'arme chimique près de Damas, la capitale de la Syrie, et sur la "responsabilité" du régime syrien. "Les indications sont totalement convergentes sur l'étendue du massacre et la responsabilité écrasante du régime", a-t-il ajouté.
Auparavant, la Russie a mis en garde les Occidentaux, qui appellent au recours à la force contre le régime syrien de Bachar Al-Assad, contre une répétition de "l'aventure" en Irak. Ces déclarations interviennent alors que le président américain semble se rapprocher d'une possible action militaire limitée en Syrie. Barack Obama examine d'éventuelles options militaires depuis samedi. Il s'est mis d'accord avec le Premier ministre britannique, David Cameron, pour parler de "possibilités de riposte".
"Tout cela ne peut que nous rappeler les événements d'il y a dix ans, quand, en prenant pour prétexte des informations mensongères sur la présence en Irak d'armes de destruction massive, les Etats-Unis, en contournant l'ONU, se sont lancés dans une aventure, dont tout le monde connaît maintenant les conséquences", a déclaré le porte-parole de la diplomatie russe Alexandre Loukachevitch. Par ailleurs, la Russie, fidèle alliée de Bachar Al-Assad, s'est dite "satisfaite" de l'accord donné par Damas à une enquête de l'ONU sur les allégations d'usage d'armes chimiques.
Par ailleurs, la Russie, fidèle alliée de Bachar Al-Assad, s'est dite "satisfaite" de l'accord donné par Damas à une enquête de l'ONU sur les allégations d'usage d'armes chimiques.