La conservatrice Park Geun-hye devient la première présidente de Corée du Sud
Park Geun-hye après sa victoire à l'élection présidentielle sud-coréenne, le 19 décembre 2012.
REUTERS/Kim Jae-Hwan/Pool
Avec notre correspondant à Séoul,Frédéric Ojardias
« Je serai la présidente de la vie du peuple et de l’union », a déclaré Park Geun-hye, 60 ans, présidente nouvellement élue de Corée du Sud. Son discours, de moins de trois minutes, a surpris par sa brièveté. Mais le résultat est historique : elle devient la toute première femme présidente de son pays. Le symbole est fort dans une Corée du Sud qui reste toujours très patriarcale et où les femmes sont particulièrement sous-représentées dans les institutions politiques et économiques.
Park Geun-hye doit sa popularité à son père, le président-dictateur Park Chung-hee, qui a dirigé le pays d’une main de fer pendant les années 60 et 70. Sa base électorale, conservatrice et traditionnaliste, se trouve chez les générations plus âgées, nostalgiques de cette période de forte croissance économique.
Très critiquée pour ses réticences à reconnaître les exactions commises sous le régime de son père, et accusée d’être trop proche des grands groupes industriels qui sont les véritables maîtres de l’économie coréenne, Park Geun-hye a réussi à convaincre les électeurs. Il lui reste maintenant à prouver qu’elle est plus que la fille de son père.
« Je serai la présidente de la vie du peuple et de l’union », a déclaré Park Geun-hye, 60 ans, présidente nouvellement élue de Corée du Sud. Son discours, de moins de trois minutes, a surpris par sa brièveté. Mais le résultat est historique : elle devient la toute première femme présidente de son pays. Le symbole est fort dans une Corée du Sud qui reste toujours très patriarcale et où les femmes sont particulièrement sous-représentées dans les institutions politiques et économiques.
Park Geun-hye doit sa popularité à son père, le président-dictateur Park Chung-hee, qui a dirigé le pays d’une main de fer pendant les années 60 et 70. Sa base électorale, conservatrice et traditionnaliste, se trouve chez les générations plus âgées, nostalgiques de cette période de forte croissance économique.
Très critiquée pour ses réticences à reconnaître les exactions commises sous le régime de son père, et accusée d’être trop proche des grands groupes industriels qui sont les véritables maîtres de l’économie coréenne, Park Geun-hye a réussi à convaincre les électeurs. Il lui reste maintenant à prouver qu’elle est plus que la fille de son père.