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-20/02/14 / REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE JEUDI (CongoForum)

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-20/02/14 /REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE JEUDI (CongoForum)
Les journaux parus ce jeudi à Kinshasa s’intéressent de plus près à la coalition de l’opposition créée le week-end dernier sous « l’autorité morale » du président du Sénat, Léon Kengo wa Dondo. Plusieurs autres sujets figurent toutefois aussi en manchette des journaux parus ce jeudi à Kinshasa, entre autres, le gouvernement de cohésion nationale, la dédollarisation de l’économie congolaise, etc.
Opposition « républicaine ».
La Républiqueet la Prospéritécitent les principaux leaders politiques qui ont rejoint cette nouvelle plateforme.
Le cercle d’adhésions à la plateforme ‘‘Opposition Républicaine’’ s’est davantage élargi,  avec la signature hier, mercredi 19 février 2014, de son acte constitutif. Les Députés nationaux, José Makila, Laurent Batumona, Delly Sessanga et d’autres chefs des  partis de l’opposition ont donc rejoint cette  barque dont Léon Kengo wa dondo  est l’Autorité morale. Ainsi, en seulement 5 jours d’existence, ce méga regroupement politique part de 18 partis et regroupements politiques  à 30. Laurent Batumona, Président national du Mouvement de Solidarité pour le Changement (MSC) a indiqué qu’il y avait déjà une route qui a été tracée dans ce sens,  avant même les travaux des concertations nationales (La Prospérité).

(On se trouve donc devant deux types d’opposition. Les « républicains » correspondent à peu près à la partie de l’opposition qui a participé aux concertations nationales et les « radicaux » à ceux qui les ont refusées. Il faut rappeler que les clivage entre les uns et les autres se faisait d’après l’appréciation portée sur les élections du 28/11/11, puisqu’au fil du temps il s’est avéré que participer aux concertations impliquerait d’en accepter les « résultats »[1], à savoir une situation où toute autorité prétendue ne relève plus que de la force, de l’intimidation, d’un coup d’état de fait. Le principal ressort de ce coup d’état consiste à progresser, comme si de rien n’était, dans les tâches qui suivent normalement une élection et à mettre le pays et le monde devant le fait accompli.NdlR) 

La République titre « Rejoint par Matusila, Lumbala, Sessanga et Makila, Kengo casse l’Opposition radicale »        
Il révèle qu’à l’occasion de la signature de l’acte d‘engagement de l’Opposition républicaine le mercredi, la plateforme s’est élargie et cite les nouveaux adhérents que sont le RDC/KL de Roger Lumbala, ATD de José Makila, MSC, Envol de Denis  Sessanga, Abako de Anatole Matusila.   
Ce journal croit connaître les raisons de cette réorganisation au sein de l’opposition : la  formation du gouvernement de cohésion nationale. Le quotidien annonce la mise en place de cette équipe  dans les prochains instants. Tenant les  rênes de ce projet, commente la République, Léon Kengo tient à contrôler toute  la part de l’opposition dans ce deal politique. A en croire le journal, toute la tache de Léon Kengo reste de  donner une forme plus ” légitime ” et solide à  sa famille politique.   
Le même journal avance une autre raison qui aurait conduit à la création de la coalition « Opposition républicaine ». Outre la présence remarquable dans le nouvel Exécutif national, souligne le journal, Kengo wa Dondo viserait le poste de Porte-parole de l’opposition, resté vacant  depuis près d’une décennie.
La République note que, alors qu’on le croyait vaincu par la nouvelle génération, Kengo wa Dondo semble avoir reconquis la bride du jeu politique. Du moins pour ce qui est de la classe politique dite de l’opposition. Kengo se présente désormais en force fédérateur de l’Opposition congolaise, réconforté par le soutien du Cardinal Monsengwo. 
Pour sa part, La Prospérité annonce que ce sont au total 12 partis politiques qui ont rejoint Opposition républicaine. Depuis les Concertations nationales, analyse le journal, l’ancrage du Président du Sénat au sein de la famille politique de l’Opposition ne fait que croître. Selon le quotidien, Kengo qui, pour certains, n’était pas un enfant de chœur de l’Opposition congolaise, met, depuis un certain temps, une frange d’opposants d’accord.
Gouvernement de cohésion nationale
Le Phare titre « Gouvernement de cohésion nationale : 'je mange…tu manges' ! ». Il constate qu’annoncé depuis la clôture des Concertations nationales, en octobre dernier, le Gouvernement de cohésion nationale se fait toujours attendre.       
Quatre mois après, les spéculations succèdent aux supputations aussi bien au sujet de « l’Informateur » ou « Formateur » que de la composition même du futur gouvernement.
Des promesses de partage équitable et équilibré des postes circulent avec force à travers la « Ville haute », tant et si bien que le mot d’ordre pour calmer les esprits n’est pas loin du fameux « je mange…tu manges », souligne Le Phare.  
Et de conclure, « lorsque l’on parle de gouvernement de cohésion nationale, les Congolais d’en-bas pensent non pas à l’arrivée aux affaires de nouveaux serviteurs des autres mais plutôt à celle d’une nouvelle caste de citoyens mus par la recherche de leur confort personnel ».
Activités du gouvernement
Le gouvernement, « sortant mais pas encore sorti » de Matata Ponyo continue à faire preuve d’une belle vitalité qui dépasse certainement ce que peut un gouvernement « d’affaire courantes ».
Un plan stratégique de sauvetage de la gouvernance sociale de J. Kabila est en marche, annonce La Référence +. Il a été concocté par le Premier ministre Matata Ponyo en collaboration avec l'Office congolais d'Ethique professionnelle. Ce plan vise à faire de l'impôt une dîme, à débusquer le "gang de grands Ninjas de notre économie" par des audits mixtes et à instituer une Agence de Lutte contre la Corruption (ALC).

