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Evoquant un terme de l’article 5 : Malumalu roule pour la révision constitutionnelle

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Sacré Christophe LUTUNDULA Apala ! Son nom aura traversé monts, vallées, rivières, fleuves et océans pour avoir présidé l’historique commission relative aux contrats léonins conclus par les principaux mouvements belligérants durant la guerre dite de l’AFDL et du RCD de 1997 à 2003. Son rapport, pourtant rédigé, pièces et chiffres à l’appui, n’a jamais été ni examiné à la plénière du parlement du système de 1+4, encore moins rendu public pour le rendre opposable aux tiers. Il circule sous les manteaux car ayant touché aux nerfs de cette guerre injustement imposée à la RDC par les Etats voisins de l’Est avec la complicité de certains milieux maffieux internationaux.
         
Ce membre très influent de la famille politique se réclamant proche du chef de l’Etat vient de surprendre l’opinion par ses interventions lors des débats organisés hier à l’Assemblée nationale au sujet de la feuille de route de la Commission Electorale Nationale Indépendante conduite par son président Apollinaire MUHONGOLU Malumalu en personne, entouré de tous les membres du bureau de cette institution d’appui à la démocratie. Mû par un patriotisme louable et voulant à tout prix lire correctement les textes de la Constitution en vigueur, l’ancien premier vice-président de cette chambre au début de la première législature de la troisième République sous Vital KAMERHE a carrément pris de court le président de la CENI.

Pour accréditer sa proposition de feuille de route pour les élections prochaines, le président de la CENI s’est réfugié derrière l’article 5 de la Constitution à son alinéa 4 qui stipule que : « le suffrage est universel, égal et secret. Il est direct ou indirect ». Cela, pour justifier son projet d’organiser les élections locales devant élire les conseillers communaux à considérer comme des grands électeurs, qui, à leur tour, vont élire au suffrage indirect les députés provinciaux et les sénateurs. Sans le dire, le président de la CENI a tenté par ce raccourci à obtenir la révision constitutionnelle et Dieu Seul Sait jusqu’où Malumalu allait aboutir et pourquoi pas à l’article 220 qui cause des cauchemars à bon nombre des partisans du régime en place d’envisager l’après 2016, a indiqué un député de l’opposition. Pour enfoncer davantage le clou et probablement effrayer et toucher la corde sensible des députés nationaux, le président de la CENI a recouru à un argument d’ordre financier en estimant le coût global des élections locales, urbaines, législatives et présidentielle à la somme éléphantesque de plus d’un milliard des dollars Us. Comme pour les avertir d’avance des difficultés que risque d’éprouver le trésor public pour mobiliser une telle somme.

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