Quantcast
Viewing all articles
Browse latest Browse all 7879

Crise congolaise : UDPS, oui à la cohésion nationale mais …


Rubrique : Actualité
Crise congolaise : UDPS, oui à la cohésion nationale mais …
L’appel à la cohésion nationale du Président de la République au
Parlement réuni en Congrès le samedi 15 décembre 2012 n’a pas
rencontré un écho favorable du côté de l’Union pour Démocratie et le
Progrès Social. Au cours d’un point de presse qu’il a animé hier jeudi
20 décembre 2012 à la permanence de l’UDPS, sur la 10ème rue à Limite,
le Secrétaire général de ce parti a affirmé que l’entente et la
cohésion nationale ne sauraient se réaliser à la demande des
gouvernants actuels, auteurs d’un spectaculaire hold up électoral
décrié dans le monde entier, lequel a isolé le Congo et en a fait la
risée du monde.
Bruno Mavungu a souligné que la vérité des urnes reste le seul remède
pour arrêter la descente aux enfers de la RDC, cimenter la cohésion
nationale et relever la patrie en danger. Selon son parti, les
dirigeants au pouvoir en place sont politiquement, juridiquement et
moralement disqualifiés pour prétendre parler au nom du peuple
congolais et l’inviter à la cohésion nationale.
Pour ce proche de Tshisekedi, la cohésion nationale indispensable
pour la reconstruction d’un pays comme la RDC, précipitée dans les
tréfonds de l’abîme, ne pourra se réaliser qu’autour des valeurs
sublimes de justice, de liberté, de démocratie, de la primauté des
intérêts du peuple, du respect de sa volonté et du verdict des
électeurs.
Le Secrétaire général de l’UDPS a estimé que le leadership actuel,
après dix ans de gestion calamiteuse du pays, est loin d’incarner ces
valeurs. «Il en est la négation et l’antinomie», a-t-il ajouté, avant
de lâcher qu’Etienne Tshisekedi, père de la démocratie congolaise,
serait la personne la mieux indiquée pour réaliser la cohésion
nationale en vue de faire un front commun, dans une totale confiance,
face aux multiples dangers qui guettent la nation et son avenir.
Bruno Mavungu a soutenu également que les entretiens de Kampala ne
constituent nullement le cadre et le moyen appropriés pour résoudre la
crise congolaise dans sa profondeur. Il a martelé que ladite crise
n’est que le prolongement de la crise au sommet de l’Etat qui se
manifeste en termes de leadership et de légitimité.
Le Secrétaire général de l’UDPS a tenu pour responsable de la
détérioration de la situation sécuritaire à l’Est du pays le pouvoir
en place, qui a longtemps pactisé avec les groupes armés et autres
hordes qui y sèment mort et désolation. Il a fustigé le fait que les
gouvernants du pays ont fait le jeu des ennemis du Congo en
désorganisant les FARDC et en faisant la part belle aux groupes
maffieux qui les soutiennent pour le malheur du Congo.
Tout en déplorant le fait que le pouvoir a encouragé et laissé se
développer les conditions d’une véritable déstabilisation, ce haut
cadre de l’UDPS a dénoncé la politique de trahison à la base des
menaces qui pèsent sur l’unité de la RDC, les souffrance de la
population de l’Est en particulier et de toutes les populations du
Congo en général.
L’UDPS a enfin exhorté le peuple congolais qui, selon la direction de
ce parti, a résolu le 28 novembre 2011 la question de légitimité, à
demeurer ferme, déterminé, débout et confiant en l’avenir de la RDC.
ERIC WEMBA

Viewing all articles
Browse latest Browse all 7879

Trending Articles



<script src="https://jsc.adskeeper.com/r/s/rssing.com.1596347.js" async> </script>