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LA BELGIQUE AURAIT « DISCRÈTEMENT CONTRIBUÉ À LA VICTOIRE » DES FARDC SUR LE M23 À TRAVERS LES 321E ET 322E BATAILLONS


05/12/2013 16:22:36
A l’heure des effusions de joie, des accolades, des félicitations et des remerciements à tout va, la presse belge relève la contribution « discrète » de la Belgique à la « victoire » des Forces armées de la RD Congo (FARDC) sur les rebelles du M23 au Nord-Kivu.
« En déroute. Le mouvement rebelle M23 a finalement été défait militairement par l’armée congolaise, le 5 octobre dernier et cette victoire est considérée comme le plus grand succès militaire enregistré depuis l’indépendance (…). Elle est le résultat d’une stratégie aux facettes multiples La Belgique, discrète mais efficace, n’a pas été étrangère à la victoire, militaire et diplomatique de Kinshasa », relève la journaliste belge Colette Braeckman dans son carnet du 02 décembre 2013.
Elle rappelle qu’« André Flahaut, lorsqu’il était ministre de la Défense, avait été le premier à lancerImage may be NSFW.
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 des programmes de formation de troupes d’élite et cette politique fut poursuivie par Pieter De Crem ».
« De l’avis général, les deux bataillons, le 321e et le 322e, formés à Kindu dans le Maniema par des instructeurs belges, jouèrent un rôle décisif », affirme-t-elle.
Gagner le temps
« Onze mois de négociations infructueuses dans la capitale ougandaise (aux frais de Kinshasa) ont permis de gagner le temps nécessaire à une actionImage may be NSFW.
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 diplomatique intense, aussi bien au Conseil de sécurité que sur la scène africaine, où le président Joseph Kabila réussit à convaincre les pays d’Afrique australe de se porter à son secours », souligne Colette Braeckman.
C’est ainsi que, explique-t-elle, fut mise sur pied une Brigade africaine d’intervention, associée aux forces de la Monusco (Mission des Nations unies pour le Congo), composée de 3000 hommes originaires du Malawi, d’Afrique du Sud et de Tanzanie. Et le pilonnage des hélicoptères de combat sud africains s’avéra décisif.
S’agissant de la contribution « discrète » de la Belgique au succès militaire des FARDC, Colette Braeckman rappelle que « Didier Reynders, lors de son premier voyage au Congo au titre de ministre des Affaires étrangères, avait délivré un message explosif ».
« Au président Kabila (…), il avait fait savoir que le général Bosco Ntaganda, qui contrôlait alors le Nord-Kivu, devait impérativement être arrêté et livré à la justice internationale, qui l’accusait de crimes de guerre, de massacres, de recrutement d’enfants. Ces déclarations avaient déstabilisé l’équilibre de la terreur que Bosco et les siens faisaient peser sur l’Est du Congo et le général, redoutant d’être isolé et arrêté, relança les hostilités, non sans être bientôt supplanté par son adjoint et rival Sultani Makenga », signale-t-elle.
« Par la suite, alors que se déroulaient les négociations de Kampala, Reynders  mit à nouveau les pieds dans le plat. Il déclara qu’en +réintégrant les rebelles, c’est l’indiscipline elle-même que l’on introduisait dans l’armée+. Et, traçant une sorte de +ligne rouge+, il déconseilla à Kabila d’amnistier une fois encore les rebelles multirécidivistes », rapporte encore la journaliste belge.
Elle insiste sur le fait que « mal reçus à Kigali, ces propos encouragèrent Kinshasa à la fermeté ».
« En parallèle, la Belgique s’activa dans les coulisses, aux Nations Unies, au sein de l’Union européenne, lors des réunions de l’Union africaine, pour encourager les négociations, certes, mais surtout pour tenter de briser le cercle des rébellions à répétition dans l’Est du Congo », fait-elle remarquer.
Ainsi, « alors que Reynders maniait le bâton, le ministre de la Coopération Jean-Pascal Labille multipliait les voyages, de Kinshasa à Kigali, promettant à chaque fois d’appuyer, par des projets concrets, une coopération régionale bénéfique tant au Congo qu’à ses voisins, comme par exemple, un barrage hydro électrique sur la rivière Ruzizi. Bref, la carotte… », conclut Colette Braeckman.
Plus de 600 commandos des FARDC formés par des instructeurs belges
Six cent soixante-dix-sept commandos du 323e bataillon de l’Unité de réaction rapide de l’armée congolaise formés pendant 7 mois par des instructeurs belges et congolais ont été présentés le jeudi 28 novembre 2013 à Kindu.
Un instructeur belge a expliqué qu’au départ, plus de 1.300 recrues s’étaient inscrites à cette formation.
« La Belgique a déjà encadré toujours à Kindu la formation de deux autres bataillons d’unité de réaction rapide, respectivement en 2008-2009 pour le 321ème et entre octobre 2011 et mars 2012 pour le 322ème dans le cadre du Programme de Partenariat militaire (PPM) belgo-congolais », selon Radio Okapi.
Publié par Le Potentiel •  

 
Si tout le monde cherche un petit bout du laurier des FARDC suite a leur victoire (reconnu par tous), c'est qu'alors ce fut une Grande Victoire.
Nicok

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