Le Potentiel parle également du gouvernement. Celui-ci,  représenté par Patrice Kitebi, ministre délégué auprès du Premier ministre en charge des Finances, a eu , hier mercredi 18 février au Cercle de Kinshasa, d'intenses discussions avec la délégation du FMI dépêchée depuis Washington, sous a conduite de Norbert Toe, son chef de mission pour la RDC. Les échanges ont portés essentiellement sur les consultations au titre de l'article IV du FMI. Cinq thèmes importants ont été retenus de commun accord, au regard du contexte et des réalités de notre économie. Il s'agit, a indiqué Patrice Kitebi, de la préservation e la stabilité macroéconomique; la promotion d'une croissance inclusive reposant sur une économie diversifiée; le défi de la mobilisation des recettes publiques pour financer le développement; l'amélioration de la transparence et de la gestion dans le secteur des ressources naturelles; et la promotion de la stabilité et du développement financier".

Africatime esplique qu’hier mercredi au Cercle de Kinshasa, le gouvernement s’est retrouvé face aux experts du FMI dans le cadre des consultations prévues au titre de l’article IV des statuts du Fonds. Un exercice qui a permis à Patrice Kitebi, ministre délégué aux Finances, d’étaler les grandes performances économiques du gouvernement Matata.
Le gouvernement, représenté par Patrice Kitebi, ministre délégué auprès du Premier ministre en charge des Finances, a eu, hier mercredi 18 février au Cercle de Kinshasa, d’intenses discussions avec la délégation du FMI (Fonds monétaire international, dépêchée depuis Washington sous la conduite de Norbert Toe, son chef de mission pour la RDC). Les échanges ont porté essentiellement sur les consultations au titre de l’article IV du FMI.
Au titre des consultations 2014, cinq thèmes importants ont été retenus de commun accord, au regard du contexte et des réalités de notre économie. Il s’agit, a indiqué Patrice Kitebi, de « la préservation de la stabilité macroéconomique ; la promotion d’une croissance inclusive reposant sur une économie diversifiée ; le défi de la mobilisation des recettes publiques pour financer le développement ; l’amélioration de la transparence et de la gestion dans le secteur des ressources naturelles ; et la promotion de la stabilité et du développement financiers ».
A l’issue de différentes présentations, jugées du reste « satisfaisantes » par le chef de mission du FMI pour la RDC, les deux parties ont promis d’intensifier les échanges au courant de cette semaine pour « une meilleure compréhension de ces problématiques et l’identification des approches appropriées pour les résoudre ».
L’occasion faisant le larron, le ministre délégué aux Finances a circonscrit les actions mises en œuvre par le gouvernement pour parvenir, dans un contexte difficile et complexe, de réussir l’exploit d’une stabilité durable du cadre macroéconomique.
Il a, à cet effet, jeté des fleurs au leadership, « résolument engagé sur le chemin de l’émergence » du président de la République, Joseph Kabila, traduit dans les faits par le Premier ministre Matata Ponyo Mapon, qui poursuit, note-t-il, « inlassablement des politiques budgétaire et monétaire prudentes en même temps qu’il met en œuvre des politiques du développement et de réduction de la pauvreté ».
