Au stade actuel, un consensus doit encore être trouvé sur le cessez- le- feu dont la délégation rebelle fait un préalable avant la poursuite des pourparlers, une demande rejetée par la délégation gouvernementale.
Les discussions entre le gouvernement congolais et le M23 avaient débuté dimanche 9 décembre sur fond de tension. Dans leur discours d’ouverture, les rebelles avaient accusé le gouvernement d’être à la base des massacres des civils, des opposants politiques et des violations des droits de l’homme.
Après ces déclarations, la délégation gouvernementale avait répliqué, soutenant avec rapports des Nations unies à l’appui, que le M23 est à la base des maux qui rongent l’est de la RDC.
Issu de l’ancienne rébellion du Congrès national pour la défense du peuple, le M23 avait vu le jour au mois de mai pour revendiquer l’application de l’accord signé le 23 mars 2009 entre le gouvernement et le CNDP.
Il y a une semaine où les acteurs de la société civile avaient s’étaient opposés au «partage du pouvoir entre Gouvernement et rebelles du M23 » et appelé à un vrai dialogue à l’interne et avec toutes les forces vives.