
Les ONG des droits de l’homme plaident pour la libération de Diomi Ndongala
Mardi, 03 Décembre 2013 11:56

Une VINGTAINE d’organisations de défense des droits de l’homme notamment l’ASADHO, ACAJ, FBCP, LIPHADO, OCDH, CODHO, CDHM, ANMDH, OCDH, LE… ont dans une déclaration faite le lundi 02 décembre à Kinshasa fait remarquer que le député Diomi Ndongala était un prisonnier personnel du président de la République (prisonnier d’Etat).
Ces ONG-DH affirment que le cas Diomi est devenu une affaire d’Etat.
Elles ont dans leur déclaration rappelé que le chef de l’Etat avait annoncé dans son discours devant le Congrès le 26 octobre, qu’il devrait accorder sa grâce aux personnalités politiques arrêtés, en entendant le vote de la loi d’amnistie. Parmi les sept personnalités qui devraient être immédiatement libérées, après les travaux des concertations nationales, figurait le nom du député DC, Diomi Ndongala. Cependant, seulement Jacques Chalupa a bénéficié de la dernière grâce présidentielle.
Ces ONG se constatent que Joseph Kabila venait d’opérer une libération sélective des prisonniers politiques. C’est pourquoi, elles demandent au président de la République d’annoncer la libération de Diomi, comme il venait de le faire pour d’autres prisonniers.
«Nous estimons que la cohésion nationale ne peut être effective que par la libération de tous les prisonniers politiques et cela sans discrimination», lit-on dans la déclaration des ONGDH. Et de poursuivre dans la même déclaration que la cohésion nationale tant recherchée ne se décrète pas, mais se manifeste par des actes de décrispation politique.
C’est pourquoi, écrivent-elles : «que la libération d’Eugène Diomi serait un geste fort de la part de Joseph Kabilapour cimenter la nation surtout la mise en déroute du M23 par les FARDC dans la province du Nord-Kivu, par bénédiction et l’implication de la communauté internationale».
Ces ONG recommandent au président de la République d’ordonner la mise en liberté immédiate de Diomi ; à la communauté internationale de s’impliquer afin de plaider pour la libération sans condition des différents dont Diomi qui demeure le principal de tous ; à la MONUSCO de s’impliquer pour le respect de l’Accord-cadre qui prône la réconciliation nationale dans le sens positif et inclusif. Les ONG exigent par ailleurs, la libération du groupe des militants de l’UDPS et DC arrêtés dans l’affaire dite d’impérium. Parmi eux le journaliste Verdict Kituntwa, l’UDPS José-Marie Kabungana et l’UDPS Stalone Katumba. Toujours dans les démarches de la recherche de la libération de Diomi, le secrétaire général de la Démocratie Chrétienne effectue en ce moment une tournée dans certains pays de l’Europe pour y rencontrer des responsables politiques susceptibles d’intervenir auprès de Joseph Kabila. Me Richard Bondo a été pour ce faire reçu au parti socialiste français à la fin de la semaine.
GERARD LEMBA