 « Sans fausse modestie, les résultats de cette gestion macroéconomique sont, à ce jour, très encourageants », s’est félicité le ministre des finances. Aussi a-t-il rappelé que le maintien dans la durée de la stabilité du cadre macroéconomique, en dépit d’un environnement peu favorable, tant au plan international (marqué par le ralentissement de l’activité économique et la volatilité des prix des matières premières) qu’au plan national du fait des pressions exercées par les dépenses liées à la guerre à l’Est du pays et en l’absence d’appuis budgétaires extérieurs.
Malgré l’expiration depuis le 10 décembre 2012 de l’accord au titre de la Facilité élargie de crédit du FMI, qui sous-tendait le Programme économique du gouvernement pour la période 2009-2012, il a fait savoir que « le gouvernement a poursuivi un programme économique autonome sous le pilotage et le suivi respectivement de la Troïka stratégique et la Troïka politique ».
Ainsi pour l’exercice 2013, ce programme a permis, a fait remarquer Patrice Kitebi, de « réaliser un taux de croissance économique de 8,5% ; de ramener l’inflation fin période à 1,1% ; conforter les réserves de change pour une couverture minimale de 2,2 mois d’importation des biens et services ; préserver la stabilité du taux de change autour de 925 francs congolais le dollar américain ; réaliser un niveau de déficit en deçà de 1% du PIB ; et, enfin, de relancer le crédit à l’économie grâce à l’ajustement des taux d’intérêt qui ont bénéficié de la décrue de l’inflation et des efforts menés inlassablement en matière de bancarisation des rémunérations payées sur le budget de l’Etat ».
La stabilité du cadre macroéconomique ne relevant plus du domaine de l’impossible, le gouvernement s’attelle maintenant, a dit Kitebi, à consolider cet élan en 2014. Aussi entend-il « poursuivre la mise en œuvre des réformes de deuxième génération, notamment celles liées à l’amélioration de la gouvernance économique et au climat des affaires ainsi que la modernisation du cadre de gestion des finances publiques et de mobilisation des ressources internes. Il entend également élargir la base productive, diversifier l’économie du pays et assurer sa résilience en mettant un focus particulier sur le secteur agricole à travers particulièrement la stratégie des parcs agro industriels ».
De l’avis de Kitebi, la mise en route de cet ambitieux programme nécessite un effort national immense et un réel accompagnement des partenaires extérieurs pour « relever les nombreux défis qui se profilent à l’horizon ».
Pour rappel, conformément aux dispositions de l’article IV de ses statuts, le Fonds monétaire international procède régulièrement aux consultations bilatérales avec ses pays membres. Ses échanges constituent une occasion pour faire le point de la situation économique du pays en vue de dégager de nouvelles orientations de la politique économique nécessaires à une croissance économique ordonnée dans une stabilité raisonnable des prix.
A cet effet, une mission de services du FMI se rend généralement dans les pays concernés afin de recueillir les informations économiques, financières et de s’entretenir avec les responsables nationaux sur l’évolution des politiques économiques du pays.
A l’issue de la mission, l’équipe soumet un rapport au Conseil d’administration du FMI, et un résumé d’opinions des administrateurs est communiqué aux autorités du pays.

