Kinshasa, 20/12/2012 / Politique
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Tokwaulu demandait au Président Barack OBAMA et au Congres américain, dans une correspondance leur adressée, de ne pas rendre le peuple américain complice des exactions commises par le Rwanda en Rdc.
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Dans une lettre ouverte du 23 novembre 2012 publiée par le Journal Le Phare, Bernadette Tokwaulu Aena, femme congolaise, juriste, écrivaine bien connue et ex Administrateur Directeur Général Adjoint de la Société Nationale d’Electricité, demandait au Président Barack OBAMA et au Congres américain de ne pas rendre le peuple américain complice des exactions commises par le Rwanda en RDC.
Nous la citons : « lorsque les Etats-Unis refusent de voir mentionner le Rwanda dans une résolution des Nations Unies au mépris du rapport de ses experts, le peuple américain devient complice des violations du territoire de la RDC, des viols massifs des femmes, filles et enfants du Kivu. Cela n’est pas digne de l’Amérique des pères fondateurs... » que dira le peuple américain lorsque le coltan du sang congolais sera retracé comme les diamants du sang de Sierra Léone ? »
Nous la citons : « lorsque les Etats-Unis refusent de voir mentionner le Rwanda dans une résolution des Nations Unies au mépris du rapport de ses experts, le peuple américain devient complice des violations du territoire de la RDC, des viols massifs des femmes, filles et enfants du Kivu. Cela n’est pas digne de l’Amérique des pères fondateurs... » que dira le peuple américain lorsque le coltan du sang congolais sera retracé comme les diamants du sang de Sierra Léone ? »
Ce message a été entendu. Mardi, le Président OBAMA a demandé au Président Kagame de mettre fin à tout soutien aux rebellions en République Démocratique du Congo.
C’est une étape dans la guerre des femmes qui s’est engagée dans cette guerre qui ne dit pas son nom entre le Rwanda et la RDC.
Le camp rwandais aligne la très efficace ministre rwandaise des Affaires Etrangères Louise Mushikiwabo. Avec son allure d’exécutive woman anglophone, elle a totalement acquise aux arguments du Rwanda l’Ambassadeur des Etats-Unis aux Nations Unies Susan Rice. C’est une technique très efficace des avocats américains d’utiliser la voix d’une femme pour défendre devant un Tribunal un violeur et rendre inaudible la voix de la femme victime du viol.
Susan Rice est devenue totalement sourde aux arguments de la RDC aux Nations Unies, entraînant toute l’Administration américaine dans une indifférence coupable face aux exactions commises par le Rwanda en RDC.
La voix d’une autre femme congolaise cette fois-ci s’est élevée, s’adressant directement au Président OBAMA et au Congrès Américain, par la magie des médias et de l’internet. Bernadette Tokwaulu Aena semble avoir été entendue. Pour la première fois, Barack OBAMA demande au Rwanda de cesser tout soutien aux rebelles du M23.
Quant au Congres Américain, il a fortement critiqué la politique de l’Administration OBAMA vis-à-vis de la situation à l’Est de la RDC.
La lettre de Madame Bernadette Tokwaulu Aena lancée comme une bouteille dans l’océan de l’internet, a-t-elle été un grain de sable dans le rouage de la mécanique de balkanisation de la RDC ?
Peu importe, le plan de balkanisation de la RDC est toujours sur la table.
Toujours médiatiquement efficaces, dans le camp du Rwanda, les rwandais de la diaspora aux Etats-Unis et au Canada viennent d’adresser à leur tour, une lettre ouverte au Président OBAMA datée du 11 décembre 2012 pour défendre leur pays face aux accusations de soutien aux rebelles du M23. Pour faire, bonne mesure, cette lettre est signée également par une femme.
Ces six derniers mois, il y a eu 2.500 femmes violées en RDC. Le viol massif des femmes congolaises, c’est une technique de guerre pour priver l’agriculture de sa main d’œuvre car ce sont les femmes qui cultivent. Lorsque les terres agricoles sont abandonnées, on peut exploiter le coltan.
Bernadette Tokwaulu Aena a raison de faire entendre la voix de la femme congolaise. La guerre Rwanda- RDC est une guerre avec pour principales victimes les femmes congolaises pour l’exploitation et l’exportation du coltan Congolais par le Rwanda. On ne le répétera jamais, assez.
F.M./Le Phare
C’est une étape dans la guerre des femmes qui s’est engagée dans cette guerre qui ne dit pas son nom entre le Rwanda et la RDC.
Le camp rwandais aligne la très efficace ministre rwandaise des Affaires Etrangères Louise Mushikiwabo. Avec son allure d’exécutive woman anglophone, elle a totalement acquise aux arguments du Rwanda l’Ambassadeur des Etats-Unis aux Nations Unies Susan Rice. C’est une technique très efficace des avocats américains d’utiliser la voix d’une femme pour défendre devant un Tribunal un violeur et rendre inaudible la voix de la femme victime du viol.
Susan Rice est devenue totalement sourde aux arguments de la RDC aux Nations Unies, entraînant toute l’Administration américaine dans une indifférence coupable face aux exactions commises par le Rwanda en RDC.
La voix d’une autre femme congolaise cette fois-ci s’est élevée, s’adressant directement au Président OBAMA et au Congrès Américain, par la magie des médias et de l’internet. Bernadette Tokwaulu Aena semble avoir été entendue. Pour la première fois, Barack OBAMA demande au Rwanda de cesser tout soutien aux rebelles du M23.
Quant au Congres Américain, il a fortement critiqué la politique de l’Administration OBAMA vis-à-vis de la situation à l’Est de la RDC.
La lettre de Madame Bernadette Tokwaulu Aena lancée comme une bouteille dans l’océan de l’internet, a-t-elle été un grain de sable dans le rouage de la mécanique de balkanisation de la RDC ?
Peu importe, le plan de balkanisation de la RDC est toujours sur la table.
Toujours médiatiquement efficaces, dans le camp du Rwanda, les rwandais de la diaspora aux Etats-Unis et au Canada viennent d’adresser à leur tour, une lettre ouverte au Président OBAMA datée du 11 décembre 2012 pour défendre leur pays face aux accusations de soutien aux rebelles du M23. Pour faire, bonne mesure, cette lettre est signée également par une femme.
Ces six derniers mois, il y a eu 2.500 femmes violées en RDC. Le viol massif des femmes congolaises, c’est une technique de guerre pour priver l’agriculture de sa main d’œuvre car ce sont les femmes qui cultivent. Lorsque les terres agricoles sont abandonnées, on peut exploiter le coltan.
Bernadette Tokwaulu Aena a raison de faire entendre la voix de la femme congolaise. La guerre Rwanda- RDC est une guerre avec pour principales victimes les femmes congolaises pour l’exploitation et l’exportation du coltan Congolais par le Rwanda. On ne le répétera jamais, assez.
F.M./Le Phare