« La liberté d’expression, de manifestation est un droit fondamental, garanti par la constitution et les instruments juridiques internationaux. Christian Badose de l’ECiDé/NORD-KIVU a été injustement arrêté par les éléments de la police, juste parce qu’il distribuait dans les rues et marchés de Goma, des cartons jaunes aux autorités politiques congolaises et à la MONUSCO. Le carton jaune est un message pacifique de la population de Goma face à l’inefficacité du gouvernement et de la MONUSCO à protéger les civils. Cependant nous constatons que le siège de l’ECIDé / Nord-Kivu a été pillé, saccagé, nos militants sont traqués, arrêtés, bastonnés, Jean Batiste Kasekwa, cadre de l’ECiDé/Goma est menacé de mort. On accuse l’ECiDé d’avoir excité les jeunes de Goma contre le gouvernement et la Monusco. L’opération "Cartons jaunes", est une action pacifique qui consiste à remettre aux Congolais de Goma des cartons colorés en jaune et portant un message demandant aux FARDC, à la Monusco et aux autochtones de constituer un front commun en vue de chasser le M23 de tous les territoires qu'il a occupe au Nord-Kivu », a déclaré Martin Fayulu. « Nous exigeons la liberation sans condition deChristian Badose, chargé de la mobilisation au sein de la Fédération de l'ECIDE au Nord-Kivu, qui a été transféré ce dimanche 25 août à la prison de Munzenze, dans la ville de Goma. Le coordonateur des « FAC », exige aussi une enquête sérieuse sur la mort, le samedi 24 août 2013, de deux manifestants congolais. Sinon ça sera « des cartons rouges » qui seront distribués.
« Que les nations sachent, que les autres pays sachent, que nous paierons n’importe quel prix, que nous supporterons n’importe quel fardeau, que nous ferons face à n’importe quelle difficulté, que nous soutiendrons tout ami ou nous nous opposerons à tout ennemi, afin que la vérité triomphe », a déclaré l’élu de Lukunga. Le Martyr chrétien Alain Maloto, nous a légué un testament « c’est encore possible », et avant de rejoindre Notre Seigneur, il a imploré le feu du ciel « Moto » pour qu’il consume le travail du diable. Ce cri de notre frère Alain est une trompette, ce n’est pas un appel à prendre les armes, bien que nous ayons besoin d’armes. Ce n’est pas non plus un appel à la bataille bien que nous soyons engagés dans la bataille. Mais un appel à défendre la verité, la liberté. La liberté n’est pas une récompense, ni une décoration qu’on fête dans la champagne. Au bout de toute liberté, chers combattants, il y a une sentence, un prix à pater ; voilà pourquoi elle est lourde à porter. « Vous voulez la liberté, il faut de la concentration et discipline, c’est pourquoi les FAC invitent les congolais acquis au changement, le 1er septembre au stade vélodrome de Kintambo, à une journée de concentration nationale. Concentration pour un dialogue inclusif et transparent. Concentration pour faire triompher la verité à la place du mensonge. Paraphrasant Fitzgerald, il dit « Ne vous demandez donc pas ce que votre pays fera pour vous, demandez-vous ce que vous pouvez faire pour votre pays ».
Collette Mavinga