D’après L'Observateur, la RDC veut adhérer à la zone de libre-échange du Marché commun de l'Afrique orientale et australe (Comesa, Common Market for Eastern and Southern Africa). C'est son ministre de l'Economie et Commerce, Jean-Paul Nemoyato, qui a exprimé ce vœu lors de l'ouverture de la 32e réunion à Kinshasa du Comité intergouvernemental de cette communauté régionale économique le mardi 18 février en prévision de l'ouverture du 17ème sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de la Comesa.
Le Potentiel ne tarit pas de commentaires à propos de la « dédollarisation ». Il souligne à ce sujet que les inquiétudes se multiplient.  
La bataille de la dédollarisation sera sûrement longue et impopulaire, autant pour le public, usager de la monnaie, que pour le gouvernement, initiateur du projet. Après avoir clairement affiché sa détermination, le Premier ministre Matata Ponyo tente de donner une forme à son ambitieux programme de dédollarisation de l'économie congolaise. Il y tient tellement qu'il a instruit, aux dernières nouvelles, la Banque centrale du Congo, de préparer un projet de révision de certaines dispositions du décret-loi n°004/2001 du 31 janvier 2001 relatif au régime des opérations en monnaies nationales et étrangères. Le sujet était à l'ordre du jour de la dernière réunion hebdomadaire de la Troïka stratégique.
Si la consolidation de la stabilité du cadre macroéconomique joue en faveur d’un tel projet, des préalables sont tels que le gouvernement devra faire preuve d’un courage politique sans faille pour secouer l’édifice de ceux qui manipulent des masses importantes de devises étrangères. Ils se recrutent dans les milieux du pouvoir et du monde des affaires. Quand au petit peuple, paupérisé à volonté, il se contente de la monnaie nationale.  
Par conséquent, si l’on devait limiter la circulation concomitante du franc congolais avec certaines devises étrangères, particulièrement le dollar US, le gouvernement devra alors se frotter à ceux qui détiennent des portefeuilles et des comptes bien garnis en monnaies étrangères. Vont-ils accepter d’êtres victimes de cette mesure qui pourrait perturber leurs transactions et, partant, leur quiétude ? La question vaut son pesant d’or.
Vital Kamerhe
Pour sa part, Forum des As revient sur la tournée de Vital Kamerhe dans l’Est du pays, sous le titre « Le ciel n’est pas tombé avec l’arrivée de Kamerhe ».    
Il rappelle « la polémique autour de la tournée de ” Vital ” où l’on tentait de mettre en exergue des tracasseries administratives ».     
Pour le journal, il n’a fallu qu’un rien de temps pour que la tournée de l’ancien speaker de la chambre basse se réalise comme si de rien n’était. Le temps pour le ministre de l’Intérieur, Richard Muyej, de s’entretenir avec des émissaires de l’opposant. C’est dire qu’il ne s’agissait que de certains détails à régler là où, très souvent, les opposants en RD Congo ont tendance à reléguer au dernier plan certaines lois de la République, commente le quotidien.     

(Qu’il y ait chez certains hommes pltiqes une tendance à se poser aisément en « victimes » est un fait. Il aurait cependant fallu signaler aussi que la propension des autorités administratives à chercher la petite bête à leur propos est un autre fait. NdlR)Lors de son périple au Nord-Kivu qui a commencé lundi dernier par Goma puis Butembo et demain Beni, Vital Kamerhe, le leader de l'UNC, a connu un succès somme toutes classique. Bains de foule, accueil délirant ponctué de marches à pied  dans la population  sont au rendez-vous. Profitant de cette opportunité qui lui est favorable là-bas, Vital Kamerhe a tenu un discours rassembleur. Partout il s'est présenté comme une alternative crédible à Joseph Kabila.
Le Guide s’intéresse lui aussi à la caravane de paix initiée par le leader de l’UNC, Union pour la Nation Congolaise. Sous le titre : « Est : Vital Kamerhe conciliant ! », ce journal fait remarquer, alors que l’on craignait que Vital Kamerhe agisse en pyromane, il s’est plutôt montré conciliant.       
A Goma, dès son arrivée le 18 février, il a lancé l’appel aux groupes armés locaux et étrangers, leurs demandant de se rendre aux FARDC. « Nous demandons à nos enfants Maï-Maï de déposer les armes », a-t-il fait savoir. Toutefois, Kamerhe ne s’est pas empêché de formuler quelques critiques notamment l’absence de routes, d’eau potable, d’électricité et des infrastructures de base en RDC, « un pays pourtant qualifié de riche », a-t-il dit.
L’insécurité et les instances internationales

