Une fois de plus, certains observateurs avertis, qui ont suivi le porte-parole du gouvernement lors de sa sortie du jeudi 18 septembre dernier, ont unanimement admis qu’Issa Tchiroma Bakary a raté une autre occasion de se taire. Pour preuve, de nombreuses interrogations subsistent toujours, après cette sortie médiatique manquée, qui visait selon toute vraisemblance à convaincre l’électorat, en cette veille d’élections à voter massivement pour le parti du flambeau ; et in fine à dédouaner la classe politique au pouvoir et l’establishment en général ; de l’affaire dite des crimes rituels. Au finish, rien ne semble avoir changé sur le fond, au point où quelques esprits retors en sont à se demander qui se cache véritablement derrière le nom ; Emmanuel Nono que le ministre de la communication a décrit comme le commanditaire-in-chief de ces assassinats ? A-t-il agit seul ou en coaction ? Et si ce prétendu personnage n’était en fait qu’un autre second couteau dans l’affaire ?
Sans toutefois, prendre pour argent comptant les allégations du chef du gang Ndeambou Bertrand qui a avoué avoir reçu des ordres de l’ancien Directeur Général du concessionnaire automobile de renommée internationale, aujourd'hui en dépôt de bilan au Cameroun, d’après les dires du Mincom. Il apparait indéniablement que la démarche d’Issa Tchiroma est à tout point de vue paralogique. Surtout que, comme d’habitude ; son objectif était surtout de dédouaner tous les hauts dignitaires de l’appareil de l’Etat que l’homme de la rue considère comme les véritables commanditaires. Contrairement au Gabon, où l’enquête sur les prétendus crimes rituels avaient permis d’établir des liens avec la classe politique. Eu égard que ceux-ci ont vu le jour, en période préélectorale comme c’est actuellement le cas au Cameroun. On comprend aisément, que les experts en communication du ministre n’ont pas voulu rater l’occasion. Au point d’oublier qu’en l’absence d’Emmanuel Nono et sans son exploitation, leurs allégations ne seront ni prou ni peu que de vulgaires confabulations. |