Selon l’OIM, le chef-lieu du Nord-Kivu est surpeuplée, il n’y a donc plus de place dans cette ville !
La ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, explose. La raison : elle connait chaque jour un afflux massif de personnes en déplacement à l’intérieur du pays, à cause des guerres sévissant depuis presque deux décennies dans la partie Est de la RD Congo.
L’exode a été provoqué déjà en 1994 par le génocide survenu au Rwanda voisin et après par les guerres entre Etats ainsi que l‘insécurité causée par une multitude de groupes armés, ce qui fait que Goma est devenue la destination finale de ceux qui fuient les conflits armés dans le pays.
Avec le dernier afflux de personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays (PDIP) qui fuient le conflit avec le groupe armé M23 qui bénéficierait du soutien du Rwanda, la ville atteint son point de rupture, selon certaines sources. La ville de Goma est donc surpeuplée, a déclaré un membre de l’Organisation internationale des migrations (OIM). Pour ce membre de l’OIM, « il n’y a plus de place à Goma ».
Les conséquences des déplacements au Nord-Kivu sont que plus de « 30 sites spontanés » temporaires sont apparus dans plusieurs lieux ; à savoir les églises, les écoles ou les terres marginales. Les ONG assurent, dans ce cadre, les services de base, comme l’eau et l’assainissement, ainsi que les soins de santé primaire, pour une population très nombreuse en déplacement. Les PDIP son également hébergées en ville dans des familles d’accueil.
Selon la Monusco (Mission des Nations Unies pour la stabilisation en RDC), plus d’un million de civils vivent dans la région relativement étroite de Goma et Saké, ainsi que le long de la route qui relie ces deux localités où sont installés, entre autres, les camps des déplacés de Mugunga qui abritent provisoirement environ 70 000 personnes déplacées par le conflit ».
Sur plus de deux millions de PDIP que compte le pays, environ un million de personnes sont originaires des provinces du Nord et du Sud-Kivu. Des sites spontanés sont apparus au Nord-Kivu, dans les villes de Goma, Masisi, Rutshuru et Walikale. La mission d’envergure de la force d’intervention des Nations Unies, qui vise à neutraliser la trentaine de groupes armés dans les provinces du Kivu, devrait entraîner encore plus de déplacements.
Des acteurs humanitaires comme l’OIM et les autorités locales sont en train de répertorier tous les terrains disponibles susceptibles d’accueillir de nouveaux afflux de PDIP. Dans le même temps, ils préparent le retour éventuel des déplacés en cas d’amélioration des conditions de sécurité dans la région.
Bien que l’une des priorités des bailleurs de fonds concerne la situation désespérée des déplacés, les PDIP qui vivent dans les sites spontanés, en raison de leur nombre et de leurs besoins urgents, ne reçoivent souvent qu’une aide Limitée.
LKT
La ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, explose. La raison : elle connait chaque jour un afflux massif de personnes en déplacement à l’intérieur du pays, à cause des guerres sévissant depuis presque deux décennies dans la partie Est de la RD Congo.
L’exode a été provoqué déjà en 1994 par le génocide survenu au Rwanda voisin et après par les guerres entre Etats ainsi que l‘insécurité causée par une multitude de groupes armés, ce qui fait que Goma est devenue la destination finale de ceux qui fuient les conflits armés dans le pays.
Avec le dernier afflux de personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays (PDIP) qui fuient le conflit avec le groupe armé M23 qui bénéficierait du soutien du Rwanda, la ville atteint son point de rupture, selon certaines sources. La ville de Goma est donc surpeuplée, a déclaré un membre de l’Organisation internationale des migrations (OIM). Pour ce membre de l’OIM, « il n’y a plus de place à Goma ».
Les conséquences des déplacements au Nord-Kivu sont que plus de « 30 sites spontanés » temporaires sont apparus dans plusieurs lieux ; à savoir les églises, les écoles ou les terres marginales. Les ONG assurent, dans ce cadre, les services de base, comme l’eau et l’assainissement, ainsi que les soins de santé primaire, pour une population très nombreuse en déplacement. Les PDIP son également hébergées en ville dans des familles d’accueil.
Selon la Monusco (Mission des Nations Unies pour la stabilisation en RDC), plus d’un million de civils vivent dans la région relativement étroite de Goma et Saké, ainsi que le long de la route qui relie ces deux localités où sont installés, entre autres, les camps des déplacés de Mugunga qui abritent provisoirement environ 70 000 personnes déplacées par le conflit ».
Sur plus de deux millions de PDIP que compte le pays, environ un million de personnes sont originaires des provinces du Nord et du Sud-Kivu. Des sites spontanés sont apparus au Nord-Kivu, dans les villes de Goma, Masisi, Rutshuru et Walikale. La mission d’envergure de la force d’intervention des Nations Unies, qui vise à neutraliser la trentaine de groupes armés dans les provinces du Kivu, devrait entraîner encore plus de déplacements.
Des acteurs humanitaires comme l’OIM et les autorités locales sont en train de répertorier tous les terrains disponibles susceptibles d’accueillir de nouveaux afflux de PDIP. Dans le même temps, ils préparent le retour éventuel des déplacés en cas d’amélioration des conditions de sécurité dans la région.
Bien que l’une des priorités des bailleurs de fonds concerne la situation désespérée des déplacés, les PDIP qui vivent dans les sites spontanés, en raison de leur nombre et de leurs besoins urgents, ne reçoivent souvent qu’une aide Limitée.
LKT