L’Union européenne, d’après Radio Okapi est prête à appuyer la RDC dans la réinsertion des ex-membres des groupes armés, a déclaré mardi 18 février l’ambassadeur de cette organisation en RDC, Jean-Michel Dumont. Ce dernier visitait le centre de regroupement de Bweremana, dans la localité du même nom, à 48 km au sud de Goma, dans le Nord Kivu. Seulement, indique Jean Michel Dumond, l’UE attend de voir comment le gouvernement va organiser cette réinsertion afin de déterminer son appui à ce processus.

Les Nations unies, écrit AFP, ont annoncé mercredi l'envoi immédiat d'une centaine de Casques bleus en renfort au Katanga, province du Sud-Est de la République démocratique du Congo en proie à une recrudescence d'attaques de milices. "Nous allons déployer immédiatement un contingent à Pweto", ville du Centre-Est de cette région grande comme l'Espagne, a indiqué à la presse le général de corps d'armée Carlos Alberto dos Santos Cruz, chef de la force militaire de la Mission de l'Onu en RDC (Monusco).   "Nous allons déployer une compagnie" (100 à 120 hommes), "c'est ce qu'il est possible de faire à l'heure actuelle", a ajouté l'officier, qui s'exprimait par vidéoconférence de Goma, dans l'Est de la RDC.

Le Potentiel affirme que les six millions de morts enregistrés dans l’Est de la RDC ne seront jamais oubliés, ni impunis. C’est la position que défendent actuellement les Etats-Unis qui, comme en Sierra Leone, proposent la création d’un tribunal mixte, composé de juges congolais et étrangers. D’ores et déjà, Washington soutient que, pour leur implication avérée dans le drame congolais, des pays tels que le Rwanda, l’Ouganda et le Burundi ne devraient pas faire partie de ce tribunal spécial, voulu mixte mais aussi une extension de la Cour pénale internationale de La Haye. ( Le TPI sur la Sierra Leone est en tout cas tout, sauf un exemple à suivre ! NdlR)

Le Potentiel annonce aussi que, Premier vice-président de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF), le président de l’Assemblée nationale de la République démocratique du Congo, Aubin Minaku, a participé aux travaux du bureau de l’APF organisés, du 5 au 7 février à Rabat, capitale du Maroc. Du haut de la tribune de cette assemblée, Aubin Minaku a dénoncé les manœuvres dilatoires de certains pays voisins de la RDC, qui cherchent par leur soutien, à ressusciter les forces négatives, notamment le M23, mis en déroute par les Forces armées de la RDC appuyées par la Monusco. Le speaker de la Chambre basse du Parlement congolais a ainsi fustigé le fait que ces pays apportent le soutien et le renfort aux résidus du M23, en vue de réaliser le projet de déstabilisation permanente de la RDC et de l’ensemble de la région.
Processus électoral
L’Avenir annonce le face-à-face ce samedi à Kin Mazière Malumalu-Société civile. Après avoir exposé les différents scénarii sur la feuille de route des élections à l’Assemblée nationale et après avoir réussi à mobiliser plus de 300 partis politiques à la signature du Code de bonne conduite et du Protocole d’accord instituant le Comité de liaison entre la CENI et les partis politiques, Malumalu va cette fois-ci échanger à bâtons rompus avec sa propre base, celle-là même qui l’avait délégué et élu à la présidence de la CENI.
Selon des nouvelles proches de la centrale électorale, cette rencontre vise à évaluer le processus électoral doublé d'une consultation de toutes les plates-formes de la société civile congolaise quant au choix responsable du système électoral approprié au cycle électoral 2013-2016
Obsèques de King Kester Emeneya
Le même journal revient sur les décisions du gouverneur de la ville de Kinshasa, André Kimbuta, au sujet des obsèques du chanteur Kester Emeneya.   
Selon La Prospérité, le gouverneur Kimbuta a annoncé que le corps de l’illustre disparu va arriver à Kinshasa,  le dimanche 1er mars à 6 heures précises, par l’Aéroport International de N’djili. L’inhumation interviendra,  le dimanche 2 mars 2014,  au cimetière Nécropole ‘‘Entre Ciel et Terre’’, dans la commune de la N’sele, à Kinshasa.
Le gouverneura fait savoir au cours d’une conférence de presse que le « King » avait rédigé un testament dans lequel il avait exprimé sa volonté d’être enterré à Kinshasa, après sa mort. Avant d’être inhumé, le corps d’Emeneya sera exposé au stade des Martyrs de Kinshasa.
Nouvelles diverses, en bref…
Le calme est revenu depuis quelques temps dans la cité de Mambasa (Province Orientale), après des accrochages survenus le mardi 18 février entre deux unités des FARDC. Mais la circulation reste encore timide. Selon des source locales, les militaires de l'armée régulière, basés à Mambasa, voulaient contrôler ceux qui revenaient au front, en territoire d'Irumu, en partance pour Kisangani. Lourdement armés, ces derniers ont opposé une résistance en déclenchant un échange de tirs. (Le Potentiel)

Environ mille déplacés, principalement des enfants et des femmes âgées, sont arrivés à Masisi centre, à 100 km à l’ouest de Goma, dans le Nord-Kivu. Ces déplacés ont fui les combats entre l’armée et les miliciens de l’Alliance des patriotes pour un Congo libre et souverain (APCLS), en coalition avec des miliciens Nyatura, à Nyabiondo, Luashi, Bonde et Bukondo, toujours dans le territoire de Masisi. Le président de la Société civile de Masisi affirme que ces sinistrés manquent de tout et couchent à la belle étoile. Il appelle les autorités à leur venir en aide. (Radio Okapi)

 La société pétrolière italienne ENI, premier producteur de pétrole en Afrique, vient d’annoncer qu’elle avait réalisé une découverte au large des côtes de la République du Congo. Au cours des essais de production, le puits Nene Marine 3 a produit plus de 5 000 barils par jour si bien que, selon ENI, le champ de Nene Marine contiendrait 1,2 milliard de barils de pétrole et 30 milliards de mètres cubes de gaz. Le géant italien évalue le potentiel total de la zone, en incluant le champ voisin de Litchjendilj Marine, à 2,5 milliards de barils. Investissements massifs en Afrique Le début de la production du bloc est prévu pour 2016 alors que l'ingénierie avant-projet et la conception ont déjà été entamés. Les activités d'ENI sur le bloc s'inscrivent dans une ambitieuse campagne d'investissements en Afrique, impliquant 3,5 milliards de dollars de dépenses en deux ans. (Jeune Afrique)

 Les travaux de réhabilitation des routes de Goma (38 km) ont été lancés mardi 18 février. L’Union européenne (UE) les finance à hauteur de 28 millions d’euros. La durée des travaux réalisés par Groupe CFC/Sobetra est prévue pour 24 mois. Mais certains habitants sont sceptiques, plusieurs délais n’ayant pas été tenus par le passé pour achever ce travail. Le gouverneur du Nord-Kivu, Julien Paluku Kahongya se veut rassurant. «D’ici 2016, la ville de Goma pourrait avoir au moins 50 km des routes asphaltées », promet-il. (Radio Okapi)

Joshua French, un Norvégien accusé du meurtre d'un de ses compatriotes, emprisonné avec lui à Kinshasa, a été condamné à la prison à vie mercredi. Il avait déjà été condamné à mort dans une autre affaire, le voilà condamné à la prison à vie. Mercredi, le tribunal de Kinshasa a condamné Joshua French à l'emprisonnement à perpétuité pour avoir tué son co-détenu, lui aussi ressortissant norvégien, en août dernier à Kinshasa. (Jeune Afrique)

© CongoForum, le jeudi 20 février 2014

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